Cerveau émotionnel

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Que nous apprennent les
recherches récentes en
neurosciences sur
le développement émotionnel
et affectif
de l’enfant ?
Les neurosciences
affectives
et
sociales
Les neurosciences
affectives
et sociales :
• émotions,
• sentiments
• capacités relationnelles
Pourquoi s’intéresser
aux émotions ?
Est-ce si important
dans le développement
de l’être humain ?
Les émotions, les sentiments
nous animent continuellement :
joie, peur, tristesse,
colère, ennui, amour etc...
Émotions
et
sentiments
Quelle différence ?
Les émotions
manifestations physiques
en réponse à un événement
extérieur...
le cœur peut battre plus vite,
des sueurs peuvent apparaitre …
…
contrôlons nous l’apparition
de nos émotions ?
Elles ne sont ni bien,
ni mal.
émotions agréables :
souhaits, besoins très profonds
satisfaits
émotions désagréables
besoins
très profonds
Non satisfaits......
les émotions
connaissance
et
conscience de soi
émotions,
très nombreuses….
richesse de notre vie intérieure
on se sent comblé,
vivifié,
détendu, heureux, bien disposé etc….
plein d’énergie, d’affection, de
compréhension etc…….
souhaits ,
besoins très profonds satisfaits
on se sent :
à bout, dépassé,
choqué, confus, amer, agacé,
maussade,
on éprouve des sentiments d’ennui,
de peur,
de ressentiment etc…
Besoins profonds non satisfaits
enfance
avec humiliations,
punitions
Déconnexion des ressentis…….
pour ne pas souffrir
Pas de connection avec ses
émotions….
quand dans l’enfance, interdiction d’exprimer
des émotions désagréables
jugées comme négatives……
« Arrêtes de pleurer ! vas faire ta colère
ailleurs…… »
pas d’expression
des inquiétudes, des tristesses, colères…
.
Beaucoup d’injonctions :
« il ne faut pas se plaindre, il faut être
performant,
il faut être toujours en forme……..pleurer est
un signe de faiblesse. »
Connexion avec ses émotions
+++++++++
Pour bien vivre, se connaître,
faire les choix qui nous correspondent
Un des premiers
Antonio Damasio.
«L’erreur de Descartes» 1995
Directeur
de l’institut neurologique
de l’émotion et de la créativité
à Los Angeles
Rôle cérébral des
émotions
19
Circuits des émotions
importance capitale pour le développement
de la personne
Quand ces circuits sont lésés, les personnes
• ne savent plus comment vivre.
• n’ éprouvent plus rien
• ne peuvent plus faire les choix……qui sont
justes pour elles ….
Malgré un QI intact,
ne savent plus prendre décisions justes
pour elles, concernant choix essentiels :
Choix du :
•
•
•
conjoint,
travail,
lieu de vie.
cortex orbito frontal
rôle fondamental
• La capacité à aimer et à éprouver de
l’empathie
• Le vécu et la régulation des
émotions,
• la prise de décision
• le sens éthique
L’expression des émotions
est très bénéfique
apaisement et régulation
du cerveau émotionnel
Savoir gérer ses émotions
quand elles sont trop intenses
est absolument nécessaire.
L’Adulte,
Quand il éprouve de la colère, anxiété,
peur, frustration, jalousie….
Il se contrôle pour
ne pas agresser,
ne pas suivre toutes ses impulsions
Si la situation n’est pas dramatique,
Si le cortex préfrontal fonctionne correctement.
• il prend le temps d’examiner la
situation,
• Il tente de comprendre ce qui se
passe, ce qui a déclenché ses
émotions, ses sentiments…
• Il prend de la hauteur face aux
événements.
Le Cortex préfrontal
permet de :
• se calmer
• Prendre les bonnes décisions face à nos
émotions,
sans :
• agresser l’autre, physiquement, verbalement,
• fuir immédiatement
• état de sidération
Cortex préfrontal
• Régule les émotions fortes, les
impulsions
• analyse clairement et calmement ce
qui nous arrive
• permet de savoir ce qu’il convient
de faire.
Cortex préfrontal
permet de prendre conscience :
Que la réaction est excessive,
Que la situation est tout à fait gérable,
Réévaluation:
Panique, colère explosive
diminuent progressivement.
Etre capable de nommer
ce que nous ressentons calme
l’amygdale cérébrale, centre de la peur.
La « réévaluation »
modifie
l’impact émotionnel
Que se passe-t-il dans
le cerveau
de l’enfant ?
Enfant : être en construction,
cerveau :
•
•
•
•
fragile,
vulnérable,
malléable,
immature….
cerveau
organe plastique,
« remodelage »
sous l’effet des expériences.
enfant
plasticité cérébrale
beaucoup plus active
35
développement
du cerveau
5 premières
années.
maturation cérébrale
fin de l’adolescence
3ème décade de la vie
ultime étape
cortex orbito-frontal
régulation
comportements
émotionnels
et sociaux
Texte
41
Les expériences affectives
agissent profondément sur l’enfant,
peuvent modifier le développement du cerveau.
James Curley
de l’université Columbia à New-York
résume article 2011 :
Effets de l’environnement social sur :
•
•
•
•
développement du cerveau,
physiologie,
comportement,
expression des émotions.
•
l’environnement social, affectif
agit directement,
en profondeur
sur le cerveau.
