Algèbre de quasi-Hopf, associateur de Drinfel'd et GT comme groupe de déformation des contraintes Soudères Ismaël ([email protected]) Table des matières 1 introduction 1 2 GT 3 3 ΦKZ 1.1 Rappel sur les catégories tensorielles tréssées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.2 Algèbre de quasi-Hopft tressées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.1 dénition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.2 Le cas des quasi-Hopf algèbre tressée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.3 Le cas pro-ni, et l'action de Gal(Q/Q) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . complexe 3 4 5 5 4 Preuve du théorème 1.4 1 1 2 6 introduction 1.1 Rappel sur les catégories tensorielles tréssées On rappelle qu'une catégorie tensorielle tressée est un catégorie C avec un produit tensoirel (un foncteur ⊗ : C × C → C une contrainte d'associativité ( a : (U ⊗ V ) ⊗ W → U ⊗ (V ⊗ W )), une contrainte de commutativité ( c : U ⊗ V → V ⊗ U ) un objet unité ... Les diérentes contraintes doivent vérié les axiome des triangles, du pentagone et des deux hexagonnes. On rappelle les diagrammes correspondants : le pentagone ((U ⊗ V ) ⊗ W ) ⊗ X UUUU UaUU,V,W UUUU ⊗IdX UUUU UU* i ii aU ⊗V,W,X iiii i iiii i t iii (U ⊗ V ) ⊗ (W ⊗ X) aU,V W ⊗X (U ⊗ (V ⊗ W )) ⊗ X U ⊗ (V ⊗ (W ⊗ X)) o IdU ⊗aV,W,X aU,V ⊗W,X U ⊗ ((V ⊗ W ) ⊗ X) (1.1.1) 1 les hexagones cU,V ⊗W m6 mmm m m m mmma mmm U,V,W / (V ⊗ W ) ⊗ U QQQ QQQaV,W,U QQQ QQQ Q( QQQ QQcQU,V ⊗IdW QQQ QQQ Q( 6 mmm mmm m m mm mmm IdV ⊗cU,W U ⊗ (V ⊗ W ) (U ⊗ V ) ⊗ W (1.1.2) V ⊗ (W ⊗ U ) aV,U,W / V ⊗ (U ⊗ W ) (V ⊗ U ) ⊗ W cU ⊗V,W mm6 mmm m m mmm−1 mmm aU,V,W / W ⊗ (U ⊗ V ) QQQ −1 QQQaW,U,V QQQ QQQ Q( QQQ QQIdQU ⊗cV,W QQQ QQQ Q( mm6 mmm m m mmm mmm cU,W ⊗IdV (U ⊗ V ) ⊗ W U ⊗ (V ⊗ W ) (1.1.3) (W ⊗ U ) ⊗ V U ⊗ (W ⊗ V ) a−1 U,W,V / (U ⊗ W ) ⊗ V 1.2 Algèbre de quasi-Hopft tressées Dénition 1.1. Une algèbre de quasi-Hopf est un quadruplet (A, ∆, ε, Φ) où A est une algèbre unitaire, associative sur un corps commutatif k. les homomorphismes ∆ : A → A ⊗ A (comultiplication) et εa → k (counité), dont la structure de bialgèbre (∆(1) = 1 et ε(1) = 1). Φ est un élément inversible de A ⊗ A ⊗ A tel que l'on aît les relations suivantes : (Id ⊗∆)(∆(a)) = Φ.(∆ ⊗ Id(∆(a)).Φ−1 (Id ⊗ Id ⊗∆)(Φ).(∆ ⊗ Id ⊗ Id)(Φ) = (1 ⊗ Φ).(Id ⊗∆ ⊗ Id)(Φ).(Φ ⊗ 1) (ε ⊗ Id) ◦ ∆ = Id = (Id ⊗ε) ◦ ∆ (Id ⊗ε ⊗ Id)(Φ) = 1 (1.2.1) (1.2.2) (1.2.3) (1.2.4) Il faut ajouter à tout cela un axiome donnant l'existence et la bijecivité de l'antipode. Dénition 1.2. Une algèbre de quasi-Hopf tressée est un quintuplet (A, ∆, ε, Φ, R). (A, ∆, ε, Φ) est une algèbre de quasi-Hopf. et R un élément inversible de A ⊗ A tel que : (1.2.5) (1.2.6) (1.2.7) ∆0 (a) = R∆(a)R−1 (∆ ⊗ Id)(R) = Φ 312 (Id ⊗∆)(R) = (Φ 13 132 −1 ) R Φ 13 