QUESTIONS SES
REGARDS CROISES
- Inégalités sociales et économiques peuvent se cumuler
Caractère cumulatif des inégalités : les avantages des uns s’additionnent alors que le
désavantage des autres se renforce (inégalité économique = inégalité d’accès au logement,
santé, éducation…) - polarisation sociale
Polarisation sociale : une petite partie de la population se concentre en haut de la hiérarchie
sociale et une grande partie en bas, la classe moyenne est peu présente
+ Impôts fixes aggrave les inégalités
- Caractère multiforme des inégalités économiques et sociales
Inégalités de niveau de vie ↗ :
↗ du chômage
Augmentations de salaire ont d’avantages profités aux personnes les mieux
rémunérées
Revenus de capital ont progressés plus rapidement que les revenus du travail or ce
sont les plus riches qui perçoivent les revenus du capital
Inégalités de patrimoine :
- Héritage ≠ méritocratique
- Epargne -> amplifie les inégalités de revenu (capacité d’épargne ↗ plus vite que son
revenu)
Inégalités sociales et politiques : différence d’accès aux ressources sociales et politiques
Hommes/femmes
- Inégalités dans la sphère privée (2/3 des taches)
- A l’école
- Professionnels (salaire d’appoint + plafond de verre)
- Politiques : femmes élues faible
Devant la mort (cadres VS Ouvriers)
Réussite scolaire (origine sociale)
Face à l’emploi (origine sociale -> plafond de verre)
Consommation (cadres, employeurs, ouvriers)
Générations (jeunes VS vieux)
Politiques (catégories sur représentés et sous représentés au parlement)
- Deux facteurs à l’origine des inégalités sociales :
Depuis les années 80 (2 évolutions des distributions des salaires en France) :
Ecart grandissant entre le salaire médian et le centile ou milile des salariés les mieux
rémunérés
Inégalités entre les bas salaires et le salaire médian se sont beaucoup réduite du au
SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance) et de sa réévaluation
périodique
+ Discrimination
- Distinguez les inégalités économiques et sociales :
Inégalités sociales et politiques : différence d’accès aux ressources sociales et politique
Inégalités économiques : différence d’accès aux ressources économiques (revenus et
patrimoine)
- Pouvoirs publics contribuent à la justice
Pouvoirs publiques visent à réduire les inégalités :
Impôts progressifs : plus la base imposable est importante plus le taux est important.
Réduit les inégalités
Revenus de transferts (service collectif) service fourni gratuitement ou à un prix
inférieur à 50% de son coût de production. Financé par des prélèvements obligatoires
(transfert sociaux en nature). Assurent une redistribution verticale lorsque des
ménage qui ont des revenus primaires faibles contribuent pas ou peu à leur
financement et en bénéficie dans des proportions aussi importantes que les autres
ménages
Service collectif réduit les inégalités
- Egalité ≠ équité
Le degré d’égalité est un fait qui peut se mesurer alors que l’équité est un jugement qui se fonde sur
un système de valeur. Il n’y a pas d’opposition entre l’égalité et l’équité. L’équité conduit dans une
situation à choisir entre les différentes égalités (droit, chance et situation)
Equité : sentiment de justice naturel et spontané. Varie dans le temps et en fonction des
sociétés. Résultat d’un système de valeur donné SE MESURE PAS Conduit à choisir entre les
différentes égalités
Egalité : principe selon lequel chacun devrait disposer des mêmes choses dans tous les
domaines. SE MESURE
- 3 formes d’égalité :
Egalité des droits : égalité devant la loi, garanti à chacun le même ensemble de droit
(égalité de traitement) (1789 1944 2013)
Egalité des chances : donner à chacun les moyens de réussir et d’accéder aux
positions sociales élevés (méritocratie : les positions dominantes doivent être
réservés à ceux qui les doivent à leur mérite individuel)
Niveau minimum : absence de discrimination (inégalité de traitement d’un
individu ou d’un groupe social en raison de ses origines…)
Niveau plus élevé : assurer un égal accès aux probabilités réelles de réussir
Dernier niveau : on peut penser que la distribution des talents est aléatoire,
l’individu n’en est pas directement responsable, il faut donc opérer une
redistribution au profit des plus démunis. L’égalité des chances n’est plus
seulement méritocratique
Egalité des situations : rapprochement des niveaux et des modes de vie entre les
