ANNEXE I RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE 3. FORME PHARMACEUTIQUE 4. DONNEES CLINIQUES 4.1 Indications thérapeutiques Traitement symptomatique de la crise de migraine et des troubles digestifs associés (nausées, vomissements). 4.2 Posologie et mode d'administration • • • Prendre un sachet dès l’apparition des signes précurseurs de la crise. Renouveler une fois, si nécessaire, dans les heures qui suivent. Verser le contenu du sachet dans un verre d’eau ; une dissolution totale est obtenue rapidement. 4.3 Contre-indications Liées à l’aspirine : Ce médicament NE DOIT JAMAIS ÊTRE UTILISE dans les cas suivants : • Grossesse à partir du 6ème mois (voir rubrique 4.6). • Enfant de moins de 15 ans en raison de la teneur en aspirine. • Maladie ulcéreuse gastro-duodénale. • Antécédents d’hypersensibilité aux salicylés (bronchospasme, réaction anaphylactique). • Toute maladie hémorragique constitutionnelle ou acquise. • Risques hémorragiques. • Association avec le méthotrexate si celui-ci est utilisé à des doses supérieures ou égales à 15 mg/semaine (voir rubrique 4.5). • Association avec les anticoagulants oraux lorsque les salicylés sont utilisés à fortes doses (≥ 3 g/j) (voir rubrique 4.5). Ce médicament NE DOIT GÉNÉRALEMENT PAS ÊTRE UTILISÉ dans les cas suivants : • Association avec les anticoagulants oraux (pour des doses d'aspirine <3 g/j chez l'adulte), avec d'autres AINS (pour les doses élevées d'aspirine, soit ≥ 3 g/j chez l'adulte), avec l'héparine, avec la ticlopidine, avec les uricosuriques (voir rubrique 4.5). • Allaitement (voir rubrique 4.6). Z:\AMMFR\CD_2008-04-21\Lot1\décisions\00118374.DOC 4 Liées au métoclopramide Ce médicament NE DOIT PAS ÊTRE UTILISÉ dans les situations suivantes : • Hypersensibilité au métoclopramide, à l’aspirine ou à l’un des excipients. • Situation où la stimulation gastro-intestinale présente un danger (hémorragie gastro-intestinale, obstruction mécanique ou perforation digestive). • Antécédents de dyskinésies tardives aux neuroleptiques. • Phéochromocytome connu ou suspecté. • En association avec les médicaments contenant de la lévodopa ainsi que les agonistes dopaminergiques (voir rubrique 4.5). • antécédent connu de méthémoglobinémie avec le métoclopramide ou de déficit en NADHcytochrome-b5 réductase. Ce médicament EST GÉNÉRALEMENT DÉCONSEILLÉ en association avec l’alcool et médicaments en contenant (voir rubrique 4.5). Liées à l’aspartam Ce médicament NE DOIT JAMAIS ÊTRE prescrit dans les cas suivants : • Phénylcétonurie, en raison de la présence d’aspartam. 4.4 Mises en garde et précautions particulières d'emploi En raison de la teneur en principes actifs de l’association, ne pas dépasser 3 sachets par 24 heures. Liées à l’aspirine L’aspirine doit être utilisée avec prudence en cas : • d’antécédents d’ulcère gastro-duodénal ou d’hémorragies digestives, • d’insuffisance rénale, • d’asthme, • de dispositif intra-utérin. L’aspirine est déconseillée dans la goutte. A déconseiller dans les ménorragies car l’aspirine risque d’augmenter l’importance et la durée des règles. Liées au métoclopramide A déconseiller chez le sujet épileptique (augmentation de la fréquence et de l’intensité des crises). 4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions Liées à l’aspirine Risque lié à l’effet antiagrégant plaquettaire : Plusieurs substances sont impliquées dans des interactions, du fait de leurs propriétés antiagrégantes plaquettaires : l’aspirine et les AINS, la ticlopidine et le clopidogrel, le tirofiban, l’eptifibatide et l’abciximab, l’iloprost. L’utilisation de plusieurs antiagrégants plaquettaires majore le risque de saignement, de même que leur association à l’héparine ou analogues (hirudines), aux anticoagulants oraux et aux thrombolytiques, et doit être prise en compte en maintenant une surveillance régulière, clinique et biologique. Z:\AMMFR\CD_2008-04-21\Lot1\décisions\00118374.DOC 5 Associations contre-indiquées + Anticoagulants oraux (pour aspirine à fortes doses >3 g/jour) Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale ainsi que déplacement de l'anticoagulant oral de ses liaisons aux protéines plasmatiques). + Méthotrexate utilisé à des doses supérieures ou égales à 15 mg/semaine Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires en général et déplacement du méthotrexate de sa liaison aux protéines plasmatiques par l’aspirine) Associations déconseillées + Anticoagulants oraux (pour aspirine à faibles doses) Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale). Nécessité