ST. MICHAEL’S HOSPITAL Cardiologie UNIVERSITY OF TORONTO RAPPORT DE LA DIVISION DE CARDIOLOGIE S T. M I C H A E L ’ S H O S P I T A L , U N I V E R S I T É D E T O R O N T O Actualités scientifiques MC Inhibiteurs de l’angiotensine II nouveaux et différents Présenté initialement par : MICHAEL WEBER, M.D., COHN, M.D., FRANZ H. MESSERLI, M.D. ET GEORGE L. BAKRIS, M.D. 46e session scientifique annuelle de l’American College of Cardiology Du 16 au 20 mars 1997, Anaheim, Californie Rédigé et commenté par : DUNCAN STEWART, M.D. ET GORDON MOE, M.D. L’angiotensine II (AII) est capable de produire des altérations fonctionnelles et structurelles des artères coronaires et du myocarde. Des études sur son activation et sur l’inhibition de la synthèse par l’inhibition de l’ECA ont contribué dans une grande mesure à notre compréhension de la physiopathologie et du traitement de l’insuffisance cardiaque congestive. La stimulation du récepteur de l’angiotensine de type I (AT1) par l’AII entraîne de nombreux changements physiopathologiques. Par conséquent, les inhibiteurs des récepteurs AT1 mis au point récemment pourraient accroître notablement notre arsenal thérapeutique contre l’insuffisance cardiaque congestive. Nous examinons ici les effets béniques potentiels des inhibiteurs des récepteurs de l’AII dans l’insuffisance cardiaque congestive et les maladies rénales ainsi que l’hypertrophie du VG. Comparaison du valsartan et d’autres traitements antihypertenseurs : aperçu clinique critères acceptés de maîtrise appropriée de l’hypertension. Ainsi, même actuellement, les traitements antihypertenseurs ne donnent pas d’excellents résultats. Une méta-analyse récente de l’impact des traitements antihypertenseurs sur les complications cérébro- et cardio-vasculaires indique que bien qu’il existe une réduction de plus de 60 % de l’incidence des accidents cérébrovasculaires, l’incidence des coronaropathies n’a baissé que de 10 %. Les limites des traitements antihypertenseurs actuels sur le plan de l’efficacité et de la tolérabilité expliquent en partie ces résultats décevants. On sait depuis de nombreuses années qu’une activité rénine plasmatique élevée entraîne un risque particulièrement élevé de complications de l’hypertension, comprenant l’hypertrophie du ventricule gauche (VG), les accidents cérébro-vasculaires et l’infarctus du myocarde 2. Récemment, l’importance du système rénine-angiotensine (RA) a été mise en lumière par la constatation du fait qu’une activité rénine-angiotensine élevée entraîne un risque élevé d’infarctus du myocarde, indépendamment d’autres facteurs de risque importants, tels qu’une tolérance réduite au glucose ou une élévation du taux de cholestérol3. Michael Weber, M.D. Considérations cliniques dans l’hypertension Bien que l’on ait fait de nombreux progrès au cours de ces dernières décennies en ce qui concerne l’identification et le traitement de l’hypertension, il reste encore beaucoup à faire dans ce domaine. Selon l’enquête récente de NHANES III1, 69 % des patients hypertensifs aux États-Unis savent qu’ils souffrent d’hypertension et 53 % d’entre eux reçoivent un traitement. Cependant, parmi ceux-ci, seulement 24 % répondent aux Le système rénine-angiotensine et sa modulation Depuis ces dernières années, on comprend mieux le lien existant entre l’activation du système RA et l’apparition des complications cardio-vasculaires de l’hypertension. L’angiotensine II (AII) a deux principaux modes d’action. À court terme, le système RA circulant entraîne une vasoconstriction. Auparavant, on pensait que ce phénomène constituait un mécanisme important de l’augmentation de la résistance vasculaire systémique chez de nombreux patients atteints d’hypertension et était un facteur Division de cardiologie Luigi Casella, M.D. Robert J. Chisholm, M.D. Paul Dorian, M.D. Michael R. Freeman, M.D. Shaun Goodman, M.D. Robert J. Howard, M.D. Stuart Hutchison, M.D. Anatoly Langer, M.D. (rédacteur) Gordon W. Moe, M.D. Juan Carlos Monge, M.D. David Newman, M.D. Trevor I. Robinson, M.D. Duncan