MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet, 2008/04/09

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ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
4.
DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Traitement symptomatique de la crise de migraine et des troubles digestifs associés (nausées,
vomissements).
4.2 Posologie et mode d'administration
•
•
•
Prendre un sachet dès l’apparition des signes précurseurs de la crise.
Renouveler une fois, si nécessaire, dans les heures qui suivent.
Verser le contenu du sachet dans un verre d’eau ; une dissolution totale est obtenue
rapidement.
4.3 Contre-indications
Liées à l’aspirine :
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ÊTRE UTILISE dans les cas suivants :
• Grossesse à partir du 6ème mois (voir rubrique 4.6).
• Enfant de moins de 15 ans en raison de la teneur en aspirine.
• Maladie ulcéreuse gastro-duodénale.
• Antécédents d’hypersensibilité aux salicylés (bronchospasme, réaction anaphylactique).
• Toute maladie hémorragique constitutionnelle ou acquise.
• Risques hémorragiques.
• Association avec le méthotrexate si celui-ci est utilisé à des doses supérieures ou égales à 15
mg/semaine (voir rubrique 4.5).
• Association avec les anticoagulants oraux lorsque les salicylés sont utilisés à fortes doses (≥ 3
g/j) (voir rubrique 4.5).
Ce médicament NE DOIT GÉNÉRALEMENT PAS ÊTRE UTILISÉ dans les cas suivants :
• Association avec les anticoagulants oraux (pour des doses d'aspirine <3 g/j chez l'adulte), avec
d'autres AINS (pour les doses élevées d'aspirine, soit ≥ 3 g/j chez l'adulte), avec l'héparine,
avec la ticlopidine, avec les uricosuriques (voir rubrique 4.5).
• Allaitement (voir rubrique 4.6).
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Liées au métoclopramide
Ce médicament NE DOIT PAS ÊTRE UTILISÉ dans les situations suivantes :
• Hypersensibilité au métoclopramide, à l’aspirine ou à l’un des excipients.
• Situation où la stimulation gastro-intestinale présente un danger (hémorragie gastro-intestinale,
obstruction mécanique ou perforation digestive).
• Antécédents de dyskinésies tardives aux neuroleptiques.
• Phéochromocytome connu ou suspecté.
• En association avec les médicaments contenant de la lévodopa ainsi que les agonistes
dopaminergiques (voir rubrique 4.5).
• antécédent connu de méthémoglobinémie avec le métoclopramide ou de déficit en NADHcytochrome-b5 réductase.
Ce médicament EST GÉNÉRALEMENT DÉCONSEILLÉ en association avec l’alcool et
médicaments en contenant (voir rubrique 4.5).
Liées à l’aspartam
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ÊTRE prescrit dans les cas suivants :
• Phénylcétonurie, en raison de la présence d’aspartam.
4.4 Mises en garde et précautions particulières d'emploi
En raison de la teneur en principes actifs de l’association, ne pas dépasser 3 sachets par 24
heures.
Liées à l’aspirine
L’aspirine doit être utilisée avec prudence en cas :
• d’antécédents d’ulcère gastro-duodénal ou d’hémorragies digestives,
• d’insuffisance rénale,
• d’asthme,
• de dispositif intra-utérin.
L’aspirine est déconseillée dans la goutte.
A déconseiller dans les ménorragies car l’aspirine risque d’augmenter l’importance et la durée des
règles.
Liées au métoclopramide
A déconseiller chez le sujet épileptique (augmentation de la fréquence et de l’intensité des crises).
4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Liées à l’aspirine
Risque lié à l’effet antiagrégant plaquettaire :
Plusieurs substances sont impliquées dans des interactions, du fait de leurs propriétés
antiagrégantes plaquettaires : l’aspirine et les AINS, la ticlopidine et le clopidogrel, le tirofiban,
l’eptifibatide et l’abciximab, l’iloprost.
L’utilisation de plusieurs antiagrégants plaquettaires majore le risque de saignement, de même
que leur association à l’héparine ou analogues (hirudines), aux anticoagulants oraux et aux
thrombolytiques, et doit être prise en compte en maintenant une surveillance régulière, clinique et
biologique.
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Associations contre-indiquées
+ Anticoagulants oraux (pour aspirine à fortes doses >3 g/jour)
Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la
muqueuse gastroduodénale ainsi que déplacement de l'anticoagulant oral de ses liaisons aux
protéines plasmatiques).
