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Deuxième phase lente
Cette phase correspond à l’adaptation fine du débit ventilatoire .
L’augmentation des ions H+ ( libérés lors de la contraction musculaire )
sensibilise les récepteurs centraux qui , en réponse , augmentent le débit
ventilatoire permettant l’élimination du CO₂ .
L’élévation de la température augmente également la ventilation .
→ Lors d’un effort de type ‘endurance’
L’offre et la demande d’oxygène sont en équilibre : c’est le second souffle.
→ Lors d’un effort de type ‘résistance’
L’équilibre est rompu : la demande en oxygène est plus importante et la
production élevée de gaz carbonique provoque l’essoufflement .
En fin d’exercice , on observe 2phases :
Première phase ( rapide )
La ventilation va chuter .
Deuxième phase
En début d’exercice , l’adaptation cardio-respiratoire demande une
certaine inertie et ne peut pas répondre immédiatement à la demande de
l’organisme . Il va se créer une ‘dette’ d’oxygène que l’organisme devra
payer .
Cette 2ème phase correspond au paiement de la dette .
Cette phase est d’autant plus longue que le déficit en oxygène est important
( filière anaérobie ) et que l’athlète est peu entraîné .
b. Adaptation à long terme à l’effort d’endurance et de résistance
Le système respiratoire s’adapte aux efforts auxquels il est soumis :
- Augmentation de la cage thoracique
- Augmentation de la résistance des muscles respiratoires
- Augmentation de l’équivalent respiratoire :
( rapport entre le nombre d’air ventilé par litre d’oxygène consommé )
→ Au repos il est de 20/1 ;pour des efforts modérés , il passe à 25/1
Pour des efforts maximum chez un sujet non entraîné , il passe à 30-35 .
Pour les athlètes d’endurance jusqu’à 40-45 .
- Augmentation de la capacité aérobie si travail spécifique pour
augmenter le VO₂ max (consommation maximale d’oxygène )