J. Stewart, M.D. (chef) Bradley H. Strauss, M.D. Kenneth R. Watson, M.D. St. Michael’s Hospital 30 Bond St., suite 701A Toronto, Ontario M5B 1W8 Télécopieur : (416) 864-5330 Les opinions exprimées sont exclusivement celles des membres de la division. Publié grâce à des subventions sans restrictions. qui contribuait à l’hypertension glomérulaire rénale en causant une constriction des artérioles efférentes et une contraction des cellules mésangiales. Cependant, l’AII est également un facteur trophique important et il semble que l’activation du système RA tissulaire pendant une période prolongée contribue notablement à l’hypertrophie du VG et au remodelage vasculaire dans l’hypertension. Récemment, on a soulevé la question de savoir si le système RA pouvait jouer un rôle dans la physiopathologie de l’athérosclérose et ses complications. Les données cliniques récentes provenant d’études multicentriques à grande échelle semblent confirmer le rôle important du système RA dans l’athérosclérose. Par exemple, dans l’étude SOLVD, on a noté une réduction significative de l’incidence des infarctus du myocarde mortels et non mortels chez les patients recevant un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA). Cependant, les effets des inhibiteurs de l’ECA pourraient ne pas être dus uniquement à la réduction de la production d’AII. L’inhibition de l’ECA réduit également la dégradation de la bradykinine, stimulateur endogène important de la production endothéliale d’oxyde nitrique (ON). L’ON à son tour peut avoir divers effets favorables sur la paroi vasculaire, comprenant la vasodilatation, les effets antithrombotiques et l’inhibition de la prolifération des cellules du muscle lisse et de l’hypertrophie vasculaire. On ignore actuellement dans quelle mesure les effets bénéfiques cliniquement importants des inhibiteurs de l’ECA peuvent être dus à des mécanismes indépendants de la production de l’AII. De plus, on sait maintenant qu’il existe des mécanismes de production de l’AII qui sont indépendants de l’enzyme de conversion de l’angiotensine. D’autres enzymes présentes dans les tissus vasculaires et ventriculaires humains, comme la chymase et la cathepsine G, peuvent activer l’angiotensine I en AII. Quelle que soit la voie de synthèse, après sa formation, l’AII interagit avec les récepteurs spécifiques de l’AII dont on a identifié quatre ou cinq formes différentes. Les formes le plus probablement associées aux effets cardio-vasculaires de l’AII sont les récepteurs AT1 et AT2. En particulier, le récepteur AT1 entraîne les effets vasoconstricteurs et trophiques de l’AII, alors que des données récentes indiquent que le récepteur AT2 antagonise ces effets (fig. 1). L’expression du récepteur AT1 est constitutive, bien qu’elle puisse être exagérée dans l’athérosclérose, où elle peut contribuer à la prolifération des cellules du muscle lisse, à la synthèse de la matrice et à la dysfonction endothéliale. Le développement du récepteur AT2 est régulé et on observe une régulation notablement à la baisse immédiatement après la naissance. Cependant, l’expression de ce récepteur peut être réinduite par des lésions vasculaires, c’est-à-dire après une ACTP ou dans l’hypertension, où elle peut entraîner une vasodilatation et avoir des effets antiprolifératifs, peut-être en partie en augmentant la libération endothéliale d’ON. Les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II Des antagonistes spécifiques du récepteur AT1 ont été mis au point, comprenant le losartan, le valsartan et l’irbesartan. Ces agents peuvent jouer un rôle thérapeutique étant donné qu’ils bloquent efficacement les effets vasoconstricteurs et de prolifération de l’AII, quel que soit le mécanisme de production (p.ex. ECA ou chymase). De plus, ils n’entravent pas l’action du récepteur AT2 qui peut avoir des effets bénéfiques sur la structure et la fonction vasculaires dans l’hypertension. Le losartan est le premier agent lancé dans cette classe de médicaments et son usage dans le traitement de l’hypertension est déjà