Environnement social, affectif
influence sur :
•
•
•
•
•
•
•
•
Sécrétion molécules cérébrales,
Développement neurones,
Myélinisation,
Synapses,
Circuits neuronaux,
Structures cérébrales,
Axe neuro-endocrinien qui régule stress.
Expression certains gènes,
schématiquement
3 cerveaux :
• cerveau dit archaïque
• cerveau émotionnel
• cerveau supérieur ou néocortex
Cerveau archaïque,
ou reptilien :
partie la plus ancienne du cerveau
humain.
Apparu il y a 500 millions d’années
chez les poissons,
puis chez les amphibiens et les reptiles.
tronc cérébral
et cervelet.
Cerveau archaïque
fonctions primaires :
respiration, rythme cardiaque,
pression artérielle, sommeil, équilibre etc…..
Deuxième fonction:
il déclenche face au danger :
•
•
des comportements instinctifs liés à notre survie,
des reflexes d’attaque ou de fuite.
Structures cérébrales très actives chez l’homme.
Cerveau émotionnel, système limbique,
apparu chez les premiers mammifères
Il y a 150 millions d’années.
définition anatomique variable selon auteurs.
plusieurs structures reliées :
• amygdale, l’hippocampe
• hypothalamus,
• cortex cingulaire, cortex préfrontal, insula, noyau
accumbens,
• septum,
• ganglions de la base.
(Decety, 2010)
Cerveau émotionnel
Nous fait ressentir l’agréable, le désagréable, toutes
les émotions
•
tempéré par le néocortex : pour que les émotions
ne soient pas envahissantes,
•
rôle régulateur des instincts primitifs de survie
cerveau archaïque,
aide à contrôler les réactions d’attaque ou de fuite.
• olfaction, apprentissage mémoire.
Néocortex, cerveau supérieur
chez primates,
Apparu il y a 2 ou 3 millions d’années.
85 % du volume cérébral total
enveloppe :
cerveau archaïque, cerveau émotionnel.
divisé lobes :
lobe frontal,
lobe pariétal,
lobe temporal
lobe occipital.
Néocortex
fonctions cognitives dites supérieures :
•
•
•
•
•
•
conscience,
langage,
capacités d’apprentissage,
perceptions sensorielles,
commandes motrices volontaires,
présence dans l’espace.
Lobe préfrontal
Ce lobe a connu la plus forte expansion chez
l’humain.
•
•
•
•
•
•
•
réflexion,
raisonnement, créativité,
imagination,
résolution des problèmes,
planification,
conscience de soi
empathie
chez l’enfant ?
L’enfant petit ne peut pas contrôler ses
émotions
Ce n’est pas qu’il ne sait pas
ou ne veut pas,
c’est qu’il ne peut pas
structures et réseaux cérébraux
pas encore
suffisamment fonctionnels.
Premières années de vie
Période de la vie durant laquelle le
cerveau est le plus fragile, le plus
vulnérable.
cerveau
extrêmement immature
La partie du cortex
qui contrôle les impulsions,
les émotions commence à mûrir
entre 5 et 7 ans.
En dessous de 5 ans,
le cerveau archaïque
et émotionnel
dominent
Vers l’âge de 5-6 ans,
L’enfant commence à :
• Contrôler un peu mieux ses émotions
négatives,
• comprendre leurs causes
• savoir les surmonter.
Le Cortex préfrontal
chez l’enfant n’est pas du tout mature,
Il ne parvient totalement
à maturité
qu’au début de l’âge adulte.
Il participe au contrôle rationnel des émotions,
Chez l’enfant,
Les connections
qui transmettent les informations
entre le cortex
et
le cerveau émotionnel
sont peu développées
peu fonctionnelles
Ce ne sont ni des caprices,
Ni un trouble pathologique
du développement
mais
la conséquence
de l’immaturité normale
de son cerveau
Quand a 3, 4 ans, les adultes s’énervent
Ils voudraient
un enfant sage,
raisonnable, qui ne pleure pas,
obéisse immédiatement.
Mais c’est normal à cet âge !
Le cerveau émotionnel
n’est pas régulé:
L’enfant petit
reçoit les émotions de plein fouet,
sans filtre,
sans possibilité de s’apaiser seul.
L’enfant petit
se contrôle difficilement :
•
•
•
•
tempête pour obtenir ce qu’il aime,
peurs incontrôlées,
véritables angoisses,
très grands chagrins.
véritables tempêtes émotionnelles,
cerveau émotionnel non régulé..
réaction impulsive
attaque, fuite,
cerveau archaïque non régulé..
Quand l’entourage ne console pas l’enfant,
molécules de stress
(cortisol, adrénaline…)
très toxiques
pour son cerveau en développement.
L’entourage de l’enfant
a un impact positif très important
sur le développement
global du cerveau de l’enfant
S’il sait :
• être empathique
• Aider l’enfant à exprimer ses émotions
• l’apaiser.
L’empathie
L’ empathie cognitive :
comprendre les intentions d’autrui.
L’empathie affective :
sentir, partager les émotions,
les sentiments d’autrui.
Ce passage,
ce moment de la vie de l’enfant,
ne durera pas
si les adultes apaisent l’enfant
au lieu de le réprimander plus ou moins
violemment,
en menaçant, en criant,
en s’énervant,
en punissant.
Il ne s’agit pas
de céder
si cela n’est pas justifié…
mais d’apaiser…..
et d’aider à mettre des mots sur
ses émotions
Consoler un enfant « chamboulé »
participe à la maturation de son
cerveau.
