Travail, formation et recherche
54 La Vie économique Revue de politique économique 12-2002
Travail et santé
Notre monde du travail se trouve aujour-
d’hui dans une phase de mutations profondes,
marquées par une croissance constante du sec-
teur des services et par des concepts tels que
mondialisation, «société non-stop», nouvelles
technologies de l’information, télé-travail ou
travail à temps partiel, réorganisation et sup-
pression d’emplois. De nombreux travailleurs
sont insécurisés par les changements constants
qui interviennent dans l’organisation de l’en-
treprise, les méthodes de travail ou ceux qui
affectent les collaborateurs, ce qui a des consé-
quences néfastes pour le climat dans les entre-
prises et la santé des travailleurs. Ces problèmes
sont particulièrement critiques pour les entre-
prises de services, dans la mesure où le bien-être
psychique et social de leur personnel est en rap-
port direct avec la compétitivité de l’entreprise.
De plus, ce sentiment d’insécurité est propor-
tionnel à l’âge – et l’âge moyen de notre popu-
lation active croît constamment. Une récente
enquête
1
a démontré que le plus grand souhait
des Suisses est d’être en bonne santé,d’avoir du
travail et de vieillir dans le bien-être. Si nous
voulons permettre à ce souhait de se réaliser, il
faut donner au champ d’action stratégique
pour la santé publique que constitue le poste de
travail l’importance qui lui revient.
Le changement économique et la modifi-
cation des conditions de travail qu’il entraîne
a également pour conséquence une modifica-
tion des risques liés au travail et des problèmes
de santé y relatifs, lesquels prennent de plus
en plus d’importance en Suisse comme dans
toute l’Europe. La protection traditionnelle
des travailleurs a contribué de manière déci-
sive à l’amélioration de la santé au poste de
travail, grâce à la diminution des accidents du
travail et à la prévention des maladies profes-
sionnelles. Ses moyens ne suffisent toutefois
plus à faire face aux nouvelles sources de pro-
blèmes évoquées plus haut, qui représentent
une charge pour les personnes concernées,
leurs proches ainsi que pour l’ensemble de la
société et de l’économie.
Le bien-être au poste de travail:
une nouvelle stratégie
Il ressort d’une grande enquête menée à
l’échelon européen
2
(la Suisse ne dispose pas
de chiffres permettant une comparaison) que
60% de la population active ont l’impression
que le travail nuit à leur santé (voir graphi-
que 1).
33% déclarent qu’ils ont des maux de
dos et environ 25% souffrent de stress lié au tra-
vail, de douleurs dans les épaules ou la nuque
ou d’épuisement général. Seul 1% des person-
nes interrogées sont convaincues que le travail
a des retombées positives pour leur santé.
L’importance économique des coûts et des
absences a contribué à la décision de l’UE de
définir le nouveau concept global de «bien-
être au travail» comme le point principal de sa
stratégie 2002–2006 pour la «santé et la sécu-
rité au travail».3Les points centraux de ce con-
cept sont les atteintes au système moteur et les
conséquences du stress sur la santé, bien sou-
vent causées par l’absence de mesures ergo-
nomiques adéquates et par des contraintes
psychosociales sur le lieu de travail auxquelles
on pourrait remédier. Plus les personnes ap-
prochent de leurs limites individuelles de per-
formance, plus les conséquences d’une organi-
sation du travail défaillante apparaissent sous
forme de troubles de la santé. A chaque éche-
lon, les collaborateurs ont des réactions de
stress typiques lorsqu’ils ne sont pas sûrs de
pouvoir accomplir ce qu’on attend d’eux. Ces
réactions de stress sont des signaux d’alarme
tant corporels qu’intellectuels et sont à court
terme sans conséquences pour la santé. Toute-
fois, lorsque le travailleur subit régulièrement
de longues périodes de stress, ces dernières ont
inévitablement des répercussions graves sur
la santé, notamment sur le système cardio-
vasculaire, les performances au travail, la vie
de famille, la sexualité, le sommeil, la diges-
tion,etc. Le stress accroît également la sensibi-
lité aux facteurs dérangeants sur le lieu de tra-
vail, et la vulnérabilité du système musculo-
squelettique augmente. Les troubles de la san-
té n’apparaissent fréquemment qu’après une
La promotion de la santé au travail:
un indicateur de la durabilité économique des entreprises
Des collaborateurs en bonne
santé, motivés et qualifiés sont
d’un point de vue économique
et social une condition fonda-
mentale du succès futur de notre
économie. Intégrée à une stra-
tégie d’entreprise moderne, la
promotion de la santé au travail
(PST) vise à prévenir les maladies
sur les places de travail, à ren-
forcer les ressources personnelles
et à améliorer le bien-être sur
le lieu de l’activité profession-
nelle. Les avantages qu’on peut
attendre d’une PST organisée de
manière systématique au niveau
de l’entreprise sont une augmen-
tation de la disponibilité et des
performances du personnel et
une diminution des absences.