très répandu. Le losartan offre une efficacité comparable à celle d’autres agents antihypertenseurs. Cependant, le délai jusqu’à l’obtention d’une action antihypertensive maximale est souvent aussi long que 12 semaines. Ces effets tardifs peuvent être dus à l’inhibition tardive de la prolifération des cellules du muscle lisse et à un remodelage vasculaire bénéfique pendant un traitement prolongé à l’aide d’un inhibiteur des récepteurs de l’AII. En outre, ce médicament ne s’est pas révélé avoir une relation dose-effet réelle et des doses plus élevées n’entraînent pas nécessairement un bénéfice thérapeutique additionnel. Le valsartan et l’ibersartan sont des composés plus récents pouvant présenter un avantage par rapport au losartan, tout en offrant le profil d’effets indésirables extrêmement favorable de cette classe d’agents antihypertenseurs. Le valsartan a montré une relation dose-effet entre 20 et 320 mg/jour. La dose de départ habituelle de 80 mg entraîne une réduction soutenue de la tension artérielle comme l’indique les enregistrements Holter de 24 heures et entraîne un effet bénéfique dans le traitement de l’hypertension chez environ 40 à 50 % des patients. Comparativement aux inhibiteurs de l’ECA, le valsartan a montré des effets comparables, mais il était beaucoup mieux toléré. En particulier, cette classe de médicaments ne cause pas de toux, effet indésirable très souvent entraîné par les inhibiteurs de l’ECA qui limite fréquemment l’utilité de ces agents. Figure 1 : Inhibiteurs des récepteurs de l’angiotensine II Angiotensinogène Rénine Chymase Tous les inhibiteurs ECA Effet antiprolifératif Actualités scientifiques Accumulation de la bradykinine Récepteur AT2 Vasoconstriction Cardiologie Métabolisme de la bradykinine Angiotensine II Récepteur AT1 Prolifération Inhibiteurs de l’ECA Angiotensine I Apoptose ? Production d’oxyde nitrique Effets bénéfiques potentiels des inhibiteurs des récepteurs de l’angiotensine II dans l’insuffisance cardiaque J.N. Cohn, M.D. Dans un modèle expérimental de remodelage du VG induit par une défibrillation électrique synchronisée, on a constaté que l’inhibiteur de l’ECA, ramipril, retardait le processus de remodelage du VG comparativement au placebo. Cependant, lorsque le ramipril était associé à l’antagoniste de la bradykinine, HOE-140, cet effet bénéfique sur le remodelage était atténué. Ces constatations indiquent que dans ce modèle, non seulement l’AII, mais également la bradykinine, peuvent intervenir dans le processus de remodelage. Bien que ces observations puissent être spécifiques à un modèle, elles forment peut-être les fondements théoriques de l’affirmation selon laquelle les inhibiteurs des récepteurs de l’angiotensine peuvent ne pas remplacer les inhibiteurs de l’ECA. Contrairement aux inhibiteurs de l’ECA, les antagonistes de l’AII n’entraînent pas l’inhibition du métabolisme de la bradykinine, causant une augmentation des concentrations d’ON. Les résultats de l’étude ELITE présentés à cette réunion ont révélé une plus grande réduction de la mortalité chez un petit nombre de patients souffrant d’insuffisance cardiaque congestive dont les symptômes de classe III selon la NYHA ont été traités à l’aide d’un antagoniste de l’AII (losartan) comparativement à un inhibiteur de l’ECA (captopril). À ce stade, ces résultats devraient être considérés comme préliminaires. Comme le montre la figure 1, la voie classique de la production de l’AII fait intervenir l’enzyme de conversion de l’angiotensine, mais on sait qu’il existe d’autres voies, telles que la chymase, qui génèrent également la production d’AII. De plus, le blocage du récepteur AT1 en l’absence de l’inhibition de l’ECA, entraîne la stimulation accrue des récepteurs AT2 par la rétro-inhibition réduite de l’angiotensine I. Les conséquences de la stimulation ou du blocage des récepteurs AT2 ainsi que les possibilités offertes par un traitement d’association méritent un examen plus approfondi. Dans une étude récente, 83 patients présentant une insuffisance ventriculaire