BRGM L'ENTREPRISE A U SERVICE DE LA TERRE ! C 3 . C C , 1991 ! Bi C . i ».. i i Ministère d e l'Education Nationale Université d e s Antilles-Guyane DDE de la Guadeloupe Extension et construction sur le Campus de Fouillole-Pointe à Pitre Etude géotechnique de fondation Rapport R 32407 4S ANT 91 Par C. PERRIN Sous la direction technique de JL. FOUCHER Février 1991 BRGM - GUADELOUPE Villa d'Huy - Morne Notre-Dame - 97139 Abymes cedex, Guadeloupe Tél.: 19 (590) 82.75.40 - Télécopieur : 19 (590) 91.51.66 Extension et construction sur le Campus de Fouillole Etude géotechnique de fondation Rapport R 32407 4S ANT 91 Février 1991 RESUME Sur le campus de Fouillole, au Sud de Pointe-A-Pitre, l'Université des Antilles-Guyane envisage la construction de cinq ouvrages : - deux bâtiments pour l'extension de l'UER de Droit (dont l'un, le bâtiment VI, jouxtant l'ouvrage existant) - services centraux - bibliothèque - institut pluridisciplinaire Afin de compléter le programme de travaux remis aux participants du concours d'architecture, une étude géotechnique préliminaire pour les fondations de ces bâtiments a été confiée au BRGM-Antilles. La campagne de reconnaissance est composé de dix sept puits à la pelle mécanique et de quatre sondages au pénétromètre dynamique mi-lourd ou statique lourd. Deux cas sont à distinguer : - bâtiment VI existante) (immédiatement à l'est de l'UER de Droit Au Sud-Ouest du projet, le marno-calcaire est quasiment affleurant. Au Nord-Est du projet, des matériaux meubles et compressibles (tourbe et argile molle) ont été enfermés par un remblai pollué (argile vasarde organique et plastique à rognons calcaires). Les risques de tassements différentiels entre ces deux pôles restreignent la capacité portante de calcul à 0,3 bar. Ces contraintes impliquent de recourir à des fondations mixtes pieux et semelles, ou d'envisager de riper le bâtiment vers le Sud. Une étude géotechnique complémentaire est requise. Autres bâtiments calcaire altéré dur. La formation de fondation est le La construction sur semelles filantes, ancrées à -1 m/TN environ (variable), y est possible avec une capacité portante de calcul de 4 bar. Des anomalies ponctuelles (poche argileuse, lentille argileuse sous-jacente de bancs calcaires) sont possibles et doivent être considérées avec précaution. La terre végétale argilo sableuse doit être décapée. Nous rappelons que le contexte stricte conformité du projet aux révisées 82) et paracycloniques prônons aussi l'application des parasismiques AFPS 90. de la Guadeloupe impose la normes parasismiques (PS69 (NV65 révisées 87). Nous nouvelles recommandations Par C. PERRIN sous la direction technique de JL. FOUCHER TABLE D E S MATIERES 1 - INTRODUCTION 2 - CONTEXTE 3 - R E C O N N A I S S A N C E S ET RESULTATS 3.1 Puits à la pelle mécanique 3.2 Sondages au pénétromètre 3.3 Résultats des essais de laboratoire 4 - INTERPRETATION 4.1 4.2 4.3 4.4 Formulaire Bâtiment V1 Autres bâtiments Recommandations 5 - CONCLUSION FIGURES DANS LE TEXTE Figure 1 : plan de situation (échelle 1/25000) Figure 2 : plan de masse et d'implantation des reconnaissances, bâtiment VI (échelle 1/500) Figure 3 : plan de masse et d'implantation des reconnaissances, bâtiments V2 et N Figure 4 : plan de masse et d'implantation des reconnaissances, bâtiments 0 et P Figure 5 : interprétation des faciès, bâtiment VI Figure 6 : coupe selon l'axe SW/NE (bâtiment VI) ANNEXES Annexe 1 : coupes géologiques des puits à la pelle (Tl à T17) Annexe 2 : graphes des sondages penetrómetriques Annexe 3 : sondages des campagnes précédentes, bâtiment VI (S2, S4, S7) Annexe 4 : résultats des essais de laboratoire 1 - INTRODUCTION Dans le cadre des futures extensions du Campus de Fouillole à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), cinq bâtiments sont envisagés : faculté de droit (création de deux bâtiments) services centraux, bibliothèque et institut pluridisciplinaire Afin de compléter le programme de travaux remis aux participants du concours d'architecture, une étude géotechnique préliminaire pour les fondations de ces bâtiments a été confiée au BRGM-Antilles, par la DDE de Saint-Claude (cellule des constructions publiques), pour le compte de l'Université des Antilles-Guyane et du Ministère de l'Education Nationale. Ce rapport est basé sur les résultats de la présente étude et est complété, le cas échéant, par les conclusions des rapports BRGM 70 ANT 26 et 76 ANT 5, relatifs à d'antécédentes constructions sur le campus de Fouillole. 2 - CONTEXTE Le campus de l'Université des Antilles-Guyane s'étend sur la Pointe Fouillole, à 1,5 Km au sud de Pointe-à-Pitre (Cf figure 1 ) . Cette pointe est constituée calcaires et de remplissages, dépressions (zones inondables). d'une succession de mornes argileux ou tourbeux, de Les interventions anthropiques dans cet environnement sont nombreuses. Le site a en effet été successivement occupé par la DDE (division Phares et Balises), un ensemble de cuves de stockage d'hydrocarbures et enfin l'Université. Ces diverses occupations du terrain ont à chaque fois impliqué des travaux de terrassement sur les mornes et de remblaiement des zones inondables. Les horizons géologiques naturels prévisibles (marnocalcaire du plio-pléistocène, d'après la carte géologique au 1/50000 de la Grande-Terre par MM. GARRABE et ANDREIEFF, BRGM, 1988) sont donc quelquefois remaniés. 