A l’inverse , le CO₂ dissous dans le plasma sanguin passe , lui , dans le sens
inverse du sang vers l’air pulmonaire pour être expulsé par l’expiration .
Rq : Au niveau de la cellule , grâce à la circulation sanguine , l’oxygène est
transporté jusqu’aux organes puis jusqu’aux cellules où se produit la
respiration cellulaire ( l’oxygène est consommé et le CO₂ produit ) .
Ce CO₂ produit est dissous dans le plasma sanguin puis est réacheminé vers
les poumons par la circulation sanguine veineuse pour être expulsé enfin
par le mécanisme d’expiration .
4. Adaptation à l’effort
Au repos , le débit ventilatoire est de 7 l/mn ; à l’effort il peut atteindre 60
à 70 l/mn .
a.
a.a.
a. Adaptation à court terme à l’effort d’endurance et de résistance
• En début d’exercice , l’augmentation de la ventilation se fait en 2
temps :
Première phase rapide
La puissance de l’exercice détermine une augmentation de la fréquence et
de l’amplitude des mouvements respiratoires .
Deuxième phase lente
Cette phase correspond à l’adaptation fine du débit ventilatoire .
L’augmentation des ions H+ ( libérés lors de la contractio musculaire )
sensibilise les récepteurs centraux qui , en réponse , augmentent le débit
ventilatoire permettant l’élimination du CO₂ .
L’élévation de la température augmente également la ventilation .
→ Lors d’un effort de type ‘endurance’
L’offre et la demande d’oxygène sont en équilibre : c’est le second souffle.
→ Lors d’un effort de type ‘résistance’
L’équilibre est rompu : le demande en oxygène est plus importante et la
production élevée de gaz carbonique provoque l’essoufflement .
• En fin d’exercice , on observe 2phases :
Première phase ( rapide )
La ventilation va chuter .