individus (politiques publiques visent à réduire les inégalités de situation ex : impôt
progressif ou égalité visé : domaine de la santé)
Remarque : Sociologues (Edgard Morin) : égalité des situations égalité des chances
- Lutter contre les discriminations
Détection des discriminations : comparer la part d’une catégorie de la population dans la société et
de comparer cette proportion à leur part dans une situation donnée
Lutte contre la discrimination : HALDE (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour
l’égalité)
Discrimination positive ou action positive (1980 en France) : correspond à l’ensemble des mesures
destinées à permettre la diminution de certaines inégalités en favorisant la promotion de groupes
ordinairement défavorisés sur la base de critères ethniques, sexuels, religieux… (Née aux Etats Unis à
la fin des années 60 pour favoriser les minorités « noires », hispaniques, asiatiques)
Donne la priorité à ces derniers par rapport aux « blancs » par un système de quota ou de
place réservés pour arriver à une égalité dans la représentation raciale aux différents niveaux
de la société
Heurte le principe républicain français de l’égalité devant la loi et son modèle d’intégration
fondé sur le caractère universel du citoyen qui ne peut pas revendiquer des droits dans
l’espace publique fondé sur des différences culturelles, religieuses, régionales
Ex : ZEP, loi sur la parité en politique (1999), ZUS, concours spécifique d’entrée à Science Po
- Action pervers des pouvoirs publics
Une crise financière
↗ des dépenses :
- Allongement de l’espérance de vie = + de dépenses de santé et de retraite
- Progrès médecine : soin + chers (paradoxe du progrès technique en matière de santé)
- Monté du chômage : ↗ des indemnisations
Recettes ne progressent pas assez vite
- Taux de croissance économique est beaucoup moins élevé aujourd’hui que pendant
les 30 glorieuses. Taux de croissance inférieur au taux de progression des dépenses
de PS. Ainsi la part de ses dépenses dans le PIB augmente
- Monté du chômage diminue les cotisations (effet ciseaux)
- Cotisations sur les revenus d’activités et non sur les revenus de patrimoine 1989
CSG (contribution sociale généralisée)
Une crise d’efficacité
Etat providence réduit mal les inégalités
- Système des années 50 sert à protéger les travailleurs stables et leurs familles.
Dégradation du marché du travail, dans les années 70 une partie de la population ne
bénéficie plus de protection système évolue RSA CMU...
- Système redistribue parfois à l’envers (retraites)
Dépenses mal régulées (santé demandeurs ne limite pas leur demande, médecins
ne freine pas les dépenses)
Une crise de légitimité
Risque de déresponsabilisation individuelle culture de l’assistance
Risque d’affaiblissement du lien social (protection des individus plus de lien ni de
solidarité)
Critique libérale : les ressources utilisées pour financer la protection sociale sont en
grande partie à la charge des entreprises ce qui nuit à leur compétitivité nationale
Désincitation : correspond à une incitation à ne pas faire quelque chose (RSA, RMI)
Les partisans du libéralisme économique critique le RSA et son aspect désincitatif trappe à
pauvreté
Emploi donne un statut social et ouvre des droits à la protection sociale + permet d’accumuler de
l’expérience
- Logique de l’assurance ≠ logique de l’assistance
Logique de l’assurance : chaque actif cotise proportionnellement à son revenu et reçoit des
prestations proportionnelles à ces cotisations. Si une personne ne cotise pas, elle n’est pas
assurée. Il s’agit d’une redistribution horizontale, on parle de système Bismarckien (Bismarck
a mis ce système en place en Allemagne à la fin du XIXème siècle, le financement est assuré
par des cotisations (modèle corporatiste)
Logique de l’assistance : tous les individus sont couverts quelques soit leur situation
professionnelle. Il s’agit d’une redistribution verticale qui vise à assurer une plus grande
égalité. Les prestations dépendent des ressources des individus et non de leur cotisation. On
parle de système Beveridgien du nom de Lord Beveridge qui inspire le système de protection
sociale anglais à la fin de la seconde guerre mondiale. Le financement de ce système est
assuré par l’impôt. (Modèle universaliste)
- Redistribution des revenus
Redistribution : système mis en place par les pouvoirs publics qui visent à modifier la
répartition primaire des revenus et à limiter les inégalités.