1 Figure 1 : plan de situation, échelle 1/25000 3 - RECONNAISSANCES ET RESULTATS 3.1 Puits à la pelle mécanique Sur l'emprise des bâtiments projetés, au total dix sept puits, notés Tl à T17, ont été excaves à l'aide d'une pelle mécanique type tractopelle JCB. Ces fouilles ont donné lieu au levé de la coupe géologique des terrains et au prélèvement de deux échantillons (puits T2 et puits T8) pour essais de laboratoire. Les niveaux phréatiques, détectés uniquement dans le secteur du bâtiment VI, y ont été relevés. Les implantations figures 2 à 4. des puits sont indiquées sur les Les coupes géologiques des puits Tl à T17 sont présentées en annexe 1, avec les niveaux phréatiques et les profondeurs de prélèvement des échantillons. Le substratum est d'origine sédimentaire. C'est un itiarnocalcaire, constitué par un assemblage de blocs et de rognons de calcaire dur, d'origine madréporique, emballés dans une marne blanchâtre à crème, sableuse avec des granules de calcaire. Les bancs de calcaire dur ayant provoqué la butée de la pelle ne constituent pas un socle mais, en réalité, des lentilles dures au sein de la formation de marno-calcaire (ayant pour composante principale le calcaire altéré). Ces relevés permettent de distinguer deux cas : - zone du bâtiment VI (puits Tl, T2, Til, T17) Les terrains rencontrés présentent une grande hétérogénéité entre Tl (calcaire altéré dès -0,70 m/TN), Tll (rognons de calcaires altérés nappés par une argile vasarde molle) et les puits T2 et T17 (argile vasarde gris verdâtre molle plastique et organique à rognons, tourbe sous-jacente). - autres bâtiments Le calcaire altéré est atteint, dans le cas général, dans le premier mètre subsurfacique. Cependant, deux cas particuliers l'existence d'anomalies ponctuelles : 2 mettent en évidence Figure 2' \ Plan de m a s s è ^ ^ d ' implantation des reconnaissances - triment VI r (échelle 1/500)N , / X V', l «s C -*, ^ > t ^ % • ••••• •••:* PS2 • >> Puits à la pelle mécanique Ti Sondage carotté Si (campagne de 1976) 0 Sondage au pénétromètre dynamique mi-lourd Pfii Sondage au pénétromètre statique lourd PSi \ Figure 4 : plan de masse et d ^ B m 'a n t a t i o n des reconna issances ( écrnelle 1/500) bâtiments 0 et P ^ * le puits T8 ne présente le calcaire altéré qu'à partir de -2,40 m/TN. La poche argileuse sus-jacente peut être décomposée en différents niveaux : argile marron à rognons (0,90 m) passe de calcaire assez sain (0,10 m ) , argile moyenne marron (1,40 m ) . Cette succession appelle plusieurs remarques, d'ordre général : - il existe sur le site des poches d'argiles résultant des phénomènes de dissolution des marno-calcaires et ensuite de remplissage de ces karts par une argile de décalcification. La répartition de ces poches n'est évidemment régie par aucune loi. en particulier de telles poches argileuses peuvent être sous-jacentes de l'horizon calcaire et non détectables. Dans de tels cas, des tassements, imprévisibles et inquantifiables, seraient néanmoins induits. * le puits T15 est occupé sur une partie de la fouille par un niveau volcano-sédimentaire, constitué de cendres et de lapillis assez argilisés (horizon repère sur la Grande Terre, intercalé entre les séries carbonatées). Ce niveau a une épaisseur de 2 m, surmonté par environ 0,90 m d'argile d'altération marron à ocre kaki. Le calcaire altéré est ainsi détecté, sur une partie de la fouille à -2,90 m/TN. 3.2 Sondages au pénétromètre Quatre sondages au pénétromètre dynamique mi-lourd étaient prévus sur l'emprise du bâtiment VI. Les sondages au pénétromètre dynamique mi-lourd consistent à faire chuter une masse de 30 Kg, appelée mouton, d'une hauteur de 0,75 m, sur une enclume vissée au train de tiges ; l'opérateur compte le nombre de coups nécessaires à un enfoncement de 20 cm du train de tiges. Connaissant la section de la pointe conique perdue (19,6 cm ) reliée au train de tiges, le nombre de coups est directement lié à la résistance de pointe, pression exprimée en bar. Ce type d'appareil permet de mesurer des résistances de pointe jusqu'à 150 bar. 3 Le sondage PD1, dont l'implantation a été repérée sur la figure 2 et le graphe présenté en annexe 2, n'a pu, malgré des tentatives répétées sur des implantations proches, dépasser la deuxième mesure (-0,40 m/TN). Les rognons calcaires décimétriques compactées empêchent en effet le fonçage du train de tiges (résistances de pointe trop élevées). Le BRGM a alors mis en oeuvre, pour les trois sondages suivants, un matériel plus puissant (et adapté de surcroît aux matériaux meubles mis en évidence dans la zone nord-ouest du terrain à l'ouverture des fouilles), à savoir, le pénétromètre statique