
Dossier N° E16000165/31
Modification N°2 du PLU de Colomiers
Conclusions du commissaire enquêteur
Considérant que Monsieur Autesserre conteste la règle concernant la
constructions de bâtiments à usage d’habitation, qui prévoit, selon les secteurs,
un minimum de 30% de logements sociaux dans tout immeuble dont la superficie
de planchers est égale soit à 500m2, soit à 700m2 au motif qu’il serait difficile
pour les promoteurs de l’appliquer sur de petites opérations, pour lesquelles on
n’imposerait qu’un petit nombre de logements sociaux, les promoteurs ayant
alors du mal à trouver un partenaire social; mais considérant que si cette
observation peut être justifiée, il n’en demeure pas moins que l’objectif de cette
règle est de conserver un nombre de logements sociaux sur la commune de
Colomiers supérieur ou au moins égal à la limite légale de 25% imposée par la loi
dite Duflot ; que si l’on augmente le seuil de surface de plancher au-delà duquel
les opérations de constructions seraient soumises à cette règle, cet objectif
risque de ne pas être atteint, ou très difficilement atteint; qu’il ne nous semble
pas en conséquence judicieux de modifier la règle projetée ;
Considérant que MM Rousseau font une observation relative à la protection des
espaces boisés qui frappe leur parcelle ; que la modification du PLU proposée n’a
pas pour objet la modification de la protection des espaces boisés qui de toute
façon ne pourrait être opérée dans le cadre d’une modification du PLU en
application de l’article L153-36 du code de l’urbanisme ; qu’en conséquence
l’observation de MM Rousseau ne devrait pas être prise en compte;
Considérant que M. Bibal fait des observations qui concernent un emplacement
réservé pour l’élargissement de la voie de son lotissement ou la création d’une
voie piétonne devant relier la gare au lycée; que ces observations portent sur des
opérations introduites dans une précédente modification du PLU que la présente
modification ne se propose pas d’amender; qu’il est toujours possible d’avoir un
avis favorable ou pas sur ce type d’opération en fonction de la sensibilité de
chacun ; qu’en conséquence nous ne suggérons pas de revenir sur ces points ;
Considérant que M. Courtois, qui se présente d’ailleurs sous une fausse qualité
(président d’une association aujourd’hui dissoute) fait plusieurs observations
relative à des évolutions passées (modification n°1, révisions simplifiées) du PLU
et leurs conséquences supposées ou réelles en termes environnementaux :
rétrécissement d’un bassin d’orage, destruction de la végétation le long du
ruisseau de l’Armurié et de zones humides, absence d’aménagement paysager le
long du boulevard de l’Europe, destruction de faune protégée (salamandre) …
qui n’ont aucun rapport avec l’objet de la présente enquête publique ; que ces
observations concernent pour la plupart l’aménagement de la ZAC des
Ramassiers aujourd’hui en cours d’achèvement ; que ces observations auraient
dû être faite lors des procédures de création de la ZAC des Ramassiers et qu’elles
sont pour le moins tardives ; qu’en tout état de cause, ces observations sont
étrangères à l’objet de la présente enquête publique ;