Proposition de sujet de thèse pour 2017 (1 page max)
Sujet
Émission de la source et la dissipation des aérosols et des gaz 
dans les panaches volcaniques
Responsable CNES
Laboratoire   (s)   d’accueil
envisagé (s)
CNRM-MNPCA
Responsable dans le laboratoire
(coordonnées complètes)
Greg Roberts
Cofinanceur envisagé Météo France / STRAP
Profil du candidat
Description   succinte   du   sujet :
contexte de l’expérience spatiale,
méthodologie   appliquée,
résultats attendus.
L'éruption du volcan Eyjafjallajökull en Islande en 2010 a injecté des particules et des
gaz jusqu'à 10 km en altitude, qui ont été transporté sur l'ensemble de l'Europe où ils
ont persisté dans la troposphère pendant plusieurs jours. Les difficultés immédiates
pour  évaluer la quantité massique de particules et leur composition,  ainsi que la
distribution   spatiale   du   panache   ont   conduit   à   des   perturbations   graves   de   la
circulation aérienne en Europe avec des impacts économiques majeurs. Les lidars et
les stations au sol situées en altitude ont observé l’arrivée des panaches volcaniques;
pourtant, ils ont donné des informations insuffisantes de la distribution spatiale et la
masse d'aérosol du panache. Pendant la crise, il est devenu évident que les drones sont
une alternative viable pour obtenir des mesures in-situ.
La décision de fermer l’espace aérien nécessite une prévision de la concentration
massique d'aérosol. La principale incertitude de ces prévisions dans un modèle de
dispersion découle d'une mesure inconnue du terme source. Une éruption volcanique
libère une énorme quantité de particules solides et des précurseurs de gaz d'aérosol.
La   plupart   de   la   masse   éjectée   sédimente   rapidement,   tandis   que   de   nouvelles
particules sous-micrométriques sont formées par nucléation des émissions gazeuses.
Les modèles numériques ont encore des incertitudes pour simuler les processus qui
contrôle la quantité, la composition chimique et la distribution de taille des particules
restantes   dans   le   panache   après   l’éjection   sans   mesure   in-situ   à   proximité   des
émissions - ce qui implique que le terme source pour l'initialisation des modèles de
dispersion atmosphérique reste une source majeure d'incertitude.  En outre, tandis que
les modèles de dispersion  sont efficaces  pour  simuler le transport horizontal des
particules, le transport vertical par convection et la lessivage par la précipitation sont
sont moins bien représentés. La  convection  et la précipitation dégradent donc la
précision   de   la   distribution   verticale   des   prévisions   de   particules   volcaniques
indépendamment   de   la   précision   du   terme   source.   Ces   limitations   peuvent   être
atténués en assimilant les observations in-situ de la concentration de particules et gaz
dans le panache advecté pendant son transport. 
CNRM-MNPCA   est   un   partenaire   dans   le   programme   ANR   STRAP   afin   de
caracteriser   des   propriétés des aérosols dans les panaches  volcaniques.   L’equipe
MNPCA a effectué des mesures aéroportées à La Réunion en 2015. Dans le cadre du
projet STRAP, une campagne de mesure drone est prévue pour automne 2016 – avec
le but de faire voler les drones pour estimer les flux de l'aérosol et des gaz (à l’Etna ou
au  Stromboli). L’étudiant(e) traitera et  analysera  les données vers une éventuelle
publication.