CONFÉRENCE PHILOSOPHIQUE “Plus l’être humain sera éclairé, plus il sera libre.” Voltaire L’ÉCRITURE ET L’AVENTURE DE L’HUMANITÉ L'impact de l'écriture sur l'aventure de l'Humanité CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN Association ALDÉRAN Toulouse pour la promotion de la Philosophie MAISON DE LA PHILOSOPHIE 29 rue de la digue, 31300 Toulouse Tél : 05.61.42.14.40 Email : [email protected] Site : www.alderan-philo.org conférence N°1600-200 L’ÉCRITURE ET L’AVENTURE DE L’HUMANITÉ L'impact de l'écriture sur l'aventure de l'humanité Conférence d’Éric Lowen donnée le 25/10/2006 à la Maison de la philosophie à Toulouse Toutes les civilisations humaines sont aujourd’hui des civilisations de l’écrit et du livre. La généralisation de l’écriture fait oublier que cette situation est, au regard de l’histoire de l’humanité, très récente. Cette conférence analysera quelques-unes des conséquences culturelles, intellectuelles, sociologiques, religieuses, techniques, politiques et existentielles induites par l’usage de l’écrit et du livre dans l’aventure de l’humanité. Association ALDÉRAN - © - Conférence 1600-200 : “Lʼécriture et lʼaventure de lʼHumanité “ - 28/03/2007 - page 2 L’ÉCRITURE ET L’AVENTURE DE L’HUMANITÉ L'impact de l'écriture sur l'aventure de l'humanité PLAN DE LA CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN Les Sumériens sont nos ancêtres directs en matière d’écriture, ils sont au début de ce qui plus tard chez les Grecs deviendra la science et la philosophie. Jean Bottéro (1914-2007) I L'AVENTURE DE L'HUMANITÉ 1 - La notion d'odyssée de l'Humanité, l'aventure culturelle de l'Humanité 2 - L'invention de l'écriture est une des étapes de l’odyssée de l’Humanité 3 - Un embranchement discret et progressif, mais fondamental pour tous les processus culturels 4 - La scriptualisation civilisationnelle, le passage aux civilisations scriptuelles 5 - En finir avec le mythe nostalgique de la perte de l'oralité II LE POUVOIR DE L'ÉCRITURE 1 - Le double pouvoir de l'écriture : matérialisation de la pensée, dématérialisation de l'expérience 2 - Un pouvoir étrange, aux immenses et étonnantes conséquences 3 - Une transcendance des individualités, l’écriture est oeuvre collective 4 - Un affranchissement du temps et de l’espace, une émancipation chronale 5 - Le passage de la mémoire d’individus à la mémoire de l’Humanité 6 - L’explosion culturelle et la diffusion des connaissances III LA PORTÉE CIVILISATIONNELLE DE L'ÉCRITURE 1 - L'écriture et le politique 2 - L'écriture et le droit : désormais droit et non coutume 3 - L'écriture et l'art : des arts nouveaux 4 - L'écriture et la religion : livres sacrés, religions du livre et dogmatisation 5 - L'écriture et la science : sans écriture pas de science, il n'y a de science qu’écrite 6 - L'écriture et l'éducation : des sociétés de l'imitation à celle de l'apprentissage 7 - L'écriture et son outilisation quotidienne: omniprésence de l'outil scriptuel 8 - L'écriture et sociologie : des nouveaux statuts sociologiques scriptuels 9 - L'écriture et la culture : la scriptualisation de la culture 10 - L'écriture et les langues : scriptualisation linguistique et linguistique scriptuelle 11 - L'écriture et l'histoire : la naissance de l'histoire, l'histoire est écriture, une anti-anamnèse 12 - L'écriture et la pensée : de la transcription à la modélisation scriptuelle de la pensée 13 - L'économie de l'écrit : l'écrit est un marché avec ses marchandisations 14 - L'écrit et l'individu : l'expression scriptuelle comme développement de soi 15 - L'écrit et l'Humanité : la formation de l'Humanité par l'écrit, le stade auto-conscient IV LES MODALITÉS DE CETTE AVENTURE 1 - Plus qu'une amélioration des anciennes possibilités et besoins, des possibilités novatrices 2 - La transformation qualitative de l'Humanité par l'écrit 3 - Plus qu'un savoir-faire, l'écriture aboutit à nouvel état d'être individuel et collectif 4 - Un processus lié à la généralisation et