Thyroïde ectopique sublinguale : à propos d`une histoire

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SFE Lyon 2014 / Annales d’Endocrinologie 75 (2014) 406–413
serait secondaire à une dérégulation des gènes de la région 11p15. Sa gravité
tient au risque d’hypoglycémie et de développement des tumeurs embryonnaires.
La prise en charge est multidisciplinaire avec une surveillance radio-biologique
étroite.
Déclaration d’intérêts
conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.460
P332
Thyroïde ectopique sublinguale : à propos
d’une histoire d’une fillette
A.E. Tadmori (Dr) a,∗ , R. Zermouni (Dr) b , F. Ajdi (Pr) a , A. Gaouzi (Pr) c
a Service d’Endocrinologie, Diabétologie, Maladies Métaboliques du CHU
Hassan II de Fès Fès, Maroc
b Service d’Endocrinologie, Diabétologie, Maladies Métaboliques du CHU
Ibn Sina de Rabat, Rabat, Maroc
c Service d’Endocrinologie pédiatrique de l’hôpital d’enfant du CHU Ibn Sina
de Rabat, Rabat, Maroc
∗ Auteur correspondant.
Adresse e-mail : [email protected] (A.E. Tadmori)
Introduction L’ectopie thyroïdienne est une anomalie embryologique rare. Sa
fréquence est estimée à 1/4000 à 1/8000 patients hypothyroïdiens, environ 64 %
nouveau-nés avec hypothyroïdie congénitale permanente. Elle se caractérise
par la présence de tissu thyroïdien en dehors de sa situation normale dont la
pathogénie est, actuellement, élucidée. La localisation basi-linguale représente
90 % des ectopies.
Observation Fillette âgée 6½ ans, avait présenté un ictère néonatal persistant.
À l’âge de 06mois, elle avait consulté pour constipation. L’examen avait trouvé
un poids = –1DS, taille = –3DS, pouls = 90 bpm, pâleur cutanéo-muqueuse,
macroglossie, lèvres épaissies, cris rauques, fontanelles larges et thyroïde non
palpable. La TSH ?40 ␮UI/ml, T4 + T3 = 0 pg/ml. L’échographie = loge vide. La
scintigraphie Tc-99m = absence de captation en regard de la loge thyroïdienne.
La thyroglobuline était correcte = 56,3 ␮g/l. Le diagnostic d’une hypothyroïdie
congénitale permanente sur athyréose apparente avait été retenu. L’enfant était
mis sous substitution hormonale avec rétablissement clinique malgré un bilan
thyroïdien discordant à plusieurs reprises (TSH élevée + T4 normale ou légèrement élevée) évoquant une mutation inactivatrice du récepteur de TSH, une
résistance hypophysaire aux hormones thyroïdiennes associée à une agénésie
thyroïdienne, une ectopie thyroïdienne et une mauvaise observance thérapeutique. Actuellement, l’examen trouve une fillette en euthyroïdie clinique,
poids + taille = –0,5DS et thyroïde non palpable. La 2e scintigraphie Tc-99 m,
récente, objective une fixation thyroïdienne de siège sublingual et absence de
fixation en regard de la région thyroïdienne.
Discussion Les répercussions cliniques de l’ectopie thyroïdienne sont très
variables. Les ectopies de gros volume et la sécrétion hormonale résiduelle
peuvent être compatibles avec une croissance normale ou subnormale pouvant
donc échapper au dépistage néonatal et n’être diagnostiquées que plus tard.
Déclaration d’intérêts
conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.461
P333
Physiopathologie du diabète insipide de la
grossesse, à propos de deux cas
V. Zhygalina (Dr) a,∗ , L. Nicollet-Barousse (Dr) b , A. Blanchard (Dr) a
Centre d’investigation clinique, HEGP, AP–HP, Paris
b Explorations fonctionnelles rénales, HEGP, A–HP, Paris
∗ Auteur correspondant.