lourd Gouda 10 T. Le pénétromètre statique lourd de marque Gouda, permet de foncer une pointe de mesure avec un maximum de 10T de poussée. La résistance de pointe qc des formations traversées est mesurée tous les 20 cm, avec une vitesse d'enfoncement constante de 2 cm/s. Les sondages sont menés au refus de l'appareil, soit par butée (sur une formation dure ou un bloc rocheux), soit par atteinte des limites de l'appareillage (frottement latéral sur le train de tiges trop important). Les implantations des reconnaissances au pénétromètre statique lourd, (PS2 à PS4) sont respectivement (Cf figure 2 ) : PS2 : au coin NW du bâtiment projeté PS3 : à proximité du puits T17 PS4 : à proximité du puits Tll Les sondages PS3 et PS4 ont atteint des profondeurs respectives de 12,8 m et 2 m. Le sondage PS2, stoppé à -15 m/TN, suite au frottement latéral trop important, n'a pas rencontré, en profondeur, d'horizon résistant ou de blocs de calcaire durs. Le sondage PS4 peut être considéré comme intermédiaire entre le secteur où le marno-calcaire affleure dans le premier mètre subsurf acique (Tl) et le secteur où une épaisseur de remblai a enfermé des matériaux compressibles (argiles vasardes, tourbe). Les sondages PS2 et (matériaux décrits d'après surface : PS3 font apparaître successivement les puits à la pelle) depuis la - environ 1,20 m de remblais divers compactés (résistance de pointe q c > 100 bar) - argile vasarde plastique, peu consistante à molle (20 < q c < 80 bar, en moyenne q c ~ 40 bar) - argiles vasardes molles et tourbes (qc < 10 bar formation meuble et très compressible) 4 Au delà de ces horizons connus à partir des fouilles se trouve une (ou plusieurs) formation, non caractérisée géologiquement, de résistance de pointe très variable, de 20 à 200 bar (argile vasarde à rognons ? marno-calcaire ? ) . Ces sondages mettent simultanément en évidence l'hétérogénéité des sols sur le site et le plongement du calcaire altéré vers le nord-ouest (trouvé vers -1 m/TN sur Tl, vers -2 m/TN sur PS4, vers -12 m/TN sur PS3, au delà de -15 m/TN sur PS2). La formation compressible (argile vasarde molle à rognons puis tourbe) n'est détectée que sur PS2 (de -1,3 à -8,9 m/TN) et PS3 (de -1,1 à - 4,9 m/TN). 3.3 Résultats des essais de laboratoire Deux échantillons, prélevés dans les puits T2 et T8, ont subi une série d'essais en laboratoire. L'ensemble des résultats est fourni en annexe 3. L'échantillon issu de T2 est caractérisé comme une tourbe marron à noire fibreuse, consolidée sous l'effet des remblais sus-jacents. Elle reste cependant très compressible au vu des résultats de l'essai de compressibilité à l'oedomètre (indice des vides initial e Q = 8 ; coefficient de compression C c = 8 ) . Les caractéristiques physiques du matériau confirment sa nature tourbeuse, avec une forte teneur en eau (W = 330% L et des poids spécifiques faibles ( h ~ 1,1 t/m3 ; ^ r. 0,25 t/m^). L'argile marron prélevée dans la poche d'altération de T8 (remplissage de karst) est compacte. La détermination des limites d'Atterberg permet de classer cette argile en Lt (limons très plastiques). 5 4 - INTERPRETATION 4.1 Formulaire * La capacité portante est évaluée à partir des sondages au pénétromètre statique lourd. Les calculs de portance sont menés, à partir des résultats des sondages pénétrométriques, conformément au DTU 13 - 12, concernant les fondations superficielles. Pour une semelle soumise à une charge centrée, de largeur B, de longueur L et d'encastrement D, la capacité portante ultime s'exprime : % = k c See Is + * D Kc = facteur de portance dépendant de la nature du sol et des dimensions de la semelle = résistance de pointe équivalente calculée à partir du ice sondage pénétrométrique sur une profondeur de 1,5 B à partir de la base de la semelle I s = coefficient minorateur tenant compte de l'inclinaison de la charge * = masse volumique du sol D = encastrement de la semelle par rapport au terrain naturel La capacité hypothèses : portante ultime est calculée avec les - encastrement égal à l'épaisseur de la semelle - inclinaison de la charge nulle - sol de type III (remblai calcaire et matériaux en place marno-calcaire) - semelle superficielle - largeur 1 m encastrée de son épaisseur, semelle filante d'où K c = 0,1 et q u = K c .q c e La capacité portante de calcul est alors la valeur minimale entre qu/2 et la valeur de portance qui dispense de tenir compte des tassements différentiels dans la structure. NB : La contrainte de calcul utilisée pour les vérifications aux ELU (Etats Limites Ultimes) ne doit pas être confondue avec la contrainte admissible utilisée antérieurement avec les règles dites aux "contraintes admissibles", par exemple le CCBA 68. Cette contrainte admissible (# qu/3) est plus faible que la contrainte de calcul. 