De manière générale, la présente révision mérite d’être soutenue. La compétence et la responsabilité du
vétérinaire, telle que stipulée dans différents articles (p. ex. art. 10 ou 20 OmédV), par rapport au détenteur
d’animaux, est un point central dans le concept d’une utilisation réduite des médicaments vétérinaires.
Toutefois, pour les parties prenantes, la signification et les conséquences effectives, au cas où les contrôles
ne sont pas suivis ou adaptés, ne sont pas évidents. Dans la mesure où cela peut avoir d’importantes
conséquences pour les services des vétérinaires cantonaux, l’ordonnance doit préciser et définir ce que
comprend cette autorité, où sont les limites et de quelle manière elle doit être mise en oeuvre. L’objectif de
cette révision doit être d’assurer la sécurité juridique pour toutes les parties prenantes, c’est-à-dire qu’il
faut réduire la marge d’interprétation et que l’application soit la plus efficace possible. L’objectif de
limiter les divergences avec le droit européen est souhaitable.
Pour atteindre les objectifs de la révision de l’OMédV, en lien avec la problématique de la résistance aux
antibiotiques, il est nécessaire de clarifier et de compléter les responsabilités et les exigences attendues
des détenteurs d’animaux. Une fois les bases dans la LPTh crées, l’OMédV doit être adaptée en conséquence. La
responsabilité des détenteurs d’animaux ainsi que des personnes impliquées, qui se trouvent à la limite du
domaine vétérinaire doit être clarifiée dans le domaine de la formation postgrade et continue.
Les relations entre l’OFSP et l’OSAV, ainsi que leurs responsabilités respectives, mériteraient d’être
expliquées. Nous ne voyons pas les raisons pour lesquelles l’OFSP responsable de la révision et l’OSAV de la
mise en œuvre.
Les coûts et les avantages de l’obligation de déclarer
doivent être précisés. Ici seuls les coûts de l’organe
d’application vont augmenter sans montrer d’avantages
significatifs, notamment en termes de contrôle. De plus,
la forme que doit prendre la déclaration des conventions
n’est pas précisée.
Mieux décrire et expliquer les coûts
et les avantages de l’obligation de
déclarer (cela peut être fait dans le
rapport explicatif) et indiquer la
forme que doit prendre la déclaration.