d'un contrôle, en particulier du temps de saignement. + Autres AINS (pour aspirine à fortes doses > 3 g/jour) Augmentation du risque ulcérogène et hémorragique digestif (synergie additive) + Héparines (pour aspirine à fortes doses > 3 g/jour) Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par l’aspirine) Surveillance clinique régulière. Ne pas dépasser quelques jours de traitement par l’aspirine. + Uricosuriques (Benzbromarone, probénécide) Pour la benzbromarone : décrit pour des doses d’aspirine inférieures ou égales à 3 g/jour. Diminution de l'effet uricosurique (compétition de l'élimination de l'acide urique au niveau des tubules rénaux) Utiliser un autre analgésique. Associations faisant l'objet de précautions d'emploi + Insulines Majoration de l'effet hypoglycémiant par de fortes doses d'acide acétylsalicylique (action hypoglycémiante de l'acide acétylsalicylique). Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique. + Corticoïdes (gluco-) (voie générale) sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif dans la maladie d’Addison. Diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes et risque de surdosage de l’aspirine après son arrêt (augmentation de l'élimination de l’aspirine par les corticoïdes). Adaptation des doses d’aspirine pendant l'association et après l'arrêt du traitement par les glucocorticoïdes. + Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) (pour aspirine à fortes doses > 3 g/jour) Insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté et le sujet âgé (diminution de la filtration glomérulaire par diminution de la synthèse des prostaglandines rénales). Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur. Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début de traitement. Z:\AMMFR\CD_2008-04-21\Lot1\décisions\00118374.DOC 6 + Méthotrexate utilisé à des doses inférieures à 15 mg/semaine Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires en général et déplacement du méthotrexate de sa liaison aux protéines plasmatiques par l’aspirine). Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association. Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé. Associations à prendre en compte + Dispositif intra-utérin (pour aspirine à fortes doses > 3 g/jour) Risque (controversé) de diminution de l'efficacité des dispositifs intra-utérins. + Héparines à doses prophylactiques (en dehors du sujet âgé) Augmentation du risque hémorragique + Topiques gastro-intestinaux : sels, oxydes et hydroxydes de magnésium, d’aluminium et de calcium : Augmentation de l’excrétion rénale de l’acide acétylsalicylique par alcanisation des urines. Liées au métoclopramide Associations contre-indiquées + Lévodopa ainsi que les agonistes dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, quinagolide, ropinirole) Antagonisme réciproque de la lévodopa, des agonistes dopaminergiques et des neuroleptiques. Utiliser un antiémétique dénué d’effets extra-pyramidaux. Associations déconseillées + Alcool Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool. Associations à prendre en compte + Antihypertenseurs Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majoré (effet additif). + Autres dépresseurs du SNC : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution) ; barbituriques ; benzodiazépines; anxiolytiques autres que benzodiazépines ; hypnotiques; antidépresseurs sédatifs ; antihistaminiques H1 sédatifs ; antihypertenseurs centraux ; baclofène ; thalidomide Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. 4.6 Grossesse et allaitement Grossesse La présence d’aspirine conditionne la conduite à tenir avec ce médicament chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de l’aspirine. Z:\AMMFR\CD_2008-04-21\Lot1\décisions\00118374.DOC 7 Données cliniques concernant l'aspect malformatif (premier trimestre) : Aspirine en traitement ponctuel : les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif particulier de l'aspirine, prise au cours du premier trimestre. Aspirine en traitement chronique : il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif de l'aspirine lorsqu'elle est administrée en traitement chronique au-delà de 150 mg/j pendant le premier trimestre de la grossesse. Données cliniques concernant l'aspect foetotoxique (deuxième et troisième trimestres) : Pendant les 4ème et 5ème mois, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées en traitement bref n'a révélé aucun effet foetotoxique particulier. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque. A partir du 6ème mois de la grossesse, l'aspirine à doses antalgiques, antipyrétiques ou antiinflammatoires (≥ 500 mg par jour et par prise), comme tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines, peut exposer : • le foetus à : o une toxicité cardiopulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire ; o un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu'à l'insuffisance rénale avec oligohydramnios. • la mère et l'enfant, en fin de grossesse, à un allongement du temps de saignement. Cet effet anti-agrégant peut se manifester même à très faibles doses. En conséquence : Pendant les cinq premiers mois de la grossesse : • l'aspirine en traitement ponctuel peut être prescrite si besoin, • par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l'aspirine en traitement chronique au-delà de 150 mg/j. A partir du 6ème mois de la grossesse : • en dehors d'utilisations cardiologiques ou obstétricales extrêmement limitées, et qui justifient une surveillance spécialisée, tout médicament à base d'aspirine est CONTRE-INDIQUÉ à partir du 6ème mois. Allaitement L'aspirine et le métoclopramide passant dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé. 4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines Des risques de somnolence sont attachés à l’emploi de ce médicament. 4.8 Effets indésirables Les effets secondaires suivants ont été observés avec l’association aspirine et métoclopramide : Acouphènes, asthénie, étourdissements, vertiges, raideurs musculaires, myalgies, somnolence, palpitations, diarrhées, ulcères digestifs, gastralgies, augmentation de la durée des règles. Z:\AMMFR\CD_2008-04-21\Lot1\décisions\00118374.DOC 8 Compte tenu de la présence des deux principes actifs, les effets secondaires liés à chacun d’eux peuvent, en principe, être observés. Effets indésirables pouvant survenir avec l’aspirine : • • • • Bourdonnements d’oreille, sensation de baisse de l’acuité auditive, céphalées qui sont habituellement la marque d’un surdosage, Syndromes hémorragiques, Risques d’ulcérations digestives, Accidents allergiques Effets indésirables pouvant survenir avec le métoclopramide : • • • Somnolence, lassitude, vertiges, Exceptionnellement : tendance dépressive, céphalées, insomnies, troubles du transit intestinal. Comme pour tous les neuroleptiques : o Symptômes extrapyramidaux. o Dyskinésies tardives. o Effets endocriniens liés à une hyperprolactinémie. 4.9 Surdosage Compte tenu de la posologie préconisée, un surdosage est improbable, même chez le sujet âgé. Cependant, en cas d’intoxication, les réactions toxiques sont principalement attribuables à l’aspirine et se manifestent par : Symptômes cliniques : • • Intoxication modérée : bourdonnements d’oreille, sensation de baisse de l’acuité auditive, céphalées, vertiges, nausées ; Intoxication sévère : fièvre, hyperventilation, cétose, alcalose respiratoire, acidose métabolique, coma, collapsus cardio-vasculaire, insuffisance respiratoire, hypoglycémie importante. Traitement : • Transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé • Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique • Contrôle de l’équilibre acido-basique • Diurèse alcaline forcée, possibilité d’hémodialyse ou de dialyse péritonéale si nécessaire. En ce qui concerne le métoclopramide, il peut être responsable de troubles de conscience ou de syndromes extrapyramidaux plus ou moins importants en fonction de la dose ingérée. La thérapeutique est uniquement symptomatique : myorelaxant et/ou antiparkinsoniens anticholinergiques Z:\AMMFR\CD_2008-04-21\Lot1\décisions\00118374.DOC 9 5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES 5.1 Propriétés pharmacodynamiques Classe pharmacothérapeutique : ANALGESIQUE. (N : système nerveux central). STIMULANT DE LA MOTRICITE INTESTINALE Code ATC : A03FA01 (A : voies digestives et métabolisme) Les propriétés pharmacologiques de ce produit sont celles des deux principes actifs, en particulier antalgique et anti-émétique : • Le métoclopramide est un antiémétique et un modificateur du comportement digestif appartenant à la classe des neuroleptiques. • Pendant la crise migraineuse, le délai d'atteinte des sites d'absorption de l'aspirine est souvent allongé par réduction de la motilité gastro-intestinale. En restaurant la motilité, le métoclopramide favorise l'absorption de l'aspirine 5.2 Propriétés pharmacocinétiques Acétylsalicylate de lysine L’acétylsalicylate de lysine se dissociant instantanément et totalement dans l’eau, l’absorption se fait rapidement sous forme d’acide acétylsalicylique au niveau