154 CH. 1XAUAILT. Résumé. Comme chez les Monocotylédones,les initiales paraissent souvent être communes à différents tissus, par suite de l'intensité considérable de l'accroissement cellulaire, en môme temps que d'une faible différenciation des cellules qui constituent les tissus très-développés en volume. On rencontre très-fréquemment, en effet, des initiales spéciales au sommet de la radicule de plantes dont l'embryon est petit, tandis que chez des plantes très-voisines, dont l'embryon est plus volumineux, les initiales se confondent en un méristcme commun. Cette confusion des initiales peut être plus ou moins grande, suivant que la faible différenciation anatomique des cellules et l'intensité du cloisonnement agissent simultanément ou séparément. Le cylindre central est le plus souvent indépendant des autres tissus primaires. Il faut que la confusion des tissus soit trèsgrande au sommet, pour qu'elle atteigne le cylindre central cela n'arrive ordinairement que chez des plantes qui ont une radicule fort développée (Acérinées, Hippocastanées, Papilionacées, Pomacées, Amentacées, etc.). r Le péricambium paraît quelquefois continu au sommet, mais il ne l'est pas ordinairement; il est le plus souvent spécialisé tout près du sommet. Le reste du cylindre se développe le plus souvent fort irrégulièrement; cependant il témoigne des tendances à se développer en direction centrifuge. L'e'corce est formée aux dépens d'une, deux, trois couches d'initiales, ou davantage; quand il n'y en a q u ' u n e , elle est le plus souvent réduite à deux cellules : c'est le cas le plus simple. L'écorce se développe ordinairement presque complètement en direction centripète ; il est rare qu'on lui reconnaisse une partie centripète et une partie centrifuge : nous n'en avons rencontré que très-peu d'exemples (Renonculacées, Hypecoum) -