Il survient parfois une amplification et un déséquilibre de l’émission des
facteurs de croissance, qui se traduit par l’artériosclérose. Elle consiste en un
surdéveloppement de la composante élastique et conjonctive de la paroi
vasculaire; c’est l’artériosclérose physiologique, qui peut se muer en
athérosclérose, qui est une artériosclérose pathologique et qui, en plus de
modifier la paroi, s’accompagne d’un dépôt d’athérome, dépôt lipidique qui forme
des plaques d’athérome obstruant et fragilisant le vaisseau.
Athérosclérose:
Coupe d’artère:
Schéma 3
(Rq: l’espérance de vie de l’homme est de 76ans contre 84 pour la femme).
Description des circulations.
1. La circulation pulmonaire.
Le secteur artériel et le secteur veineux
transport capacitif.
En effet, le secteur artériel et le secteur veineux de la circulation pulmonaire
sont tous deux des secteurs capacitifs.
Le secteur capillaire
échanges (surface variable).
La circulation pulmonaire est très peu étendue.
La circulation artérielle intrapulmonaire suit approximativement les divisions
bronchiques. À chaque niveau de division, les vaisseaux artériels ont une paroi
moins épaisse que celle des vaisseaux de la circulation systémique: ils
comportent plus de fibres élastiques et de collagène, sauf au niveau des
artérioles et des artères de petit calibre (de diamètre inférieur à 2mm).
Le secteur artériel pulmonaire représente 30% de la résistance vasculaire
pulmonaire. Le secteur capillaire en représente 50%, et le secteur veineux 20%.
On compte deux veines pour une artère. Les veines ont une paroi distensible et
ne comportent pas de valvules. La membrane des capillaires pulmonaire est très
perméable, mais les échanges effectivement réalisés à leur niveau sont
quantitativement assez faibles. Leur calibre est assimilable au diamètre d’un GR.
La surface d’échange alvéolo-capillaire varie de 60 à 130m
, cette augmentation
étant concomitante à une diminution de la résistance vasculaire pulmonaire, donc
une augmentation de la perfusion pulmonaire, ainsi qu’à une augmentation de la
ventilation. Les échanges se déroulant au niveau des capillaires pulmonaires sont
de nature exclusivement gazeuse: il n’y a pas de transfert de plasma et de
substances dissoutes. Cependant une augmentation de la pression de transfusion
s’accompagne d’une transfert d’eau appelé exsudation ou extravasation, qui peut
entraîner un oedème pulmonaire. Physiologiquement, la phase aqueuse est
retenue hors des alvéoles par la pression oncotique, ce qui suppose une pression
hydrodynamique faible. Une basse pression est indispensable pour empêcher
l’oedème pulmonaire. Les vaisseaux sanguins pulmonaires possèdent donc une