démocratisation du trio écriture/lecture/livre V CONCLUSION 1 - Le début d’une nouvelle étape civilisationnelle pour l’Humanité 2 - Comprendre cette dimension méconnue de nos civilisations pour mieux se les approprier ORA ET LABORA Association ALDÉRAN - © - Conférence 1600-200 : “Lʼécriture et lʼaventure de lʼHumanité “ - 28/03/2007 - page 3 Document 1 : L’apparition de l’écriture a été un extraordinaire facteur de développement culturel, qui s’est accéléré avec le développement de techniques de diffusion de l’écriture. Plus que toute invention, celle de l'écriture a contribué au développement de la civilisation. Au fil d'une évolution, qui vit l'écriture cunéiforme remplacer les pictogrammes, puis céder la place à l'écriture alphabétique des Phéniciens, l'homme conquit progressivement une aptitude croissante à enregistrer les leçons du passé et à transmettre ses connaissances. La société eut son histoire et l'exploitation systématique du savoir humain devint possible. Jusqu'au XVème siècle, l'écriture demeura l'apanage d'une minorité et cet art, sauvegardé durant le Moyen Âge par les moines, qui peinaient à recopier à la main les manuscrits et à les enluminer. Mais l'invention de l'imprimerie en 1440 permit l'édition d'œuvres écrites. Grâce à l'imprimerie, l'instruction atteignit la masse et le langage écrit connut une véritable explosion. Vers 1900, certains journaux tiraient déjà à 1 million d'exemplaires. En 1960, il apparaissait plus de 400 000 nouvelles publications par an et un nouveau mode d'écriture (au centre) permettait aux lecteurs électroniques des ordinateurs d'enregistrer et de mettre à la disposition de l'homme moderne des sommes de connaissances, inconcevables pour le scribe sumérien. Samuel Noah Kramer (1897-1990) Le Berceau de la civilisation, 1975 Document 2 : La scriptualisation civilisationnelle de l’Humanité, le passage aux civilisations scriptuelles, s’est fait progressivement, en fonction de la généralisation de l’usage de l’écriture et de sa démocratisation. Il y a donc un décalage de plusieurs millénaires entre l’invention de l’écriture et l’apparition des civilisations scriptuelles. On peut tenter d'imaginer ce que deviendrait notre existence si l'écrit venait à disparaître. Tout un pan de la vie sociale serait paralysé. Tout ce qui dépend de l'information écrite : les supports de la culture et de la connaissance, mais aussi les moyens plus courants de communication, la correspondance, la presse, sans oublier ces panneaux ou étiquettes qui signalent, orientent, désignent et même l'audiovisuel qui diffuse aussi de l'écrit, tout cela disparaîtrait. Cela ne veut pas dire que notre civilisation retournerait à la barbarie. Il nous faudrait seulement développer d'autres moyens de communication et de connaissance, la parole, la mémoire, des fonctions qui jouaient un rôle essentiel dans les sociétés anciennes. Dans la période de l'an mil, ces deux demi-siècles qui encadrent l'année 1000 de notre calendrier, l'écrit existait, il avait une utilité indispensable, mais limitée justement à ce qui paraissait indispensable à cette société. Sa fonction en effet s'appliquait aux fondements même de l'ordre social : le sacré et le pouvoir. Il fallait d'abord transmettre un héritage religieux : la liturgie, la théologie des Pères de l'Église, les Écritures et leurs commentaires, toute la tradition chrétienne. Les empereurs et les rois émettaient des diplômes, écrivaient des lettres, comme les papes des bulles et les évêques des mandements. Le droit, des nations comme de l'Église, devait lui aussi être mis par écrit et circuler. Enfin les grands établissements religieux, ainsi sans doute que les rois et les seigneurs, tenaient leurs comptes comme en témoignent seulement les cartulaires monastiques qui nous sont parvenus. La part de ce que nous appellerions dans notre langage la culture était restreinte. Si l'on recopiait des œuvres de l'Antiquité, c'était à l'usage des écoles monastiques