6 * Les tassements primaires absolus sont évalués à partir des essais de compressibilité à l'oedomètre. La formule est la suivante, pour une couche élémentaire d'épaisseur j\ z : C 4z . c 1 + e log(^zATp) r avec s : tassement de la tranche considérée z : épaisseur de la tranche considérée (au plus égale à B/2 avec B : largeur de la semelle) Cc eQ p z : : : : indice de compression indice des vides initial pression de préconsolidation constante verticale apportée par la fondation en son axe à mi-hauteur de la tranche considérée (déduite des tables de Boussinesq par semelles) augmentée du poids des terres sus-jacentes (déjaugées le cas échéant) e.p : indice des vides correspondant à <X Le tassement total S„ a pour valeur la somme arithmétique des tassements de toutes les couches. 4.2 Bâtiment V1 Les sondages concernant cette zone sont T17, PD1, PS2, PS3, PS4. : Tl, T2, Tll, Trois sondages d'une précédente campagne (ponctuée par le rapport 76 ANT 5) viennent compléter ces informations. Il s'agit des sondages : * S2 (coin nord-ouest du bâtiment projeté) * S4 (coin sud-ouest du bâtiment projeté) * S7 (approximativement au centre du bâtiment projeté) Les terrains rencontrés lors de la foration de S2 (marnocalcaire à -2 m/TN recouvert par un remblai sain dès -0,90 m/TN et peu compressible entre -0,30 et -0,90 m/TN) et de S4 (marno-calcaire en place depuis la surface) avaient permis la construction du bâtiment existant sur semelles filantes, ancrées à -0,75 m/TN et chargées à 2 bar (tassements négligeables). 7 Des disparités importantes ont été mises en évidence sur le terrain ; T2, T17, PS2 et PS3 révèlent l'existence, dans le secteur nord-est (voire sud-est, PD1 n'ayant pas fourni d'indications suffisantes), de formations molles et compressibles, composées d'argile vasarde, sableuse, organique, gris verdâtre, à rognons, et de tourbe. Les épaisseurs très variables de ces formations d'un sondage à l'autre (voir tableau) confirment le plongement assez prononcé du marno-calcaire vers le nord-est. Les calculs de portance pour des semelles filantes encastrées de leur épaisseur, sont menés sur les sondages au pénétromètre statique lourd PS2 à PS4 (PS2 et PS3 étant représentatifs de la zone meuble remblayée au Nord-Est). Les résultats figurent dans le tableau suivant : Profondeur atteinte (m) Demi capacité portante ultime (bar) qu/2 PS2 15 5,3 PS3 12,8 4,65 PS4 2 6,35 Ces valeurs de portance, calculées d'après le DTU-13-12 sur une profondeur de 1,5 m sous la semelle (de largeur 1 m ) , sont dues à la compaction des remblais en surface et ne prennent pas en compte le caractère meuble et compressible des formations naturelles. Pour le calcul des tassements, nous limitons la capacité portante de calcul q à 1,5 bar. Les tassements primaires absolus sous q sont estimés à partir de l'essai oedométrique effectué sur l'échantillon de tourbe issu de T2 ; les calculs sont menés pour les points PS2 et PS3, où les profondeurs de la formation meuble sont précisément connues : 8 Tassements absolus S c sous qu/2 Formation compressible (tourbe et argile vasarde) PS2 -3,7 à -8,9 m/TN 10,1 cm PS 3 -1,9 à -4,9 m/TN 8,7 cm L'expérience a montré qu'en S4, une capacité portante admissible de 2 bar pour semelles superficielles filantes convient et engendre des tassements négligeables (très inférieurs au cm). Les tassements absolus évalués en PS2 et PS3 représentent donc l'ordre de grandeur des tassements différentiels sur l'emprise du bâtiment. De tels tassements différentiels (de l'ordre de 10 cm sous une charge de calcul de 1,5 bar), sont excessifs pour la structure du bâtiment R + 1 envisagé. La capacité portante de calcul est dès lors régie par l'amplitude maximale des tassements différentiels. Si nous nous référons à une valeur couramment admise de 2 cm, la capacité portante de calcul vaut 0,3 bar. NB : la capacité portante admissible est alors d'environ = 0 , 2 bar (soit 2 t/m 2 ). Çladm La capacité portante de calcul de 0,3 bar n'autorise pas la construction du bâtiment R + 1 sur semelles filantes. Une charge plus importante sur les semelles induirait des tassements primaires absolus et différentiels préjudiciables à la structure. La construction sur radier général n'est pas non plus recommandée pour un bâtiment R + 1 avec q = 0,3 bar. L'hétérogénéité de fondation est trop marquée. Nous préconisons donc la réalisation de l'ouvrage fondations mixtes comportant des fondations de type pieux. sur Les techniques de pieux envisageables en Guadeloupe sont : • • • • pieux battus pieux forés micropieux puits de forte section 9 Il est possible d'utiliser un mode de fondations mixtes pieux/semelles afin de profiter des conditions de fondation favorables au sud-ouest du terrain (S4, T l ) , sous réserve de reconnaissances complémentaires. Une étude géotechnique complémentaire est requise afin : - de dimensionner les fondations profondes - de délimiter, par un maillage serré des reconnaissances, la (ou les) limite(s) entre les domaines sains en place, remblayés sur terrains en place assez sains, remblayés avec formations compressibles. Une tentative de délimitation de ces zones est donnée en figure 5. La figure 6 représente une coupe suivant l'axe SW NE du bâtiment (interprétation). Remarque : La réalisation de quatre puits à la pelle répartis sur le terrain d'assiette, a permis de noter la pollution importante des matériaux (et de la nappe vraisemblablement) par des subsistances d'hydrocarbure (poches ? niveau particulier ? ) . Ces hydrocarbures proviennent certainement de l'occupation antérieure des lieux, à savoir cuves de stockage. L'action agressive, polluante et prolongée dans le temps de ces hydrocarbures sur les matériaux est certaine et importante. 