Convaincues que «les entreprises
saines ont un personnel sain»,
les banques et les assurances
considèrent la PST comme un
indicateur dans le processus
d’évaluation de la durabilité
économique d’une entreprise.
Joseph A. Weiss
Adjoint scientifique,
secteur Santé et Travail,
Secrétariat d’État à
l’Économie (seco),
Zurich
Travail, formation et recherche
55 La Vie économique Revue de politique économique 12-2002
de leur santé – ce qui se traduit par un enga-
gement beaucoup plus faible en faveur d’une
gestion en ce domaine.A l’inverse, la promo-
tion de la santé est bien mieux établie lorsque
les collaborateurs sont impliqués dans son
développement et dans sa mise en pratique.
La conception éthiquement discutable se-
lon laquelle les collaborateurs sont seuls res-
ponsables de leur santé,laisse supposer que les
responsables économiques qui la professent
ne sont bien souvent pas conscients de l’in-
fluence capitale qu’ont les conditions de tra-
vail sur la santé.On pourrait en conclure qu’ils
doivent être davantage informés de ces effets et
des bases légales existant en ce domaine.
Les entreprises qui appliquent volontaire-
ment une stratégie de promotion de la santé
dans l’entreprise vont au-delà de leurs obliga-
tions légales et se fixent ainsi implicitement
pour but de se conformer aux dispositions lé-
gales dans les domaines de la sécurité au tra-
vail5et de la protection de la santé au travail.6
La promotion de la santé au travail,
une stratégie d’entreprise
La promotion générale de la santé au sens
de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS)
7
a pour but de «donner aux individus davan-
tage de maîtrise de leur propre santé et davan-
tage de moyens de l’améliorer». Si l’on adapte
le but de l’OMS aux conditions de l’entreprise,
on obtient la définition suivante de la promo-
tion de la santé en milieu professionnel8:
La PST est une stratégie d’entreprise moderne,
qui tend à prévenir les maladies au travail (no-
tamment maladies et accidents professionnels,
ainsi que stress et troubles de la santé liés au tra-
vail), à augmenter les ressources personnelles et
à améliorer le bien-être sur le lieu de travail.
Afin d’atteindre un bien-être physique,
spirituel et social, il est nécessaire que les indi-
vidus comme les groupes puissent satisfaire
leurs besoins, réaliser leurs souhaits et leurs
espoirs et contribuer au développement de
leur environnement.
Si une entreprise souhaite promouvoir la
santé de son personnel, cela exige de:
développer une politique globale adéquate;
mettre en place un «cadre de vie et de travail»
favorable à la santé;
– instaurer des activités communes axées sur
la santé;
développer des compétences personnelles.
L’introduction de la PST dans une entre-
prise comprend diverses mesures successives
et adaptées à la situation qui y prévaut, et qui
visent à aménager le travail conformément
aux principes de promotion de la santé et à
encourager un comportement sain au travail.
Source: eurofound / La Vie économique
0
5
10
15
20
25
30
35
Maux de têteFatigue
générale
Douleurs musculaires-
cou et épaules
StressMaux de dos
% de la population active
Graphique 1
Les problèmes de santé liés au travail les plus fréquents en Europe
longue période – mais de manière d’autant
plus persistante – et les frais de guérison sont
alors le plus souvent à la charge de l’assurance
obligatoire des soins selon la LAMal.
