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Potel Maxime
L1 Histoire
TD 1 : 1201H Initiation à l’histoire grecque
Séance 10 : Les exclus de la citoyenneté
Un métèque modèle : Lysias
Lysias par Jean Dedieu (jardins de Versailles)
Université de Caen
UFR Humanités et Sciences Sociales
Département d’Histoire, Archéologie et Patrimoines
Année : 2015-2016
1201H Initiation à l’histoire grecque - Séance 10 : Un métèque modèle : Lysias
Introduction :
Durant toutes les époques de la Grèce antique, les peuple sont amenés à se déplacer
pour différentes raison (commerce, honorer un dieu, mission diplomatique, curiosité…).
Certain prolonge leur séjour jusqu’à résider dans cette cités. L’arrivée d’un étranger dans une
cité provoque une double réaction : une méfiance qui incite au rejet mais aussi une obligation
d’hôte. Le premier texte est un discours qu’aurait prononcé Lysias, le second texte est un texte
biographique sur la vie de Lysias. Lysias (auteur du premier texte) est l’un des orateurs
attiques les plus célèbres né en 458 ou 440 et mort en 380. Il tient sa fortune de son père
Képhalos. Lors de l’instauration de la tyrannie des trente à Athènes ces dernières arrêtent
Lysias et Polémarque (son frère). Il réussit à s’échapper et se réfugie à Thèbes. Il revient à
Athènes une fois la démocratie remis en place mais garde le statut de métèque jusqu’à la fin
de sa vie. Son œuvre est composé de discours qu’il aurait prononcé ou qu’ils lui sont
attribués. Plutarque, auteur du second texte née en 46 ap. J-C et mort en 120). C’est un
historien et philosophe né à Chéronée. Il étudia la mathématique et la philosophie avec
Ammonios qui enseignait à Delphes. Il voyagea ensuite en Grèce et en Egypte puis s’installa
à Rome à l’époque que Domitien ouvris une école. L’empereur Trajan lui donna la charge de
Consul et le gouvernement de l’Illyrie. Après la mort de l’empereur en 117, il se retire dans sa
ville natale où il termina ses jours. Le texte présenté est attribué à Plutarque mais il semble
être écrit par Aetius le Doxographe. L’œuvre de Plutarque est surtout connu pour des
biographies qu’il a rédigées ou aurait rédigées sur différent personnage de la Grèce antique.
La période étudiée est marqué par de nombreuses guerres dans la Grèce Antique comme la
guerre contre les perses ou encore le début de la guerre du Péloponnèse, en plus de cela la
culture hellénique se développe notamment à Athènes. Le commerce est également une
source de migration chez les grecques. On voit donc apparaitre la naissance d’un nouveau
groupe social au sein de plusieurs citées, notamment à Athènes, les métèques. Le premier
texte raconte comment Lysias à prit la fuite d’Athènes après la mise en place des Trente. Il
prend la fuite alors que son frère Polémarque c’est fait arrêter et est mis à mort. Ils exposent le
corps de Polémarque dans un hangar et refusent de donner le matériel pour le rite des
funérailles. Les trente reprennent toutes les richesses que possédait Polémarque soit pour leur
utilisation personnelle soit pour le trésor. Lysias dénonce ce traitement en avançant que lui et
sa famille c’était conduit comme de bon métèques. Le seconde texte raconte la vie de Lysias :
comment et pourquoi son père et venu s’installer à Athènes, comment il a été chassé après la
chute de la démocratie. Son exil à Mégare, son retour à Athènes et sa tentative de devenir
citoyen. Pour explique ces texte nous développerons pour commencer le statut du métèque et
ensuite nous verrons leur traitement au sein de la cités.
