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INTRODUCTION
INTRODUCTIONINTRODUCTION
INTRODUCTION
La chirurgie dentaire est, par essence, une discipline qui a pour objectif de prendre en
charge les pathologies des différentes structures orales et de maintenir les fonctions
physiologiques qui leurs sont dévolues.
De ce fait, l’odontologie dispose de techniques opératoires de plus en plus performantes
mais également de tout un arsenal thérapeutique pour faire face aux différents cas
cliniques qui peuvent se présenter à elle.
Dans cette panoplie de moyens, l’extraction dentaire simple ou chirurgicale associée à
une médication pré, per et ou post-opératoire est souvent pratiquée, surtout en Afrique.
Une avulsion dentaire peut être indiquée pour diverses raisons allant des complications
de la carie et des parodonthopathies aux ectopies, voire aux incidents et accidents
induits par les dents de sagesse.
A propos de la dent de sagesse, sa venue sur l’arcade est souvent émaillée de
pathologies infectieuses, inflammatoires, mécaniques et ou trophiques.
Selon les paramètres cliniques, radiographiques ou topographiques, le praticien peut
être amené à procéder à son extraction.
Or dans la plupart des cas, la dent de sagesse surtout celle mandibulaire nécessite en
cas d’extraction, l’élimination d’obstacles muqueux, osseux et dentaires.
Quelle que soit la dextérité du praticien, l’avulsion chirurgicale d’une dent de sagesse
peut se compliquer de douleur, d’œdème, d’infection ou d’hémorragie; les deux
premières complications faisant partie des signes cardinaux de l’inflammation.
Les anti-inflammatoires stéroïdiens, non stéroïdiens, enzymatiques et les antalgiques
constituent l’essentiel de l’arsenal thérapeutique de l’odontologiste pour faire face à ces
suites opératoires et surtout pour prévenir l’œdème.
Devant les nombreuses contre-indications inhérentes à la prescription des anti-
inflammatoires non stéroïdiens, l’école de LYON a depuis une dizaine d’années mis au
point un protocole basé sur l’utilisation des anti- inflammatoires stéroïdiens ou
corticoïdes sur une courte période.
En effet les corticoïdes agissent sur toutes les composantes de l’inflammation en
s’opposant à l’action de la phospholipase A2 qui est l’enzyme catalysant la libération de