Résonance paramagnétique dans la bande de 10,000 MC/s. de l'europium et du gadolinium soumis à un champ cristallin cubique Autor(en): Ryter, Charles Objekttyp: Article Zeitschrift: Helvetica Physica Acta Band (Jahr): 30 (1957) Heft V PDF erstellt am: 25.05.2017 Persistenter Link: http://doi.org/10.5169/seals-112820 Nutzungsbedingungen Die ETH-Bibliothek ist Anbieterin der digitalisierten Zeitschriften. Sie besitzt keine Urheberrechte an den Inhalten der Zeitschriften. Die Rechte liegen in der Regel bei den Herausgebern. Die auf der Plattform e-periodica veröffentlichten Dokumente stehen für nicht-kommerzielle Zwecke in Lehre und Forschung sowie für die private Nutzung frei zur Verfügung. Einzelne Dateien oder Ausdrucke aus diesem Angebot können zusammen mit diesen Nutzungsbedingungen und den korrekten Herkunftsbezeichnungen weitergegeben werden. Das Veröffentlichen von Bildern in Print- und Online-Publikationen ist nur mit vorheriger Genehmigung der Rechteinhaber erlaubt. 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L'europium bivalent et le gadolinium trivalent apparaissent comme impuretés dans la fluorine naturelle CaF2. Ils sont soumis à un champ électrique de symétrie cubique et sont tous-deux dans un état de base %Sin. Les spectres de résonance paramagnétique observés à 10,000 MC/s. permettent de déduire la sépa¬ ration de base totale AE, le rapport R entre les trois sous-niveaux Stark qui est légèrement différent de 3/5, et le facteur de Lande g. On a trouvé les valeurs sui¬ vantes : 1,9918 ± 0,0010 0,596 ± 0,002; g cm"1; R 1,9927 ± 0,0010 R 0,612 0,003; cm"1; g ± Pour l'europium, la structure hyperfine des deux isotopes est résolue pour la direction 001 du champ magnétique. Le rapport des moments nucléaires et les Gd3+: AE Eu2+: AE 0,1491 0,1784 ± 0,0008 ± 0,0009 constantes de couplage isT151 K valent: 32,62 ± 0,10 gauss; K153 16,23 ± 0,10 gauss; ¦^L _ 2,26 + 0,02. Le spectrographe herzien utilisé pour ces expériences permet l'étude de l'absorption paramagnétique en éliminant la dispersion. Il est décrit sommairement et le schéma des éléments nouveaux est donné. La résonance paramagnétique est due aux transitions dipolaires magnétiques induites par un champ de radio-fréquence entre les sous-niveaux magnétiques d'un même état atomique, lorsque ceuxci sont séparés par un champ magnétique extérieur. Dans la pre¬ mière partie de ce travail, nous décrirons un spectrographe herzien permettant l'étude de ce phénomène à une fréquence de 9200 MC/s. Dans la seconde partie, nous présenterons les observations faites sur l'europium bivalent et le gadolinium trivalent dispersés dans le réseau cubique du fluorure de calcium, et nous les comparerons aux résultats provenant de l'étude théorique de ce problème. Atténuateur Klystron émetteur -*c •O -7- ^z Caritè de référence Indicateur d'accord Détecteur Détecteurde phase Amplificateur 28 MC/s. gain'0-7000 28±3MC/s. Amplificateur d'isolement [Ffr^ I | Modulateur Amplificateur d'isolement 1 « esrsAtc/s gawû-W.ûût l'rdéfec Amplificateur de courant continu oscillateur 2SMC/s. oscillateur 700 pfs. Détecteur accordé sur 62 MC/s ^Am Détecteur accordé sur Am dif tos de a M MC/s. r_-| Correction de la de zteurde Détecteur fréquence de l'émetteur phase 7Ô0p/s tûL J Sv'déttcleur Amplificateur Dé sé/ecfif SOpfs fsop Ô Ô Contrôle Contrôle de modulation durég/açe fOsci/logreipfie) (Oscillographe) Fig. 1. Schéma général du spectrographe. Sûfi/i. Vol. 30,1957. Résonance paramagnétique... 355 I. Dispositif expérimental. 1. Introduction. Le dispositif expérimental a pour fonction la mesure de l'énergie absorbée par le corps paramagnétique en fonction d'un champ ma¬ gnétique lentement variable, dans la bande des longueurs d'onde de 3,2 cm. Il se compose essentiellement d'un émetteur fournissant les ondes électromagnétiques, d'une cavité résonante contenant l'é¬ chantillon et placée dans l'entrefer de l'électroaimant, d'un récep¬ teur à faible bruit de fond, d'un dispositif de résonance nucléaire permettant la mesure du champ magnétique et d'un enregistreur fournissant simultanément le spectre recherché et l'échelle du champ magnétique. Bien que dérivé de principes devenus classiques, ce dispositif est muni de certains perfectionnements lui permettant d'observer l'ab¬ sorption paramagnétique indépendamment de tout phénomène de dispersion ; des réglages automatiques de fréquence agissant en per¬ manence lui permettent de fonctionner plusieurs heures de suite dans des conditions identiques, sans qu'aucune retouche des réglages ne soit nécessaire. Cette particularité est utile lors de l'enregistre¬ ment de spectres étendus pouvant durer une heure. Le schéma de principe de l'appareil*) apparaît dans la figure 1 et les détails caractéristiques sont représentés dans les figures 3 et 4. Nous allons en décrire brièvement le fonctionnement. 