Potel Maxime – L1– UFR Humanités et Sciences Sociales – Université de Caen-Normandie
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I – Le statut de métèque
A) Définition
Les métèques étaient dans la Grèce antique et particulièrement à Athènes (qui nous a laissé le
plus de traces) des étrangers avec un statut particulier qui les différencier des étrangers de
passage comme cela est précisée dans le texte 2 pour Lysias « d’origine syracusaine » l1. Ce
statuts concerne également les descendant de métèque comme Lysias qui est « né à Athènes »
(texte 2 ligne 3-4), en effet la citoyenneté à Athènes ne vient pas du lieu de naissance mais de
la lignée. Lorsqu’Athènes devint un centre de vie intellectuelle, elle attire les jeunes étrangers
qui finissent par s’y installer en tant que philosophe attiré par la renommée des écoles de la
cité ou encore par « amour de la cité » (texte 2 ligne 2). Ce qui permet aux métèques d’être
« éduqué avec les Athéniens appartenant aux familles les plus en vue » (texte 2 ligne 5). La
catégorie des métèques est aussi former par de nombreux marchands venu faire du commerce
ou exercée un métier artisanal. Mais elle était également composée de réfugiés politique
nombreux en période de troubles comme c’est le cas de Képhalos, le père de Lysias, « expulsé
de Syracuse pendant la tyrannie de Gélon » (texte 2 ligne 3). Beaucoup sont grecs mais il
semble que la cité ait accueilli aussi quelques barbares (étrangers non grecs). A Athènes un
métèque doit se faire représenter par un garant, le prostatès : il est choisi par le métèque et
l’aide à inscrire ce dernier dans son dème. Le métèque et le prostatès restent liés en
permanence. Le statut de métèque peut également être donné à un esclave qui a été affranchi,
dans ce cas le prostatès est l’ancien maitre de cette esclave.
B) Devoir du métèque
Le métèque de par son statut particulier n’est donc pas considérer comme un citoyen
mais ce n’est pas non plus un simple étranger de passage. Il a donc des devoirs envers la cité
qui l’accueille. En effet à la ligne 18 du premier texte, Lysias précise bien qui lui et sa famille
ont « versé bien les eisphorai » on voit alors les métèques ont les même obligations
financières et militaires que les citoyens puisque ce qu’on appelle dans les textes les eisphorai
correspond à un impôt levée exceptionnellement pour les besoins de la cité en temps de
guerre. Elle frappe tous les citoyens ainsi que les métèques à partir du Ve siècle et concerne
tous les biens mobiliers que possède la personne. Lysias nous précise également dans le texte
que lui est sa famille ont « exercé toutes les chorégies », ce terme renvoie aux chorèges : il
s’agit d’un citoyen riche ou métèque qui est chargé de recruter, d’organiser ainsi que
d’entrainer un chœur et des figurants pour un chœur dramatique ou lyrique financer par le
chorège. La chorégie représente l’une des liturgies (service public financer par les citoyens les
plus riches) de la Grèce antique. Elle permet aux aristocrates de pouvoir montrer des signes
ostentatoires de richesses. Par ce fait les métèques doivent avoir un certain niveau de richesse
comme c’est le cas de Lysias (texte 2 ligne 3). Les métèques doivent également avoir un
certain devoir d’exemplarité puisqu’ils doivent être « d’honnêtes gens », « aux ordres de la
cités » et « pas faits d’ennemi » (texte 1 ligne 19). Pour finir les métèques doivent « payé la
rançon » (texte 1 ligne 20), on comprend alors que les métèques sont là dès que la cités a
besoin d’argents pour divers besoin. De plus, au moins à partir du ive siècle av. J.-C., le
métèque est assujetti à une taxe spéciale, le metoikion, à hauteur de 12 drachmes pour un
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homme et de 6 pour une veuve. Ils ont également le devoir de protéger la cité mais ne
participe que très rarement au combat et son cantonnés à des taches subalterne. On peut donc
en déduire que les devoirs des métèques à Athènes sont surtout financer et qu’un métèque
modèles est, comme Lysias « exceptionnellement riche » (texte 2 ligne 3).
C) Exclusion de certains droits
Comme on a pu le voir précédemment les métèques ont certes des devoirs comme les
citoyens d’Athènes mais ils n’ont pas tous les mêmes droits. Ils sont en outre exclus de toutes
activités politiques même si ils ont des relations avec ce milieu. Dans le premier texte quand
le frère de Lysias, Polémarque (lui aussi métèque) est mis à mort (texte 1 ligne 5), son corps
est alors exposé dans un hangar loué à cette effet (texte 1 ligne 8). Normalement, dans la
Grèce Antique, le corps doit être exposé dans la maison du défunt mais à Athènes, les
métèques ne peuvent pas posséder de maison ni de terre agricole, est sont alors souvent des
artisans ou des marchands. Pourtant Lysias précisent lui et sa famille possèdent trois maisons
(texte 1 ligne 7), en effet certain métèque les plus riche peuvent disposés du droit de propriété
mais il faut un décret du peuple pour les autoriser à acheter une maison ou une terre. Au
niveau judiciaire, on peut penser par le texte 1 que les métèques disposent que de peu de droit
puisque Polémarque est condamné « sans lui faire connaitre le motif de sa condamnation »
(texte 1 ligne 6) et « sans le juger ni le laisser se défendre » (texte 1 ligne 6). Pourtant, les
métèques bénéficient dans certain cas de garanties, certes inférieur à celle des autres citoyen
mais qui restent tout de même importantes. Le métèque peut en effet intenter un procès au
civil devant le polémarque (archontes dédié aux décisions militaires, c’est l’archonte le plus
important à Athènes) et au pénal devant le tribunal du Palladion (tribunal criminelle à
Athènes). Le métèque ne peut pas, en revanche, prendre part au tribunal, il doit se faire
représenter par un garant : le prostatès (quand un étranger veut prendre le statut de métèque à
Athènes, il doit se choisir un citoyen pour prostatès et se faire enregistrer avec son aide dans
son dème). Si un métèque est accusé lors d’un procès criminel, il est incarcérer avant tout
verdict, ce qui n’est pas le cas de Polémarque qui est arrêté parce qu’il est un métèque (texte 1
ligne 3-4). Le meurtre d'un métèque n'est passible que de l'exil alors que celui d'un citoyen est
passible de la peine de mort, dans cette situation le statut de métèque est identique à celui des
esclaves.
