PLANTES ENVAHISSANTES Qu’appelle – t - on plante envahissante ? Une plante envahissante est une espèce exotique capable de coloniser de façon incontrôlée un territoire, modifiant et perturbant ainsi fortement la composition, la structure et le fonctionnement de ses paysages, de ses écosystèmes et les usages liés à ces milieux. Ces plantes sont introduites par l’homme à son insu ou de son plein gré. Elles se propagent de façon naturelle dans des régions où elles étaient inexistantes dans le passé, mais elles peuvent aussi de propager par l’intermédiaire des animaux, ou par l’homme de manière délibérée ou accidentelle (vente libre, travaux publics…) Ces plantes se multiplient rapidement et résistent aux conditions climatiques de nos régions. Ces plantes envahissantes peuvent engendrer des nuisances sur la santé de l’homme, sur la faune et la flore, sur les paysages et les activité humaines. Ces espèces envahissantes réduisent aussi la biodiversité des milieux, elles dissimulent et dégradent l’identité des paysages (cours d’eau) Les principales plantes envahissantes que l’on peut trouver, dans notre région sont les suivantes : La Balsamine de l’Himalaya, est à l’origine une plante ornementale. Elle s’acclimate parfaitement à notre région et on la trouve le long des cours d’eau. (Sur St Ours Les Roches elle est présente le long du ruisseau de Villelongue à hauteur du Pont des Moutons et sur les berges de la Sioule à Pescadoires juste à l’embouchure du ruisseau cité ci dessus). Elle se reproduit de façon rapide grâce à ses fruits en forme de « petit sac » qui éclatent et catapultent leurs graines à distance. Cette plante contribue à un appauvrissement important de la végétation des milieux qu’elle colonise. Destruction par arrachage avant floraison. Les Renoués originaires d’extrême orient ont été introduites comme plantes ornementales et fourragère. Elles ont une croissance rapide et sont vivaces, c’est une plante buissonnante qui peut atteindre sous des formes hybrides 4 m de hauteur. Leurs rhizomes (tiges souterraines) profondément ancrés dans le sol (jusqu’à 2 m de profondeur) sont difficiles à éliminer, ils se propagent sur plusieurs mètres et donnent naissance à de nouveaux bourgeons produisant des nouvelles tiges. Les racines de ces plantes produisent des substances qui tuent les racines des plantes voisines. Les Renouées se situent en bord de route, en zones urbanisées et en bordure des cours d’eau. Sur Saint ours Les Roches un plan a été repéré chemin du Chanset en direction de la Station d’épuration. Sur Pontgibaud vous pouvez voir un foyer de Renouée situé sur la rive gauche de la Sioule à gauche du Pont derrière la cabine téléphonique. Ne pas broyer ces plantes afin d’éviter la prolifération. Pour la destruction effectuez un arrachage manuel et des fauches répétées. La Berce du Caucase peut atteindre 3.5 m de haut, la fleur 1.5 m de diamètre et la tige 10 cm d’épaisseur. Introduite comme plante ornementale c’est une plante toxique qui peut provoquer des réactions allergiques, des cloques et des brûlures à son contact avec la peau et sous l’effet du soleil. Une seule plante peut produire des dizaines de milliers de graines qui ont un pouvoir de germination d’environ 7 ans. Ne pas confondre avec la Berce des près ou Patte d’ours et l’Angélique qui elles sont de tailles beaucoup plus petites. Destruction par arrachage avec port de gants avant la floraison. Les Jussies (faux- pourpier ou à grandes fleurs) originaires d’Amérique du sud et introduite en France au XIX siècle comme plantes ornementales sont la cause de nuisances importantes sur les cours d’eau, les zones humides, et la biodiversité. Par leur prolifération elles limitent l’accès au cours d’eau, gène la pratique d’activités aquatiques, elles augmentent le risque d’inondation et favorise un impact négatif sur le tourisme. Elles se reproduisent essentiellement par bouturage de fragments de tiges. Les tiges très noueuses présentent des racines, qui constituent un moyen de reprise très efficace en cas de coupure, et lui procure un pouvoir de croissance spectaculaire pouvant envahir un plan d’eau très rapidement. Pour la destruction privilégier l’arrachage ne pas employer des techniques qui fragmentent la plante. L’ambroisie originaire d’Amérique du Nord. Elle est visible sur des remblais routiers, friches les berges des cours d’eau et dans les cultures. Elle a un fort pouvoir colonisateur un seul pied peut produire 60 000 graines et leur pouvoir de germination peut durer une quarantaine d’année. C’est une plante allergisante. Ne pas confondre avec l’Armoise commune. Destruction par arrachage manuel avec port de gants ou par fauchage avant la floraison. Conseil pour éviter la propagation de ces espèces : - Ne plus planter volontairement ces plantes - Chercher à maîtriser le développement des grands foyers - Eviter les nouveaux foyers en arrachant systématiquement les jeunes pousses - Ne pas utiliser de produits phytosanitaires inefficaces et impactants pour l’environnement - Après arrachage ou coupe ne pas jeter dans le milieu naturel - En travaux publics lors d’opération sur différents lieux être vigilant en manipulant la terre et les végétaux. Ils existent d’autres espèces envahissantes ou potentiellement envahissantes (voir liste) qui sont classées en 3 catégories : - Les Espèces qui menacent la conservation des habitats et de la biodiversité - Les espèces prioritaires posant des problèmes de santé publiques - Et les espèces secondaires