L’université et l’EPF Zurich ont procédé
l’année passée à une enquête auprès des res-
ponsables du personnel de 634 entreprises de
services suisses afin de connaître les mesures
prises pour maintenir et promouvoir la santé
du personnel.4Les premières évaluations de
cette étude, qui n’a pas encore été publiée,
donnent les résultats suivants:
les mesures de promotion de la santé en
entreprise les plus fréquentes sont des me-
sures de management du personnel, telles
que gestion à l’écoute des collaborateurs ou
développement personnel systématique sur
le premier poste, suivies de mesures pour la
sécurité au travail. Les activités de promo-
tion de la santé au sens classique du terme
sont en revanche plus rares, et lorsqu’elles
ont lieu, elles portent davantage sur des as-
pects de l’entreprise comme le recensement
des absences ou l’aménagement ergono-
mique des postes de travail que sur des mo-
difications du comportement par des cours
de santé ou des programmes de prévention
des dépendances;
les responsables du personnel considèrent
que les buts de la promotion de la santé dans
l’entreprise sont tant des aspects sociaux tels
que la satisfaction des travailleurs et la prise
en charge d’une responsabilité sociale que
des aspects économiques comme la satisfac-
tion des clients et les résultats de l’entreprise;
l’examen des facteurs positifs et négatifs dé-
terminant le développement de la gestion de
la santé démontre par exemple que plus d’un
tiers des personnes interrogées considèrent
que les collaborateurs sont seuls responsables
1 Le centre de recherche sociale de l’université de Zurich,
mandaté par IBM et SwissRe, a interrogé au printemps
2001 environ 1500 personnes de toute la Suisse sur
leurs souhaits. Cette étude scientifique accompagnait
et complétait le projet d’expo.02 «sWISH*».
2 «Troisième enquête européenne sur les conditions de
travail 2000» de la Fondation Européenne pour l’amé-
lioration des conditions de vie et de travail à Dublin
(21 703 personnes actives des 15 États membres in-
terrogées). Internet: www.fr.eurofound.ie/working/
working.htm.
3 «S’adapter aux changements du travail et de la société:
une nouvelle stratégie communautaire de santé et de
sécurité 2002–2006», communication de la Commission
des Communautés européennes du 11 mars 2002.
Internet: europe.osha.eu.int/systems/strategies/
future/#270.
4 Étude scientifique financée par le Fonds national suisse
de G. Bauer, M. Schmid, U. Zellweger, Institut de mé-
decine sociale et préventive de l’université de Zurich;
PrH. Krueger, Institut de physiologie et d’hygiène du
travail de l’EPF, Zurich.
5 Loi sur l’assurance-accidents (LAA, RS 832.20).
6 Loi sur le travail (LTr, RS 822.11).
7 Charte de la première conférence internationale
de l’OMS sur la promotion de la santé, Ottawa,1986.
8 «La déclaration de Luxembourg pour la promotion de
la santé au travail dans l’UE» a été convenue lors d’un
sommet des membres du Réseau européen pour la pro-
motion de la santé (ENWHP) dans l’entreprise en 1997.
Travail, formation et recherche
56 La Vie économique Revue de politique économique 12-2002
Coûts et avantages
La PST n’est ni un phénomène de mode
propre au milieu académique, ni un concept
clé qui peut être abordé et réalisé comme un
projet de durée limitée par les entreprises.
Un élément essentiel au succès de la PST est
qu’elle soit bien comprise et perçue comme
une tâche de direction. Elle ne porte ses fruits
que lorsqu’elle se base sur un concept clair,qui
est périodiquement revu, amélioré et porté à
la connaissance des travailleurs. Elle devrait
toujours,dans la mesure du possible,être inté-
grée au système de gestion existant, ce qui de-
mande généralement des investissements mo-
destes.