Un petit bouleversé, en pleurs, a
besoin d’aide pour retrouver son
calme.
Apaiser, être empathique
ne veut pas dire
être laxiste et céder à ses désirs
quand ils ne sont pas justes.
Chaque fois que l’adulte rassure,
sécurise, console, l’enfant
• attitude douce, chaleureuse,
• ton de voix calme, apaisant,
• regard compréhensif,
• Il fait maturer son cerveau
• Il l’aide à faire face à ses émotions, à
ses impulsions.
Un comportement doux,
empathique, rassurant, soutenant
a un impact positif considérable
sur la maturation
des lobes frontaux de l’enfant.
Il parviendra alors plus rapidement
à gérer les émotions envahissantes
et les impulsions
de son cerveau émotionnel
et archaïque
(Fox, 2010).
• Si personne n’aide l’enfant à se calmer,
• si on le laisse seul,
Il risque de ne pas développer
les connexions cérébrales nécessaires.
Il n’arrivera pas à maîtriser ses émotions,
il aura des réactions violentes : hurler,
taper, mordre.
Devenu adulte :
Il sera peut-être :
• incapable de vivre sereinement, sans
parvenir à comprendre et à maitriser ses
émotions.
• crises d’angoisse, d’agressivité ou de
dépression,
• ne sachant pas créer de liens affectifs
• incapable d’éprouver de la compassion pour
autrui.
En 2011,
Emil Coccaro,
professeur de psychiatrie à l’université de
Chicago,
Étude:
les adultes violents présentaient un cortex
préfrontal hypoactif .
COF ou cortex orbito frontal
capital pour vie sociale.
structure extrêmement précieuse,
rôle dans :
•
•
•
•
Capacités d’affection, d’empathie,
Régulation émotions,
Développement sens moral,
Aptitude prendre décisions,
facultés participant relations avec autrui.
Allan Schore,
un des fondateurs des neurosciences affectives
sociales.
dirige département de psychiatrie
Université Los Angeles.
Le développement du COF
dépend des expériences vécues par
l’enfant.
Ceci modifie la vision
de ce qui est nécessaire
pour le développement de l’ enfant.
Rôle capital adultes/enfant
Le développement du COF est nécessaire pour
entretenir des relations humaines satisfaisantes.
Les dysfonctionnements émotionnels
sont localisés dans le COF.
Si l’entourage n’est pas « bon »,
est dur, non empathique,
non soutenant :
Le COF se développe mal
et dysfonctionne.
L’enfant
puis l’adulte qu’il deviendra
sera incapable de réguler ses émotions,
Aura des difficultés +++ pour :
•
•
•
•
Donner de l’affection,
Eprouver de l’empathie pour autrui,
Avoir un sens moral,
Prendre des décisions
La maturation du COF
Dépend de l’entourage de l’enfant.
Si l’enfant reçoit sécurité affective, écoute,
les circuits du COF se renforcent
progressivement.
Une poussée de croissance neuronale,
multipliant les circuits,
débute vers 5 ans
et se poursuit jusqu’à 7 ans.
Vers 5-6 ans,
L’enfant commence à :
• Contrôler un peu mieux ses émotions
négatives,
• comprendre leurs causes
• savoir les surmonter.
Cette maturation est loin d’être achevée.
le COF termine sa maturation
tardivement,
au début de l’âge adulte.
En dessous de 5-6 ans,
l’enfant a des impulsions qu’il contrôle
difficilement :
vouloir manger immédiatement ce qu’il aime,
trépigner et tempêter pour l’obtenir,
dire avec ravissement des « gros mots »,
Faire pitreries, grimaces dans des lieux
inappropriés,
• crier le plus fort possible pour s’amuser,
• peurs incontrôlés, etc.
•
•
•
•
Chaque fois que le petit
observe
comment un plus grand, un adulte,
réussissent
à traverser un conflit émotionnel,
avec calme et justesse,
les circuits du COF chargés de réguler
l’amygdale « répètent »,
enregistrent la scène
se renforcent chez l’enfant.
Progressivement,
les circuits du COF
chargés de réguler
les impulsions émotionnelles
deviennent
plus efficaces
L’ enfant
devient
« plus raisonnable ».
Quand les adultes
ne comprennent pas l’enfant
« Arrêtes immédiatement tes comédies,
tu fais du cinéma »,
en se fâchant, en se mettant en colère, en
punissant…..
ils retardent « l’âge de raison »
en empêchant
le COF de maturer.
Corps calleux
réseau de fibres
qui transmet l’information entre
les deux hémisphères cérébraux.
Pour avoir une bonne intelligence sociale,
la communication intracérébrale
doit se dérouler correctement.
Chez l’enfant petit,
Les deux hémisphères cérébraux
communiquent mal.
le corps calleux n’est pas encore mature,
il est incapable de faire circuler
correctement
les informations
entre les deux lobes frontaux.
Chaque hémisphère fonctionne
indépendamment.
L’enfant a de brusques sautes d’humeur.
•
humeur joyeuse, rit, chante, parle, joue
(cerveau gauche dominant)
puis d’une minute à l’autre,
•
devient maussade, mutique, se roule par
terre comme un bébé
(cerveau droit dominant).