4.3 Autres bâtiments Exceptés le puits T15 (niveau volcano sédimentaire de 2 m) et le puits T8 (poche argileuse de 2,40 m ) , les puits présentent tous le calcaire altéré (altération très variable, du banc localement dur à un calcaire jaunâtre se débitant en granules et rognons centimétriques) dans le premier mètre subsurfacique. Les formations sus-jacentes sont des argiles sèches sableuses et des argiles de consistance, faible à moyenne, marron à rognons calcaires centimétriques à décimétriques, jaunâtre ou blanchâtre suivant le degré d'altération. Ce niveau correspond à des argiles d'altération des produits carbonates. 10 J i! \ Figure 5 : Interprétation des faciès \ v. V v< " ' : ! . . r: Remblai • • PS2 sur for-® mations ® meubles * (tourbe • et argi-*" le molli Calcaire en place \ \ Remblai sur' Zone à préciser^ formations moyennes (argile à rognons) J ü. [ Figure 6 : COupe selon l'axe SW-NE (de S4 à PS2) NE S4 PS2 1 T2 r S7 Remblais divers compactés Remblais divers compactés .?_ ^'ñ.rgile vasarde à • rognons Marno-calcaire - -7Tourbe \ \ Marno-calcaire Marno-calcaire \ très pollué \ Echelle des longueurs : 1/200 Echelle des profondeurs: 1/100 Topographie subhorizontale 7 \ \ \ \ La formation de fondation retenue est le calcaire altéré. La capacité portante de calcul y est fixée à 4 bar, pour des semelles filantes ancrées au calcaire dur. Les tassements, autant différentiels qu'absolus, sont négligeables sous cette charge, sauf cas particulier (tout à fait possible d'après les reconnaissances) tel que : - lentille d'argile de décalcification sous-jacente d'un banc calcaire peu altéré zone localement très argilisée ("poche argileuse",CfT8) 4.4 Recommandations - Les recommandations concernent surtout les bâtiments autres que le bâtiment VI. Cet ouvrage a en effet fait l'objet d'un paragraphe spécifique, où toutes les remarques nécessaires ont été formulées. - La présente étude a été effectuée en l'absence de plan de terrassement (et de descentes de charge prévisionnelles). Les futurs niveaux de service des bâtiments, l'utilisation éventuelle des dénivellées des mornes, ... ne sont donc pas intégrés dans ce rapport. - La formation de fondation à atteindre pour les bâtiments V2, N, 0, P est le calcaire altéré. Cette couche permet la construction des ouvrages projetés sur fondations superficielles de type semelle filante. Pour un ancrage de ces semelles à -1 m/TN, la capacité portante de calcul est fixée à 4 bar (soit une capacité portante admissible de 2,7 bar). Nous insistons telles que : sur l'existence d'anomalies ponctuelles * lentille d'argile de décalcification (remplisse un vide karstique) sous-jacente d'un banc de calcaire peu altéré. * zone localement très argilisée d'argilisation) . (poche d'altération et * Si le premier cas est quasiment indétectable, le second cas en revanche, est visible lors de l'ouverture des fouilles pour l'élaboration des semelles. Les poches argileuses doivent alors être purgées, puis comblées avec un remblai sain (par exemple, tuf calcaire) compacté ou un gros béton, afin d'uniformiser la répartition de contraintes sous les semelles filantes. 11 Nous recommandons le décapage systématique de la terre végétale, argilo-sableuse, présentant fréquemment des granulés de calcaire, (épaisseur de 10 à 20 cm) - Un délai d'ouverture minimal des fouilles est nécessaire afin de ne pas modifier les teneurs en eau des secteurs en travaux. Les argiles peuvent présenter des risques de gonflement. L'intégralité du projet doit répondre aux normes parasismiques (règles PS69 révisées 82) et paracycIoniques (NV 65 révisées 87). Nous prônons l'application de recommandations AFPS 90. Le bâtiment VI est particulièrement exposé aux risques naturels marins (marée cyclonique ou raz-de-marée sismique). Du point de vue sismique, la présence de couches argileuses saturée et tourbeuses peut, localement, amplifier l'accélération due à un séisme. 