gauche provenant du Veterans Administration Hospital ont été assignés au hasard dans un groupe devant recevoir un inhibiteur spécifique des récepteurs de l’AII (valsartan) ou dans un groupe placebo en plus d’un traitement par des inhibiteurs de l’ECA, des diurétiques et de la digoxine. Les résultats des études hémodynamiques effractives de 12 heures ont été obtenus après l’administration des médicaments de l’étude. Comparativement au placebo, le valsartan a entraîné une réduction dépendante de la dose de la pression artérielle systolique ainsi que de la pression diastolique de l’artère pulmonaire. Les médicaments de l’étude ont été ensuite administrés pendant 28 jours, p. ex. le valsartan, à raison de 80 mg deux fois par jour ou de 160 mg deux fois par jour ou un placebo équivalent, et les études hémodynamiques ont été répétées. À nouveau, comparativement au placebo, on a noté une réduction dépendante de la dose de la pression artérielle systolique et de la pression diastolique de l’artère pulmonaire. En outre, on a noté une réduction notable de l’aldostérone plasmatique avec une tendance à une diminution de la norépinéphrine plasmatique. Cette étude préliminaire indique qu’un inhibiteur spécifique d’un récepteur de l’angiotensine, administré conjointement à un inhibiteur de l’ECA, produit des effets hémodynamiques et neurohormonaux bénéfiques. L’AII favorise la vasoconstriction, la croissance tissulaire et la stimulation neurohormonale accrue, la prépondérance de molécules oxydatives et les arythmies. Étant donné les considérations ci-dessus et l’existance de données probantes sur les effets favorables sur la survie produits par les inhibiteurs de l’ECA, le Dr Cohn estime que les études futures sur l’usage des inhibiteurs des récepteurs de l’angiotensine devraient inclure l’usage concomitant des inhibiteurs de l’ECA ou une comparaison directe avec ces produits. Dans une nouvelle étude internationale sur valsartan, on étudie actuellement la possibilité que les inhibiteurs de l’AII puissent améliorer la survie chez les patients recevant déjà un traitement conventionnel, comprenant des inhibiteurs de l’ECA. Dans cette étude, le valsartan, à raison de 160 mg deux fois par jour, sera comparé à un placebo chez des patients qui reçoivent un traitement de fond par des inhibiteurs de l’ECA. Données les plus récentes sur les inhibiteurs des récepteurs de l’angiotensine II dans l’hypertrophie ventriculaire gauche Franz H. Messerli, M.D. Les données de l’étude Framingham indiquent que les patients atteints d’hypertrophie du VG présentent un risque plus élevé d’infarctus du myocarde, de mort cardiaque subite, d’insuffisance cardiaque congestive et d’accident cérébro-vasculaire que ceux qui n’en sont pas atteints, même lorsque leur tension artérielle est semblable. Il existe des données suggérant que l’AII est mitogène et favorise l’hypertrophie cardiaque. L’AII peut promouvoir l’hypertrophie cardiaque, indépendamment de son effet sur la tension artérielle. Par conséquent, les inhibiteurs de l’ECA peuvent réduire l’hypertrophie du VG indépendamment de leur effet réducteur de la tension artérielle et peuvent éventuellement constituer une nouvelle classe de médicaments pour la régression de l’hypertrophie du VG. En outre, l’AII accélère directement et indirectement l’apparition des maladies coronaires en ayant un effet sur au moins quatre voies : 1) vasoconstriction, 2) prolifération, 3) prépondérance des cellules oxydatives, 4) perméabilité vasculaire. Les trois dernières voies entraîneront la formation de cellules spumeuses et la prolifération des cellules vasculaires du muscle lisse contribuant ainsi à l’apparition de maladies coronaires. Par conséquent, les inhibiteurs des récepteurs de l’AII peuvent jouer un rôle dans la régression des lésions athéroscléreuses également. Des études qui examinent ces possibilités encourageantes sont en cours. Cardiologie Actualités scientifiques Les inhibiteurs des récepteurs de l’angiotensine II dans les maladies rénales George L. Bakris, M.D. Les