Si les adultes sont compréhensifs, empathiques,
aimants,
L’enfant progressivement
trouvera les mots pour exprimer
sa colère (cerveau gauche)
au lieu de crier, s’agiter ou
de se rouler par terre
sans s’exprimer.
les adultes ont un rôle important
pour que les deux hémisphères
fonctionnent en harmonie :
• Ils aident à mieux comprendre ce qu’il
ressent,
• ils trouvent les mots justes pour décrire
ses émotions,
ils favorisent le développement du corps
calleux
L’imitation
est un facteur très important dans le
développement de l’enfant.
Est sous-tendue par l’action de neurones
particuliers
Les neurones miroirs.
Neurones miroirs
Rôle dans :
• L’imitation
• Le déchiffrage des intentions et des
émotions d’autrui.
Observer un comportement, un
mouvement,
c’est déjà le réaliser dans notre esprit,
de manière extrêmement précise :
Voir un acte et l’accomplir
entraîne l’activation
des mêmes zones cérébrales.
Contagion émotionnelle, ressenti.
les neurones miroirs s’activent
quand on se sent en « communion », en
synchronie avec l’autre, on partage réellement
l’instant présent,
La « résonnance empathique ».
forme un circuit à deux,
un lien de personne à personne, de cerveau à
cerveau
Pour l’enfant, toute personne offre un modèle,
bon ou mauvais.
Il très fortement influencé par les adultes
autour de lui.
Apprentissage implicite, via les neurones
miroirs.
Les neurones miroirs
rendent
les émotions contagieuses,
elles circulent, se propagent à l’entourage.
Nous « attrapons », nous vivons les
émotions de l’autre.
L’enfant nous imite,
nous lui transmettons en priorité
ce que nous faisons
et
ce que nous sommes.
La peur
L’amygdale cérébrale
centre de la peur,
est parfaitement mature
dès la naissance,
Elle déclenche la sécrétion des
molécules de stress
L’amygdale cérébrale
est capable chez le tout petit
de stocker des souvenirs,
mais
ces souvenirs
sont inconscients.
La peur,
le stress
sont très néfastes pour un cerveau
immature.
Les structures cérébrales
qui apaisent la peur
ne sont pas encore développées chez
enfant.
l’adulte,
possède les structures cérébrales
qui permettent de :
• faire face aux peurs
• pouvoir calmer l’amygdale
cérébrale, centre de la peur.
L’enfant a souvent très peur
sans être capable
comme les adultes
de se raisonner et de se calmer.
L’enfant petit
n’est pas encore capable de comprendre
réellement
ce qui se passe en lui,
ni de le nommer.
Il n’a pas encore
les capacités pour réaliser
et mettre des mots
sur ses émotions et ses sentiments.
Il ne peut calmer son amygdale,
centre de la peur,
comme peut le faire
l’adulte.
la peur
est donc très nocive durant la
petite enfance.
Le fonctionnement inconscient
de l’amygdale
permet de comprendre pourquoi
nous ne mémorisons pas
les traumatismes vécus
dans nos
premières années.
L’amygdale stocke les souvenirs, n’oublie
pas.
Les souvenirs de peur
continuent à agir chez l’enfant
sans qu’il en ait conscience,
le modifiant
le perturbant.
Quand l’adulte s’énerve, colère, crie,
« fait les gros yeux », punit…….
Il transmet directement son
énervement,
sa colère, son angoisse,
sa peur
à l’enfant.
L’éducation par la peur est très nocive
la peur, les menaces :
« si tu continues tu vas être puni »
laissent des traces souterraines,
délétères
qui continuent à agir
à l’âge adulte.
Induire la peur
chez le tout petit
prend parfois le masque
de la gentillesse…
: « Viens, je vais te raconter une
histoire».
l’enfant écoute l’adulte
Et croit que
l’adulte dit « vrai ».
Histoires de loups,
de sorcières et de monstres
véritables peurs
entre 2 et 5 ans
L’enfant n’est pas vraiment capable :
de différencier réel de l’imaginaire,
de prendre du recul
de se raisonner
Hippocampe
place centrale :
• apprentissage,
• mémoire émotionnelle, consciente
• mémoire à long terme.
L’hippocampe
fabrique
des nouveaux neurones continuellement,
tout au long de notre vie.
neurogénèse continue.
Il est remodelé en permanence
Sa taille varie en fonction des apprentissages,
des souvenirs.
La mémoire et l’apprentissage
sont intimement liés
La mémoire : trace qui reste d'un
apprentissage.
Hippocampe est au cœur
de tout apprentissage.
Le stress
en fragilisant l’hippocampe,
affaiblit la mémoire
perturbe l’apprentissage.
Stress :
cortisol,
hormone sécrétée par la glande surrénale.
Si le stress se prolonge,
le cortisol en trop grande quantité agresse
les neurones de l’hippocampe,
• freine leur multiplication,
• diminue leur nombre
• peut les détruire,
effet désastreux sur apprentissage
et mémoire.
Le cortisol
active l’amygdale, centre de la peur,
altère l’hippocampe.
L’esprit est paralysé par la peur.
la personne n’est plus capable d’écouter ni
d’apprendre.
L’enfant mémorise dans son amygdale
les émotions de peur, d’angoisse,
mais n’enregistre rien
dans son hippocampe.
Le maternage
favorise le développement de
l’hippocampe.
le contact rassurant, sécurisant
stimulent la création de récepteurs aux
glucocorticoïdes diminuant ainsi
l’exposition de l’hippocampe au cortisol.
