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CHAPITRE UN
INTRODUCTION AUX QUATRE NOBLES VERITES
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I- Les raisons d’étudier les Quatre Nobles Vérités 2
1) Les avantages d’étudier les Quatre Nobles Vérités 2
a) l’avantage minimal
b) l’avantage moyen
c) l’avantage supérieur
II- A propos des Quatre Nobles Vérités 4
1) Les différentes manières d’aborder chacune des Quatre Nobles Vérités 5
a) les trois « tours » et les douze manières
2) La raison de l’ordre des Quatre Nobles Vérités 6
3) La définition de « Vérité » et de « Noble » 7
III- Les deux groupes de cause et d’effet 8
1) fonctionnement des causes et des effets 8
2) Comment la Vérité de l’Origine est la Cause et comment la Vérité de la Souffrance 9
est le résultat
3) Comment la Vérité du Chemin est la cause et comment la Vérité de la Cessation 9
est le résultat
4) Logique ou dogme bouddhique ? 11
IV- Etre son propre refuge 11
1) Personne ne peut purifier autrui 11
2) Les deux extrêmes à éviter 12
3) La voie du milieu 13
4) Observer cet instinct 14
5) Etre responsable de soi et d’autrui 14
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CHAPITRE UN
INTRODUCTION AUX QUATRE NOBLES VERITES.
« Celui qui remplit sa lampe d’eau ne dissipera pas l’obscurité, et celui qui essaye d’allumer un feu
avec du bois pourri n’y parviendra pas. Et comment quelqu’un peut-il se libérer du soi en menant une
vie misérable, s’il ne parvient pas à assouvir les feux du désir, s’il rêve encore soit de plaisirs matériels
soit de plaisirs célestes. Mais celui en qui le soi a disparu est libre du désir ; il ne désirera ni les plaisirs
matériels, ni les plaisirs célestes, et la satisfaction de ses besoins naturels ne le souillera pas. Toutefois
qu’il soit modéré, qu’il mange et boive selon les besoins de son corps.
La sensualité est débilitante, l’homme complaisant est esclave de ses passions, et la recherche du
plaisir est dégradante et vulgaire.
Mais satisfaire les besoins vitaux n’est pas mal. Garder son corps en bonne santé est un devoir, sinon
nous serons incapables de moucher la lampe de la sagesse, et de garder notre esprit fort et clair. L’eau
entoure la fleur de lotus mais ne mouille pas ses pétales. »
LE SERMON DE BENARES *
A présent envisageons l’enseignement bouddhique à propos des Quatre Nobles Vérités. La
première question que l’on peut poser est pourquoi les Quatre Nobles Vérités sont-elles considérées
comme si fondamentales, et pourquoi, en fait, le Bouddha les avait enseignées.
Afin de répondre à cela, nous devons établir une relation entre les Quatre Nobles Vérités et
notre propre expérience d’être humain particulier. Il est un fait (un fait naturel de la vie) que chacun de
nous a le désir inné de rechercher le bonheur et de dépasser la souffrance. C’est quelque chose de très
instinctif, et il n’est pas besoin d’en prouver l’existence. Le bonheur est une chose à laquelle nous
aspirons tous, et bien sûr nous avons naturellement tous droit à répondre à cette aspiration. De la
même manière, la souffrance est une chose que tout le monde souhaite éviter, et nous avons également
le droit d’essayer de dépasser la souffrance. Donc si cette aspiration d’accéder au bonheur et de
vaincre la souffrance est notre état naturel d’être, et notre quête naturelle, la question est de savoir
comment nous y prendre pour répondre à cette aspiration. Ceci nous conduit à l’enseignement des
Quatre Nobles Vérités, qui apporte une compréhension de la relation qu’entretiennent deux séries
d’évènements : les causes et leurs effets.
LES QUATRE NOBLES VERITES ** par Sa Sainteté Le Dalaï Lama
I- LES RAISONS D’ETUDIER LES QUATRE NOBLES VERITES
Pourquoi nous intéressons-nous à la vie spirituelle et en particulier à l’étude du bouddhisme ?
Je pense que c’est le genre de question que nous devons poser au début de ce cours. Dans son livre
Les Quatre Nobles Vérités, Sa Sainteté Le Dalaï Lama dit que notre intérêt pour la vie spirituelle est :
« …quelque chose de très instinctif, et dont il n’est pas nécessaire de prouver l’existence. Le bonheur
est une chose à laquelle nous aspirons tous et bien sûr nous avons naturellement le droit de répondre à
cette aspiration. »
Je pense que c’est le fondement même de ce que nous avons besoin de comprendre. Pas uniquement
intellectuellement, ni parce que quelqu’un tel que Sa Sainteté l’a dit, mais nous devons connaître la
réponse pour nous-même. Souhaitons-nous vraiment être heureux ? Sa Sainteté affirme que c’est
instinctif. Si c’est le cas, ce sentiment instinctif est-il toujours avec nous ? Comment procédons-nous
pour y répondre ? Je pense que les réponses à ces questions sont vraiment les bases de ce que nous
devons savoir avant de commencer notre étude et notre pratique.
