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9 Présentation des éléments de connaissance et des enjeux pressentis
Cf. diaporama joint :
- Qualité DCE
- Gestion des cours d’eau, milieux, ouvrages
- Continuité écologique
- Zones humides
- Trames vertes et bleues
- Biodiversité
Marie Bareille indique les informations qui sont disponibles dans le document d’état des lieux /
diagnostic du SAGE Adour aval ; elle en présente certaines plus en détails. La majorité d’entre
elles avaient été évoquées lors de la commission précédente.
Elle présente ensuite les enjeux proposés pour chaque thématique, qui sont indiqués dans le
document, et sur lesquels il est important de discuter. Ils représentent en effet une synthèse
globale de la thématique et une base de travail importante pour les suites de l’élaboration du
SAGE Adour aval.
Synthèse des discussions :
Le nouvel état des lieux du SDAGE introduit la notion de substance ubiquiste, qui n’est pas prise
en compte dans le classement d’une masse d’eau du fait de sa persistance dans l’environnement
et de l’impossibilité technique de la traiter. Il est indiqué que ces substances seront tout de
même suivies pour connaître leur évolution.
Le TBT présent dans l’estuaire de l’Adour est considéré comme une substance ubiquiste. La
possibilité que la présence de cette substance dans l’Adour diminue au fil du temps grâce à la
dynamique fluviale et aux marées et évoquée mais ne peut cependant pas être confirmée. Les
suivis sur le long terme indiqueront la tendance.
Les données de la DCE (état des lieux et identification de pressions sur les masses d’eau), que
l’on doit considérer pour l’état des lieux du SAGE, présentent des incohérences dont certaines
sont relevées en séance. Il est précisé que les états DCE sont parfois évalués à dires d’experts et
peuvent présenter des écarts par rapport à la réalité. L’état des lieux des masses d’eau étant
révisé tous les 6 ans, des précisions et corrections pourront être apportées au fur et à mesure.
Le manque de connaissances et de suivis sur la majorité des petites masses d’eau du périmètre du
SAGE est mis en évidence. Des réseaux de suivis complémentaires permettraient d’améliorer
cette connaissance. Il est cependant précisé que ceci peut être très coûteux et complexe à
mettre en place et doit poursuivre des objectifs précis et définis collectivement pour être utile.
Concernant le phénomène d’eutrophisation, évoqué dans le cadre de la présentation de la zone
vulnérable aux nitrates, il est demandé si une carte de l’eutrophisation des cours d’eau aurait été
établie. Il est probable que non (à confirmer auprès de l’Agence de l’Eau) et précisé que la zone
vulnérable définie par arrêté ne concerne pas uniquement les zones déjà connue pour présenter
des concentrations en nitrates importantes, mais aussi les zones vulnérables susceptibles de
connaître à l’avenir une augmentation des concentrations de ce paramètre. Le phénomène
d’eutrophisation peut être engagé avant même l’apparition de signes visibles dans le milieu
(algues filamenteuse, etc.).
Concernant la gestion des niveaux d’eau dans les barthes, il est précisé que 7 communes à
l’amont du territoire qui comprennent des barthes communales disposent d’un cadre de gestion
des ouvrages ; un règlement a été établi en partenariat entre le département des Landes et les
acteurs locaux, il prévoit la fermeture des portes frontales à l’Adour de novembre à avril afin de
garder la barthe en eau sur toute la période hivernale. La fédération des chasseurs et les
communes gèrent les ouvrages en fonction de cet arrêté.