Adresse e-mail : [email protected] (V. Zhygalina)
a
Introduction Le diabète insipide gestationnel est une pathologie rare
(5/100 000 grossesses) survenant généralement au troisième trimestre. Il est en
rapport avec la vasopressinase placentaire qui peut soit expliquer le diabète
insipide, soit décompenser un diabète partiel, comme représenté ici par deux
cas.
Méthodes
L’activité vasopressinase a été mesurée chez deux femmes devenues polyuriques au troisième trimestre et comparée à l’activité mesurée chez
deux femmes: une non gestante et une au troisième trimestre d’une grossesse
simple. L’activité était quantifiée par le pourcentage d’ADH radioactive dégradée après 30 minutes d’incubation dans le plasma.
Résultats
La première patiente avait une grossesse triple trichoriale, une polyurie à 5 l/24 h, un taux d’ADH indétectable, et une activité vasopressinase de
85 %, contre 15 % au cours de la grossesse normale au même terme, et 0 % chez
la témoin non enceinte. La patiente a été traitée avec succès par du dDAVP, résistant à la vasopressinase. La deuxième patiente avait une polyurie à 7,5 l/24 h, un
taux d’ADH indétectable, mais une activité vasopressinase nulle.
Conclusion
Dans le premier cas, l’activité vasopressinase majeure conforte
le diagnostic de diabète insipide gestationnel sur grossesse multiple. L’activité
vasopressinase nulle chez la deuxième patiente élimine ce diagnostic. Ces
exemples illustrent le fait que, en dehors de la présence d’une masse placentaire très augmentée, le diagnostic d’un diabète apparu au cours de la grossesse
est, jusqu’à preuve du contraire, en rapport avec un diabète insipide partiel
décompensé par l’augmentation de la clairance métabolique de l’ADH et/ou
l’abaissement du seuil de la soif.
Déclaration d’intérêts
conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.462
P334
Impact de la supplémentation en fer et en
acide folique sur le statut martial des femmes
enceintes Algériennes
A. Bitam (Dr) ∗ , M.K. Assami (Dr)
École nationale supérieure d’agronomie, Alger, Algérie
∗ Auteur correspondant.
Adresse e-mail : [email protected] (A. Bitam)
Objectif
L’objectif de l’étude est de montrer l’impact d’une supplémentassions en fer seul ou associé à de l’acide folique sur les paramètres
hémato-biochimiques chez des femmes enceintes de 6 mois venues en consultation prénatales.
Patientes et méthodes L’étude a porté sur 99 femmes enceintes de 6 mois
venues faire suivre leur grossesse aux hôpitaux et maternités algéroises. Un
traitement en fer (132 mg de fer élémentaire par jour) pour un 1er groupe et en
fer associé à de l’acide folique (5 ␮g/j) pour un 2e groupe a été administrée pour
une durée de 2 mois.
Résultats
La fréquence de l’anémie, de la carence en fer et de l’anémie ferriprive et des déplétions des réserves avant supplémentations, est de 50 %, 85,16 %.
50 % et 95 % pour le 1er groupe, 65,35 %.99,9 % et 41,1 % et 91,66 % pour le
groupe 2 respectivement. À la fin de l’essai, on ne retrouve que 23,3 % d’anémie,
31,9 % de carence en fer, 25 % d’anémie ferriprive et 42,8 % de déplétions des
réserves en fer pour le 1er groupe et 19,23 %, 41,1 %, 23,5 % et 58 25 % pour le
second.
Discussion
nous pouvons conclure, que bien que tardive, (3e trimestre), la
supplémentation en fer seul ou associée à de l’acide folique, a eu un impact
favorable sur le statut martial des femmes enceintes.
Déclaration d’intérêts
conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.463
P335
Cause rare d’insuffisance surrénalienne en
pédiatrie : à propos d’un cas
I. Khaldouni (Dr) a,∗ , A. Tadmori (Dr) a , F. Ajdi (Pr) a , A. Gaouzi (Pr) b
Service d’endocrinologie diabétologie et maladies métaboliques CHU
Hassan II Fès, Fés
b Service d’endocrinologie pédiatrique CHU Ibn Sina Rabat, Rabat
∗ Auteur correspondant.
Adresse e-mail : [email protected] (I. Khaldouni)
a
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