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*extrait de « The Gospel of Buddha » (ed. Paul Carns) Alcove Press 1915 (revu en 1974)
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** “The Four Noble Truths” by Ven. Lobsang Gyatso –Snow Lion Publication
Sa Sainteté dit que le Bouddha débuta par les Quatre Nobles Vérités car en chacun de nous réside le
sentiment instinctif de rechercher le bonheur et d’éviter les problèmes et les difficultés. Avant de pouvoir
considérer comment satisfaire ce désir d’être heureux, nous devons vraiment ressentir s’il en est ainsi
ou non.
Nous devons faire l’expérience par nous-même de la vérité de ce fait – pas parce que c’est dans les
écritures, ni parce que quelqu’un nous l’a dit. C’est notre point de départ.
1) Les avantages de l’étude des Quatre Nobles Vérités
a) L’avantage minimal
Mon sentiment est que l’avantage minimal d’étudier les Quatre Nobles Vérités est que nous gagnerons
une certaine assurance que les problèmes et les difficultés de nos vies peuvent être arrêtés. En ce
moment nos vies sont tellement conditionnées par des facteurs hors de notre contrôle, mais en
percevant clairement quelles choses sont les causes réelles de nos problèmes et en voyant qu’elles
peuvent être éliminées par la compréhension de la dernière Noble Vérité, la Vérité du Chemin, nous
constaterons qu’il y a un remède pour guérir cette vie « conditionnée ». Si nous acquérons une certaine
assurance – au moyen de ce cours, par la lecture des livres, la méditation, la discussion et les devoirs-
alors je pense que nous obtiendrons sans aucun doute un résultat. C’est là l’avantage minimal.
b) L’avantage moyen
Puis, si nous pouvons voir que notre vie actuelle peut être arrêtée, que le fait de suivre le Noble Octuple
Sentier a le pouvoir d’arrêter notre vie conditionnée, nous sommes plus près d’envisager le second des
Trois Refuges, qui est le Dharma, les enseignements du Bouddha. Et en voyant les êtres qui pratiquent
ce Dharma, nous contemplons en fait le premier et le troisième des refuges, le bouddha et le sangha.
Ceux qui ont parachevé le chemin sont des bouddha et ceux qui sont en train de pratiquer ainsi sont le
sangha. En étudiant les Quatre Nobles Vérités nous établissons les Trois Refuges.
Et ce n’est pas tout, nous nous rendons compte également que nous sommes capables de le faire. La
meilleure façon de prendre refuge dans le Dharma est de le mettre en pratique. Finalement, nous
deviendrons nous-même ce refuge, en devenant un bouddha. Pendant que nous pratiquons, nous
sommes le Sangha – pas nécessairement en prenant des vœux de moine ou de moniale, le sens réel
de « Sangha » est : un être qui a une réalisation directe de la vacuité. En étudiant les Quatre Nobles
Vérités, en méditant sur ces points, nous devons arriver à ce type de compréhension et gagner cette
certitude intérieure. Voilà le second avantage, l’avantage moyen.
c) L’avantage supérieur
L’avantage supérieur est de percevoir soi-même, la relation de cause à effet et la véritable nature de la
souffrance, ainsi que comment nous sommes tombés dans cette situation ; puis de voir comment tous
les autres êtres ont agi exactement de même. Ensuite, en comprenant que si nous mettons en pratique
la dernière Noble Vérité, nous deviendrons à même d’être utile non seulement à nous-même, mais
aussi aux autres êtres sensibles, quelle que soit la relation actuelle que nous entretenons avec eux,
sans aucune discrimination ni intérêt personnel. Ce type d’activité peut être accompli par la
compréhension et la pratique des Quatre Nobles Vérités à un niveau très profond.
En pratiquant la voie, sans tomber dans les deux extrêmes du nihilisme ou de l’éternalisme –le
nihilisme, où nous avons le sentiment que rien n’est réel et que par conséquent nous n’avons aucun
pouvoir d’agir, et l’éternalisme, où nous avons le sentiment que les choses sont solides et inaltérables-
alors nous pouvons vraiment être efficaces pour aider les autres.