En 2012,
Joan Luby,
professeur psychiatrie
université de Saint-Louis :
Si la mère soutient,
encourage son enfant
quand il est petit,
son hippocampe
augmente de volume.
Étudie 92 enfants
révèle le lien entre :
Une attitude soutenante dans la petite
enfance
Et une augmentation du volume de
l’hippocampe
entre 7 et 13 ans
La maltraitance
verbale,
physique chez l’enfant
diminue le volume de l’hippocampe
(Teicher, 2012).
La peur empêche de penser et d’apprendre.
atmosphère soutenante, encourageante,
sans stress,
meilleures seront :
la mémorisation,
la compréhension.
le stress dans une classe,
• La peur du regard des autres,
• De paraître nul devant le prof, les camarades
de classe,
Sont contre performants,
altèrent l’apprentissage (Elizuya, 2005)
Quand il y a du stress :
Les circuits pour penser, apprendre, réfléchir,
mémoriser
sont perturbés voire inhibés.
Quand le stress est intense:
dépossession des facultés intellectuelles,
penser clairement n’est plus possible
(Bangasser, 2010).
Les ambiances stressantes diminuent
les capacités cognitives.
•
•
•
•
•
cercle vicieux :
quand l’enfant a peur :
Il apprend mal,
A de mauvaises notes,
Est en situation d’échec.
se sent nul, humilié
ne veut plus aller en classe.
Méthodes d’enseignement
bannissant totalement peur, stress
Agréables, satisfaisantes
pour le professeur
Les élèves apprennent mieux,
mémorisent plus,
sont plus créatifs.
L’enfant,
est plus vulnérable au stress
que l’adulte.
Stress importants,
Conséquences cérébrales :
• troubles du comportement
• Parfois déficits cognitifs.
2 systèmes
régulent
la réponse au stress :
Système nerveux végétatif
Système neuro-endocrinien.
Le système végétatif
système nerveux autonome.
Se divise en :
Système nerveux sympathique
Système nerveux parasympathique.
Système nerveux sympathique
activateur,
prépare à l’action physique et
intellectuelle
Adrénaline
Noradrénaline
appelées catécholamines.
Face à un stress important,
Système sympathique :
réponse de
• lutte,
• fuite
• inhibition
L’exposition chronique
aux catécholamines : adrénaline,
noradrénaline
• Augmente taux lipides
• athérosclérose.
Ne pas consoler un enfant
rend le système sympathique hyperactif.
Si l’entourage ne console pas
avec calme et douceur un enfant :
chagrin,
angoisse, stress, peur,
l’hyperactivité du système sympathique
se renforce.
Adrénaline, noradrénaline
Taux normal : énergie pour vivre.
Taux trop élevé :
angoisse et/ou en colère.
corps en hyper vigilance, prêt à :
• attaquer,
• fuir,
• ou à se replier.
Répercussions sur la santé physique de
l’enfant :
•
•
•
•
•
•
•
infections plus fréquentes,
troubles de respiration,
de l’appétit,
de la digestion,
du sommeil,
maux de tête,
fatigue chronique,
Système parasympathique,
Apaise
Régule les émotions.
Ralentissement général des fonctions de
l’organisme, conserve l’ énergie.
• meilleur équilibre émotionnel,
• favorise la faculté de penser
• de se concentrer.
neurotransmetteur :
l’acétylcholine.
Rôle dans :
• mémoire,
• apprentissage
Consoler un enfant
active le système parasympathique.
Michaël Meaney
Directeur de recherche
université Mac Gill de Montréal
le maternage
aide le parasympathique
à réguler les émotions relationnelles.
Lorsqu’on console,
réconforte un enfant angoissé
par une présence douce,
des gestes apaisants,
on active le système parasympathique,
Régulation des fonctions vitales de l’ organisme
perturbées par stress.
Plus enfant reçoit de réconfort,
Plus le système nerveux végétatif
se rééquilibre vite
Plus les effets sont durables.
Attitude compréhensive, réconfortante,
sécurisante
indispensable
Quand enfant petit est en proie crise de larmes,
signe d’une véritable détresse
Epigénétique
L’environnement peut influer
l’expression
des gènes.
Le stress, le maternage peuvent modifier
l’expression des gènes.
Michaël Meaney,
Le maternage retentit sur:
• façon d’être,
• réactions au stress
• quelques facultés cognitives
Le stress des mères
retentit très négativement
sur les enfants
ce stress
se transmet de génération en génération
cliniquement
et
génétiquement.
« Nous avons démontré
que les mères stressées
sont distraites,
insensibles à leurs enfants et souvent
assez dures à leur égard.
De plus, nos plus récents résultats
montrent que cet effet peut se
transmettre aux prochaines générations.
Faire en sorte que nos mamans soient
heureuses devrait être une priorité. »
M. Meaney
Le maternage
modifie l’expression d’un gène
régulant
les hormones du stress
et le développement de
l’hippocampe.
Léchage des souriceaux par leur mère,
soins attentifs influencent :
activité du gène NRC31
prémunit les rats contre le stress
et favorise le développement de
l’hippocampe.
Le maternage
Augmente une molécule vitale
pour le développement du cerveau,
le BDNF.
Brain-derived Neurotrophic factor ( BDNF)
facteur de croissance neuronale,
protéine vitale
pour le développement du cerveau
de sa plasticité.