Prélèvements obligatoires (cotisations sociales, impôts)
Revenu de transfert (prestation sociale) : il s’agit du transfert en espèce (allocation
familiale…) et des transferts en nature c’est-à-dire des prestations gratuites
(opération à l’hôpital…)
Caractères de la protection sociale :
- Redistribution :
Verticale : des riches vers les pauvres (RSA) diminue les inégalités
Horizontale : de tous vers tous, est indépendante des revenus des personnes (actifs-
retraités)
- Pouvoirs publics = désincitatif
sincitation : correspond à une incitation à ne pas faire quelque chose (RSA, RMI)
Quand un individu bénéficie de minima sociaux il peut perdre le bénéfice de celui-ci s’il retrouve un
emploi. Ceci justifie le passage du RMI au RSA, lorsqu’une personne retrouve un emploi le RSA
garanti à cette dernière un revenu toujours supérieur à la situation d’inactivité/chômage
Les partisans du libéralisme économique critique le RSA et son aspect désincitatif indemnisations
= trappe à pauvreté
Emploi donne un statut social et ouvre des droits à la protection sociale + permet d’accumuler de
l’expérience
SCIENCE ECONOMIQUES
- Intérêt + limites du PIB
PIB : mesure la création de richesse (somme des valeurs ajoutées) marchande ou non marchandes
des unités productives sur le territoire d’un pays pendant un an, que ces unités productives soit
nationales ou étrangères (3 moyens de la calculer : par la production, consommations, revenus)
PIB = indicateur contesté
Ne tient pas compte de la production domestique= production réalisée au sein d’un ménage
ou bénévole. (INSEE 2011 26% du PIB SMIC) Cela fausse donc la comparaison entre un
pays développé et un pays en développement
Ne tient pas compte de l’économie souterraine (toutes les activités non déclarées) environ
6% en France en 2008. Plus présente dans les PED
Externalités : un agent économique crée un effet externe lorsqu’il procure à autrui par son
activité un gain (externalité positive) ou une perte (négative) sans contrepartie monétaire.
PIB ne prend pas en compte les dégâts de la croissance ni les externalités positives
Evalue mal les activités non marchandes : pas de prix de vente évaluation approximative
Evalue mal le niveau de vie : PIB par habitant ne donne pas d’indication sur sa répartition
Indice de Gini (commission de Sarkozy : Stiglitz, Sen, Fitoussi revenu disponible médian)
Mesure mal la qualité de vie et le développement : François Perroux croissance
(phénomène quantitatif) ≠ développement (qualitatif)
Développement économique : ensemble des transformations des structures sociales,
économiques, démographiques et institutionnels qui en général accompagne la
croissance, la rend durable et améliore les conditions de vie de la population.
- IDH ≠ PIB
IDH (amartya sen 1990 Programme de Nation Unies pour le Développement) : indice composite sans
unité compris entre 0 (absence de développement économique) et 1. Calculé par la moyenne
géométrique de 3 indicateurs :
- Niveau de vie (RNB (PNB) en PPA par habitant)
- Niveau d’éducation (moyenne d’année de scolarité des adultes et celle prévue des enfants)
- Santé (espérance de vie à la naissance)
IDH = 3racine (indice de niveau de vie x indice d’éducation x indice de santé)
L’IDH à l’avantage d’introduire des éléments qualitatifs dans la mesure du développement et de
montrer que la corrélation entre le niveau de vie et le développement n’est pas parfaite
Critique de l’IDH : il ne tient pas compte de l’inégalité de la répartition des revenus, des inégalités de
genre…
- Qu’apporte l’innovation à la croissance économique ?
Innovation : il s’agit de l’introduction d’une invention sur le marché. On distingue 3 types
d’innovation chaque type conduisant à la croissance économique :
Les innovations de produit ou de service, génère une augmentation de la demande et donc
de la croissance
Innovations de procédé c’est-à-dire la mise en œuvre de nouvelles techniques de production,
génèrent des gains de productivité et donc de la croissance
Innovations organisationnelles c’est-à-dire la mise en place d’une nouvelle organisation du
travail (ex : taylorisme, fordisme, toyotisme) et génère des gains de productivité donc la
croissance
Corrélation entre les dépenses de R&D et l’évolution du PIB
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