isponible parmi d’autres
plantes plus tradition-
nelles dans quelques
jardineries pour la Saint-Valen-
tin, le Hoya kerrii appelé égale-
ment «Valentine hoya» ou «hoya
sweetheart» est une plante tropi-
cale de la famille des asclépiada-
cées, originaire d’Asie orientale
et d’Australie. Elle se présente
sous forme de bouture de feuille
enracinée en forme de cœur. La
plante d’où est issue cette bou-
ture est une longue liane carac-
térisée par ses fameuses feuilles
charnues en forme de cœur et
des ombelles de fleurs cireuses
en forme d’étoiles, quelquefois
parfumées
Cette vedette de la Saint-Valentin
peut, avec des soins adéquats,
être conservée longtemps, et
même fleurir. Pour autant, il
faut faire preuve d’un peu de
patience. En effet, il lui faut, si
tout va bien, au minimum vingt-
quatre mois!
Pour entretenir et faire persis-
ter cette petite plante symbole
qui n’a pas de très grandes exi-
gences, il suffit de lui offrir un
emplacement lumineux, sans
l’exposer aux rayons directs du
soleil, et une température mo-
dérée ne dépassant pas les 18°
C. Éviter de trop l’arroser, sur-
tout en hiver, et attendre que la
terre soit sèche pour apporter
de l’eau, de préférence non cal-
caire et à température ambiante.
À partir du mois de mars, aug-
menter progressivement les ar-
rosages et apporter un peu d’en-
grais liquide toutes les quatre ou
cinq semaines.
Parce qu’il préfère vivre à
l’étroit, hoya kerrii est présenté
dans un petit pot, ce qui ne doit
pas empêcher de le transplanter
au printemps, uniquement si les
racines s’échappent du trou de
drainage.
Les «Chaînes-des-cœur
(Ceropegia) sont de curieuses
plantes succulentes répandues
au Natal (Afrique du Sud) et au
Zimbabwe, où, dans les milieux
arides, elles forment de jolis
couvre-sol.
En pot, Ceropegia woodii,
la seule espèce adaptée à la
culture en appartement, laisse
échapper, d’une souche tubé-
reuse qui affleure la terre, des
tiges volubiles et filiformes de
couleur pourpre, ce qui en fait
une très belle plante pour une
corbeille suspendue ou palissée
sur un support de préférence
discret (pour l’esthétique). Elles
portent des paires de feuilles
charnues cordiformes (d’où le
nom de chaîne des cœurs) vert
foncé, panachées de blanc ar-
genté sur la face supérieure et
de pourpre au revers.
Ces feuilles, qui imitent la forme
d’un cœur - ce qui rend cette
plante intéressante pour la
Saint-Valentin - donnent vers
la fin de l’été de petites fleurs
roses, groupées par quatre.
Composées d’un tube étroit ni-
ché dans une base ronde et
pourpre, elles ressemblent à des
lanternes chinoises. «Lanterne
chinoise» est d’ailleurs un autre
nom donné à la «chaîne-des-
cœurs».
Autre particularité du Ceropegia,
la formation çà et là sur les tiges
de petites bulbilles qui servent à
la multiplication de la plante.
Comme la plupart des plantes
de terres arides, le Ceropegia
se satisfait toute l’année de la
température habituelle d’un in-
térieur, mais exige une lumière
vive et au moins trois ou quatre
heures de plein soleil par jour.
Faute de quoi ses feuilles ternis-
sent et deviennent clairsemées.
L’arrosage doit être modéré
pendant la croissance et parci-
monieux pendant la période de
repos, du milieu de l’automne au
début du printemps. De mars à
septembre, uniquement pour les
sujets adultes, faire des apports
mensuels d’engrais liquide. n
Denise Filippi
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