Les employeurs attendent souvent beau-
coup des mesures prises pour la PST.Le retour
sur investissement devrait se produire rapi-
dement et se révéler bénéficiaire. L’évaluation
du succès se fait en suivant l’évolution de plu-
sieurs données:
la satisfaction des clients par rapport aux
produits et aux prestations;
– la satisfaction des travailleurs par rapport à
leurs conditions de travail, l’organisation, la
manière de diriger l’entreprise et les mesures
prises pour la prévention de la santé;
les indicateurs de santé tels que les absences,
la fréquence des accidents,l’usage fait par les
travailleurs des offres en matière de santé, le
fait de relever des facteurs de risques exis-
tants et les propositions d’amélioration;
les facteurs qui ont une incidence écono-
mique, comme la fluctuation du personnel,
la productivité,la qualité,les bilans des coûts
et profits.
Une des difficultés de l’analyse des coûts
et des profits réside dans le fait que la plupart
de ces données dépend également d’une mul-
titude d’autres facteurs,et que le lien de causa-
lité entre les mesures prises en rapport avec la
PST et l’évolution de ces données ne peut être
l’objet que d’une estimation – comme c’est le
cas pour l’étude du succès des campagnes pu-
blicitaires effectuées pour des produits déjà
établis sur le marché.
Une étude
9
a été menée au milieu de l’an-
née auprès de vingt entreprises de Suisse alle-
mande appliquant la PST. Les directions de
toutes les entreprises interrogées considèrent
la PST comme un concept globalement po-
sitif dans ses retombées financières tant di-
rectes qu’indirectes.Les retombées indirectes
sont évaluées de manière plus positive que les
retombées directes, en particulier la réduc-
tion des absences,l’amélioration du climat de
travail et la satisfaction des collaborateurs,
qui sont visibles à court terme déjà et rela-
tivement simples à mesurer. Les auteurs de
l’étude recommandent de tenir compte des
conséquences positives de la PST attendues à
moyen terme dans les différents domaines de
l’entreprise et de les mettre en évidence no-
tamment par l’utilisation de «scorecards»
PST.
«Les entreprises saines
ont un personnel sain»
La PST est étroitement liée au concept
de développement durable, selon lequel les
entreprises doivent prendre conscience des
retombées économiques, sociales et écolo-
giques de leurs activités. Conformément au
principe «les entreprises saines ont un person-
nel sain», les banques et les assurances utili-
sent désormais la PST en tant qu’indicateur
économique lors de l’évaluation de la durabi-
lité de leurs clients, en raison des incidences
économiques et sociales positives qu’elle a sur
le développement à long terme des entre-
prises.
La compétitivité des entreprises est de plus
en plus déterminée par leurs connaissances et
leur capacité d’innovation. C’est pourquoi il
devient vital pour elles d’attirer et de s’attacher
des collaborateurs qualifiés et compétents.
Pour cette raison, certaines entreprises affi-
chent leur PST comme un «label de qualité» et
se distinguent ainsi d’autres employeurs, par
exemple dans leurs offres d’emploi, en avan-
çant leur caractère d’employeur socialement
engagé. Inversement, la PST est également
utilisée à l’intérieur de l’entreprise pour ren-
forcer l’esprit de groupe et l’attachement à
l’entreprise des membres du personnel, qui
attendent de la PST une amélioration de leur
qualité de vie grâce à une satisfaction au tra-
Conformément au principe «les entreprises
saines ont un personnel sain», les banques
et les assurances utilisent désormais la PST
en tant qu’indicateur économique lors de
l’évaluation de la durabilité de leurs clients.
9 Enquête de l’entreprise essenz consulting, Zurich,
juillet 2002.
10 Pour l’anglais «European Network for Workplace
Health Promotion». Internet: www.enwhp.org.
11 www.promotiondelasante.ch.
12 www.enterprise-for-health.org.
Photo: Keystone
Travail, formation et recherche
57 La Vie économique Revue de politique économique 12-2002
vail plus grande, une diminution du stress,
un meilleur climat de travail et une réduction
des contraintes que le travail exerce sur leur
santé.
