Génétique Médicale – Correction Annales 2011 - 2012 04/12/2013 AGARD Geoffray Génétique Médicale M. Khran Correcteur 5 4 pages Correction Annales 2011 - 2012 Plan I. Question 8 II. Question 9 III. Question 10 IV. Question 11 V. Question 12 L'examen comportera une partie cas cliniques avec des QCM sur le conseil génétique (cf ED) puis une partie QCM sur les cours. Le prof n'a corrigé que les questions de cours (et encore qu'une partie faute de temps). I. Question 8 : A propos du génome humain, quelle(s) proposition(s) est / sont exacte(s) ? A. Le génome humain comporte le génome nucléaire et le génome mitochondrial. B. Le génome humain n’inclut pas le génome mitochondrial. C. Le génome humain est constitué en majorité d’ADN codant. D. Le nombre total de gènes se situe au delà de 250 000. E. Il existe une variabilité génétique du nombre de chromosomes entre individus sains. CORRECTION : A A. VRAI : Le génome humain est divisé en 2 parties : Génome humain (majoritaire) et génome mitochondrial contenant certains gènes indispensables à la constitution des complexes respiratoires. La transmission de ce génome est uniquement maternelle. B. FAUX C. FAUX : Majorité d’ADN non codant, 2 – 3 % de région codante. Il y a des régions codantes en dehors des régions de gènes classiques. Ces régions non codantes comportent des régions régulatrices très importantes. D. FAUX : Le nombre total de gènes est aux alentours de 25 000. E. FAUX : il n’y a aucune variabilité naturelle du nombre de chromosome : Toute variation du nombre de chromosome est pathologique 1/4 Génétique Médicale – Correction Annales 2011 - 2012 II. Question 9 : Concernant le diagnostic moléculaire des maladies génétiques, quelle(s) proposition(s) est / sont exacte(s) ? A. Dans la majeure partie des cas, il n’est pas nécessaire pour établir un diagnostic de certitudes. B. L’approche de type « diagnostic direct » constitue à rechercher des mutations constitutionnelles délétères. C. Le séquençage direct (selon la méthode de Sanger) est une approche de type « diagnostic direct ». D. En routine diagnostique, l’approche de type « diagnostic direct » est la plus utilisée. E. Les méthodes de séquençage à haut débit permettent d’identifier les mêmes types de mutations que l séquençage direct selon la méthode de Sanger. CORRECTION : BCDE → Diagnostic indirect utilise des marqueurs génétiques (régions polymorphes du génome dont l’emplacement est connu) càd qu’on connaît l’emplacement des marqueurs à proximité des gènes alors que le diagnostic direct utilise le séquençage ce qui nous permet de connaître précisément la mutation. A. FAUX Il est essentiel de distinguer le gène en cause pour bien connaître la maladie dont est atteint le patient et permettre un conseil génétique efficace. B. VRAI C. VRAI D. VRAI : Méthode précise E. VRAI III.Question 10 : Concernant l’interprétation des données mutationnelles, quelle(s) proposition(s) est / sont exacte(s) ? A. Les mutations de type « faux sens » ont théoriquement pour effet le remplacement d’un acide aminé par un autre au niveau de la protéine codée. B. Les mutations de type « non-sens » ont théoriquement pour effet le remplacement d’un AA par un autre au niveau de la protéine codée. C. La conséquence des insertions et/ou délétions de nucléotides dépend de la conséquence sur le cadre de lecture. D. Les mutations de type « faux-sens » sont toujours pathogènes. E. Les mutations de type « non-sens » peuvent conduire à la synthèse d’une protéine tronquée. CORRECTION : ACE A. VRAI : C’est la définition d’une mutation de type « Faux-sens » B. FAUX : Les mutations non-sens sont celles où la mutation code pour un codon STOP C. VRAI : Tout dépend si il s’agit d’une insertion/délétion d'un multiple de 3 nucléotides ou non → Si multiple de 3 = Pas de décalage du cadre. D. FAUX : Dépend de la localisation et du type d’acide aminé remplacé → Si la structure de l’AA de remplacement est proche de celle de l'AA remplacé, alors effet moins délétère. E. VRAI 2/4 Génétique Médicale – Correction Annales 2011 - 2012 VI. Question 11 : Concernant l’interprétation de données mutationnelles quelle(s) proposition(s) est / sont exacte(s) ? A. Toute variation de séquence localisée en région codante est pathogène. B. Il existe une nomenclature officielle pour décrire les données mutationnelles. C. Les mutations délétères en séquence codante ont un effet plus sévère que les mutations délétères en séquence non codante. D. L’effet délétère d’une variation de séquence en région codante peut consister en un impact fonctionnel au niveau de l’ARN messager et/ou de la protéine codée par le gène muté. E. L’interprétation de données mutationnelles peut nécessiter la recherche de la variation de séquence dans une population contrôle (témoins sains). CORRECTION : BDE A. FAUX : Polymorphismes de type SNP par ex → Variabilité inter-individuelle. B. VRAI : Cf cours C. FAUX : On peut avoir des mutations très sévères en régions non codantes → Effet sur l’épissage pouvant entraîner la perte entière d’un exon. D. VRAI E. VRAI : Si on trouve une variation est que celle si est retrouvée dans un grand nombre d’individus au sein d’une population → Polymorphisme. En revanche si cette variation est retrouvée au sein d’une population d’individus atteints par une maladie → Marqueur de la maladie. De moins en moins nécessaire grâce aux data bases. V. Question 12 : Concernant l’Hétérogénéité des maladies génétiques quelle(s) proposition(s) est / sont exacte(s) ? A. L’hétérogénéité génétique est définie par la multiplicité des gènes impliqués dans la survenue d’une même maladie (d’un même phénotype). B. L’hétérogénéité génétique est définie par la diversité des maladies provoquées par les anomalies d’un même gène. C. L’hétérogénéité allélique est définie par la multiplicité des gènes impliqués dans la survenue d’une même maladie (d’un même phénotype). D. L’hétérogénéité allélique est définie par la multiplicité des mutations possibles dans un même gène. E. Pour le gène CFTR impliqué dans la mucoviscidose, il existe certaines mutations récurrentes fréquentes. CORRECTION : ADE A. VRAI → Une même présentation phénotypique peut être le résultat de la mutation de plusieurs gènes différents. B. FAUX → C’est la définition de l’hétérogénéité clinique. C. FAUX → Cf A D. VRAI → Définition 3/4 Génétique Médicale – Correction Annales 2011 - 2012 E. VRAI → Gène CFTR est un ex de gène à large spectre mutationnel → 1000 mutations différentes identifiées. Utilisation de techniques ciblées pour la recherche de ces mutations récurrentes mais on peut également en utiliser d’autres pour rechercher les anomalies liées à ce large spectre. 4/4