12 5 - CONCLUSION Les reconnaissances mises en oeuvre (puits à la pelle, sondages pénétromètriques) et les compléments apportés par les campagnes précédentes ont permis de distinguer, dans cette étude de fondation pour cinq bâtiments en projet, deux cas de figure : - bâtiment VI : Sur le quart nord-est (voire même sur la moitié est) du projet, des matériaux meubles et compressibles (tourbe et argile molle) ont été enfermés par un remblai pollué (argile vasarde organique et plastique à rognons calcaires). Les risques de tassements différentiels entre les coins Sud Ouest et Nord Est diminuent la capacité portante de calcul à 0,3 bar. Ces contraintes impliquent de recourir à des fondations mixtes pieux et semelles ou d'envisager de riper le bâtiment vers le Sud. Dans tous les cas, une étude géotechnique complémentaire est requise. - bâtiment V2, N, 0 et P (plans de terrassement inconnus) La formation de fondation à atteindre est le calcaire altéré. Cette formation permet la construction sur fondations superficielles de type semelles filantes, ancrées ( -1 m /TN environ, variable) avec une capacité portante de calcul de 4 bar, (tassements induits inférieurs au centimètre généralement) . Des anomalies ponctuelles sont possibles et doivent être considérées avec précaution : * poches argileuses ( à purger et combler avec un remblai sain ou gros béton) * lentilles argileuses sous-jacentes de banc calcaires durs (tassements supplémentaires générés) La terre végétale argilo-sableuse doit être décapée. Nous rappelons que le contexte de la Guadeloupe pour les risques naturels impose la stricte conformité du projet global aux règles parasismiques et paracycloniques. 13 ANNEXES ANNEXE 1 Coupes géologiques des puits à la pelle (Tl à T17) Puits Tl (Niveau d'eau à -1,20 m/TN : profondeur 1,80 m) 0 à -0,25 m/TN : terre végétale argileuse brune -0,25 à -0,45 m/TN : rognons calcaires jaunes et beiges altérés, emballés dans une matrice d'argile sableuse marron clair assez consistante et friable avec racines. -0,45 à -0,50 m/TN : passe assez consistante de déchets de combustion et de charbon -0,50 à -0,70 m/TN : calcaire très altéré, pollué par de l'argile sableuse remaniée et par des restes d'hydrocarbure (forte odeur de fuel) A partir de - 0,70 m/TN : calcaire assez à peu altéré aux caractéristiques mécaniques satisfaisantes, pollué cependant par des hydrocarbures. Observation (valable aussi par les puits T2. T U , et T17ï : subsistance d'hydrocarbures (ancienne zone de stokage) détectée par une forte odeur de fuel à l'ouverture des fouilles et la non-miscibilité des hydrocarbures avec l'eau de fond de fouille. Les hydrocarbures induisent une pollution des matériaux et, vraisemblablement, de la nappe. Puits T2 (Niveau d'eau -1,40 m/TN ; profondeur 2,70 m ; échantillon entre -2,50 et -2,80 m/TN) 0 -0,10 -0,25 -0,60 -0,80 à à à à à -0,10 -0,25 -0,60 -0,80 -2,50 m/TN m/TN m/TN m/TN m/TN pavés autobloquants sable grossier et graviers noirs remblai de "tuf" calcaire stérile de combustion et charbon argile vasarde sableuse gris verdâtre molle, plastique, légèrement organique à rognons calcaires altérés décimétriques à centimétriques -2,50 à -2,80 m/TN : tourbe brune Puits T3 (butée de la pelle à -1,10 m/TN ; pas de niveau d'eau) 0 à -0,30 m/TN : argile sèche brune à grise, sableuse avec quelques rognons calcaire centimétriques et racines -0,30 à -0,60 m/TN : rognons calcaires peu altéré dans une matrice sèche argilo-sableuse gris noir -0,60 à -1,10 m/TN : calcaire peu altéré à sain Puits T4 (profondeur 1,80 m : pas de niveau d'eau) 0 à -0,20 m/TN : argile sèche sableuse grise avec tuf calcaire naturel -0,20 à -0,70 m/TN : calcaire très altéré avec remplissage des cavités par de l'argile marron d'altération -0,70 a -1,80 m/TN : calcaire altéré beige ou jaune, se débitant en rognons centimétriques voir décimétriques Puits T5 (butée de la pelle à -1 m/TN ; pas de niveau d'eau) 0 à -0,40 m/TN : tuf calcaire sableux naturel grisâtre à beige -0,40 à -0,90 m/TN : rognons calcaires altérés emballés dans une matrice argileuse d'altération marron sèche et peu consistante -0,90 à -1,00 m/TN : calcaire altéré Puits T6 (butée de la pelle à -0,30 m/TN : pas de niveau d'eau) 0 à -0,20 m/TN : argile marron moyenne d'altération sableuse avec quelques rognons calcaires centimétriques à décimétriques -0,20 à -0,30 m/TN : calcaire peu altéré Puits T7 (butée de la pelle à -0.80 m/TN ; pas de niveau d'eau) 0 à -0,10 m/TN : argile sèche brune sableuse peu consistante avec rognons calcaires altérés centimétriques -0,10 à -0,40 m/TN : calcaire très altéré jaunâtre se débitant en rognons décimétriques, voir centimétriques 0,40 à -0,80 m/TN : calcaire peu à pas altéré beige à blanchâtre avec localement, traces d'altération plus poussée (argilisation en lentilles ou coloration jaunâtre) Puits T8 (profondeur 2,50 m ; pas de niveau d'eau ; échantillon entre -2,00 et -2,40 m/TN) 0 à -0,10 m/TN : argile marron peu consistante avec racines et rognons calcaires centimétrique sableuse, sèche et friable -0,10 a -0,90 m/TN : rognons millimétriques à centimétriques très altérés beiges à jaunes, emballés dans une matrice d'argile marron peu consistante. -0,90 à -1,00 m/TN : passe de calcaire beige, assez sain, non pollué par l'argile -1,00 à -2,40 m/TN : argile marron à rares rognons, de consistance moyenne, présence de racines A partir de -2,40 m/TN : calcaire peu altéré Puits T9 (butée de la pelle à -1,50 m/TN ; pas de niveau d'eau) 0 à -0,20 m/TN : argile marron à noirâtre, issue de l'altération de rognons calcaires (restes de rognons très altérés, centimétriques à décimétriques) sèche, friable