ceaux d'ADN est assuré par le fuseau mitotique, un ensemble de fibres dispo-
sé en réseau dans la cellule. L'ADN se trouve sous sa forme la plus condensée,
le chromosome, pour faciliter sa manipulation.
La méiose produit donc quatre cellules-filles haploïdes, ne contenant qu'une
copie, et une chromatide, de chaque chromosome.
Une juste ségrégation des chromosomes homologues puis des chromatides
sœurs est essentielle pour assurer l'intégrité caryotypique de l'espèce. Une er-
reur de répartition engendre de graves conséquences (voir chapitre A2.b).
A1.c - ETUDE DE CROISEMENT (OUTIL DE RECHERCHE)
Chaque génome diploïde, comme le notre, possède une copie maternelle et
paternelle de chaque gène.
Ces gènes peuvent être rigoureusement identiques (même séquence nu-
cléique). L'individu est alors appelé HOMOZYGOTE pour ce gène.
Mais les gènes peuvent exister en différentes variantes : les ALLELES, qui diffè-
rent par leur séquence nucléique. Selon la (les) variante(s) portée(s) par l'indi-
vidu, le phénotype change. Les individus portant deux variantes différentes
d'un gène sont appelés HETEROZYGOTES pour ce gène.
Dans ce cas, le phénotype présenté est celui de l'allèle DOMINANT (ou un
phénotype intermédiaire lors de codominance). Le phénotype RECESSIF ne
peut donc qu'être présent chez les hétérozygotes récessifs.
Lorsque l'on fait un croisement, on étudie la descendance grâce à un échi-
quier de croisement ou carré de Punnett. La répartition de la descendance
selon les différentes catégories phénotypiques peut nous renseigner sur le gé-
notype des parents, la localisation relative de deux gènes (sur le même
chromosomes ou non), les relations de dominance entre les gènes, … Lorsque
l’on s’intéresse à un seul caractère, un gène, on parle de monohybridisme.
Lorsque l’on s’intéresse à deux caractères, deux gènes, on parle de dihybri-
disme.
Exemple pour le caractère « taille des
ailes » chez la drosophile.
L’allèle sauvage L est dominant sur l’allèle
vg (vestigiales). Les homozygotes récessifs
ont donc des ailes vestigiales (courtes)
alors que les homozygotes dominants ou
hétérozygotes ont des ailes longues.
La descendance du croisement-test entre
l’homozygote récessif et l’hétérozygote ne
dépend que de l’allèle donné par
l’hétérozygote, l’autre donnant toujours vg.