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II – Le traitement des métèques
A) Persécution des métèques
Le statut de métèque est donc un statut particulier. Il oscille à la fois entre l’intégration
et l’exclusion. La religion grecque impose à ces derniers un certain devoir d’hospitalité,
l’étranger est donc bien vu surtout, comme c’est le cas de Lysias, quand il est riche et qu’ils
payent certain impôts. Dans le deuxième texte, Plutarque nous explique que Lysias est « après
sept ans de résidence à Athènes, expulsé » lors de la « prise du pouvoir par les Trente » (l
15et16). Evènement que Lysias raconte plus en détail dans l’ensemble du premier texte. Cette
prise de pouvoir fait suite à la bataille « Aigos Potamoi » (l 15), il s’agit d’une bataille navale
ayant eu lieu en 405 entre les flottes d'Athènes et de Sparte et qui a été le dernier engagement
majeur de la guerre du Péloponnèse. À l'issue de cette bataille, la flotte spartiate détruit
complètement la flotte athénienne. Un gouvernement oligarchique pro-spartiate fut mis en
place (les Trente). Leur pouvoirs tournent très vite à la tyrannie, d’abord populaire auprès des
citoyen. Laissant de côté les questions constitutionnelles, ils procèdent à une série
d'exécutions de métèques comme Polémarque et de citoyens riches ce qui provoque à un
désamour des Athéniens pour ce conseil des trente. Lors de ces arrestation/exécution de
métèque ils confisquent leur fortune, cela est expliqué en détail dans le point 19 du premier
texte (l 10 à 15). Ainsi selon Lysias « ils ne nous laissent pas même pas, par pitié, la moindre
parcelle de notre fortune ». C’est un exemple de persécution des métèques mais il en explique
d’autres. Dans la cité d’Athènes il n’y a jamais eu de politique officiel contre les étrangers,
mais les métèques pouvaient être persécutés s’il n’apportait rien à la cité.
B) Attribution de la citoyenneté
Pour un métèque vivant à Athènes, le but ultime est l’acquisition plénière de la
citoyenneté. D’ailleurs après avoir rendu des services à Athènes : il aide Thrasybule de
Collytos à revenir à Athènes après son exil et l’aide à rétablir la démocratie (texte 2 ligne 17 à
20), il demande la citoyenneté une fois la démocratie restauré. « Thrasybule… proposa un
décret lui octroyant le droit de cité ». Il est expliqué dans le texte 2 aux lignes 19 à 22 que la
mesure est votée au peuple, mais la procédure normale n'ayant pas été respectée (le décret est
porté devant l'assemblée sans passer par le Conseil), le décret est annulé. On comprend alors
que l’attribution de la citoyenneté au métèque faisait toujours l'objet d'une délibération
publique à l'Assemblée et, chose rare, d'un vote à bulletins secrets. C'est ainsi qu'après
l'intermède oligarchique des Trente, des métèques qui avaient participé à la prise de la
forteresse de Phylé, comme c’est le cas de Lysias, sont récompensés par l'octroi de la
citoyenneté athénienne. Il faut noter toutefois que l'Assemblée attribua celle-ci au cas par cas,
refusant la naturalisation massive que demandait Thrasybule. La procédure fit naturellement
l'objet de quelques scandales judiciaires et politiques, certains étrangers ou métèques fortunés
ayant tenté de contourner les rigueurs de la loi en achetant des soutiens et des faux
témoignages. Cette faveur fut octroyée plus ou moins généreusement en fonction des époques
mais elle fit toujours l'objet de la plus grande circonspection. Pour les métèques n’ayant pas
droit à la citoyenneté il existe, d’autres statut comme celui d’ « isotèle » (ligne 23). Les
citoyens jouissant de l'isotélie, sont dispensés du paiement de toutes les taxes pesant sur
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les métèques, du droit de marché pour pouvoir commercer sur l'agora et de la skaphēphoria,
une liturgie qui leur est réservée et qui vise à rappeler leur statut inférieur. Inversement, les
isotèles sont redevables de l’eisphorai (contribution de guerre) et d'epidoseis (dons
volontaires) ainsi des même liturgies que les citoyens. Les isotèles restent placés sous la
responsabilité de l'archonte polémarque et doivent posséder un patron, comme les métèques
ordinaire.
