se mélangent sur les doigts). Le jeu peut d’abord se faire en groupe puis par deux.
t Variantes : faire sentir ou toucher une plante à un élève qui a les yeux bandés, il doit ensuite retrouver cette
plante dans la garrigue ; tous les élèves ont les yeux bandés, à tour de rôle un enfant prend une plante, la
découvre par le toucher, la décrit aux autres et chacun essaie de deviner de quelle plante il s’agit.
Le photographe
Les enfants se mettent deux par deux. L’un a le rôle du photographe, l’autre celui de l’appareil photo. Dans
chaque paire, le photographe placé derrière guide son appareil en lui cachant les yeux avec les mains. Il prend une
photo dans un endroit donné en écartant brièvement les mains. Puis il brouille les pistes en faisant tourner
l’appareil sur lui-même (pour les plus grands, on peut compliquer le jeu en s’éloignant de quelques pas du lieu de
la prise de vue). L’appareil photo doit alors retrouver l’endroit exact de la photo.
Le parfumeur
Après une cueillette individuelle de plantes odorantes, les enfants sont mis en groupes et reçoivent plusieurs
gobelets et bâtons de bois. En écrasant les plantes dans les gobelets, ils doivent créer un parfum auquel ils
donneront un nom. Lors de la mise en commun, les enfants justifieront le nom donné à leur parfum et
rechercheront un vocabulaire approprié pour les différents parfums (fleuri, sucré, pourri…).
t Prolongements : conserver les parfums dans des récipients bouchés et noter l’évolution des odeurs (élargir le
vocabulaire) ; refaire cette séance à une autre saison ou dans un autre lieu ; en expression écrite, imaginer un
personnage qui pourrait porter ce parfum dans un lieu et une époque précis.
Frottons un peu
Il s’agit de faire par frottage des empreintes d’éléments naturels (feuilles, écorces…). Les craies, pastels et crayons
gras, tenus le plus couchés possibles, donnent de bon résultats. Un enfant peut tenir la feuille de papier pendant
qu’un autre pratique le frottage.
t Prolongements : en arts plastiques, découper et réorganiser les différentes empreintes (à plat, en volume) pour
créer des panneaux décoratifs ; en sciences, mettre en évidence les caractéristiques principales d’une feuille
(forme, nervures) afin d’aborder l’élaboration d’une clé de détermination.
Moulons un peu
Il s’agit de recueillir des empreintes d’écorces par moulage sur argile souple (appliquer la terre sur l’écorce avec le
plat de la main et retirer délicatement le moulage sans le déformer, le poser à plat dans une cagette).
t Prolongements : en arts plastiques, créer des panneaux décoratifs, cuire et cirer les échantillons pour
conservation ; en sciences, créer un catalogue d’échantillons en vue d’identification des arbres.
t Variante : prendre l’empreinte de feuilles en utilisant un rouleau à pâtisserie.
Ni oui ni non
Après avoir ramassé un certain nombre de plantes différentes, les élèves sont placés en cercle autour de leur
récolte étalée sur le « tapis ». Un enfant choisit mentalement une plante que les autres élèves devront deviner en
posant seulement des questions fermées (« Est-ce que ta plante pique ?… »).
Le baptême
Chaque enfant récolte deux ou trois plantes et leur donne un nom et un adjectif. Au moment de la présentation
collective, il devra expliquer son choix.
t Prolongement : création poétique à partir des mots trouvés, calligrammes...