2. La cavité de mesure et le pont. La cavité de mesure fonctionne dans le mode TE101; elle est dis¬ posée de telle sorte que le champ magnétique oscillant auquel est soumis l'échantillon soit perpendiculaire au champ statique. Si la susceptibilité complexe du spécimen est exprimée par % % + i%" et si l'émetteur fournit une fréquence fixe accordée sur celle de la cavité en l'absence de résonance, la variation de la puissance réflé¬ chie par la cavité est proportionnelle à x'2 + x"2> donc au carré du module de la susceptibilité1). Si les courbes de résonance étudiées ne sont pas très étroites, et surtout si elles sont multiples, leur forme n'exprime que très imparfaitement la variation de %" en fonction du champ magnétique, et ne permet pas de détermination précise de la position de ces résonances2). Ce défaut est éliminé par une modulation de la fréquence de l'émetteur sur laquelle nous re¬ viendrons. On peut donc négliger la présence de %' pour ne considérer *) Tous les organes de l'appareil ont été construits et mis au point par l'auteur. H. P. A. Charles Ryter. 356 que l'effet de %" sur les caractéristiques électriques de la cavité, ce qui revient à supposer que l'émetteur est toujours accordé sur la fré¬ quence propre de la cavité. Posons, pour l'énergie perdue par période : 1 1 Q" 2n 1 1 Q0 2n 1 1 Q1 2 ti 1 Q Energie absorbée par •/" Energie présente dans la cavité Energie perdue par conduction et pertes diélectriques Energie présente dans la cavité Energie perdue par rayonnement par le couplage Energie présente dans la cavité 11 Q" qui exprime toutes les pertes autres que Par rayonnement dans le guide de couplage. Qo Le coefficient de reflection do la cavité vaut en général (•-fl-K^) Rc (-fHK^) et à la résonance R Qi T Qo explicitant les pertes magnétiques. Celles-ci étant petites par rapport à toutes les autres, on a en -4< — Vi Q ; — Qo et l'on peut définir la sensibilité de la cavité par à M.c dRc a S (w) d\ ce qui donne S 1 pour yp 2ft ^ - (-tr Qi\2 ' Cette expression passe par un maximum pour Qx Q0, c'est-àdire lorsque la cavité est adaptée au guide et que la puissance ré¬ fléchie est nulle en l'absence d'absorption. Elle est d'autant plus grande que Qx ou Q0 sont grands. La bande passante du circuit ré¬ cepteur étant beaucoup plus étroite que celle définie par la sur¬ tension de la cavité résonante, le bruit dû à l'agitation thermique Vol. 30,1957. Résonance paramagnétique... ne dépendant pas de cette surtension et le 357 rapport signal/bruit est à Q0. proportionnel La cavité utilisée, cylindrique, fonctionnant dans le mode TE101, présente une surtension élevée et une stabilité excellente grâce à l'absence de contacts électriques entre le piston de réglage et le man¬ teau du cylindre. Elle est couplée au guide-ondes par un trou de 7 mm de diamètre, réalisant approximativement la condition Qo. trois v^s de réglage permettent d'ajuster le couplage à la Qi valeur désirée; elle est reliée à un pont formé d'un Té magique équilibré par une charge dissipative adaptée. L'amplitude de l'onde transmise au bras 4 est proportionnelle au coefficient de reflection de la cavité. Si la fréquence de l'émetteur est modulée sinusoïdalement à la fréquence v au voisinage de la résonance de la cavité, et si celle-ci est presque adaptée au guide, l'amplitude A(t) de l'onde Amplitude de l'onde transmise au bras idu Té courbe de resonance de la cai/ite' t A(t) frequence propre 1e laça »ite I frequence moyenne temps \~de l'émetteur temps t 2. Fig. Modulation de fréquence de l'émetteur et amplitude des ondes centimétriques à la sortie du pont (Té magique). transmise au bras 4 est celle représentée dans la figure 2. Le mini¬ mum A0 de l'amplitude A(t) ne dépend que de QxjQ. Les petites variations de A0 sont proportionnelles à %". Le premier terme du développement en série de Fourrier de la fonction périodique A(t) est une sinusoïde de fréquence v, dont l'amplitude et la phase défi¬ nissent de manière univoque la différence entre la fréquence mo¬ yenne de l'émetteur et celle de la cavité, permettant ainsi la mesure de la dispersion paramagnétique ou la correction de cette différence par un dispositif électronique. 