ou cathédrales et pour apprendre à imiter l'art des anciens. Lorsqu'on s'y risquait d'ailleurs, on cherchait avant tout à commémorer l'histoire des anciens et des contemporains : les empereurs, les rois, les saints... Faire œuvre d'historien ne se distinguait pas vraiment du travail de l'hagiographe, qui écrivait des vies de saints et décrivait leurs miracles. À travers les actes et méfaits des hommes, on faisait apparaître l'action de Dieu sur terre, on célébrait sa gloire. La poésie avait la même fonction, même lorsqu'elle s'exprimait en langue vulgaire. Que l'on songe à la Chanson de Roland dont on trouve des traces écrites au début du XIème siècle. Si l'on veut donc résumer la fonction de l'écrit à cette époque, on dira qu'il sert à fixer la mémoire et à la transmettre à la postérité. On voit par là que la nécessité de l'écriture ne se faisait pas sentir à tous de la même manière. Une grande partie de l'activité humaine pouvait s'en passer. Pour prendre des exemples, on apprend à chasser, à cuisiner, à confectionner des vêtements, à pratiquer toutes sortes d'activités artisanales, sans avoir recours à l'écrit. L'apprentissage passe par la mémoire et l'exemple. Claude Carozzi L’écrit : une affaire de spécialistes Historia spécial N°61, septembre - octobre 1999 Association ALDÉRAN - © - Conférence 1600-200 : “Lʼécriture et lʼaventure de lʼHumanité “ - 28/03/2007 - page 4 Document 3 : La naissance de la science s’effectue dans une culture de l'écrit et s’avère être une expression de cet usage de l'écriture. Ce qui n'est pas vers est prose, et la prose grecque exista à partir du moment où les progrès de l'écriture permirent aux cités de constituer des archives, des listes de magistrats, des recueils de lois. Ces documents, que la vanité municipale amplifiait volontiers en les faisant remonter très haut dans le passé, sont utilisés dès le VIe siècle, surtout en pays ionien, et servent, en même temps que la tradition orale, à établir des généalogies et des chroniques, qui ont pour base des calculs tout à fait artificiels de «générations» de trente ou de quarante ans, et dont les résultats arbitraires ont longtemps encombré l'histoire des premiers siècles de Rome et de la Grèce. Ces «enquêtes», d'où est née l'histoire, ne sont pas les seules où se soit exercée la curiosité des Ioniens. Hécatée de Milet, en même temps qu'une Généalogie, composait un Voyage autour de la terre, illustré d'une carte. L'univers n'apparaît plus comme un ensemble de choses dangereuses ou profitables dont il faut conjurer les unes et utiliser les autres, mais comme un objet d'études désintéressées. À coup sûr, il manque aux physiciens du vie siècle, comme à tous les savants de l'antiquité, le sens, non point, à proprement parler, de l'expérience, mais de la méthode expérimentale, qui analyse le phénomène à interpréter et en isole les éléments. Ils y suppléent autant que possible par une curiosité sans cesse en éveil, une observation attentive, et un grand effort logique. Pour la première fois dans l'histoire de la pensée humaine se manifeste L'idée, fausse peut-être, mais en tout cas féconde, qu'il convient de chercher à l'univers un principe originel, que ce soit l'eau, comme le veut Thalès de Milet, ou l'air, comme le prétend Anaximène ; et, comme il ne s'agit pas seulement d'affirmer ce principe, mais de montrer comment les choses en découlent, Anaximandre, qui croit à l'existence d'un élément primitif indéterminé, arrive à formuler des théories grossières, mais audacieuses, qui rejoignent les hypothèses de Laplace sur la formation du système solaire, et celles de Lamarck sur le transformisme. Ces méditations sur le principe des choses amènent Xénophane - un autre Ionien - à concevoir l'existence d'un dieu unique et parfait qui n'a plus aucun rapport avec les dieux à formes et à passions humaines du polythéisme d'Homère et d'Hésiode. Abandonnant sa patrie de Colophon pour la Grande-Grèce, il y fait des disciples, entre