Le contact doux, respectueux,
molécules bienfaisantes, anti-stress :
Ocytocine
Endorphines
Sérotonine
Système neuro-endocrinien :
Axe hypothalamo-hypophysaire (HPA)
3 structures :
• hypothalamus,
• hypophyse
• glandes surrénales
réactions hormonales
en cascade.
Le stress permanent rend cet axe hyperactif
Sécrétion continue de cortisol.
Un taux élevé, prolongé de cortisol
peut altérer
certaines zones cérébrales
chez l’enfant.
Le stress des premières années
- entraine de nombreux troubles de l’humeur
chez l’enfant
-a des répercussions
sur sa vie d’adulte,
hypersensibilité au stress avec manifestations
anxieuses
et/ou dépressives.
Sécrétion prolongée de cortisol :
Modification du métabolisme et de
l’immunité
Maladies chroniques et auto-immunes :
diabète, sclérose en plaques,
polyarthrite rhumatoïde etc…..
Le stress
durant la vie prénatale, la petite
enfance
diminue
la neurogénèse
(développement de nouveaux
neurones).
Bruce Mac Ewen,
psychiatre, chercheur,
directeur laboratoire neuroendocrinologie
New York
Le stress peut provoquer
la destruction de neurones
cortex préfrontal,
hippocampe,
corps calleux,
cervelet.
Cortisol
en trop grande quantité
interfère négativement sur
l’expression du BDNF
(Brain Derived Neurotrophic Factor),
facteur de croissance neuronale
agit sur :
Développement neuronal
Plasticité cérébrale
(Mc Ewen, 2008).
Le stress
peut affecter
le développement de circuits neuronaux,
Le cortisol altère directement
la myéline
qui entoure les fibres nerveuses,
et accélère la transmission de l’influx nerveux.
Périodes de grande fragilité
La vie intra-utérine
(Talge, 2007 ; Glover, 2011).
Les premières années de vie
(Gunnar, 2009).
Les premières années de vie sont
déterminantes
Maltraitance physique, morale,
affective, sexuelle,
négligence, abandon
ont de graves conséquences.
La privation affective,
la maltraitance des enfants
durant les premières années
Peuvent entrainer des
répercussions irréversibles
sur équilibre affectif
à l’âge adulte.
• difficultés de concentration avec
agitation (Syndrome d’hyperactivité ou ADHD:
Attention Deficit Hyperactivity Disorder),
•
•
•
•
•
•
•
anxiété,
agressivité,
dépression,
troubles de la personnalité,
conduites antisociales
Addiction à l’alcool , aux drogues
suicide
Les plus délétères
négligence,
abandon précoce,
peuvent altérer de façon très profonde
le développement du cortex préfrontal
troubles sévères :
• régulation des émotions
• attention
• apprentissage
(Hanson, 2010).
Les paroles blessantes,
humiliantes
ont des
répercussions désastreuses sur
l’enfant
Beaucoup d’enfants subissent
des paroles dévalorisantes : adultes, parents,
enseignants, autres enfants.
Mots dégradants, dévalorisants considérés par
beaucoup d’adultes comme « anodins ».
Martin Teicher
554 adultes
Les troubles psychiatriques sont plus
importants quand l’enfant subit de mauvais
traitements émotionnels (agression verbale,
violences conjugales)
que lorsqu’il vit de la maltraitance physique.
•
•
•
•
Troubles anxieux,
Dissociatifs (dépersonnalisation, trouble de l’identité)
Dépressions,
Manifestations d’agressivité
(Teicher, 2006).
En 2009, Jeewook Choi
Paroles blessantes, humiliantes, méprisantes
Altèrent le fonctionnement de circuits
neuronaux, et de zones participant à la
compréhension du langage.
• Somatisations,
• Troubles anxieux, dissociatifs
• Dépressions.
Les paroles blessantes
sont associées à des risques de :
• Délinquance,
• Agressivité importante.
• Troubles de la personnalité :
personnalité border-line, narcissique,
compulsive
paranoïaque
(Teicher, 2006 ; Tomoda, 2011, Teicher, 201O).
Le stress dans l’enfance
est très nocif pour les chromosomes
Réduit les télomères.
Télomères : extrémité du chromosome.
• Protègent chromosome de l’effet du temps et
de l’environnement.
• raccourcissent avec l’âge, conduit à mort des
cellules.
le stress, les traumatismes
dans la petite enfance
Accélèrent le raccourcissement des
télomères : font vieillir plus vite.
Télomères courts : risque plus élevé :
• maladies liées à l’âge,
• espérance de vie plus courte. (Shalev,
2013).
La résilience
Les facteurs de résilience
sont nombreux,
l’essentiel :
• Entourage familial,
• Amical
• Adultes autour de lui.
Emmy Werner Ruth Smith
psychologues américaines,
Introduisent le concept de
« résilience »
dans les années 1980
643 enfants
nés à Hawaï en 1954
tout au long de leur vie.
Environnement familial, communautaire
facteur déterminant,
Avec la capacité personnelle de réguler ses
émotions,
de nouer des contacts.
Le tempérament
influence
la façon de traverser les expériences
délétères.
Différences individuelles
dans la manière d’être et d’agir
Différences peuvent être très grandes
Nombreux paramètres
émotivité,
niveau d’activité (beaucoup, peu d’énergie),
capacité d’attention,
humeur,
adaptabilité au changement,
attirance ou non personnes, situations
nouvelles,
• sensibilité sensorielle.