gastro-intestinal. L'acide acétylsalicylique est rapidement hydrolysé dans le plasma en acide salicylique ; le taux sanguin maximum est atteint en 30 à 40 mn selon que le sujet est à jeûn ou non. Les salicylates plasmatiques sont en grande partie liés aux protéines plasmatiques et sont transformés au niveau hépatique (conjugaison et hydroxylation) en métabolites inactifs. L'ensemble des métabolites, de même que l'acide salicylique, sont éliminés par voie rénale. La clairance augmente avec le pH urinaire. Le caractère saturable de la glycinoconjugaison sur la fonction acide de l'acide salicylique, et la glycuroconjugaison sur la fonction phénol, est responsable d'une cinétique d'accumulation dont il y a lieu de tenir compte lors de traitements prolongés à posologies élevées : la demi-vie d'élimination de l'acide salicylique est dosedépendante. Métoclopramide Per os, le pic plasmatique est atteint en moyenne 40 minutes après l'administration. Les concentrations plasmatiques maximales pour des doses de 10 et 20 mg sont de 32 et 70 µg/L. La biodisponibilité de la voie orale est de 80 %. La variabilité inter-individuelle est liée à un effet de premier passage hépatique de 20 %. Le métoclopramide est rapidement et largement distribué dans les tissus. Le volume de distribution est de 2,2 à 3,4 l/kg. Le métoclopramide est peu fixé aux protéines plasmatiques (30 %). La demi-vie d'élimination plasmatique du métoclopramide est de 5 à 6 heures. La clairance totale est de 0,4 à 0,7 l/mn. Le métoclopramide est très peu métabolisé chez l'homme, son excrétion urinaire s'effectue essentiellement sous formes inchangées et sulfoconjuguées (50 % de la dose administrée). L'insuffisance rénale diminue la clairance du métoclopramide de façon importante et augmente la demi-vie d'élimination plasmatique. Z:\AMMFR\CD_2008-04-21\Lot1\décisions\00118374.DOC 10 Association L'acétylsalicylate de lysine et le métoclopramide administrés en solution orale sont rapidement absorbés. Chez le sujet non migraineux, les concentrations plasmatiques des salicylates totaux, d'acide acétylsalicylique et métoclopramide, ne sont pas différentes de celles observées après administration séparée des principes actifs. Chez les sujets migraineux, la crise de migraine entraîne une forte baisse (50 %) du pic plasmatique et de la biodisponibilité de l'aspirine administrée seule. L'association de métoclopramide et d'aspirine en solution entraîne un rétablissement des concentrations plasmatiques et de la biodisponibilité de l'aspirine. La demi-vie d'élimination des salicylates et du métoclopramide n'est pas modifiée chez le sujet migraineux recevant l'association des 2 produits, par rapport au sujet normal. 5.3 Données de sécurité précliniques Sans objet. 6. DONNEES PHARMACEUTIQUES 6.1 Incompatibilités 6.2 Durée de conservation 6.3 Précautions particulières de conservation 6.4 Nature et contenance du récipient 6.5 Mode d'emploi, instructions concernant la manipulation 7. PRESENTATIONS ET NUMEROS D'IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE 8. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE Liste I. 9. TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE SANOFI AVENTIS FRANCE 1-13, Boulevard Romain Rolland 75014 PARIS 10. DATE D'APPROBATION/REVISION Z:\AMMFR\CD_2008-04-21\Lot1\décisions\00118374.DOC 11 ANNEXE III ETIQUETAGE DENOMINATION MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet COMPOSITION QUALITATIVE COMPOSITION QUANTITATIVE FORME PHARMACEUTIQUE LISTE DES EXCIPIENTS AYANT UN EFFET NOTOIRE Aspartam. INDICATIONS THERAPEUTIQUES MODE ET VOIE D'ADMINISTRATION Voie orale. NE PAS LAISSER A LA PORTEE DES ENFANTS MISES EN GARDE SPECIALES Lire attentivement la notice avant utilisation. PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION PRECAUTIONS PARTICULIERES D'ELIMINATION DES PRODUITS NON UTILISES OU DES DECHETS DERIVES DE CES PRODUITS NOM ET ADRESSE DE L'EXPLOITANT MÉDICAMENT AUTORISE N° CONDITION DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE Liste I. NUMÉRO DE LOT DE FABRICATION DATE LIMITE D'UTILISATION PICTOGRAMME DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR OU, EN L’ABSENCE D’EMBALLAGE EXTÉRIEUR, SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE. Le pictogramme doit être conforme à l'arrêté du 18 juillet 2005 pris pour l'application de l'article R.5121-139 du code de la santé publique et relatif à l'apposition d'un pictogramme sur le conditionnement extérieur de certains médicaments et produits. Z:\AMMFR\CD_2008-04-21\Lot1\décisions\00118374.DOC 17