358 H. P. A. Charles Ryter. Remarque. Toute dissymétrie dans la cavité, et en particulier celle due à la forme irrégulière de l'échantillon, crée un couplage entre les modes dégénérés TE101 et TMm, d'où résulte une diminution appré¬ ciable de la surtension. Il s'est révélé utile, pour l'étude de cristaux peu symétriques, de disposer un support d'assez gros diamètre, dé¬ bordant largement l'échantillon, pour diminuer l'effet nuisible de dernier sur la configuration du champ électromagnétique. ce 3. Le générateur d'ondes centimétriques. Le générateur d'ondes centimétriques est un klystron 723 AjB dont la fréquence d'oscillation est stabilisée par la méthode de Pound3). On sait que dans ce procédé, la fréquence de l'émetteur est comparée à la fréquence propre d'une cavité de référence par l'intermédiaire d'une modulation d'amplitude (dans notre cas à la fréquence de 28 MC/s.) et d'une détection de phase de l'onde réfléchie par la cavité. Toute variation de la fréquence de l'oscillateur peut être représentée par l'action d'une tension AUk appliquée au ré¬ flecteur d'un klystron parfait. D'autre part, le dispositif de Pound fournit à la sortie du détecteur de phase une tension A Ua propor¬ tionnelle à la différence entre la fréquence de l'émetteur et celle de la cavité, à divers paramètres des éléments utilisés caractérisés glo¬ balement par a, et au gain g de l'amplificateur à 28 MC/s. On a donc à Uä - g ocZl Uk le signe — exprime l'action stabilisatrice du système. En fonctionnement normal, l'interrupteur I (fig. 1) est fermé et le problème peut être traité comme celui d'un amplificateur de gain g muni d'une contre-réaction de tension de taux oc. Si la résis¬ tance interne de l'amplificateur sans contre-réaction est Ri, elle devient, comme on sait, lorsque l'on applique la contre-réaction E, _ l +Ri 1 œgr en négligeant les déphasages. Ainsi, l'injection d'un courant connu dans le circuit du réflecteur, par le canal de l'amplificateur de courant représenté sur la figure, développe aux bornes de Ri' une tension d'autant plus faible que eng est plus grand. En effectuant le rapport de cette tension pour le gain g nul et le gain maximum, on déduit immédiatement le taux de stabilisation du système: on dispose là d'un moyen très sûr et commode de vérifier le fonctionnement correct de la stabilisation de fréquence. C'est également par ce canal que l'on crée la modula- Vol. 30,1957. Résonance paramagnétique... 359 tion de fréquence nécessaire à l'élimination de la dispersion, et la correction de la fréquence moyenne de l'oscillateur par rapport à celle de la cavité de mesure. En appliquant une tension en dent de scie à l'entrée de l'ampli¬ ficateur de courant et en ouvrant l'interrupteur I, on peut observer à l'oscillographe la tension de sortie du détecteur de phase. Elle doit présenter l'aspect classique de la courbe de réponse d'un discriminateur de fréquence dont il est alors aisé de régler les éléments. 4. Le récepteur hétérodyne. Le récepteur comporte en oscillateur local un klystron 723 AjB dont la fréquence est stabilisée par rapport à celle de l'émetteur, et un amplificateur de moyenne fréquence fonctionnant à 65 MC/s. Cette fréquence est choisie pour éviter toute interférence avec les 28 MC/s. du stabilisateur de Pound. Le mélangeur choisi n'est pas le plus sensible qu'il soit possible de concevoir, mais il allie des caractéristiques satisfaisantes à une grande facilité de mise au point et d'emploi4). Une double triode suivant le deuxième détecteur fournit le signal de basse fréquence porteur d'information et la tension d'erreur à appliquer au klystron local pour en stabiliser la fréquence, de la manière suivante: les fréquences de résonance des deux circuits ac¬ cordés sont décalées de part et d'autre de la moyenne fréquence de 3 MC/s.; la différence des tensions détectées, qui apparaît dans l'anode de l'une des triodes a les propriétés de la réponse d'un discriminateur5), tandis que la somme de ces tensions qui apparaît dans la cathode commune a les propriétés d'une détection d'amplitude. Il est possible d'injecter une tension de modulation en dent de scie dans le réflecteur du klystron afin de contrôler à l'oscillographe la réponse du discriminateur et d'en régler les éléments. 