Entre ces deux extrêmes notre compréhension deviendra de plus en plus subtile, et notre
compréhension de la loi de cause à effet deviendra de plus en plus profonde.
La cessation de notre souffrance ne nous est pas donnée par quelqu’un telle un don mais doit émerger
de la pratique du Chemin Véritable. En accédant à une compréhension de cette nature, la distance
entre la vie conditionnée et incontrôlée que nous menons, et l’essence qui est la paix pure et parfaite,
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diminuera. Bien qu’il puisse être difficile d’atteindre ce centre, nous nous en approcherons de plus en
plus par notre pratique.
Par l’étude, le développement de la compréhension et la pratique des Quatre Nobles Vérités dans
notre vie quotidienne, l’avantage supérieur peut également profiter à tous les autres êtres sensibles.
Non seulement nous pouvons mettre un terme à notre propre souffrance, et à ses causes, mais nous
pouvons mettre un terme aux souffrances des autres et à leurs causes.
II- A PROPOS DES QUATRE NOBLES VERITES.
La Roue de la Loi
Dhamma-Cakkappavattana-sutta
(Le premier enseignement du Bouddha)
« Ainsi ai-je entendu. Le Bienheureux se trouvant au Parc des Gazelles à Isipatana près de Bénarès,
s’adressa ainsi aux cinq bhikkhus (moines) :
Il est deux extrêmes, ô bhikkhus, qui doivent être évités par un moine. Quels sont-ils ? S’attacher aux
plaisirs des sens, ce qui est bas, vulgaire, terrestre, ignoble et engendre de mauvaises conséquences, et
s’adonner aux mortifications, ce qui est pénible, ignoble et engendre de mauvaises conséquences.
Evitant ces deux extrêmes, ô bhikkhus, le Tathagataa découvert le Chemin du Milieu qui donne la
vision, la connaissance, qui conduit à la paix, à la sagesse, à l’éveil et au Nibbana.
Et quel est, ô bhikkhus, ce Chemin du Milieu que le Tathagata a découvert et qui donne la vision, la
connaissance et conduit à la paix, à la sagesse, à l’éveil et au Nibbana ? C’est le Noble Octuple
Sentier, à savoir : la vue juste, la pensée juste, la parole juste, l’action juste, le moyen d’existence
juste, l’effort juste, l’attention juste, la concentration juste.
Voici, ô bhikkus, la Noble Vérité sur dukkha. La naissance est dukkha, la vieillesse est dukkha, la
maladie est dukkha, la mort est dukkha, être uni à ce qu’on n’aime pas est dukkha, être séparé de ce
que l’on aime est dukkha, ne pas avoir ce que l’on désire est dukkha, en résumé, les cinq agrégats
d’attachement sont dukkha.
Voici, ô bikkhus, la Noble Vérité sur la cause de dukkha.
C’est cette « soif » (désir, tanha) qui produit la re-existence et le re-devenir, qui est liée à une avidité
passionnée et qui trouve une nouvelle jouissance tantôt ici, tantôt là, c’est-à-dire la soif des plaisirs des
sens, la soif de l’existence et du devenir, et la soif de la non-existence (auto-annihilation).
Voici, ô bhikkhus, la Noble Vérité sur la cessation de dukkha.
C’est la cessation complète de cette « soif », la délaisser, y renoncer, s’en libérer, s’en détacher.
Voici, ô bhikkhus, la Noble Vérité sur le Sentier qui conduit à la cessation de dukkha.
C’est le Noble Sentier Octuple, à savoir : la vue juste, la pensée juste, la parole juste, l’action juste, le
moyen d’existence juste, l’effort juste, l’attention juste et la concentration juste.
Avec la compréhension : « Ceci est la Noble Vérité sur dukkha », ô bhikkhus, dans les choses qui
n’avaient pas été entendues auparavant, s’élevèrent en moi la vision, la connaissance, la sagesse, la
science et la lumière.
Avec la compréhension : « Cette Noble Vérité sur dukkha doit être comprise »… « Cette Noble Vérité
sur dukkha a été comprise », ô bhikkhus, dans les choses qui n’avaient pas été entendues auparavant,
s’élevèrent en moi la vision, la connaissance, la sagesse, la science et la lumière.
Avec la compréhension : "Ceci est la Noble Vérité sur la cause de dukkha »… « Cette Noble Vérité
sur la cause de dukkha doit être détruite »… « Cette vérité sur la cause de dukkha a été détruite » ô
bhikkhus, dans les choses qui n’avaient pas été entendues auparavant, s’élevèrent en moi la vision, la
connaissance, la sagesse, la science et la lumière.