+ Méthotrexate utilisé à des doses supérieures ou égales à 15 mg/semaine
Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du
méthotrexate par les anti-inflammatoires en général et déplacement du méthotrexate de sa liaison
aux protéines plasmatiques par l’aspirine)
Associations déconseillées
+ Anticoagulants oraux (pour aspirine à faibles doses)
Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la
muqueuse gastroduodénale).
Nécessité d'un contrôle, en particulier du temps de saignement.
+ Autres AINS (pour aspirine à fortes doses > 3 g/jour)
Augmentation du risque ulcérogène et hémorragique digestif (synergie additive)
+ Héparines (pour aspirine à fortes doses > 3 g/jour)
Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la
muqueuse gastroduodénale par l’aspirine)
Surveillance clinique régulière. Ne pas dépasser quelques jours de traitement par l’aspirine.
+ Uricosuriques (Benzbromarone, probénécide)
Pour la benzbromarone : décrit pour des doses d’aspirine inférieures ou égales à 3 g/jour.
Diminution de l'effet uricosurique (compétition de l'élimination de l'acide urique au niveau des
tubules rénaux)
Utiliser un autre analgésique.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Insulines
Majoration de l'effet hypoglycémiant par de fortes doses d'acide acétylsalicylique (action
hypoglycémiante de l'acide acétylsalicylique).
Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique.
+ Corticoïdes (gluco-) (voie générale) sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif
dans la maladie d’Addison.
Diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes et risque de surdosage de
l’aspirine après son arrêt (augmentation de l'élimination de l’aspirine par les corticoïdes).
Adaptation des doses d’aspirine pendant l'association et après l'arrêt du traitement par les
glucocorticoïdes.
+ Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) (pour aspirine à fortes doses > 3
g/jour)
Insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté et le sujet âgé (diminution de la filtration
glomérulaire par diminution de la synthèse des prostaglandines rénales). Par ailleurs, réduction de
l'effet antihypertenseur.
Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
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+ Méthotrexate utilisé à des doses inférieures à 15 mg/semaine
Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du
méthotrexate par les anti-inflammatoires en général et déplacement du méthotrexate de sa liaison
aux protéines plasmatiques par l’aspirine).
Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association.
Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet
âgé.
Associations à prendre en compte
+ Dispositif intra-utérin (pour aspirine à fortes doses > 3 g/jour)
Risque (controversé) de diminution de l'efficacité des dispositifs intra-utérins.
+ Héparines à doses prophylactiques (en dehors du sujet âgé)
Augmentation du risque hémorragique
+ Topiques gastro-intestinaux : sels, oxydes et hydroxydes de magnésium, d’aluminium et
de calcium :
Augmentation de l’excrétion rénale de l’acide acétylsalicylique par alcanisation des urines.
Liées au métoclopramide
Associations contre-indiquées
+ Lévodopa ainsi que les agonistes dopaminergiques (amantadine, apomorphine,
bromocriptine, cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, quinagolide,
ropinirole)
Antagonisme réciproque de la lévodopa, des agonistes dopaminergiques et des neuroleptiques.
Utiliser un antiémétique dénué d’effets extra-pyramidaux.
Associations déconseillées
+ Alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques. L'altération de la vigilance peut rendre
dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations à prendre en compte
+ Antihypertenseurs
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majoré (effet additif).
+ Autres dépresseurs du SNC : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et
traitements de substitution) ; barbituriques ; benzodiazépines; anxiolytiques autres que
benzodiazépines ; hypnotiques; antidépresseurs sédatifs ; antihistaminiques H1 sédatifs ;
antihypertenseurs centraux ; baclofène ; thalidomide
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la
conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
4.6 Grossesse et allaitement
Grossesse
La présence d’aspirine conditionne la conduite à tenir avec ce médicament chez la femme
enceinte.
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de l’aspirine.
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Données cliniques concernant l'aspect malformatif (premier trimestre) :
Aspirine en traitement ponctuel :
les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif particulier de
l'aspirine, prise au cours du premier trimestre.
Aspirine en traitement chronique :
il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet
malformatif de l'aspirine lorsqu'elle est administrée en traitement chronique au-delà de 150 mg/j
pendant le premier trimestre de la grossesse.
Données cliniques concernant l'aspect foetotoxique (deuxième et troisième trimestres) :
Pendant les 4ème et 5ème mois, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées en
traitement bref n'a révélé aucun effet foetotoxique particulier. Toutefois, seules des études
épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque.
