brochure sur la fin de vie

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Préface : Réflexion 4
Prologue : Faire preuve d’humilité 8
1. Besoin d’être accompagné 10
2. Hospitalisation à domicile 12
3. Besoin d’informations 14
4. L’obstination déraisonnable 16
Deux témoignages 18
5. L’abandon de soins ou attente passive 22
6. L’euthanasie 24
7. Les soins palliatifs 28
8. Des lois pour les soins palliatifs ? 32
Conclusion 34
Annexe 1 : Historique de la Loi Léonetti 36
Annexe 2 : Article 1er de la Loi Léonetti 37
Annexe 3 : Principaux points de la Loi Léonetti 38

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Le temps est aux décisions. Le nouveau gouvernement
s’apprête à ouvrir la porte à différentes propositions
qui feront l’objet de débats publics et parlementaires.
Cela aboutira finalement à la mise en œuvre de lois qui
détermineront la fin de vie du citoyen français.
Cette brochure a pour but d’informer et de faire réflé-
chir le lecteur. Voici quelques sujets qui y seront trai-
tés par le docteur Comelli et que les médias n’abordent
quasiment jamais :
arler de la souffrance, c’est facile,
mais la vivre c’est autre chose !
a personne en fin de vie a autant besoin
d’une présence que de la médecine !
a société actuelle évite le sujet tabou
de la mort, elle préfère la jeunesse, la
beauté, la rentabilité !
es 2/3 des français
disent qu’ils souhaite-
raient mourir à domicile
entourés de leur famil-
le (mais c’est l’inverse
qui est réel) !
ême les gens qui
n’ont pas de pratique
religieuse ont besoin de
donner un sens à leur
vie, jusqu’à sa fin !

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e code de déontologie médicale (Code de
Santé Publique) dit expressément que le mé-
decin ne doit pas s’acharner à soigner un mala-
de dont la mort prochaine est certaine !
ependant, pour un médecin, ce n’est pas une chose
évidente que de choisir d’appliquer un traitement ou
pas, d’hospitaliser ou de maintenir à domicile, surtout
quand il y a urgence !
uthanasier un malade, c’est faire mourir
volontairement un malade incurable afin de
soulager ses souffrances
achant qu’on ne peut guérir le patient mourant,
faisons en sorte qu’il vive ses derniers moments le
mieux possible, qu’il puisse communiquer avec sa
famille et ses proches car ils ont certainement en-
core beaucoup de choses à se dire…
des douleurs peuvent être soulagées par des
médicaments comme la morphine et, en cas d’échec,
d’autres produits ou méthodes peuvent être efficaces !
n a montré que 95% des patients en phase termi-
nale peuvent manger jusqu’à la veille du décès !
e malade est un vivant, pas un mourant !
Il a des désirs, des sentiments, des émotions, etc.
travers les soins palliatifs, on sait que chaque pa-
tient est entendu et soulagé dans ses souffrances, les
demandes d’euthanasie restent exceptionnelles …
ême les gens qui
n’ont pas de pratique
religieuse ont besoin de
donner un sens à leur
vie, jusqu’à sa fin !