5. Amplificateurs de basse fréquence, détecteur de phase, enregistreur. Le signal de basse fréquence, à la sortie.du deuxième détecteur a l'aspect représenté dans la figure 2; après avoir été inversé, ampli¬ fié, écrêté, il se réduit à des impulsions correspondant au minima de A(t), dont les variations de hauteur sont proportionnelles aux variations de A0, donc de %" ; celles-ci sont détectées par un volt¬ mètre de crête appelé troisième détecteur. Le champ magnétique étant modulé à 50 périodes par seconde, il apparait une modulation de A0 proportionnelle à dx "joli, qui, détectée dans un amplificateur synchrone (lock-in), actionne l'enregistreur mécanique par l'inter¬ médiaire d'un amplificateur continu de constante de temps ré- H. P. A. Charles Ryter. 360 glable entre 1 et 30 secondes. D'autre part, le défaut de régularité des impulsions est comparé à la tension de modulation de fréquence de l'émetteur dans un autre amplificateur synchrone fonctionnant + J00V HTKlystron AMIEWEUR «SU DE COURANT Vn Réflecteur Klystron OK fjff 70K om 20K Oscillographe W/uF DETECTEUR DE PHASE 2ilKk RFC + Ofilu 6SJ7 0« -rOrmsy^ +RFC± i mu 05Kr\6amMF 6AS6 was Détecteur 28MC/S. 5Etages 6AK5 gain mm, 7000 28MC/s -T c^imrc C±RFC±C modulation RFC: 1V~ ^cathodes des Zpremières 6AK5 Fig. 3. de fréquence de l'émetteur. de modulation Dispositif C: capacité de découplage. 3300 pF. bobine d'arrêt 30 MC/s. Résistances: K Jf xl06 Capacités en ^F. x IO3 3' DETECTEUR AMPLI 50P/S ECRETEUR 300 y ,000 105 V (-> to SOffs Détecteur de 3000 2500 U 6AL46 64X6 \2SeS SM j» J»* Denutrito* Xt>r*W tmplt W MfôSMCfS S.6V otjfCIfUR KiWE 700PIS 2x6tis B. K'i -©- "m ^ Mittel F- 9AÓ0 r f-r-T twulmcainoops »oft m* 6AU6. 9 OA60 300V ?00ll tern WOOD 90 mA 6SM7. 0.5M 120 V iffc—»Réflecteur Klptron i"G 05M ,00/1 OS» ,50 V am modulation 700 p/s OM modulation émetteur W~l Fig. 4. basse Partie fréquence du récepteur. et fournit après filtrage une tension de correction de la fréquence moyenne de l'émetteur. On voit donc que les parties réelle et imaginaire de la susceptibilité magnétique sont séparées par le dispositif électronique et agissent indépendamment. à 700 p/s., Vol. 30,1957. Résonance paramagnétique... 361 6. Le champ magnétique. Le champ magnétique est produit par un électroaimant de Weiss de 145 mm de diamètre de pièces polaires*), muni d'anneaux de correction calculés par la méthode de Rose6), destinés à augmenter l'homogénéité du champ. Le courant nécessaire est fourni par une dynamo de 10 kW dont la tension est opposée à la différence de po¬ tentiel développée entre une extrémité et le curseur d'un potentio¬ mètre de précision**) parcouru par un courant constant. Il en ré¬ sulte une tension d'erreur, qui, convenablement amplifiée, déter¬ mine le courant d'excitation de la génératrice, comme le montre la figure 5. La qualité du potentiomètre et l'effet de stabilisation du montage sont tels que la variation aléatoire du champ, due essentiellement Electro-aimant S SOp/s ûeptiaseur © Différentiel gam-5000 -lIlllUwWV—-A/WV.— + 6 tubes 6L6G '"- 25KQ 100kS (% ^-s 105 V 250 V Excitation 130V 0 -c- 3 Excitatrice moteur WA Donamo I00V O0A '+ Z -"V y + ^ Fig. 5. Stabilisation et commande du champ magnétique. aux irrégularités de la tension et de la fréquence du secteur alimen¬ tant le moteur de la dynamo, est d'environ 0,1 gauss. Cette valeur a été obtenue en fixant le champ exactement au centre d'une raie de résonance étroite (DPPH) et en enregistrant la fluctuation de dx'jdH; cette dernière grandeur varie linéairement avec H au voi*) Mis à notre disposition par l'Institut du Radium, à Paris, auquel va toute notre reconnaissance. **) Helipot Corporation, type B, 15 tours, 25,000 ohms. Charles Ryter. 