213 R12Φ−1 R (Φ 231 −1 ) R Φ 23 0 Cela avec P les notaion suivantes P : ∆ = σ ◦23∆ (σPest le "ip"). Si R = Pai ⊗ bi , par dénition 12 13 R = Pai ⊗ bi ⊗ 1, R = ai ⊗ 1bi , R = 1 ⊗ ai ⊗ bi . Et si Φ = xi ⊗ yi ⊗ zi , on pose 312 Φ = yi ⊗ zi ⊗ xi . P Les conditions 1.2.1 à 1.2.7 sont l'équivalent des conditions du pentagone des hexagone (1.1.1,1.1.2 et 1.1.3 ) et des triangles sur la catégorie des représentation de A (A-Mod) qui en font une catégorie tensoriellle tressée. 2 En général R12 6= R−1 de sorte que la contrainte de commutativité n'est pas involutive. D'autre part si F est un élément inversible de A ⊗ A ( (A, ∆, ε, Φ, R) est une algèbre de quasiHopf tressée) vériant (Id ⊗ε)(F ) = 1 = (ε ⊗ Id) on obtient une nouvelle algèbre de quasi-Hopf tressée en posant : ˜ ∆(a) = F ∆(a)F −1 23 Φ̃ = F (Id ⊗∆)(F )Φ(∆ ⊗ Id)(F −1 12 −1 )(F ) R̃ = R21 RF −1 (1.2.8) (1.2.9) (1.2.10) ˜ ε, Φ̃, R̃) est obtenu par twist par F de (A, δ, ε, Φ, R). Les catégories corresponOn dit que (A, ∆, dantes sont équivalentes. Dénition 1.3. Soit k un corps de caractéristique nulle. On appelle algèbre QUE de quasi-Hopf tressé sur k[[h]] est une algèbre de quasi-Hopf tressée topologique (A, ∆, ε, Φ, R)tel que A/hA soit une algèbre envellopante universelle avec la commultiplication standard et que A soit en tant que k[[h]] module topologique isomorphe à V [[h]] où V est un k-espace vectoriel. Dans ce cas on a : Φ ≡ 1 mod h, R ≡ 1 mod h, et pour un twist on a aussi F ≡ 1 mod h. L'article de Drinfel'd prouve les résultat suivants : Théorème 1.1. Soit g une algèbre de déformation sur k . On se donne t ∈ g ⊗ g g invariant. On pose A = U g la complétion h-adique de l'agèbre envellopante de g. On a les counité et commultiplication usuelles. On pose enn R = eht/2 . Alors il existe un unique Φ ∈ A ⊗ A ⊗ A tel que (A, ∆, ε, Φ, R) soit une quasi-Hopf, QUE-algèbre tressée. Théorème 1.2. Il existe une formule Q universellle pour Φ du théorème 1.1 en terme de τ = ht. Elle est unique à twist près. On parle alors d' algèbre standard. Théorème 1.3. convenable. Toutes quasi-Hopf QUE-algèbre tressée peut être rendu standard par un twist Théorème 1.4. Il existe une série formel de Lie P à coecient dans Q tel que la Φ du théorème 1.1 s'écrive sous la forme exp(P (ht12 , ht23 )). La démonstration du théorème 1.4 repose sur la construction d'un scindage d'une suite exacte. Nous en donnerons les grandes lignes à la n de l'exposé. Nous allons d'abord présenter le groupe pro-unipotent de Grothendieck-Teichmüller comme un groupe de déformation de contraintes. Après nous introduirons ΦKZ . 