données dont nous disposons jusqu’à présent indiquent que les inhibiteurs de l’ECA confèrent une protection unique contre la progression des maladies rénales chez les patients diabétiques. En outre, ces effets rénoprotecteurs semblent être indépendants de la réduction de la tension artérielle. Trois mécanismes sont à l’origine de la progression des maladies rénales dans la néphropathie diabétique, à savoir : 1) l’expansion mésangiale, 2) l’augmentation de la pression glomérulaire et 3) l’augmentation de la perméabilité glomérulaire. Les deux premiers mécanismes sont à l’origine de la microalbuminurie, alors que l’AII peut intervenir dans les deux derniers mécanismes. On a constaté que la réduction de la tension artérielle sans diminution de la protéinurie n’entraîne pas une réduction de la progression des maladies rénales. Des études récentes sur des modèles animaux de maladies rénales dans l’hypertension suggèrent que les inhibiteurs des récepteurs de l’angiotensine ont un profil très semblable à celui des inhibiteurs de l’ECA. Les deux classes de médicaments augmentent l’excrétion sodée et réduisent la pression intraglomérulaire par la dilatation de l’artériole efférente et la réduction de la protéinurie. Cependant, elles peuvent présenter de légères différences. Les inhibiteurs de l’AII ne réduisent pas autant le tonus de l’artériole afférente que les inhibiteurs de l’ECA. Les inhibiteurs des récepteurs de l’angiotensine peuvent entraîner une élimination moindre de potassium. Fondamentalement, les inhibiteurs des récepteurs de l’angiotensine n’augmentent pas la bradykinine et sont donc associés à une très faible incidence de toux, comparativement aux inhibiteurs de l’ECA. L’importance de la réduction de la tension artérielle dans la maîtrise de la progression des maladies rénales est généralement reconnue. Cependant, nous ne disposons pas jusqu’à présent de données cliniques à long terme appuyant l’usage des inhibiteurs des récepteurs de l’angiotensine dans la prévention de la progression des maladies rénales. Trois études internationales à grande échelle contrôlées avec placebo sont en cours actuellement en vue d’évaluer les effets de différents inhibiteurs des récepteurs de l’angiotensine sur la progression des maladies rénales terminales. Jusqu’à ce que ces données soient disponibles, les inhibiteurs des récepteurs de l’AII ne doivent pas être considérés comme des médicaments de choix dans la prévention des maladies rénales. Résumé Tous les inhibiteurs des récepteurs offrent une approche ciblée dans le traitement de l’insuffisance cardiaque ainsi que des possibilités uniques de remédier aux altérations fonctionnelles et structurelles résultant de l’activation neurohormonale. Références 1. Burt VL, Whelton P, Rocella EJ, Brown C, Cutler JA, Higgins M, Horan MJ et Labarthe D. Prevalence of hypertension in the US adult population. Results from the NHANES III, 1988-1991. Hypertension 1995; 3: 305-13. 2. Brunner HR, Laragh JH, Baer L, Newton MA, Goodwin FT, Krakoff LR, Bard RH et Buhler FR. Essential hypertension: renin and aldosterone, heart attack, and stroke. N Engl J Med 1972; 286 (9): 441-9. 3. Alderman MH, Madhavan S, Ooi WL, Cohen H, Sealey JE et Laragh JH. Association of the renin-sodium profile with the risk of myocardial infarction in patients with hypertension. N Engl J Med 1991; 32 (16): 1098-104. La version française a été revisée par le Dr George Honos, Montréal. ©1997 Division de cardiologie, St. Michael’s Hospital, Université de Toronto, seule responsable du contenu de cette publication. Édition : Snell Communication Médicale Inc. avec la collaboration de la Division de cardiologie, St. Michael’s Hospital, Université de Toronto. Tous droits réservés. Imprimé au Canada. Tout recours à un traitement thérapeutique, décrit ou mentionné dans Actualités scientifiques – Cardiologie, doit être conforme aux renseignements d’ordonnance au Canada. Snell Communication Médicale Inc. se consacre à l’avancement de l’éducation médicale continue de niveau supérieur. 120-63F