•
•
•
•
•
•
Certains gènes participent à la résilience
• gène 5-HTT, gène du transporteur sérotonine,
• gène MAOA, gène de monoamine oxydase A,
• gène DRD4, gène du récepteur D4 de
dopamine.
Neurones fuseaux et neurones miroirs
rôle important :
•
•
•
•
•
relations aux autres,
émotions,
empathie,
conscience,
apprentissage.
Neurones fuseaux
sont localisées essentiellement
dans les structures cérébrales
qui ont un rôle important
dans notre vie affective et sociale.
Les expériences précoces
ont un impact direct sur les neurones fuseaux
L’emplacement de ces cellules
La richesse de leurs connexions
dépendent
de l’ambiance dans laquelle baigne l’enfant
La négligence précoce,
Le stress,
Les traumatismes psychiques
peuvent avoir
impact négatif
sur
le développement
et
l’organisation de ces cellules
Ocytocine
molécule de la relation aux autres, de
l’amitié, de l’amour.
hormone du lien, de l'affection.
Accroit le sentiment de confiance
sans lequel l'amour et l'amitié
ne se développent pas
Ocytocine
synthétisée dans le cerveau
neurotransmetteur,
agit localement sur les cellules du système
nerveux
hormone
agit par voie sanguine
sur différents organes.
intervient :
Sur les régions du cerveau
qui régissent
les comportements émotionnels et
sociaux
sur des fonctions physiologiques :
Accouchement, allaitement.
Ocytocine
• Procure du bien-être,
• Aide à percevoir émotions,
• Diminue stress
Ocytocine
déclenche
la sécrétion successive
de plusieurs molécules :
• Dopamine,
• Endorphines
• Sérotonine.
Dopamine, active les circuits cérébraux
du système motivation-récompense
stimule la motivation, donne du plaisir, de
l’allant
Endorphines : sensation de bien-être.
Sérotonine : stabilisation de l’humeur.
Ocytocine
agit
sur les structures cérébrales
impliquées
dans la genèse, la perception
des émotions
Ocytocine favorise l’empathie.
aide à décrypter les expressions des yeux,
du visage,
favorise donc les relations satisfaisantes
par la perception des intentions,
des états d’âmes, des émotions de l’autre
accroît la confiance,
nous rend disponible,
sans crainte
Ocytocine rapproche les êtres.
rôle majeur
dans la capacité à créer des liens
satisfaisants
relation duale, groupe.
Dans la relation adulte-enfant,
l’ocytocine en favorisant l’empathie,
aide l’adulte à :
• percevoir signaux émotionnels de enfant,
• les interpréter correctement
• y répondre rapidement, de façon appropriée
(Shamay-Tsoory, 2011).
Ocytocine diminue le stress
en agissant :
• Axe hypothalamo-hypophysaire (HPA),
• Système nerveux végétatif (SNV),
• Amygdale
Diminution du cortisol
Augmentation activité parasympathique.
Puissant anxiolytique, hormone antistress.
•
•
•
•
•
interaction harmonieuse,
ambiance chaleureuse,
conversation agréable,
plaisir partagé
simple échange de regard s’il est bienveillant,
sécrétion d'ocytocine.
Réconforte
sentiment de bien-être.
L’ocytocine
est sécrétée aussi lors de toute stimulation
sensorielle :
•
•
•
•
•
•
•
mots doux,
tétée,
contact tendre,
caresses,
baisers,
orgasme
eau chaude.
Le stress bloque la sécrétion
d’ocytocine,
dopamine, endorphines, sérotonine.
Si les adultes sont dans l’autoritarisme/enfant : à la
maison, à l’école,
si quotidiennement : reproches, ordres, punitions,
cris, humiliations,
Enfant ressent du stress, de la peur, de la colère.
L’ocytocine a de grandes implications
sociales.
• Réduit l’anxiété, l’appréhension sociale.
• Contribue au lien social, à la cohésion du
groupe
• Favorise la coopération, l’ altruisme
La relation enseignant-enfant
Créer des relations bienveillantes chaleureuses
avec les enfants
• Aide l’enfant à évoluer positivement,
• Augmente son sentiment de bien-être, de
confiance,
• Diminue son anxiété
• son agressivité.
(Uvnas-moberg, 1997 ; Cozolino, 2006).
La qualité de la relation avec l’enfant
a des effets bénéfiques
sur les enseignants
Contribue à une atmosphère
de confiance,
de bien-être,
favorable à l’apprentissage.
Le système de motivation-récompense
génère la « curiosité ».
Plus on active ce système, plus on devient
créatif, motivé et curieux.
Quand ce système est stimulé:
• plaisir à vivre,
• à découvrir,
• à innover.
Grâce à ce système :
allant,
idées, projets.
Détermination pour nos objectifs nos rêves.
Encourager, soutenir l’enfant
quand il se montre plein de vie, d’initiatives,
active ce système
conforte l’enfant dans élans, projets.
Un des neurotransmetteurs principaux
dopamine
• Permet de profiter pleinement de la vie,
• D’avoir des projets,
• Donne vitalité, dynamisme, courage,
constance pour les réaliser.
Quand les relations sont agréables,
harmonieuses
Ocytocine
favorise la sécrétion de :
.
dopamine,
endorphines
sérotonine.
Compétitivité, comparaison,
stress : la sécrétion de dopamine
est bloquée
Collaboration, coopération,
plaisir : l’ocytocine, la dopamine
sont sécrétées
Quand l’adulte
ne soutient pas, n’encourage pas enfant
quand il entreprend,
quand le stress règne,
la sécrétion de dopamine
est bloquée…..