A partir du 6ème mois de la grossesse, l'aspirine à doses antalgiques, antipyrétiques ou antiinflammatoires (≥ 500 mg par jour et par prise), comme tous les inhibiteurs de synthèse des
prostaglandines, peut exposer :
• le foetus à :
o une toxicité cardiopulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel et
hypertension pulmonaire ;
o un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu'à l'insuffisance rénale avec
oligohydramnios.
•
la mère et l'enfant, en fin de grossesse, à un allongement du temps de saignement. Cet effet
anti-agrégant peut se manifester même à très faibles doses.
En conséquence :
Pendant les cinq premiers mois de la grossesse :
• l'aspirine en traitement ponctuel peut être prescrite si besoin,
• par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l'aspirine en traitement chronique
au-delà de 150 mg/j.
A partir du 6ème mois de la grossesse :
• en dehors d'utilisations cardiologiques ou obstétricales extrêmement limitées, et qui justifient
une surveillance spécialisée, tout médicament à base d'aspirine est CONTRE-INDIQUÉ à
partir du 6ème mois.
Allaitement
L'aspirine et le métoclopramide passant dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé.
4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Des risques de somnolence sont attachés à l’emploi de ce médicament.
4.8 Effets indésirables
Les effets secondaires suivants ont été observés avec l’association aspirine et métoclopramide :
Acouphènes, asthénie, étourdissements, vertiges, raideurs musculaires, myalgies, somnolence,
palpitations, diarrhées, ulcères digestifs, gastralgies, augmentation de la durée des règles.
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Compte tenu de la présence des deux principes actifs, les effets secondaires liés à chacun d’eux
peuvent, en principe, être observés.
Effets indésirables pouvant survenir avec l’aspirine :
•
•
•
•
Bourdonnements d’oreille, sensation de baisse de l’acuité auditive, céphalées qui sont
habituellement la marque d’un surdosage,
Syndromes hémorragiques,
Risques d’ulcérations digestives,
Accidents allergiques
Effets indésirables pouvant survenir avec le métoclopramide :
•
•
•
Somnolence, lassitude, vertiges,
Exceptionnellement : tendance dépressive, céphalées, insomnies, troubles du transit intestinal.
Comme pour tous les neuroleptiques :
o Symptômes extrapyramidaux.
o Dyskinésies tardives.
o Effets endocriniens liés à une hyperprolactinémie.
4.9 Surdosage
Compte tenu de la posologie préconisée, un surdosage est improbable, même chez le sujet âgé.
Cependant, en cas d’intoxication, les réactions toxiques sont principalement attribuables à
l’aspirine et se manifestent par :
Symptômes cliniques :
•
•
Intoxication modérée : bourdonnements d’oreille, sensation de baisse de l’acuité auditive,
céphalées, vertiges, nausées ;
Intoxication sévère : fièvre, hyperventilation, cétose, alcalose respiratoire, acidose
métabolique, coma, collapsus cardio-vasculaire, insuffisance respiratoire, hypoglycémie
importante.
Traitement :
•
Transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé
•
Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique
•
Contrôle de l’équilibre acido-basique
•
Diurèse alcaline forcée, possibilité d’hémodialyse ou de dialyse péritonéale si nécessaire.
En ce qui concerne le métoclopramide, il peut être responsable de troubles de conscience ou de
syndromes extrapyramidaux plus ou moins importants en fonction de la dose ingérée.
La thérapeutique est uniquement symptomatique : myorelaxant et/ou antiparkinsoniens
anticholinergiques
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5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique :
ANALGESIQUE.
(N : système nerveux central).
STIMULANT DE LA MOTRICITE INTESTINALE
Code ATC : A03FA01
(A : voies digestives et métabolisme)
Les propriétés pharmacologiques de ce produit sont celles des deux principes actifs, en particulier
antalgique et anti-émétique :
•
Le métoclopramide est un antiémétique et un modificateur du comportement digestif
appartenant à la classe des neuroleptiques.
•
Pendant la crise migraineuse, le délai d'atteinte des sites d'absorption de l'aspirine est souvent
allongé par réduction de la motilité gastro-intestinale. En restaurant la motilité, le
métoclopramide favorise l'absorption de l'aspirine
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Acétylsalicylate de lysine
L’acétylsalicylate de lysine se dissociant instantanément et totalement dans l’eau, l’absorption se
fait rapidement sous forme d’acide acétylsalicylique au niveau gastro-intestinal.
L'acide acétylsalicylique est rapidement hydrolysé dans le plasma en acide salicylique ; le taux
sanguin maximum est atteint en 30 à 40 mn selon que le sujet est à jeûn ou non.
