La situation économique des stations privées
suisses de radio- et de télédiffusion
Actualisation (base de données 2013)
Rapport sommaire
Analyse effectuée par Publicom SA sur mandat de l'OFCOM
René Grossenbacher
Stefano Sasso
© Publicom AG, CH-8802 Kilchberg, le 11 septembre 2015
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Sommaire
1. Remarques préliminaires .........................................................................................................3
2. Définitions et sources de données ..........................................................................................4
3. Résultats pour la radio ............................................................................................................7
3.1. Quote-part de capital en propre et rentabilité ...................................................................7
3.2. Recettes de la publicité et du parrainage ...........................................................................7
3.3. Charges de personnel ......................................................................................................10
3.4. Exploitation du marché des auditeurs et attractivité des programmes .............................10
3.5. Prestation d’information des programmes .......................................................................12
3.6. Bilan des radios privées ....................................................................................................13
4. Résultats pour la télévision régionale ....................................................................................15
4.1. Quote-part de capital en propre et rentabilité .................................................................15
4.2. Recettes de la publicité et du parrainage .........................................................................16
4.3. Charges de personnel ......................................................................................................17
4.4. Prestation d’information des programmes .......................................................................17
4.5. Bilan des télévisions régionales ........................................................................................18
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1. Remarques préliminaires
Le rapport sommaire repose sur une analyse des rapports financiers des diffuseurs commerciaux
privés de radio et de télévision régionale titulaires d’une concession avec mandat de prestations
(base de données 2013). Le tri et le traitement des données ont été effectués par le Prof. Dr.
Thomas Grebel de l’Université technique d’Ilmenau.
L’étude porte sur 29 diffuseurs de radio commerciale titulaires d’une concession et 13 diffuseurs
de télévision. Du fait d’un changement de propriétaire, il n’y a pas de données financières dispo-
nibles au titre de 2013 pour Radio 105. En ce qui concerne Telebärn et Tele M1 qui font partie
du groupe AZ Medien, il manque les bilans de 2013 car ces stations ne constituent pas des entre-
prises en propre. Pour les trois stations du Groupe Energy à Zürich, Bâle et Berne, il n’y a pas de
chiffres consolidés disponibles pour l’année de recueil 2013 au moment de la clôture de rédaction
du présent rapport (31 juillet 2015). Par conséquent, les 3 stations ne sont pas prises en compte
dans le présent rapport. Dans certains cas et afin de ne pas fausser l’ordre chronologique le
travail a été effectué avec des estimations reposant sur les années précédentes pour ces radios. Là
où c’est le cas, cela est mentionné dans le texte.
Pour ce qui est des comparaisons avec les années précédentes, il convient de tenir compte de ce
qui suit :
Pour les chiffres de 2010, il manque Radio Chablais qui n’a pas été intégrée du fait
d’indications insuffisantes.
Pour Lac (YES FM), il manquait les indications de 2011 concernant la situation des per-
sonnels.
Le diffuseur GRRIF a été pris en compte pour la première fois en 2012, après son entrée
sur le marché.
Les diffuseurs suivants diffusent plusieurs programmes (avec des fenêtres) : BNJ (RTN, RJB, RFJ),
Grischa (Grischa, Engiadina), Central (Central, Central Ausserschwyz), Canal 3 (Canal 3 allemand,
Canal 3 français), Fribourg (Radio Fribourg, Radio Freiburg) et Canal 9 (Canal 9, Kanal 9). Pour
les chiffres clés reposant sur les données d’analyse des programmes et d’utilisation, on a utilisé
des valeurs moyennes (par ex. en quote-part d’information) ou des valeurs cumulées (output
régional d’infos en minutes, audience en milliers) des programmes étudiés.
Du fait du passage à un autre système de mesure pour l’étude de l’utilisation de la télévision ou
du renoncement qui en a suivi de plusieurs stations de télévision régionales quant à l’étude de
l’utilisation de Mediapulse, nous ne disposons pas pour 2013 de données quant à l’utilisation
des télévisions régionales. Par conséquent, il manque également les chiffres clés correspondants.
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Depuis 2010, les conditions cadres juridiques et politiques pertinentes sont largement restées
inchangées. Pour les stations de télévision régionale, elles ont été modifiées dans la mesure où la
quote-part de la redevance du diffuseur privé de télévision depuis l’ajustement de l’ORTV en juin
2012, peut atteindre jusqu’à 70 % des coûts d’exploitation. En plus, depuis le 1.3.2013 les sta-
tions de télévision régionale ont le droit de diffuser leurs programmes ailleurs que dans leur zone
de concession en utilisant la technique digitale, câble ou satellite.