2 GT 2.1 dénition On se donne C une catégorie tensorielle tressée. On utilise les notations standards. On cherche à modier les contraintes d'associativité et de commutativité sans changer les reste de la struc∼ ture. On peut par exemple changer l'isomorphisme d'associativité (V1 ⊗ V2 ) ⊗ V3 → V1 ⊗ (V2 ⊗ V3 ) en le composant par un automorphisme de (V1 ⊗ V2 ) ⊗ V3 . Sur (V ⊗ V ) ⊗ V , où V est un objet 3 de C , on a une action du groupe de tresse B3 : Le générateur σ1 correspond à l'isomorphisme c⊗Id et le générateur σ2 correspond à a−1 (Id ⊗c)a. De même tous élément α de B3 détermine un ∼ isomorphisme (V1 ⊗V2 )⊗V3 ) → (Vi1 ⊗Vi2 )⊗Vi3 , où (i1 , i2 , i3 ) est la permutation correspondant à α. On a donc sur (V1 ⊗ V2 ) ⊗ V3 une action de K3 = ker(B3 → S3 ). Le choix de ϕ ∈ K3 détermine une nouvellle contrainte d'associativité et le choix de ψ ∈ K2 détermine une nouvelle contrainte de commutativité. ψ ∈ K2 s'ecrit σ 2 m, et la contrainte de commutativté est élevée à la puissance λ = 2m + 1. D'autre part un élément de ϕ ∈ K3 est de la forme f (σ12 , σ22 )(σ1 σ2 )3n avec n ∈ Z et f (X, Y ) un élément du groupe libre à deux générateurs. ((σ1 σ2 )3 = (σ2 σ1 )3 engendre le centre de B3 . Bien sur pour que les nouvelle contrainte respecte les axiome des triangles, des hexagones et du pentagone certaine condition doivent être vérié : Proposition 2.1. Les triangles restes commutatif. Pour que les nouvelles contraintes dénit par (λ, f, n) satisfassent aux hexagones (1.1.2 et 1.1.3 ), il faut et il sut que n = 0 et que le couple (λ, f ) vérie : (2.1.1) = 1 pourX1 X2 X3 = 1, m = (λ − 1)/2 (2.1.2) f (Y, X) = f (X, Y )−1 f (X3 , X1 )X3m f (X2 , X3 )X2m f (X1 , X2 )X1m La commutativité du pentagone (1.1.1) impose La relation suivante : f (x12 , x23 x24 )f (x13 x23 , x34 ) = f (x23 x34 )f (x12 x13 , x24 x34 )f x1 2, x23), (2.1.3) avec pour 1 6 i < j 6 n xij = (σj−1 · · · σi )σi2 (σj−1 · · · σi )−1 sont les générateurs de Kn . Toute paire (λ, f ), λ ∈ 1 + 2Z satisfaisant 2.1.1 à 2.1.3 détermine de manière naturelle une façon de construire à partir d'une catégorie tensorielle tressée C , une nouvelle catégorie tensorielle tressée C 0 . Le "naturel" signie que si l'on à un foncteur F : C1 → C2 alors F est un foncteur de C10 dans C20 . On dénit sur l'ensemble des tels couple une structure de semi-groupe par (λ1 , f1 ).(λ2 , f2 ) = (λ, f ) avec : λ = λ1 λ2 , f (X, Y ) = f1 (f2 (X, Y )X λ2 f2 (X, Y )−1 , , Y λ2 ).f2 (X, Y ) (2.1.4) 2.2 Le cas des quasi-Hopf algèbre tressée On se donne (A, ∆, ε, Φ, R), une quasi-Hopf algèbre tressée (conditions 1.2.1 à 1.2.7). La catégories des A-modlues est une catégorie tensorielle tressée. Si l'on changes les contrainte à l'aide d'un couple (λ, f ) satisfaisant 2.1.1 à 2.1.3 alors le morphisme Φ et l'élément R deviennent : R = R(R21 R)m = (RR21 )m R 21 12 21 12 Φ = Φf (R R , Φ = f (ΦR R Φ −1 −1 32 m = (λ − 1)/2 (2.2.1) 23 R R Φ) , R32 R23 )Φ (2.2.2) Les formules ci-dessu denissent une