362 H.P.A. sinage de la résonance et permet par conséquent l'évaluation des variations du champ magnétique. Le potentiomètre est entraîné par un moteur synchrone et un train d'engrenage pour provoquer la variation lente du champ im¬ posée par la technique d'enregistrement. La vitesse de variation du champ magnétique est en général comprise entre 20 et 120 gauss/min. 7. Mesure du champ magnétique. Le champ magnétique est déterminé par de nombreux points marqués sur les enregistrements, dus à la résonance magnétique nucléaire (RMN) du proton. La tête de mesure comprend un auto-oscillateur dynatron dérivé de la description de Knobel et Hahn7) ; elle est suivie d'un détec¬ teur à impédance infinie, d'un amplificateur de basse fréquence et d'un amplificateur synchrome actionnant la seconde plume de l'en¬ registreur mécanique. La fréquence peut être ajustée entre 10 et 20 MC/s., permettant la mesure de champs compris entre 2348 et 4696 gauss environ. Ce domaine peut être étendu par l'emploi de bobines interchangeables. Pour établir l'échelle du champ magnétique pendant un enregistre¬ ment on règle l'oscillateur, chaque fois qu'un passage à la résonance s'est produit, sur l'harmonique suivant d'un générateur dont la fré¬ quence fondamentale est 500 kC/s., en obtenant des battements de fréquence nulle. Le générateur est piloté par un oscillateur à quartz dont la fréquence a été comparée à celle de l'émetteur de radio¬ diffusion de Droitwich. On dispose ainsi de points de repère distants de 117,431 gauss les uns des autres. Ils ne sont cependant pas équidistants sur les graphiques en raison du traînage et de la saturation du champ magnétique. On en tient compte, dans les mesures de précision, en interpolant entre les marquages au moyen d'une fonc¬ tion du troisième degré dont les coefficients sont déterminés par identification en quatre points. L'expérience a montré, en définitive, que la précision et la fidélité des mesures atteint 0,5 gauss. 8. Alimentation. Les hautes tensions nécessaires sont fournies par des alimenta¬ tions stabilisées, et le courant de chauffage provient d'une batterie d'accumulateurs d'une capacité totale de 200 ampère-heure. Vol. 30,1957. 363 Résonance paramagnétique... 9. Caractéristiques numériques du spectrographe. Fréquence (bande X) Fluctuation de la fréquence moyenne de 9300 MC/s. l'émetteur Taux de stabilisation de l'émetteur Amplitude normale de la modulation de fré¬ 50 p/s. 800 quence (swing) Fréquence de la modulation Stabilité du champ magnétique Vitesse de variation du champ Constantes de temps de l'enregistreur 20 kC/s. 700 p/s. 0,1 gauss II. 20-120 gauss/min. 1-30 s. Résonance paramagnétique de l'europium et du gadolinium. 1. Introduction. L'europium bivalent et le gadolinium trivalent, tous deux paramagnétiques, apparaissent comme impuretés dans la fluorine natu¬ relle CaF2. La structure de ce cristal se compose d'un réseau cubique simple formé des ions F~ dont une maille sur deux loge en son centre un ion Ca2+. Ces derniers forment donc un réseau cubique à faces centrées de période double, imbriqué dans le précédent. Il n'est pas établi si les ions étrangers occupent des cellules vides ou s'ils sont substitués à des ions calcium, bien que cette seconde possibilité semble être la plus probable car le cristal EuF2 est isomorphe de CaFa. Cependant, dans un cas comme dans l'autre, ils sont soumis à un champ cristallin purement cubique. 2. Structure fine. L'état fondamental des ions Eu2+ et Gd3+ appartient à la con¬ figuration 4f7 et peut être décrit en première approximation par Il n'est perturbé par le champ électrique que dans la mesure où sa description exacte comporte des termes appartenant aux états suivants P, D,F, Le problème d'un état 8S soumis simultanément à un champ élec¬ trique de symétrie cubique et un champ magnétique uniforme a été abordé par Kittel etLuTTiNGER8) et traité en détails par Lacroix9). Sous l'effet du champ cristallin, le niveau 8 fois dégénéré se sépare en trois sous-niveaux, deux doubles et un quadruple, appartenant respectivement aux représentations .T6, _T7 et r8 du groupe cubique selon Bethe10) ; le rapport des écarts d'énergie est de 3/5 en limi¬ tant le calcul aux termes prépondérants, mais on peut en exprimer un état 8SSv%. H.P.A. Charles Ryter. 