C) L’utilité d’un métèque
A la fin du premier texte, Lysias nous faire comprendre que les Athéniens et les
métèques n’ont pas la même vision de l’étranger dans la cité. Alors que les métèques essayent
par tous les moyens de s’intégrer le mieux possible, ils sont tout de même persécutés et
accusé. Le conseil des trente condamne même Polémarque, le frère de Lysias, lui aussi
métèque sans procès alors qu’il en a le droit. Mais on peut penser que la vision de Lysias est
biaisée dans le premier texte car elle n’est pas partiale. Dans le second texte, pseudo Plutarque
confirme ces évènements avec une vision externe et plus de recul. On peut alors comprendre
que l’utilité d’un métèque est de stimuler l’activité économique de la cité. En effet, les riches
métèques payent des impôts et doivent participer à toutes sortes de liturgie. Pour les métèques
les moins aisés, ce sont souvent des marchands car c’est l’une des seules activités autorisées
au métèque et donc permet à la cité d’avoir des relations commerciale avec les autres cités.
Du point de vue politique la présence de métèques venant de tout le monde grecque permet à
Athènes d’avoir un jeu d’alliance entre différentes cités dispersés. Dans le cas de Lysias qui
est présentés dans le texte, c’est le fils de Képhalos, qui est décrit comme
« exceptionnellement riche » (texte 2 ligne 3). De plus, attachés à la cité d’Athènes, il
contribue à remettre en place la démocratie en fournissant armes et hommes. Malgré tous ces
efforts, la citoyenneté lui est refusée. On peut donc en déduire que le métèque à un rôle
économique et politique mais assez restreint.
Conclusion
Ainsi, les textes présenté nous montres l’exemple d’un métèque que l’on peu qualifié
de modèles : à la fois riche mais aussi attaché à la cité, donc un allié fidèles. Mais on peut
également voir que même Lysias, même si il est une bonne figure de métèque, reste persécuté
de par son statut et c’est toujours vu refusée la citoyenneté mais si elle a été attribué à d’autres
métèques. Le premier texte, écrit par Lysias donc partiale peut poser des doutes sur sa
fiabilité. Mais le texte de pseudo Plutarque confirme les évènements racontés par Lysias et
donne d’autres éléments sur sa vie. Grâce à ces deux textes on comprend donc la façon dont
vivent et son traité les métèques durant la période étudiée même lorsqu’il s’agit de métèque
qui correspondent le mieux au critère comme Lysias.
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Bibliographie :
1) Instruments de travail :
MOSSE Claude, Dictionnaire de la civilisation grecque, Paris, Complexe, 1992
2) Manuels :
LONIS Raoul, La cité dans le monde grec, Paris, A. Colin, 2010
3) Ouvrages Généraux :
QUEYREL Anne, Athènes : la cité archaïque et classique : du VIIIe siècle à la fin du Ve
siècle, Paris, Picard, 2003
WILL Édouard, Le monde grec et l'Orient, tome I, le Ve siècle, Paris, Presses universitaires de
France, 1999
LEVY Edmond, La Grèce au Ve siècle, Paris, Points-Seuil, 1995
4) Ouvrages Thématiques :
BASLEZ Marie-Françoise, L'Étranger dans la Grèce antique, Paris, Les Belles lettres, coll.
« Realia », 2008.
LONIS Raoul, L'Étranger dans le monde grec, 2 vol., Presses universitaires de Nancy, coll.
« Études anciennes », 1988 et 1992 ;
SABER Mansouri, Athènes vue par ses métèques (Ve – IVe siècle av. J.-C.), Paris, Tallandier,
2010.
5) Webographie :
Canopé :
-
http://www.cndp.fr/archive-musagora/citoyennete/citoyennetefr/citoyensacquisition.htm consulté le 16/03/2016
http://www.cndp.fr/archive-musagora/citoyennete/citoyennetefr/citoyensacquisition.htm consulté le 16/03/2016
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