
revendications ou de propagande. Cette vitrine internationale représente également la symbolique de la force 
et de la puissance des nations concurrentes en temps de paix.  
Par  Éric  Monnin,  historien  et  sociologue  du  sport,  Maitre  de  conférences  à  l’Université  de 
Franche-Comté et auteur de l’ouvrage De Chamonix à Sotchi. Un siècle d’olympisme (Éditions Désiris, 
2013)
 
 
16h45 – 17h30 : Transpositions pédagogiques : 
Les J.O. de Berlin
 et 
Résister par le sport 
(EPI)
 
Par Valérie Ladigue et Frédéric Fouletier, enseignants en Histoire-Géographie et professeurs-
relais au CHRD, Daniel Legrand-Bascobert, professeur d’Éducation physique et sportive à la 
CSI et Franck Flacheron, professeur d’Éducation physique et sportive au lycée polyvalent 
Antoine de St Exupéry à Bellegarde sur Valserine 
 
 
Mardi 15 novembre  
 
8h30-9h : accueil 
 
9h – 10h30 : Sports, corps régimes totalitaires et autoritaires.
 
La préoccupation d’un corps sain, vigoureux et rompu à l’exercice physique est un héritage du XIX
e
 siècle. 
Toutefois, ce sont les régimes totalitaires qui ont mis en place les premières vraies politiques sportives. 
L’homme nouveau fasciste, nazi ou soviétique est donc aussi et d’abord un « homo sportivus ». Associant 
pratique de masse et promotion de l’élitisme athlétique, ces politiques ont autant visé une révolution 
anthropologique qu’une subversion de l’internationalisme sportif. La promotion du corps totalitaire a non 
seulement inspiré les régimes autoritaires comme l’État français, elle a aussi suscité des réponses 
démocratiques comme celle du Front populaire. 
Par Paul Dietschy, historien et professeur à l’Université de Franche-Comté
 
 
10h45 – 12h : Sport et guerre froide culturelle: une approche états-unienne des boycotts
 
olympiques  
Le sport durant la Guerre froide s’inscrit dans une lutte des représentations entre l’’Ouest et l’Est, marquée 
par la rivalité entre le système professionnel, privé d’une part et le sport d’état de l’autre. Les États-Unis 
vont s’engager dans une transformation de leurs institutions sportives dès la présidence Kennedy et ce, afin 
de garantir leur victoire sportive dans la Guerre froide. En plus de questionner la place spécifique des Jeux 
olympiques dans ce processus, nous nous pencherons sur les conséquences des mesures prises ainsi que sur 
l’apolitisme théorique face aux agents de ce changement ? Entre 1976 et 1984 l’ébauche d’une « révolution 
managériale » s’exprime indirectement au travers des boycotts olympiques et affiche les  contours d’une 
nouvelle donne perceptible tant dans le sport que dans la politique internationale.  
Par Jérôme Gygax, docteur en relations internationales de l’Institut de hautes études 
internationales et du développement (IHEID, Genève), historien et chercheur associé à la 
fondation Pierre du Bois pour l’histoire du temps présent 
 
12h – 12h30 : Transpositions pédagogiques : 
Les stades, une architecture au service des 
totalitarismes
 
Par Valérie Ladigue et Frédéric Fouletier, enseignants en Histoire-Géographie et professeurs-
relais au CHRD, Daniel Legrand-Bascobert, professeur d’Éducation physique et sportive à la 
CSI et Franck Flacheron, professeur d’Éducation physique et sportive au lycée polyvalent 
Antoine de St Exupéry à Bellegarde sur Valserine 
 
12h30 – 14h : pause déjeuner