Il est décisif pour le succès de la PST que
tous les collaborateurs participent, de façon
aussi large que possible, à la planification et
aux décisions nécessaires. La tâche la plus im-
portante d’une gestion du personnel et d’une
organisation du travail saines consiste à tenir
compte des capacités des collaborateurs lors
de l’aménagement du travail. Car ce n’est que
lorsque les modifications positives résultant
de la PST et que les profits qui en sont tirés sont
reconnus dans la même mesure par le per-
sonnel et la direction que les chances de voir la
PST devenir partie intégrante de la politique
d’entreprise (plutôt qu’une campagne à court
terme) sont les meilleures.
Les développements
en Suisse et dans l’UE
Sur la base du programme communautaire
de l’UE pour la promotion de la santé, l’in-
formation et l’éducation, le service compétent
de la Commission Européenne a soutenu une
initiative visant à créer un réseau européen
pour la promotion de la santé dans l’entreprise:
ENWHP.10 Ce dernier a été fondé en 1996
par des organisations provenant des 15 États
membres de l’UE et des pays de l’EEE dans
l’intention de trouver et faire connaître des
exemples pratiques et transposables de PST,
grâce à un échange constant d’expériences.Les
membres du ENWHP, dont la Suisse fait par-
tie depuis cette année avec un statut d’associée,
sont encouragés à donner une place impor-
tante à la promotion de la santé dans l’entre-
prise et à tenir davantage compte des ques-
tions de santé au travail lorsque des décisions
politiques sont prises.
A l’avenir, la Suisse participera au pro-
gramme de travail de l’ENWHP et, en tant
qu’organe de coordination national pour la
PST, le Secrétariat d’État à l’Économie (seco)
contribuera par son engagement aux niveaux
national et international à améliorer les con-
ditions d’exploitation pour notre économie et
les conditions de travail de la population ac-
tive. Dans ce but, il coordonne et soutient
activement la création d’un Forum suisse pour
la promotion de la santé dans l’entreprise.
L’implantation et la qualité de la PST
La PST étant une stratégie libre, les entre-
prises ne peuvent être motivées à l’adopter que
grâce à un travail d’information et à des exem-
ples d’entreprises l’ayant adopté avec succès.
Si une entreprise se décide à changer de mo-
dèle, elle peut bénéficier, pour implanter la
PST ou former les collaborateurs qui en sont
chargés, des compétences de conseillers en
entreprises, qui se conforment aux principes
applicables en la matière selon les critères de
qualité fixés par l’ENWHP.
Dans le cadre du projet «Promotion de la
santé dans les PME» de la Fondation Promo-
tion de la Santé suisse11,les instruments et mé-
thodes de travail destinés à l’introduction sys-
tématique de la PST dans les PME ont été
récemment élaborés, et leur praticabilité est
actuellement étudiée dans des entreprises pi-
lotes. Ces instruments seront mis à libre dis-
position des PME l’année prochaine.
Quelques assureurs-maladie et accidents
offrent également depuis peu des conseils à
leurs clients, en argumentant que la PST per-
met d’éviter de longues et coûteuses absences.
Les entreprises appliquant la PST ne peu-
vent pas encore se soumettre à une certifica-
tion afin d’obtenir un sigle de qualité ad hoc,
la création d’un tel label pour la PST étant
encore actuellement à l’étude.
Il existe aussi des entreprises qui décident
volontairement d’aller plus loin que la PST.
Les membres du réseau international Enter-
prise for Health12 s’engagent par exemple en fa-
veur d’une politique de santé au travail et pour
une culture d’entreprise collégiale. Parmi les
membres de ce réseau figurent des entreprises
multinationales comme le groupe Hilti, Ber-
telsmann Media Worldwide, GlaxcoSmith-
Kline, etc.
Les entreprises qui promeuvent la santé sur
le lieu de travail obtiennent une baisse des
coûts liés aux maladies et augmentent leur
productivité grâce à la santé de leur personnel,
qui est plus motivé et enthousiaste,et au meil-
leur climat de travail ainsi engendré.
1 / 4 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !