b. L'affaiblissement des institutions internationales sous les coups du néo-libéralisme :
! avec R. Reagan aux EU (80) et Tchatcher au RU (79), retour en force du néo-
libéralisme : recul des régulations et du rôle de l'Etat, abandon des politiques so-
ciales ; "néolib" et "néocons" se mêlent pour définir une nouvelle idéologie domi-
nante dans le monde, qui s'impose non seulement aux anciens pays communistes,
mais aussi aux alliés capitalistes en Europe ;
! recettes néo-libérales imposées de force aux pays du Tiers Monde : réformes im-
posées par le FMI en échange de son aide accélère libéralisation des économies au
détriment des politiques sociales ; d'où crises et contestations, en particulier en
Amérique Latine dans les années 80 et en Afrique ;
! multiplication des réunions informelles pour compenser inefficacité des institutions
traditionnelles : G6/7 en 75-6 devient forum de décision en petit comité des
grandes puissances industrielles capitalistes ; forum de Davos organisé depuis les
années 70 par 1000 grands groupes mondiaux pour débattre des grands problèmes
mondiaux dans un esprit là aussi ultra-libéral ;
c. La course en avant de la mondialisation :
! 94 : accords Gatt de Marrakech sur agriculture et services étendant libéralisme ;
puis passage du Gatt à l'OMC en 95 : différence, une organisation et non pas seu-
lement un traité, chargé de régler conflits commerciaux entre signataires ; élargis-
sement progressif (Chine puis aujourd'hui Russie) ;
! multiplication des organisations régionales pour abaisser les frontières et déve-
lopper les coopérations internationales : élargissement de l'UE et passage à une
union élargie et de + en + politique ; mais aussi ALENA, APEC, Mercosur ;
! multiplication folle des IDE qui commence large mouvement de délocalisation des
activités industrielles traditionnelles ;
3. Une mondialisation affolée depuis les années 2000 ?
Avec la chute du communisme en URSS et en Europe de l’Ouest, le modèle de gestion
économique américain semble être le seul possible. D’autant que la Chine, tout en gardant les
formes de gouvernement politique communiste (dictature du parti unique, etc.), a converti son
économie au capitalisme débridé. L’achèvement et l’approfondissement de la libéralisation du
commerce et des finances mondiaux entamée dans la période précédente provoque un boulever-
sement de la géographie économique mondiale.
a. L’accélération de la mondialisation :
! révolution des transports (conteneurs) et dérégulation financière ; multiplication des
délocalisations derrière les IDE ;
! déséquilibre de la DIT : Chine/Triade, bombe à retardement pour l'équilibre plané-
taire ; remet en cause rôle du $ comme monnaie internationale, surtout avec con-
currence de l'€ ;
! aggravation des dangers environnementaux planétaires ; prise de conscience du ré-
chauffement climatique, protocole de Kyoto lancé en 97 ;
b. La multipolarisation du monde :
! émergence de nouvelles puissances ou retour aux équilibres anciens ? Brésil,
Afrique du Sud, Inde et Chine, mais aussi Turquie ;