action des paires s(λ, f ) (mêmes conditions) sur la collection des quasi-Hopf algèbres tressées. Cependant une étude un peu plus poussée nous informe que cela est completemetnt inconsitant. En eet : 4 Proposition 2.2. Les equations 2.2.1 et 2.2.2, où f (X, Y ) est un élément du groupe libre à deuxgénérateur X et Y , ne sont satisfaites que pour λ = ±1 et f (X, Y ) = Y r X r Avant de jeter tout ce qui a été vu jusque-là, remarquons que si k est un corps de caractéristique nullle alors les formules 2.1.1, 2.1.2 et 2.1.3 ainsi que 2.1.4 conserve leur sens à condition de supposer que λ ∈ k et que f (X, Y ) est dans la complétion k-pro-unipotente du groupe libre à deux générateurs, c'est à dire que f (X, Y ) est une expression formelle de la forme exp(F (ln X, ln Y )), où F est une serie formelle de Lie sur k. Dénition 2.1. On note GT(k) le semi-groupe des couples (λ, f ) précédents. On notera GT(k) son groupe des inversibles. Proposition 2.3. Soit (λ, f ) ∈ GT(k) et (A, ∆, ε, Φ, R) une quasi-Hopf QUE-algèbre tressée sur k[[h]] alors les formule de déformation 2.2.1 et 2.2.2 ont du sens. Un twist commute à l'action de GT(k). Si l'on suppose de plus que A=U g (g est une algèbre de Lie de déformation sur k[[h]]), avec la comultiplication usuel, R = eht/2 et Φ = exp(P (ht12 , ht23 )) où est p est une série formelle de Lie. Alors R et Φ dénis comme précédemment son de la forme R = eλht/2 et Φ = exp(P (ht12 , ht23 )), P étant une serie formelle de Lie sur k . 2.3 Le cas pro-ni, et l'action de Gal(Q/Q) 3 ΦKZ complexe On rappelle qu'une algèbre de quasi-Hopf tressée est un quintuplet (A, ∆, ε, Φ, R) et que Φ donne la contrainte d'associativité de la catégorie des A-modules qui est une catégorie tensorielle tressé ; on parlera donc d'associateur. On se place dans le cas où A est l'algèbre enveloppante de g , g étant une algèbre de déformation. On suppose k = C. On cherche dans ce paragraphe à construire Φ pour faire de A une algèbre de quasi-Hopf tressée (on prend R = eαt avec t g -invariant dans g ⊗ g et alpha une constante qui peut être h, la constante de Plank comme dans l'article de Drinfel'd ou iπ dans un cadre plus global). On considère l'équation diérentielle suivante : G0 (z) = 1 u0 + u1 1 − z G(z) 2iπ z (3.0.1) où G est une fonction de C dans C << u0 , u1 >> (series formelles non commutatives à coecient dans C). Proposition 3.1. On pose D = C \ (] − ∞; 0] ∪ [1; ∞[). ∼ Il existe une unique solution G0 à l'équation 3.0.1 sur D telle que G0 (z) z → 0 z u0 ∼ Il existe une unique solution G1 à l'équation 3.0.1 sur D telle que G1 (z) z → 1 (1 − z−u1 . ∼ On a utilisé les notation suivante : z u0 = exp(uo ln(z)) et f a g signie que f g −1 admet un prologement analitique au voisinage de aavec valeur 1 en a. Dénition 3.1. On