et peu consistante. -0,20 à-1,50 m/TN : calcaire peu altéré, beige à blanchâtre Puits TÍO (profondeur 1.50 m : pas de niveau d'eau) 0 à -0,20 m/TN : argile marron noirâtre, sèche sableuse avec petits cailloux et rognons calcaires centimetriques A partir de -0,20 m/TN : calcaire assez à peu altéré Puits Tll (profondeur 2,50 m ; niveau d'eau à -1,40 m/TN) 0 à -0,10 m/TN -0,10 à -0,25 m/TN -0,25 à -0,90 m/TN -0,90 à -2,50 m/TN pavés autobloquants sable grossier et graviers noirs (fond de forme du parking) rognons de calcaire altérés beiges, nappés par une matrice argileuse marron à noirâtre peu consistante rognons calcaire beiges à jaunes, altérés dans une matrice argilo sableuse molle, légèrement vasarde et organique Puits T12 (profondeur 1,50 m : pas de niveau d'eau) 0 à -0,40 m/TN •0,40 à -0,90 m/TN argile marron assez consistante avec racines et rares rognons calcaires calcaire très altéré jaune à beige, dans une matrice d'argile sableuse marron à grisâtre A partir de -0,90 m/TN : calcaire altéré beige se débitant en blocs centimétriques (localement, poche argileuse marron à noirâtre peu consistante de puissance 0,5 m) Puits T13 (butée de la pelle à -1,40 m/TN ; pas de niveau d'eau) à -0,10 m/TN -0,10 à -1,00 m/TN -1,00 à -1,40 m/TN argile brune terreuse et sableuse, avec rognons décimétriques et racines argile marron plastique moyennement consistante avec racines et rares rognons calcaires rognons calcaires décimétriques, voire centimétriques, beiges à blanchâtres, peu altérés, dans une matrice d'argile marron moyenne. Puits T14 (butée de la pelle à -0,50 m/TN ; pas de niveau d'eau) 0 à -0,05 m/TN : revêtement du parking en tuf calcaire (couche de roulement) -0,05 à -0,20 m/TN : argile marron sèche assez consistante à rognons calcaires centimétriques à décimétriques et racines -0,20 à -0,50 m/TN : calcaire assez à peu altéré, jaune à beige Puits T15 (profondeur 2,90 m ; pas de niveau d'eau) 0 à -0,10 m/TN : argile noirâtre terreuse à rognons calcaires centimétriques et racines -0,10 à -0,90 m/TN : argile marron à ocre kaki peu consistante très plastique -0,90 à -2,90 m/TN : niveau volcano sédimentaire A partir de -2,90 m/TN : calcaire altéré Puits T16 (profondeur 3 m ; pas de niveau d'eau) 0 à -0,10 m/TN : argile brune terreuse à petits rognons calcaires (centimétriques voir millimétriques) et racines -0,10 à -1,00 m/TN : calcaire assez altéré blanc beige, peu argilisé, se débitant en rognons centimétriques à décimétriques -1,00 à -3,00 m/TN : calcaire jaune beige assez altéré donnant des rognons centimétriques à décimétriques (quelques lentilles argilisées) Puits T17 (profondeur 3,20 m ; niveau d'eau à -1,40 m/TN) 0 à -0,10 m/TN : pavés autobloquants -0,10 à -0,30 m/TN : gravillons et sable grossier noir grisâtre -0,30 à -0,50 m/TN "tuf" calcaire de remblai -0,50 à -0,80 m/TN stérile de combustion et charbon -0,80 à -1,00 m/TN "tuf" calcaire très altéré et pollué -1,00 à -2,50 m/TN argile gris verdâtre vasarde et sableuse, organique très plastique avec rognons calcaires beiges décimétriques (voire centimétriques) altérés -2,50 à -3,20 m/TN : tourbe marron à racines ANNEXE 2 Graphes des sondages pénétrométriques BRGM-ANTILLES PENETRQMETRE DYNAMIQUE MI-LOURD Un ivers ite Ant i 1 les-Guyane CHANTIER 21/02/91 ESSAI N°: PD1 DATE 19, 65 cm2 Niv. eau: TYPE POINTE Chute 0.75 m ; Mouton 31 kg COORDONNEES OBSERVAT IONS Resistance de pointe Rp (Bar) 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 1 10 120 * * 130 Rp 4| -*—+ 6 — 1 1 12 — 3 — 14 — 15 — 16 — 17 — ANNEXE 140 150 160 BRGM-ANTILLES PENETROMETRE STATIQUE GOUDA 100 KN Université Ant i 1 1es-Guyane CHANTIER 21/02/91 ESSAI N': PS2 DATE co ne N i v . eau: TYPE POINTE COORDONNEES OBSERVAT IONS Resistance de pointe qc (MPa) c) 1 I l n u 1 1 - 2 ' 3 ' 4 ' . i i i i 1 ' ' !__—«K- i i 5 ' 6 7 10 9 I l ' ' ' .1 i i i • - — ' ' ' .i i i i 1 8 20 i i i i i . ||: i i ! i i 4 i i ——• :ta-* T T i ' 2— 30 1 i • T i • • r i y ^ r , i» - i * « i Q s t i , i 3- rM^T^'T 4-¡ 5-j • "j : i • i | , | | L 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 ! ! ! i r-=^~^^Zl^ 1 1 1 1 1 1 i i i i i i i i i i | . c 67- J J J 8-j j¿_l 1 1 l ! ' ' 1 ]< 1 i i i i i i r ' J i i n 1 1 9-j 10- 1 1 12- ^ ^ > H — ' i ~* 1314' L=—4: 151617- r i i 1 1 i i 1 1 -| - T T T i i - r r ! i 18190C\ 1 0 10 20 30 1 40 i 1 50 Frottement total Qst(kN) 60 70 ANNEXE 80 BRGM-ANTILIES PENETROMETRE STATIQUE GOUDA 100 KN Université Ant i 1 les-Guyane CHANTIER 21/02/91 ESSAI N°: PS3 DATE c one N i v . eau: TYPE POINTE COORDONNEES OBSERVAT IONS Resistance de pointe qc (MPa) 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 16 — 20 30 40 Frottement total Qst(kN) ANNEXE 30 40 BRGM-ANTILLES PENETROMETRE STATIQUE GOUDA 100 KN Un ivers ite Ant i 1 les-Guyane CHANTIER 21/02/91 ESSAI N°: PS4 DATE c one N i v . eau: TYPE POINTE COORDONNEES OBSERVAT IONS Resistance de pointe qc (MPa) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 0 20 30 40 4— 5— CD CD j- J C CD 1 0 i_ =5 11 CD U C 12 O M— O 13 i_ Q_ 14 — 15 — 16 17 18 19 — 20 10 20 30 40 50 Frottement total Qst(kN) 60 70 ANNEXE 80 ANNEXE 3 Sondages de campagnes précédentes (S2, S4, S7) E||»: 971 C O M M U N E : jjjnahon'. Fouillole jupe au . 