c. Phobie sociale
i. Les thérapies comportementales sont généralement suffisantes, lorsque l
’
accent est mis sur l
’
amélioration
de l
’
estime de soi.
ii. Certains essais cliniques démontrent que l
’
anxiété sociale chez l
’
enfant peut être traitée avec les ISRS.
[47, 48].
d. État de stress post
-traumatique (ESPT)
i. Il peut s
’
agir du diagnostic principal mépris pour un TDAH parce que ces deux troubles comportent des
symptômes de distrayabilité similaires. Un diagnostic principal d
’
ESPT est probable en l
’
absence
d
’
antécédents familiaux ou de symptômes pré
-
morbides de TDAH avant la situation ayant provoqué l
’
état de
stress.
ii. La psychothérapie (individuelle ou en groupe) est un traitement de première intention important.
e. Trouble obsessionnel
-compulsif (TOC)
Si le TOC est présent, l
’
association avec le TDAH peut fait partie de la gamme des tics (p. ex., le syndrome de
Gilles de La Tourette); il importe donc de rechercher des tics moteurs et vocaux. Des obsessions sévères
évoquent peut
-
être le début d
’
un trouble paranoïde (trouble de la pensée) [49]. Il peut s
’
avérer nécessaire de
traiter le TDAH et le TOC et, en raison de la complexité du traitement, il est indiqué d
’
orienter le patient vers un
spécialiste.
2. Plus AGRESSIVITÉ
a. Trouble bipolaire [50]
Le trouble bipolaire doit être considéré comme le diagnostic principal en présence de symptômes de troubles de
l
’
humeur évidents, épisodiques ou fluctuants. La maladie bipolaire peut être évoquée aussi dans les situations
suivantes: a) antécédents familiaux marqués de trouble bipolaire ou de dépression, b) réaction paradoxale aux
stimulants (exacerbations des symptômes des troubles de l
’
humeur ou des crises de rage), c) tendance à
prendre des psychostimulants à fortes doses pour obtenir un effet thérapeutique ou d) si la léthargie et la
dépression succèdent aux crises de rage.
Le traitement du trouble bipolaire ou du trouble bipolaire avec TDAH doit être adressé à des spécialistes et peut
comprendre la régulation de l
’
humeur grâce à des neuroleptiques atypiques, au carbonate de lithium ou à des
anticonvulsivants avant ou en même temps que les médicaments contre le TDAH.
b. État de stress post
-traumatique (ESPT) [51]
L
’
ESPT peut être le diagnostic principal. Le sujet peut se montrer agressif parce qu
’
il exprime sa rage d
’
être une
victime. Une anamnèse minutieuse devrait mettre en évidence les mauvais traitements qu
’
auraient pu subir le
patient. Si l
’
ESPT coexiste avec le TDAH, on peut administrer des neuroleptiques atypiques à doses faibles (p.
ex., la rispéridone).
c. Troubles envahissants du développement (TED)
Les TED se manifestent par des troubles du langage/de la parole, une difficulté à établir des rapports sociaux, et
un comportement inadéquat (répétition, autostimulation, imagination, automutilation ou comportement bizarre).
Les symptômes cliniques des TED supplantent ceux du TDAH et doivent être considérés comme le diagnostic
principal. Par ailleurs, ils peuvent coexister [CB]. La FDA a récemment approuvé l
’
utilisation de la rispéridone pour
le contrôle de l
’
agressivité, de l
’
auto
-
mutilation et de l
’
irritabilité. [52].
3. Plus CONSOMMATION OU ABUS DE SUBSTANCES [53, 54]
La consommation chronique de substances illicites peut créer un syndrome amotivationnel pouvant se manifester
sous une forme semblable aux problèmes motivationnels observés dans le TDAH. Les patients atteints du TDAH
sont également à risque élevé de consommer des substances illicites comme la cocaïne et le cannabis. Il est
important de dissiper le mythe selon lequel les substances illicites auraient des bienfaits thérapeutiques. Il est
donc essentiel d
’
explorer en tête à tête les antécédents d
’
abus de substances du patient.