364 la valeur exacte en introduisant une correction e conformément à la figure 6. Ces sous-niveaux se séparent à leur tour complètement sous l'effet d'un champ magnétique, et si ce dernier est assez grand, ils divergent linéairement avec des pentes égales à /j,0MgßH, où M est le nombre quantique magnétique. - G 1 j — t (3*e)ô*f\E2 d Q 1 5Ô-&E, S6 n ^ i - __ Représentation exacte Représentation approximative Fig. 6. du fondamental niveau sous l'action d'un champ électrique de symétrie Séparation cubique. L'énergie des niveaux, dans le cas général d'un champ magnétique de grandeur et de direction quelconques, est exprimée par les ra¬ cines de l'équation séculaire du 8e degré établie-par Lacroix (l. c). Lorsque l'énergie magnétique est au moins égale à la séparation Stark, ce qui est le cas dans nos expériences, ces racines peuvent être remplacées par des développements rapidement convergents et l'on obtient pour l'énergie des transitions entre sous-niveaux con¬ sécutifs les relations suivantes pour les trois directions principales du réseau cubique : hv gßß0H et u X Direction 001 5/2 - 7/2 :X 8/2- 5/2 : X w2 - 1/2- 3/2 : X u3 ¦ -1/2- 1/2 : X m4 35 32 uà -3/2- -1/2:X «B 3 - — 5/2— 7/2 - ¦ 3/2 : X u6 — 5/2 : X u7 12 375 "256 ul + A~ 2 _ 65 128 u\ 35 96 85 8% 7 o 12 8«, T 35 128 u\ 48 7 i¥e" 5 Su, ____ 96 85 128 m! 375 256 u% 5 12e" 35 65 128«! Vol. 30,1957. Résonance paramagnétique... 365 Direction 011 -m o/2^ nin -v r/2:X 5 tt1-T 5 £ T + -ar + 96 35 u2-^ + 96 49 v «3 +,3T + we Z 3/2^ 5j2:X o/o 3/2 ,0 1/2-> -, : m in v 1/2:Z -1/2-* -i 2195 + -SÏ^- + K/o Z rr/o V -7/^->-5/2 u, + : Direction ___ T j_ + 1505 T s ~96~£ °5 T - -^e + ^ % 35 £ 48 m2 2275 685 8192 «f 21695 16384 «1 e —+ 10925 m^ £ — 1^ JA 5 ° 435 192 «2 2275 3072 - -^- - -^ 5 m6 t 475 -3/2^-1/2 :X u.—J---"«4 96 -5/2->-3/2:X m, T £ «4 475 + --— 128 475 128 m, 435 192 «6 2275 3072 + JA l8~ 475 + *'° + 19925 81924 m? £ w, __L lta7 2275 35Z70 -^ ^- ~ _ 21695 16384 «1 685 ö»0 - -^t^ £ — 111 10 70 5 10 v 7/2:X-«1--r-T«+-Si--w — + e/0 5/2-> ry/o o,o 3/2^ -/o o/2 £ :Xv w2+ - l/2-> 3/2:Z ^3+ 2-^e +x /o /o v 1/2:Z -l/2-> -i -r - ^_ - Q/9_g^ I/O 3/2 -> -1/2 : e,o o/2 o/o 3/2 : rr/o /2 _> k/o 2 5/ : 5 40 35 +—e ^+—— ^ 27 m, + 54 27 140 20 M4^ — + 370 ^3^ _---140 243 e m2 10 70 e 9ï3 243 m3 440 243 m! 170 81 «i £ wv - n* - 2 + -^ + ^- - w — + -^ v X - y - ~ £+_- + w_(7 + _ï_f v « + — + - + — - — — - _.-r X V X 5 O i 5 7 e 35 10 70 40 140 10 70 170 £ e 440 Mfi 10 7 5 s £ 370 Il est aisé d'expliciter le champ magnétique par une méthode d'itération lorsque les valeurs numériques sont données. Les intensités asymptotiques des transitions doivent être dans les rapports suivants (8) : Iiia- hi2- 1-3/2= 1-6/. 7:15:12:16:12:15:7. 366 Charles Ryter. H. P. A. 3. Structure hyperfine. Il est courant d'admettre que la structure hyperfine des raies de résonance, provoquée par le couplage entre les moments magnéti¬ ques nucléaire et électronique, répond à la formule: HUm HM-Km--£L{[I(I + l)-m*]-m[2M-l]\. (2) Pour le gadolinium, les isotopes 155 et 157 ont un spin de 3/2 et la constante de couplage vaut d'après Low11) 4 et 5,34 gauss respec¬ tivement. La structure hyperfine n'est résolue que dans des condi¬ tions particulièrement favorables et lorsque la concentration de ces isotopes est accrue artificiellement. Par contre, l'europium ne possède que deux isotopes stables, Eu151 et Eu153 d'abondances naturelles à peu près égales. Ils ont tous deux un spin nucléaire de 5/2, et l'on doit s'attendre, d'après Bleaney et Low12) à une structure hyperfine de 160 gauss environ. Cependant, le champ cristallin de la fluorine produit une séparation Stark du niveau de base du même ordre de grandeur que l'énergie magnétique des sous-niveaux. Il n'est pas possible, sans erreur ap¬ préciable dans le calcul des termes du 2e ordre de la structure hyper¬ fine, de remplacer les écarts d'énergie entre sous-niveaux par une valeur moyenne, comme on le fait pour établir la formule 2, mais il convient d'introduire la relation plus exacte suivante (Lacroix, loc. cit.) : HMm H.M -F(-M)f(m) -Km-1TH F (M) f (-m) + F (-M + 1) &*) .w/ „s AEm(Bm) i,,,, l^ta-ta-F(M-l)/(-m) AEM+X (HM) aem-i (Hm) A*H " ' / (m) (3) 4. Résultats. La résonance paramagnétique a été observée sur des fluorines de sources diverses, mais les spectres les mieux résolus ont été obtenus sur des monocristaux de forme cubique, très réguliers, incolores et transparents, provenant de l'Ile d'Elbe (Italie). Ils contiennent de l'europium et du gadolinium en quantités à peu près égales si bien que les spectres de ces ions sont superposés. Les échantillons, fixés au centre de la cavité de mesure sur un poteau en polystirène, peuvent tourner autour d'un de leurs axes de symétrie d'ordre 2, placé perpendicalairement au champ statique, de telle sorte que les directions 001, 011 et 111 du réseau cristallin puissent être rendues parallèles à ce champ. ^—M^wy MC/s. RMN .t ¦ ï y ¦ I I I I I I I I I I I I 1? i 3500 3000 2500 2000 gauss T i i I I I I 1.6 1.7 I L_J^ 1000 I w I M--3/2 Gd Fig. 7. est appliqué s Spectre de résonance paramagnétique de Bu2+ et Gd3+; le ehamp magnétique Les raies sont identifiées par le niveau supérieur de la transition et l'on su MC/s. RMN gauss LlJ 11 4000 3B00 2500 I I I I I I I I I I I I I I -5/2 3/2 5/2 DIRECTION I I 1 D 111 Fig. 8. selon les dir Spectre de résonance paramagnétique de Gd3+; le champ magnétique est appliqué de la et l'on sup transition Les raies sont identifiées par le niveau supérieur Vol. 30,1957. Résonance paramagnétique... 369 La fréquence des ondes centimétriques a été déduite de l'observa¬ tion de la résonance du diphényl-picryl-hydrazil dont le facteur g est connu avec précision13). Les figures 7 et 8 montrent les spectres observés et leur construc¬ tion théorique pour les trois directions particulières du champ ma¬ gnétique. Le spectre de l'europium n'est pas complètement résolu pour la direction 111 et confondu pour 011. Par contre, le gadoli¬ nium est bien visible dans les trois cas. (Le rapport des intensités semble un peu faussé car le balayage du champ magnétique a été doublé pendant l'enregistrement des raies extrêmes afin de les rendre plus visibles.) La finesse des raies de résonance, l'élimination automatique par le dispositif expérimental de la perturbation due à la dispersion et la précision de lecture des graphiques à grande échelle destinés aux mesures, permettent de situer les raies sans que l'erreur ne dépasse 0,5 gauss. Les paramètres ont été déterminés par itération en cherchant à obtenir le meilleur accord entre les valeurs expérimentales et celles calculées par les équations de Lacroix. Les résultats obtenus sont et III. consignés dans les tableaux I, II 5. Discussion. Structure fine: on constate en comparant les positions mesurées et calculées des raies de résonances, que le modèle théorique repré¬ sente correctement le phénomène physique. Les petits écarts ob¬ servés semblent cependant dépasser les erreurs expérimentales, et seraient plutôt attribués à l'approximation introduite dans le calcul 7/2 est «bon en utilisant des fonctions d'ondes pour lesquelles J nombre quantique». Pour les orientations du champ magnétique différentes des trois directions principales du réseau cubique, les raies du gadolinium, à l'exclusion de la transition 1/2—> + 1/2, présentent un dédouble¬ ment pouvant atteindre 50 gauss et qui ne semble pas pouvoir être expliqué par un effet Jan-Teller, en raison de ses propriétés de symétrie. Un phénomène analogue a déjà été signalé par Hitrd, Sachs et Hbrsiibbrger14) pour le manganèse bivalent dispersé dans le carbonate de calcium. La symétrie cubique du champ électrique au voisinage des ions Gd3+ prouve que la charge excédentaire n'est pas compensée par une charge de signe contraire localisée à proximité de l'impureté, faute de quoi la symétrie cubique serait détruite. - H.P.A. Charles Ryter. 370 Tableau I. Structure fine du gadolinium trivalent 0,1491 + 0,0010 cm"1 Séparation Stark totale: AEX +AE2 AE'' Facteur de Lande: Direction Transition 5/2 -g3/2 -> -> -1/2 -> - 3/2 -> _ 5/2 -> 7/2 -> 1/2 - - 7/2 5/7 3/2 1/2 1/2 3/2 5/2 + 0,0010. 1,9918 g ± 0,596 AE1 0,002 011 cha mp cha mp calculé 2303 2684 2794 3281 3792 3883 4297 2305 2684 2794 3280 3793 3884 4297 observé ± 5 MC/s. 111 001 observé 9180 Fréquence: / calculé champ calculé observé 3946 3682 3608 3321 2943 2877 2610 3502 3485 3392 3239 3138 3190 2991 3485 3393 3238 3136 3188 2990 Note: Les transitions sont indiquées en supposant <5 > 3948 3682 3607 3320 2942 2876 2610 0. II. Tableau Structure fine de l'europium bivalent. 