1/100 Demi coupe te< hnique ABYMES U . E . R . DROIT indice d e classement - S.2 Profond interprétée par we Tub. p"\i.t> 'Terre noirâtre' " oYgânîquë' ~ 0.9O UST 90 V . For. < UO IY= sol = DESCRIPTION GEOLOGIQUE Coupe 0.3a :oupsl^>l 1.00 657,320 B.R.G.M. x= établie par: B . R . G . M . Nappes & plan d'eau lecup 147 U5T 1794,800 '+ 1 Strati graphie HE argile marron, compacte s plastique, renfer- ^ mant des granules et des rognons calcaires^60 à 80 % de granules et rognons calcaires dans une argile grise ou marron, remaniée R*P 2.00 Sara 3.00 75V. 4.00 4.00 f- 80 V . i 75 V . / i Marno-calcaire blanchâtre : 80 % de granuH les, rognons et petits blocs de calcaire ; madréporique (0 maxi 2 dn) dans une marne . beige ou blanchâtre, sableuse. Passage d'argile beige, plastique, enrobant des i rognons calcaires, de 5,20 à 5,50 m. j 8.00 ~z^—s\ I ! 75 V . l_\ I I / 1 (S>=£* 5.50 For. X 116 10.00 Foré le 27 janvier 1976. i I 1 E •s : 97J C O M M U N E : ->otiorv. F o u i l l o l e - >upeau: 1/1QQ pemi coupe [technique indice de classement ABYMES U . E i R . DROIT établie por: S.4 B.R.G.M. Nappes & TJb" plan d'eau fépup Profond x= interprêtée par . ¿j C o u p e 32 Y= Z sol= B.R.G.'M. DESCRIPTION 1153 .i,'47 657,320 1794,768 1 ,50 GEOLOGIQUE Marno^calcaire jaunâtre avec un peu d'argile marron. 1.30 1.204— 100V. For, y 140 3.00 90 V . Marno-calcaire blanc : 80 % de granules 4.00 3.50 m?- 70V. / For. ^ 1 1 6 o -«• et rognons calcaires (0 maxi 1 drr) dans une marne blanchâtre, sableuse. Passage 5.00 d'argile verte, enrobant des rognons cal- 80 V . caires, de 8,90 à 9,20 m. 6.50 / 90V. UâM 10.00 !! 1 1 • Foré le 29 janvier 1976. Strati graphie \ *: s nation. ,lupe upe 971 C O M M U N E au: Fouillole ABYMES U . E . R . DROIT - indice d e classement S.7 nterprêtee l/lOO par x= 657,342 B.R.G.M. 1147 I I- sol. I 1156 1794,784 0,90 DESCRIPTION GEOLOGIQUE t Strati 1 qraph.e remblai argileux : rognons et petits blocfe de calcaire et roches éruptives, dans une! argile beige et grise. argile grise, vasarde, nolle, à débris végétaux en décomposition, renfer-ant des Am*R rognons calcaires. calcaire en rognons et blocs (0 naxi 2 dm) avec un peu d'argile grise, sableuse. argile brun-jaunâtre, moyennement consistante, enrobant des rognons calcaires. / / / / / / / / /\ Marno-calcaire blanc : 80 % de granules et rognons calcaires (0 naxi 8 c.) dans une marne blanchâtre, sableuse, avec petites veines d'argile grise ou verdâtre. For. /116 5.50 I ¡ 80 V . 8.50 Foré le 28 janvier 1976. ANNEXE 4 Résultats des essais de laboratoire ESSAI DE COMPRESSIBILITÉ PERMÉABILITÉ B. R. G. M . e géologique des Antilles Etude U - h - & . Po»AlUta Sondage RESULTATS Date A S - ^ - M Indice des vides Initial : e0 Pression de consolidation : O o (bars) = 0 i V Lv T 2 - ' Profondeur 2 . To ^ ^ ^ Indice Nature 0.1 i min il il m iff ijjjlllil m Jii il lliilisi il ljlilliiliil ljllllllilm JII . mm i iijiiiiiiiii ni ïii ilni jji ni JII 2. Ce Perméabilité pour e 0 0 05 £ de compression 0.2 0.3 mi HI i i ¡ii il H ii il il iiiiiiiiiiil il iiiiiiiiuH ili '• •1. iiiiiiiiiiff i Hill 1 II E J I 9 10 i IIIIIII 11 * M i i i i ¡1 m m iH en c m / s e c o n d e 3 4 S 1 i lm||| 0 i i =: t\ , 3 r" : K (cm/s) = l l l l l l l m iiiiiiiiiii il ilium II i Pill il il Coefficient de perméabilité K 0.6 07 0J 0.9 1 2 • ill UJ il i l ii il il ljllllllilil ijifflilil OS 0.4 — 5?.¿) ? 1 1 1 i i i iiiii i Ittitinl i IIIIIII ill ^^v nil mil II 1 11 1 i IIIIIII i 1 1 1 1 mil ~ +N: 1 in ill ill ¡î i i ''IHIl i ilHit iiiiiiiiiiiiifii ••iiiii i in i H i II 111 1 II 1II 11llll i! 11 1 11 II 111 III lllllll llll III 111 II ! Ill lllllll 1 il il II l l l l l rNIi 1 [ il T TJtjT lili In ' iiiiiii l l l l l l l l l l l III ij iiiiiii 1IIllll llll Service géologique des Antilles Etude UAG Fouinoie Date 13 mars 1991 RESULTATS REPERE D U S O N D A G E T2 2,50 P R O F O N D E U R DE P R E L E V E M E N T ( m ) DESCRIPTION T8 - 2,80 2,00 Tourbe Nature Marron Couleur Argile à noir Marron Consistance Consolidée Qualificatif fibreuse CARACTERISTIQUES PHYSIQUES Teneur en eau naturelle W % Poids spécifique apparent humide Y Poids spécifique apparent sec Yd Poids spécifique des grains Ys Teneur en eau de saturation - 2,40 Hde - à gris raide Compacte 327,41 48,55 1 ,08 1,64 0.25 1.10 W s % Granulométrie (%< 0 , 0 8 m m ) O / ir) CE ( Limite de liquidité LL 1 20 LU LU 1 y. ai ) — gj S Limite d e plasticité J ïj | Indice de plasticité CLASSIFICATION LP 57 IP 63 LPC CARACTERISTIQUES MECANIQUES Résistance au cisaillement (bars) Cuu Frottement interne (degrés) $uu - Résistance à la compression (bars) Rc COMPRESSIBILITE PERMEABILITE Indice des vides initial e0 Pression de consolidation (bars) 0O Coefficient de compression Ce Perméabilité pour e 0 (cm/s) K VITESSE DE C O N S O L I D A T I O N ( ç m V s ) Cv 8,02 0.54 4,35 • DES ESSAIS EN LABORATOIRE