Konkurrenten an Marktplätzen beteili-
gen. Die Verkaufsseite scheint dabei
heikler zu sein als die Einkaufsseite.
Beschaffungsmarktplätze wie Covisint
(Automobilhersteller) oder Olmero
(Bauunternehmen) zeigen, dass die
Marktführer bereit sind, zusammen
einzukaufen.
Die elektronischen Marktplätze kön-
nen die Systeme der Grossfirmen lei-
der noch nicht befriedigend integrie-
ren. Schon hört man von den ersten
Flops bei Grossprojekten zur internet-
basierten Beschaffung. Erfolgsver-
wöhnte Anbieter von Beschaffungs-
plattformen wie Ariba müssen den
Gürtel bereits enger schnallen.
Erfolgversprechende Modelle
Der härtere Markt gefährdet die breit
angelegten Marktplätze. Dies belegt
auch die geplante Redimensionierung
von Swiss Online. Gemäss Aussage des
Geschäftsführers Pius Schuler sind bis
zu einem Drittel der 100 Stellen ge-
fährdet. Aber auch den vertikalen
Marktplätzen ist der Erfolg nicht si-
cher, denn nicht jede Branche ist dafür
geeignet. Märkte mit vielen kleinen
Anbietern eignen sich besser als solche,
die von Grossen dominiert werden.
Die Marktführer auf der Nachfrage-
seite sind durch den Marktplatzbetrei-
ber von Anfang an als Partner einzu-
binden. Bei stark wechselnden Ange-
boten wie beispielsweise Immobilien
ist ein breites, gut dokumentiertes An-
gebot wichtig. Bei geringwertigen Ver-
brauchsgütern (C-Artikel) ist der
Komfort der Einkaufsabwicklung ent-
scheidend.
Die Zurückhaltung der Investoren ge-
genüber dot.coms legt bei den elektro-
nischen Marktplätzen die Schwächen
der Businessmodelle (unklare strategi-
sche Positionierung, fehlender Kun-
dennutzen, schwache Funktionen)
bloss, eröffnet aber die Gelegenheit,
mit einem leistungsfähigen Marktplatz
zu vorteilhaften Bedingungen eine
Partnerschaft einzugehen.
L’Expert-comptable suisse 10/01
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E-BUSINESS
Alex Angehrn, Unsichere Zukunft der elektronischen Marktplätze
L’avenir incertain des places
de marché électroniques
Le client veut pouvoir comparer les
différentes offres des fournisseurs sur
le marché.
Une comparaison significative des
offres n’est toutefois possible que par
un ciblage sur les produits ou sur les
secteurs. Scout24 en est un exemple
avec ses places de marché verticales:
Autoscout, Immoscout, Jobscout, Tra-
velscout et Gesundheitsscout.
Alors que les fonds d’investisseurs
manquent, les places de marché Inter-
net ne peuvent plus assurer elles-
mêmes le chiffre d’affaires provenant
de la publicité. Le budget publicitaire
stagnant ne profite plus qu’à un
nombre limité de plateformes inter-
net. Les places de marché verticales
sont plus intéressantes pour la publi-
cité parce qu’elles s’adressent à un
segment de clients clairement défini.
olmero.ch est un exemple de place de
marché verticale ciblée sur un secteur.
Malgré les revers qu’internet a subis,
Les grands investissements pratiqués
au moment de l’apogée des valeurs du
Net ont soumis les places de marché
électroniques à une concurrence impi-
toyable. Des services tels que les re-
gistres d'adresses ou d’entreprises ou
les nouvelles régionales sont devenus
courants et n’occasionnent plus suffi-
samment d’échanges sur la toile. Les
marchés non ciblés sur un secteur sont
particulièrement touchés. Ces places
de marché horizontales élargissent
leur offre et baissent le niveau de per-
formance pour lequel le client n’est
plus prêt à payer.
Les places de marché horizontales
sont en difficulté. L’Electronic Mall
Bodensee, l’un des plus anciens sites
de commerce électronique suisse et
Yellowworld, le portail de la Poste,
sont obligés de se réorienter. Swisson-
line est contraint de supprimer un tiers
de ses effectifs et Plenaxx, le site des
PME, a dû récemment cesser ses acti-
vités.
Olmero s’est établi en tant que site in-
ternet pour le bâtiment et les travaux
publics au début de l’année 2001.
Grâce à Olmero, les demandeurs peu-
vent informer les entrepreneurs sur
les appels d’offres et transmettre les
données dans un cadre protégé. Les
entreprises de construction les plus
importantes de Suisse participent à
Olmero.
Des secteurs comptant de nombreux
petits fournisseurs conviennent mieux
à des places de marché verticales
puisque des intervenants sur le mar-
ché aux positions dominantes mon-
trent peu d’intérêt pour des places de
marchés indépendantes des fournis-
seurs.
Le désenchantement de la scène in-
ternet présente également des avan-
tages. L’investisseur ou le partenaire
commercial qui sait évaluer soigneu-
sement les facteurs de succès se re-
trouve devant des possibilités d’enga-
gement intéressantes dans les places
de marché électroniques. AA/AFB
RESUME