0,1784 ± 0,0010 cm~ Séparation Stark totale: âEx + AE% AE2 ~AE7 Facteur de Lande: g 1,9927 ± 0,003 0,612 + 0,0010. Fréquence: / 9180 ± 5 MC/s. Direction 001 Transition 5/2^ 3/2^ 7/2 -> 5/2 3/2 -1/2-* 1/2 1/2 -3/2-> -1/2 -5/2-> -3/2 - 7/2 -> -5/2 cha mp observé calculé 4488 4001 3880 3273 2702 2559 2117 4487 4001 3881 3273 2703 2558 2118 Note: Les transitions sont indiquées en supposant ö > 0. Résonance paramagnétique... Vol. 30,1957. 371 III. Tableau Structure hyperfine de l'europium bivalent K151 K, Kô> 36,62 16,23 ± 0,10 gauss + 0,10 gauss /t15l champ calculé Eu151 Eu153 champ observé 1 2075,2 2092,9 2107,2 Transition 2146,9 2159,0 2184,2 2218,6 2469,7 2506,7 champ calculé Eu151 2069,9 2110,9 4447,2 4462,8 4464,8 -7/2-s--5/2 4396,5 4428,7 4446,1 4500,5 2146,2 4511,0 4527,5 2158,7 2183,4 2218,6 ] } 4508,1 1 4537,5 4575,7 2543,1 2470,2 2506,4 2518,1 2535,7 2542,2 2550,1 2566,0 c o o Ü 0 g 2551,0 2567,1 2579,0 4530,6 4575,8 S 2518,5 2534,8 4462,6 4477,2 4496,3 4478,6 4494,7 2126,1 1 Eu153 champ observé 4396,6 4430,1 2091,5 1 2110,1 2126,9 2143,2 -3/2->-1/2 001 2021.4 2021,3 2065,2 5/2 -> 7/2 ± 0,020 0 Direction Transition 2,256 /"153 D T3 t. O > | 2583,0 2598,9 2580,8 2598,0 2611,9 1 2614,2 2648,7 "j 2650,5 2650,2 -6/2-s--3/2 2558,7 2661,8 2678,5 (Gd) 2687,8 2694,9 2711.2 2724,6 2727,2 2743,0 2760,4 2795,1 2613,8 2711,8 | 2726,3 2742,7 2759,8 (Gd) H. P. A Charles Ryter. 372 Tableau Transition champ calculé Eu151 Eu153 3784,3 3820,3 3838,3 3854,4 3857,1 3870,7 III. champ observé — (Suite) Transition champ calculé Eu151 Eu153 (Gd) 3820,8 3837,4 C C o o "o 1 'Oi 3887,2 (Gd) tj _ÏH ] 3889,0 'o > 3894,8 3856,3 3875,7 g © 3/2 -y 5/2 champ observé 3903,8 3908,3 3920,5 3933,4 3942,9 3960,6 3908,8 3920,9 3932,6 3942,9 3960,3 3973,0 3976,4 3978,5 1/2 -> 3/2 3992,5 4008,7 4015,2 4025,2 4041,9 4053,0 4092,0 I)irection 001 3183,5 3219,3 3233,1 3249,2 - 1/2 1/2 3255,0 3265,3 3281,4 3291,0 3297,5 3313,6 3327,0 3363,0 Note Note 1 : 2: } 3977,2 3992,2 4008,4 4015,4 4025,0 4041,7 4053,0 4091,7 Direction 111 3183,5 3219,2 3232,8 3248,9 3254,5 3264,5 (Gd) 3284,5 3290.2 3297,5 3313,2 3226,7 3363,4 3234,8 3271,2 3286,8 3303,0 - 1/2 1/2 3234,8 3269,8 3287,6 3303,9 3307,9 3319,3 3335,6 3344,9 3352,0 3368,4 3382,3 3419,9 (Gd) 3336,8 3347,8 3351,7 3368,7 3382,4 3419,7 Les transitions sont indiquées en supposant <5 > 0. Les raies sont calculées en appliquant la formule 3 aux valeurs observées de la structure fine. Vol. 30,1957. Résonance paramagnétique... 373 Structure hyperfine: l'effet Stark relativement important dans le cas de la fluorine permet une étude détaillée des effets du second ordre sur la structure hyperfine. On peut, en particulier, déterminer le signe de la constante de couplage K relativement à celui du para¬ mètre ô du champ cristallin. Il faut remarquer aussi que la forme exacte de la séparation hyperfine (formule 3) conduit à un excellent accord avec l'expérience, ce qui la justifie pleinement, tandis que la forme habituelle (2) introduit des erreurs de l'ordre de 10 gauss sur les raies latérales. L'ensemble des valeurs de K citées à ce jour pour Eu151 sont les suivantes : K if K 30,8 10-* cm"1 réseau: SrS 32,1 10-* cm"1 réseau: SrCl2 34,07 10-4 cm^1 réseau: CaF2 (Blbanby et Low12)) (Low11)) (présent travail) Dans les deux premiers cas, l'effet Stark n'est pas connu, mais dans le premier au moins, il doit être assez faible car la structure hyperfine a été résolue pour la transition —1/2 -> + 1/2 dans une poudre, ce qui serait impossible dans le dernier cas à cause de la forte anisotropie de la position de cette raie. On peut donc penser que le champ cristallin joue un rôle non négligeable sur l'interaction de configuration entre les états 5s24f7 et 5s6s4f7. Institut de Physique de l'Université, Genève. Bibliographie. A. Whithmer et al., Phys. Rev. 74, 1478 (1948). R. T. Weidner et C. A. Whithmbk, J. chem. Phys. 20, 749 (1952). 3) R. V. Pound, Rev. sc. Inst. 17, 490 (1946). 4) R. V. Pound, Rad. Lab. Series 16, 163 et 184 (1945). 5) S. N. Van Voorhis, Rad. Lab. 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