autres Parménide, qui, le premier, formule l'opposition entre la réalité intelligible et l'apparence préparant ainsi la voie aux constructions métaphysiques des siècles suivants. Un autre grand savant, Pythagore de Samos, quitte, lui aussi, le publie d'Ionie pour celui des villes de Grande-Grèce, peut-être plus enclin aux sérieuses spéculations, et il étudie à Crotone, devant des auditeurs enthousiastes, les propriétés du nombre et de l'étendue. Il enlève à l'arithmétique et à la géométrie le caractère utilitaire que ces sciences avaient conservé en Égypte et en Babylonie, où elles n'avaient jamais comporté autre chose que des tables à calculer destinées aux opérations commerciales et bancaires, et des procédés empiriques pour l'orientation des édifices sacrés et pour l'établissement d'un cadastre permanent. Il formule les lois qui régissent les rapports des nombres entre eux, et un grand nombre de théorèmes relatifs aux lignes, aux angles et aux surfaces. Appliquant ces résultats à l'acoustique et surtout à l'astronomie, il est le premier à affirmer que la terre est une sphère et non un disque, et tente une explication géométrique des éclipses, pour lesquelles les savants ne connaissaient encore que les tables établies par les astronomes babyloniens d'après des listes d'observations plusieurs fois séculaires. Jean Hatzfeld Histoire de la Grèce ancienne, 1963 Document 4 : L'écrit est la condition de l'Histoire au sens de la discipline des sciences humaines chargée de retracer et d’expliquer le passé. À tel point que, dans un certain sens, la grandeur des nations est fonction de ses écrivains car sans eux les faits historiques seraient oubliés. À coup sûr, en toute chose la fortune est maîtresse souveraine ; c'est son caprice plutôt que la justice qui, toujours, fait connaître les grands faits ou les passe sous silence. L'histoire d'Athènes a de la grandeur et de l'éclat, sensiblement moins pourtant qu'on ne le dit. Mais, comme il y eut là-bas une ample moisson de grands écrivains, les exploits des Athéniens sont réputés dans le monde entier comme inégalables. Ainsi, le courage de ceux qui agissent passe pour avoir toute la grandeur que lui ont donnée dans leurs récits les hommes de génie. Salluste (86-35 AJC) Conjuration de Catilina, 41 AJC Association ALDÉRAN - © - Conférence 1600-200 : “Lʼécriture et lʼaventure de lʼHumanité “ - 28/03/2007 - page 5 Document 5 : Lecture et écriture devinrent aussi des actes émancipateurs pour les esclaves. L'apprentissage de la lecture ne représentait pas, pour les esclaves, un passeport immédiat pour la liberté, mais plutôt le moyen d'accéder à l'un des puissants instruments de leurs oppresseurs : le livre. Les propriétaires d'esclaves (de même que les dictateurs, tyrans, monarques absolus et autres détenteurs illicites du pouvoir) étaient bien convaincus de la puissance de l'écrit. Ils savaient, beaucoup mieux que certains lecteurs, que la lecture est une force qui n'a besoin que de quelques premiers mots pour devenir irrésistible. Quiconque peut lire une phrase peut tout lire ; plus important, ce lecteur a désormais la possibilité de réfléchir à la phrase, d'agir sur elle, de lui donner un sens. "On peut faire l'idiot avec une phrase, dit Peter Handke. S'affirmer à l'aide d'une phrase contre d'autres. Nommer tout ce qu'on rencontre devant soi et l'écarter de son chemin. Se familiariser avec tous les objets. Faire de tous les objets une phrase dans la phrase. Avec cette phrase, tous les objets sont à vous". Autant de raisons d'interdire la lecture. Alberto Manguel Une histoire de la lecture, 1996 Document 6 : L'écriture personnelle dévoile autant qu'elle créée de nouveaux espaces intérieurs. Elle devient ainsi instrument de connaissance de soi et de développement de soi. Je relis tout cela par hasard. J’étais amoureuse de ce livre, je voulais y écrire de belles choses. Je n’y ai écrit que des bêtises. Tout cela me semble emphatique aujourd’hui. Je croyais