2. Définitions et sources de données
Recettes globales
La recette globale s’entend en incluant les redevances et les recettes externes à l’exploitation.
Recettes de la publicité et du parrainage
Les recettes issues de la publicité et du parrainage sont calculées déduction faite des escomptes,
des ristournes et des remboursements, toutefois en prenant en compte les commissions de conseil
et les provisions d’intermédiaire versées à des tiers. Il s’agit ainsi de montants nets qui ont été
facturés au client (mandant de publicité) indépendamment du fait que des sociétés
d’intermédiaires soient intervenues dans le système.
Audience quotidienne nette en milliers (uniquement radio)
Les audiences quotidiennes pour les radios privées reposent sur les relevés du 2ème semestre 2013
(24 heures, lundi au dimanche). Source : Mediapulse.
Audience nette en prime-time (uniquement radio)
Elle est constituée de l’audience moyenne d’un programme de radio au cours des heures
d’émission suivantes (prime time) : 6h30 - 8h30, 11h30 - 13h30 et 17h00 - 19h00. Source :
Mediapulse.
Exploitation du marché des auditeurs / des spectateurs (uniquement radio)
Il est défini dans quelle ampleur un diffuseur de programmes parvient sur un jour moyen à at-
teindre son potentiel de public. On ne définit alors comme potentiel global de public pas la popu-
lation de la zone de concession, mais l’audience hebdomadaire (= nombre de personnes qui au
cours d’une semaine ont branché au moins une fois la radio en question). L’exploitation du mar-
ché des auditeurs / marché des spectateurs comporte ainsi l’élément qualitatif de fidélisation au
programme et elle se calcule à partir du rapport entre l’audience hebdomadaire et l’audience
quotidienne.
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Attractivité du programme (uniquement radio)
Ampleur dans laquelle un diffuseur de programmes parvient à atteindre son public en prime time.
L’attractivité du programme est calculée à partir du rapport de l’audience quotidienne sur
l’audience en prime time dans la zone de concession (2ème semestre 2013).
Recettes de publicité / de parrainage par auditeur dans la zone linguistique (uniquement radio)
Base : Audience dans la zone linguistique, 2ème semestre 2013 (Mediapulse)
Recettes de publicité / de parrainage par habitant dans la zone de concession
Base : Nombre d’habitants conformément aux bases de calcul pour les parts de redevances (Da-
niel Hürst, 2010).
Structure des coûts
Le terme d‘ « intermédiaire » regroupe toutes les commissions de conseil et d’intermédiaire qui
ont été payées à des sociétés du groupe ou à des sociétés tierces. Elles sont par conséquent plus
réduites pour les diffuseurs avec une acquisition de publicité en propre que pour ceux avec une
société de publicité externe. Par contre, les diffuseurs qui acquièrent eux-mêmes leur publicité
ont en règle générale des coûts de personnel plus élevés.
Charges de personnel par collaborateur
Les indications concernant le nombre de postes à temps plein ont été prélevées dans les rapports
annuels des diffuseurs en question qui sont publiés sur le site web de l’OFCOM. Publicom a si-
gnalé à l’OFCOM les indications peu plausibles ou absentes et cet organisme a procédé aux
éclaircissements correspondants auprès des diffuseurs et en a rendu compte à Publicom.
Cash-flow des entreprises
selon la définition suivante
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:
En ce qui concerne les diffuseurs qui dépensent plus de 25 % de leurs recettes brutes pour leur
organisation de commercialisation, les commissions de conseil et d’intermédiaire ont été rectifiées
vers le bas à hauteur de 25 %, ainsi le cash-flow de ces diffuseurs augmente par rapport au bilan
de résultats qui a été transmis. Cette mesure permet d’avoir une image plus réaliste de la situa-
tion des recettes et facilite la comparaison entre les diffuseurs.
1
Publicom : La situation économique des stations privées suisses de radio- et de télédiffusion, Kilchberg 2012, p.13
Bénéfices de l’entreprise + amortissements +/- Δ provisions +/- Δ autres postes sans effet sur les liquidités
Recettes de l’entreprise
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