Avec la compréhension : « Ceci est la Noble Vérité sur la cessation de dukkha» … « Cette Noble
Vérité sur la cessation de dukkha doit être comprise. »… « Cette Noble Vérité sur la cessation de
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dukkha a été comprise. » ô bhikkhus, dans les choses qui n’avaient pas été entendues auparavant,
s’élevèrent en moi la vision, la connaissance, la sagesse, la science et la lumière.
Avec la compréhension : « Ceci est la Noble Vérité sur le Chemin qui conduit à la cessation
de dukkha »…
« Cette Noble Vérité sur le Chemin qui conduit à la cessation de dukkha doit être développée et
pratiquée. »… « Cette Noble Vérité sur le Chemin qui conduit à la cessation de dukkha a été
développée et pratiquée », ô bhikkhus, dans les choses qui n’avaient pas été entendues auparavant,
s’élèvent en moi la vision, la connaissance, la sagesse, la science et la lumière.
O bhikkhus, tant que cette connaissance réelle des Quatre Nobles Vérités sous leurs trois aspects et
dans leurs douze modalités n’était pas absolument claire en moi, aussi longtemps que je n’ai pas
proclamé à ce monde avec ses dieux, Mara et Brahmâ, ses troupes d’ascètes et de brahmanes, ses êtres
célestes et humains, que j’avais obtenu l’incomparable et suprême connaissance.
Et la connaissance profonde s’éleva en moi : inébranlable est la libération de mon esprit, ceci est ma
dernière naissance et maintenant il n’y aura plus d’autre existence.
Ainsi parla le Bienheureux, et les cinq bhikkhus, contents, louèrent ses paroles. »
1) Les différentes manières d’aborder chacune des Quatre Nobles Vérités
Comme vous pouvez le voir d’après le Dhamma-Cakkappavattana-Sutta, lorsque le Bouddha enseigna
les Quatre Nobles Vérités, il décrivit chaque Noble Vérité d’une façon légèrement différente. Il affirma
que la première Noble Vérité devait être comprise, que la seconde Noble Vérité devait être
abandonnée, que la troisième Noble Vérité devait être réalisée et que la dernière Noble Vérité devait
être cultivée.
Ce qui souligne que, bien que les Quatre Nobles Vérités soient un sujet unique, la manière dont nous
étudions et méditons chacune d’entre elles est légèrement différente. La première Noble Vérité, la
Vérité de la souffrance, doit être comprise, alors que la quatrième Vérité, la Vérité du Chemin, doit être
cultivée. Il existe une petite différence dans notre façon d’aborder chacune d’entre elles.
Le Bouddha dit que nous devons comprendre la Vérité de la Souffrance. La libération de la souffrance
survient avec les autres Nobles Vérités mais vous devez d’abord comprendre ce qu’est la souffrance.
C’est logique. Avant de prendre un médicament, on doit connaître la nature de sa maladie ; avant
d’abandonner la souffrance, on doit la comprendre réellement. A ce stade, donc, comprendre la Vérité
de la Souffrance est ce qu’il y a de plus important. Comment comprenons-nous pleinement ? Quelle
démarche devons-nous avoir ? Pourquoi est-ce important de procéder ainsi ? Pour arriver à cette
découverte il est nécessaire de lire les ouvrages et de discuter avec les autres étudiants.
Quant à la seconde Noble Vérité, La Vérité de l’Origine, il dit qu’elle devrait être abandonnée. Donc là,
nous devons chercher une sorte de méthode pour abandonner l’origine de la souffrance. Quelle est la
meilleure façon de l’abandonner ? Quelles étapes devons-nous suivre ? Ceci nécessite une autre
manière d’étudier et de méditer.
Quant à la Vérité de la Cessation, il dit qu’elle devrait être réalisée. En d’autres termes, elle devrait être
atteinte. Alors dans ce cas, comment ? Quelles sont les méthodes pour réaliser cette Noble Vérité ?
Et la dernière : la Vérité du Chemin qui mène à la Cessation de la Souffrance, comment fonctionne-t-
elle ? Comment devrions-nous générer ce Chemin ? Comment le cultiver ?
a) Les trois « tours » et les douze manières
Comme nous pouvons le constater dans l’enseignement du Bouddha lui-même, à propos des Quatre
Nobles Vérités, bien qu’il ait enseigné chacune des Nobles Vérités en trois « tours », à chaque fois il y
avait une légère différence. Le premier tour a eu pour but d’expliquer simplement ce qu’est la Noble
Vérité. Le second tour a été pour expliquer sa fonction, par exemple pour la Noble vérité de la
Souffrance, la fonction de la Noble Vérité de la Souffrance. Le troisième tour a expliqué le résultat de
cette Vérité. Donc pour chacune des Nobles Vérités, on a :
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