pourtant bien être de bonne foi. Je m’imaginais me résumer. Est-ce qu’on peut se résumer ? Est-ce qu’on peut se connaître ? Est-ce qu’on est jamais quelqu’un ? Je n’en sais plus rien. Il me semble qu’on change de jour en jour et qu’au bout de quelques années on est un être nouveau. J’ai beau chercher en moi, je n’y retrouve plus rien de cette personne anxieuse, agitée, mécontente d’elle-même, irritée contre les autres. J’avais sans doute la chimère de la grandeur. George Sand (1804-1876) Journal intime, Septembre 1868 Document 7 : Un des aspects de la relation entre langue et écriture. Si la langue oriente l’écriture, une fois développée, l’écriture influence à son tour la langue. L’écriture fait partie si intégrante de notre civilisation qu’on craint, si on veut la définir, d’énoncer des truismes. Acceptons ce risque. L’écriture est un procédé dont on se sert actuellement pour immobiliser, pour fixer le langage articulé, fugitif par son essence même... En réalité la ligne de développement de l’écriture n’est ni une ni droite. Elle a jalonné à la fois une série de progrès sur lesquels il est inutile d’insister, parce qu’ils sont trop visibles, mais aussi une suite de déchéances ; de moyen d’expression autonome, l’écriture est tombée au rang de simple substitut de la parole... James G. Février Histoire de l’Écriture, 1948 Association ALDÉRAN - © - Conférence 1600-200 : “Lʼécriture et lʼaventure de lʼHumanité “ - 28/03/2007 - page 6 DÉCOUVREZ NOTRE AUDIOTHÈQUE pour télécharger cette conférence, celles de la bibliographie et des centaines d’autres Tous nos cours et conférences sont enregistrés et disponibles dans notre AUDIOTHÈQUE en CD et DVD. Des milliers d’enregistrements à disposition, notre catalogue est sur notre site : www.alderan-philo.org. Plusieurs formules sont à votre disposition pour les obtenir : 1 - PHILO UPLOAD : un abonnement annuel pour un libre accès à la totalité des enregistrements disponibles. Présentation sur notre site internet ou envoyez-nous un email avec le code PHILO UPLOAD et laissez-vous guider en quelques clics : [email protected] 2 - TÉLÉCHARGEMENT : vous commandez la conférence ou le cycle qui vous intéresse via internet. C’est rapide et économique. 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Association ALDÉRAN - © - Conférence 1600-200 : “Lʼécriture et lʼaventure de lʼHumanité “ - 28/03/2007 - page 7 POUR APPROFONDIR CE SUJET, NOUS VOUS CONSEILLONS - Les cours et conférences sans nom d’auteurs sont d’Éric Lowen - Conférences sur l’aventure de l’Humanité - Les origines préhistoriques de l’Être Humain - L’invention de l’outil, des premiers galets taillés à internet - L’invention du feu, Une conquête décisive dans l’aventure humaine - L’invention de la religion, l’invention du sacré et des religions - La naissance de l’art, L’émergence des productions esthétiques - Les civilisations paléolithiques, premières civilisations de l’Humanité - La révolution néolithique - L'invention de l'agriculture et de la domestication des animaux - L’invention des sociétés - L'invention de la ville et de l'urbanisme, la révolution urbaculturelle - L’invention de l’écriture - L’invention du calendrier, Le début de la maîtrise du temps - L’invention des chiffres et des mathématiques - L’invention du droit et des lois, du code d’Hammourabi au Code Civil - L'invention de la métallurgie, l'aventure des métaux - L’invention de la Science et des sciences, le début de la conquête des savoirs - La révolution Gutenberg, l’invention de l’imprimerie - La révolution thalassoculturelle, l’aventure de la maîtrise de la mer - La révolution machiniste, les pouvoirs d’éphaïstos - La révolution énergétique, la quête de l'énergie dans les sociétés modernes - La révolution télécommunicationnelle, l’invention de l’ère des télécommunications - La revanche d’icare, la révolution icarienne ou l’invention de la maîtrise de l’air - La révolution informatique, le début des civilisations numériques - L'appel des étoiles, l'élan de l'humanité vers l'espace - Les étapes futures de l’odyssée de l’humanité 1000-031 1000-044 1000-024 1000-068 1000-069 1000-254 1000-232 1000-070 1000-244 1000-080 1000-065 1000-014 1000-161 1000-256 1000-081 1000-071 1000-084 1000-257 1000-258 1000-085 1000-259 1000-260 1000-261 1600-098 1000-262 Conférences sur les conséquences scientifiques de l’écriture - La révolution hérodotienne, l’invention de l’histoire - La grande bibliothèque d’Alexandrie - L’Encyclopédie et l’aventure des Lumières - Champollion et la découverte des Hiéroglyphes - Écrire l’histoire des hommes, par Romain Bouvet 1000-233 1000-013 1000-074 1000-191 1600-216 Conférences sur les conséquences culturelles de l’écriture - Les écrivains publics, par Isabelle Lahille - Le mythe de Faust, par Julien Uribe - Montaigne et l’humanisme de la Renaissance - Senghor et la négritude, émancipation et reconnaissance culturelle - Se dire dans la langue de l'autre : le défi des romanciers africains, par Pierre Soubias - Jorge Luis Borges, écrivain universel, écrivain latino-américain, par Annick Mangin - Les sept “personae” de Ricardo Reyes, alias Pablo Néruda, par Antonia Pallach 1000-162 1000-121 1000-040 1000-140 1600-237 1000-273 1000-278 Conférences sur les conséquences religieuses de l’écriture - Le livre des morts égyptiens - Les origines de la bible, livre des hommes - Les manuscrits ésseniens de la mer morte - La religion maya - La religion aztèque 1000-023 1000-006 1000-002 1000-061 1000-049 Association ALDÉRAN - © - Conférence 1600-200 : “Lʼécriture et lʼaventure de lʼHumanité “ - 28/03/2007 - page 8 Conférences sur les conséquences politiques de l’écriture - La révolution athénienne, l’invention de la démocratie - L'émergence historique des droits humains - Droits de l’homme et Déclaration - La révolution américaine - La déclaration des droits de l'homme de 1789 - L’invention de la démocratie 1000-157 1600-210 1600-292 1000-101 1000-181 1600-205 Conférences sur des notions présentées dans cette conférence - La condition humaine - La genèse de la culture, l’origine naturelle de la culture - L’aventure humaine - Éloge de la culture, Éloge des cultures - En quoi la culture nous permet-elle de concevoir le réel ? par Bertrand Troadec - Les voies de la connaissance - Connaissance et liberté, ignorance et servitude - Le devenir de l'Humanité - L’aventure humaine - La conscience de l'Humanité 1600-160 1600-137 1600-096 1600-139 1000-282 1600-066 1600-166 1600-097 1600-096 1600-131 Quelques livres et revues sur le sujet - Langues et écritures de la Méditerranée, sous la direction de Rina Viers, Éditions Karthala, 2007 - Histoire de la littérature prolétarienne, Michel Ragon, Lgf, 2005 - Écriture et pouvoir des temps modernes, Joël Blanchard et Jean-Claude Mühlethaler, PUF, 2002 - La culture de l'écrit, Diana Masny, Eds Logiques, 2001 - L'univers de l'écrit : comment la culture écrite donne forme à la pensée, David Olson, Éditions Retz, 1998 - Histoire de la censure dans l'édition, R. Netz, PUF, 1997 - Multi-culture multi-écriture - la voix migrante au féminin en France et au Canada, Lucie Lequin et Maïr Verthuy, L'Harmattan, 1996 - La Formation des canons scripturaires, Michel Tardieu, Cerf , 1993 - Qu'est-ce-qu'une littérature nationale - écriture identité pouvoir, Jacques Beyrie, PU Mirail-Toulouse, 1993 - Littérature et identité créole aux Antilles, Mireille Rosello-Keller, Karthala, 1992 - Le tiers instruit, Michel Serres, Gallimard, 1992 - Dossier spécial “La parole et l’écrit”, Collectif, Le courrier de l’UNESCO, août 1985 - La civilisation de l’écriture, F. Druet et H. Grégoire, Fayard, 1980 - Négritude et civilisation de l'universel, Léopold Sédar Senghor (1977), Seuil, 1991 - Le degré zéro de l'écriture, Roland Barthes, Seuil, 1972 - L’empire des signes, Roland Barthes, Flammarion, 1970 Association ALDÉRAN - © - Conférence 1600-200 : “Lʼécriture et lʼaventure de lʼHumanité “ - 28/03/2007 - page 9