L’importance du jeu
Rire, s’amuser
est très bénéfique
pour le cerveau
Jaak Panksepp,
directeur de recherche en neuroscience affective
université de l’Ohio,
spécialiste
des circuits cérébraux du jeu.
les circuits cérébraux
qui incitent les jeunes à batifoler,
se taquiner
se bagarrer,
ont un rôle vital
dans la croissance neuronale.
Le jeu et le plaisir qui l’accompagne
fertilisent
la croissance des circuits
de l’amygdale et du cortex préfrontal.
Pendant les jeux : le BDNF, « engrais »
augmente
dans les lobes frontaux
le temps passé à jouer
- est un immense plaisir pour l’enfant
- est bénéfique pour :
• La croissance neuronale et
synaptique
• La consolidation de certaines voies
neuronales.
Jouer tous les jours,
suffisamment longtemps,
participe :
• Au développement de l’intelligence
sociale, émotionnelle de l’enfant
• A l’équilibre psychologique global.
Le jeu
principale source de joie chez les jeunes de
toutes les espèces de mammifères.
jeux de contact =
effets anti-anxiogènes naturels.
profond bien-être, joie,
diminue stress, anxiété.
En France,
29 décembre 1956,
Les devoirs écrits à la maison sont interdits
à l’école primaire.
interdiction rarement appliquée,
très dommageable pour l’enfant,
Le met sous pression inutilement
le prive d’un temps précieux de jeu.
Quand l’enfant chahute
avec un copain,
se roule par terre,
joue à la bagarre,
modifie son équilibre émotionnel, en
stimulant fortement la sécrétion
d’endorphines.
A travers les jeux,
l’enfant apprend le monde,
son environnement.
Il se l’approprie et tente de
l’intérioriser.
l’enfant a besoin d’un environnement,
qui éveille sa curiosité
lui permette de laisser libre cours à
son imagination, sa créativité.
Se dépenser physiquement
libère ses pulsions motrices
sauter à la corde,
grimper, courir, danser, jouer à la marelle.
S’il ne peut exprimer sa vitalité
en jouant,
il peut alors devenir agité,
anxieux.
L’enfant a besoin d’espace.
A tout âge, il aime jouer dehors.
Ce qui lui donne un sentiment de liberté.
La nature offre une source inépuisable
d’émerveillement :
Animaux, végétation, ciel, étoiles, campagne,
forêt, montagne, mer, saisons, minéraux, etc..
Si dès la petite enfance, l’enfant ne rencontre
que
dureté, rigidité, non respect,
Le développement de son cerveau peut être
altéré,
effets négatifs sur :
• capacités cognitives et affectives,
• humeur avec manifestations anxieuses,
dépressives, agressives
Entravant sa vie personnelle
et relationnelle.
La dureté physique ou psychologique
durant l’enfance
• Freine le bon développement des
enfants,
• A des répercussions sur sa vie d’adulte,
santé physique et psychologique
• peut laisser une empreinte sur la
génération suivante.
C’est un coût très important
pour la personne elle-même
elle souffre, ne s’épanouit pas
c’est un coût
pour toute la société
qui prend en charge :
• Difficultés physiques et psychologiques parfois
très importantes,
• Difficultés d’apprentissage
• Troubles du comportement : conduites
d’agression, de délinquance.
•
•
•
•
•
Etre chaleureux avec l’enfant,
lui donner confiance,
l’encourager,
le soutenir,
avoir du respect et de la considération pour
lui
n’est pas une utopie
C’est tout à fait réalisable , si la motivation
est là pour créer une atmosphère accueillante,
chaleureuse, sans stress, favorable à
l’épanouissement de l’enfant donc à
l’apprentissage.
Ces découvertes scientifiques
vont toutes dans le même sens,
et modifient
notre compréhension de l’enfant,
nos idées préconçues sur
une »bonne » éducation
Ces connaissances scientifiques
ne simplifient pas
le rôle des adultes
mais les rend plus conscients,
plus responsables
dans leur attitude
vis-à-vis
des enfants.
Plus l’enfant aura reçu de l’empathie,
plus il aura été soutenu, encouragé
dans sa curiosité, son désir d’apprendre,
de coopérer
Moins il aura eu de stress,
plus il saura être empathique avec les
autres,
coopérant,
et il deviendra entreprenant et
créatif….
CNV
La communication non violente ou CNV
ou communication bientraitante
permet de parler
de façon bienveillante.
La cnv
a pour but de créer
une qualité de relation à soi-même et aux
autres.
C’est un travail d’auto-empathie
et
d’empathie
la cnv permet
• de se connecter à ses ressentis, ses
émotions et ses sentiments
• et de les relier à ses besoins profonds
satisfaits ou insatisfaits.
L’adulte met alors
les mots adéquats sur ce qu’il ressent,
sur ce qu’il aurait voulu vivre
ou voudrait vivre actuellement.
Cela l’amène petit à petit à s’apaiser
et lui donne ainsi,
la force d’améliorer ses relations.
Quand l’adulte fait ce travail
d’auto-empathie,
il peut alors être empathique
avec l’ enfant,
il accueille ses émotions
et son attitude
devient bienveillante.
Marshall ROSENBERG
« Les mots sont des fenêtres
ou des murs »
Ed la découverte
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