Les salicylates plasmatiques sont en grande partie liés aux protéines plasmatiques et sont
transformés au niveau hépatique (conjugaison et hydroxylation) en métabolites inactifs.
L'ensemble des métabolites, de même que l'acide salicylique, sont éliminés par voie rénale. La
clairance augmente avec le pH urinaire. Le caractère saturable de la glycinoconjugaison sur la
fonction acide de l'acide salicylique, et la glycuroconjugaison sur la fonction phénol, est
responsable d'une cinétique d'accumulation dont il y a lieu de tenir compte lors de traitements
prolongés à posologies élevées : la demi-vie d'élimination de l'acide salicylique est dosedépendante.
Métoclopramide
Per os, le pic plasmatique est atteint en moyenne 40 minutes après l'administration. Les
concentrations plasmatiques maximales pour des doses de 10 et 20 mg sont de 32 et 70 µg/L.
La biodisponibilité de la voie orale est de 80 %.
La variabilité inter-individuelle est liée à un effet de premier passage hépatique de 20 %.
Le métoclopramide est rapidement et largement distribué dans les tissus.
Le volume de distribution est de 2,2 à 3,4 l/kg.
Le métoclopramide est peu fixé aux protéines plasmatiques (30 %).
La demi-vie d'élimination plasmatique du métoclopramide est de 5 à 6 heures.
La clairance totale est de 0,4 à 0,7 l/mn.
Le métoclopramide est très peu métabolisé chez l'homme, son excrétion urinaire s'effectue
essentiellement sous formes inchangées et sulfoconjuguées (50 % de la dose administrée).
L'insuffisance rénale diminue la clairance du métoclopramide de façon importante et augmente la
demi-vie d'élimination plasmatique.
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Association
L'acétylsalicylate de lysine et le métoclopramide administrés en solution orale sont rapidement
absorbés.
Chez le sujet non migraineux, les concentrations plasmatiques des salicylates totaux, d'acide
acétylsalicylique et métoclopramide, ne sont pas différentes de celles observées après
administration séparée des principes actifs.
Chez les sujets migraineux, la crise de migraine entraîne une forte baisse (50 %) du pic
plasmatique et de la biodisponibilité de l'aspirine administrée seule.
L'association de métoclopramide et d'aspirine en solution entraîne un rétablissement des
concentrations plasmatiques et de la biodisponibilité de l'aspirine.
La demi-vie d'élimination des salicylates et du métoclopramide n'est pas modifiée chez le sujet
migraineux recevant l'association des 2 produits, par rapport au sujet normal.
5.3
Données de sécurité précliniques
Sans objet.
6.
DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1
Incompatibilités
6.2
Durée de conservation
6.3
Précautions particulières de conservation
6.4
Nature et contenance du récipient
6.5
Mode d'emploi, instructions concernant la manipulation
7.
PRESENTATIONS ET NUMEROS D'IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE
8.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
9.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
SANOFI AVENTIS FRANCE
1-13, Boulevard Romain Rolland
75014 PARIS
10.
DATE D'APPROBATION/REVISION
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ANNEXE III
ETIQUETAGE
DENOMINATION
MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet
COMPOSITION QUALITATIVE
COMPOSITION QUANTITATIVE
FORME PHARMACEUTIQUE
LISTE DES EXCIPIENTS AYANT UN EFFET NOTOIRE
Aspartam.
INDICATIONS THERAPEUTIQUES
MODE ET VOIE D'ADMINISTRATION
Voie orale.
NE PAS LAISSER A LA PORTEE DES ENFANTS
MISES EN GARDE SPECIALES
Lire attentivement la notice avant utilisation.
PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION
PRECAUTIONS PARTICULIERES D'ELIMINATION DES PRODUITS NON UTILISES OU DES
DECHETS DERIVES DE CES PRODUITS
NOM ET ADRESSE DE L'EXPLOITANT
MÉDICAMENT AUTORISE N°
CONDITION DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Liste I.
NUMÉRO DE LOT DE FABRICATION
DATE LIMITE D'UTILISATION
PICTOGRAMME DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR OU, EN L’ABSENCE
D’EMBALLAGE EXTÉRIEUR, SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE.
Le pictogramme doit être conforme à l'arrêté du 18 juillet 2005 pris pour l'application de l'article
R.5121-139 du code de la santé publique et relatif à l'apposition d'un pictogramme sur le
conditionnement extérieur de certains médicaments et produits.
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