Que faut-il penser ?
1. Le virus de la grippe mexicaine circule et circulera de plus en plus en Belgique, ce
n’est donc plus une maladie liée uniquement au voyage.
2. Pour l’instant nous n’avons pas d’indications que cette grippe soit beaucoup plus
grave que la grippe saisonnière, il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter outre mesure.
3. Les mesures préconisées par les autorités sanitaires visent à diminuer l’impact de
l’épidémie, pour les individus comme pour la société. Ces mesures peuvent évoluer au
fil du temps, en fonction de l’évolution de la situation.
4. Dans ce contexte, les traitements avec des antiviraux sont réservés aux groupes à
risque. L’utilité de ces traitements pour les différents groupes sera revue au fil du
temps.
5. Un vaccin n’est pas encore disponible pour le moment, mais devrait l’être vers le
début de l’automne. On ne peut pas encore dire pour l’instant qui devra être vacciné.
Que faut-il faire ?
1. Rester informé, en consultant régulièrement le site www.influenza.be, qui est le site
officiel pour la grippe en Belgique.
2. Identifier et informer les personnes appartenant aux groupes à risque, afin de leur
permettre d’être plus attentives et de consulter rapidement leur médecin si nécessaire.
Les groupes à risque sont : les patients atteints de maladies respiratoires ou
cardiaques chroniques, les patients souffrant d’insuffisance du foie ou des reins,
les patients dont l’immunité est diminuée (en raison d’un traitement ou d’une
maladie) les patients diabétiques, les femmes enceintes, les personnes de plus de
65 ans, les enfants de moins de 5 ans.
3. Pour le personnel en contact avec de nombreuses personnes tous les jours, une bonne
façon de se protéger est de se laver fréquemment les mains.
4. Pour les salles d’attente, ou autres lieux où beaucoup de gens sont rassemblés, il est
généralement difficile d’en écarter les patients avant qu’ils n’aient vu un médecin,
pour toutes sortes de raisons. C’est le médecin qui avertira le patient de son état et du
fait qu’il vaudrait mieux qu’il n’ait pas de contacts trop rapprochés avec d’autres
personnes, et spécifiquement avec les personnes à risque, pendant la durée de la
maladie.
5. De façon générale, prendre l’habitude d’éternuer et de se moucher dans des mouchoirs
en papier et les jeter ensuite. Se laver fréquemment les mains.