pose ΦKZ = G0 G−1 1 ∈ C << u0 ; u1 >> est une constante indépendante de z 5 On montre ensuite que ΦKZ vérie l'équivalent du pentagone et des hexagones en utilisant system de Knizhik-Zamolodchikov, c'est à dire pour celui d'ordre n : X tij ∂W = , ∂zi zi − zj (3.0.2) i = 1···n j6=i Ici les tij engendre l'algèbre de Lie du groupe Kn (les tresses colorées). On a les relations : tij = tji h i tij ; tkl = 0 si i 6= j 6= k 6= l h i tij + tik ; tjk = 0 si i 6= j 6= k . On construit ensuite des solutions à ce systeme qui sont lié par des relations avec ΦKZ . Ces relations permettent de prouver le pentagones et les hexagones pour ΦKZ Proposition 3.2. Φ = ΦKZ verie les propriétés suivantes : (3.0.3) Φ(t , t + t )Φ(t + t , t ) = Φ(t , t )P hi(t + t , t + t )Φ(t , t ) (3.0.4) Φ(B, A) = Φ(A, B)−1 12 23 24 13 23 34 13 +t23 )/2) e((t ((t12 +t13 )/2) e 23 34 12 13 /2 = Φ(t13 , t12 )et 24 34 12 23 /2 Φ(t12 , t23 ) Φ(t12 , t23 )−1 et t13 /2 = Φ(t23 , t13 )−1 e 13 t12 /2 Φ(t12 , t13 )e 23 Φ(t12 , t23 )−1 . Les tij sont les mêmes que précedemment. Ils sont attaché à K3 dans la deuxièmes équation et à K4 dans les deux dernières. 4 Preuve du théorème 1.4 Soit k un corps de caractéristique 0.frk (A, B) l'algèbre des série de Lie formelles en deux variables. Fr(A, B) = exp frk (A, B) et M1 (k) l ?ensemble des éléments ϕ de M1 (k) qui vérie 3.0.3 et 3.0.4 et : eA/2 ϕ(C, A)eC/2 ϕ(B, C)eB/2 ϕ(A, B) = 1 (4.0.5) avec A + B + C = 0. Soit Mµ (k) l'ensemble des ϕ ∈ Frk (A, B) vériant 3.0.3, 3.0.4 et la condition obtenue à partir de 4.0.5en remplaçant eα/2 par eµα/2 avec α = A, B, C . On pose M (k) = {(µ, ϕ) tels que µ ∈ k, ϕ ∈ Mµ (k)} et M(k) = {(µ, ϕ) ∈ M (k) | µ 6= 0}. On a une action de GT(k) sur M (k) : (λ, f ).(µ, ϕ) = (λµ, ϕ) avec ϕ(A, B) = f (ϕ(A, B)eA ϕ(A, B)−1 , eB ). Proposition 4.1. L ?action de GT(k) sur M (k) est libre et transitive. 6 En Particulier l ?action de GT1 (k) = {(λ, f ) ∈ GT(k) |λ = 1} est libre et transantive sur p M1 (k). D ?autre part si M1 (k) 6= ∅ alors la suite 1 → GT1 (k) → GT(k) → k ∗ → 1 est scindée. (p(λ, f ) = λ). On considère alors gt1 (k) et gt(k) les algèbre de Lie des pro groupe GT1 (k) et GT(k). Alors si M1 (k) 6= ∅ la suite 0 → gt1 (k) → gt(k) → k → 0 (4.0.6) est exacte et à chaque élément de M1 (k) correspond un scindage. On a mieux : Proposition 4.2. L ?application M1 (k) → {scindagedelasuite4.0.6} est une bijection. En particulier l ?exactitude de 4.0.6 implique que M1 (k) 6= ∅ Proposition 4.3. M1 (k) 6= ∅ Démonstration. Une sorte de ? On sait que M1 (C) 6= ∅ (c ?est le paragraphe 2 de l ?article de Drinfel ?d. Donc la suite 4.0.6 est exacte pour k = C, donc elle est exacte pour k = Q ( ? ? ?). De là M1 (Q) 6= ∅ et donc M1 (k) 6= ∅. Un élément de M1 (k) correspond au Φ cherché dans le théorème A. 7