CHAPITRE 2 – LA BIOLOGIE DE L’ESPRIT
Ce qui est psychologique est en même temps biologique
C’est notre cerveau qui tombe amoureux et non notre cœur
Phrénologie : science de l’esprit vs. Psychologie : science de
l’âme (non-sens pourquoi la psychologie ne serait pas
appelée phrénologie? En raison des bosses du crâne vouées à
l’échec)
Communication neuronale
P. 49 – 51 : neurones
Neurone : cellule nerveuse, élément de base du système
nerveux. Le neurone est un mécanisme miniature doté de
compétences décisionnelles et capable d’effectuer des calculs
très complexes (selon les signaux recueillis, l’influx peut
atteindre ou non le seuil d’excitation pour le déclenchement
d’un potentiel d’action – tout ou rien).
Le neurone est formé d’un corps cellulaire, de dendrites
(ramifications d’un neurone qui reçoit les messages et conduit
l’influx nerveux jusqu’au corps cellulaire) et d’un axone
(extension d’un neurone qui se termine par un bouquet de
fibres ramifiées (télodendrons et boutons terminaux), au travers
desquelles des messages sont envoyés aux autres neurones,
aux muscles ou aux glandes. Certains axones sont isolés par
une gaine de myéline, une couche de cellules riches en lipides,
ce qui permet de transmettre les influx nerveux beaucoup plus
rapidement. La membrane des axones est polarisée potentiel
de repos.
Neurone sensitif : neurone transportant l’information qui arrive
en provenance des récepteurs sensoriels vers le système
nerveux central (cerveau et moelle épinière). Notre système
nerveux en contient des millions
Neurone moteur : neurone transportant l’information issue du
système nerveux central vers le système nerveux périphérique
(muscles et glandes). Notre système nerveux en contient des
millions
Interneurones : neurones du système nerveux central qui
communiquent en interne et interviennent directement entre les
influx sensoriels entrants et les influx moteurs sortants. La
complexité provient surtout de ce système. Notre système
nerveux en contient des milliards.
Potentiel d’action : influx nerveux, brève décharge électrique
qui se propage le long de l’axone (séquence d’événements
ioniques qui propage un message). Produit lors de la réception
de messages chimiques. Série de dépolarisations de la
membrane des axones (habituellement, l’intérieur de la
membrane est négatif et l’extérieur, positif; la membrane est
polarisée). Les influx nerveux sont beaucoup moins rapides
(millisecondes) que la propagation de l’électricité dans un fil
électrique (nanosecondes).
Messagers chimiques signaux : les signaux peuvent être
excitateurs ou inhibiteurs
Un stimulus plus fort déclenchera une plus grande quantité de
neurone et une plus grande fréquence de déclenchement, mais
l’intensité de l’influx ne sera pas plus grande.
L’influx nerveux doit atteindre le seuil d’excitation pour
déclencher le potentiel d’action (tout ou rien) et celui-ci atteint
toujours la même hauteur de dépolarisation.
P. 51 : comment les neurones communiquent-ils?
Synapse (Sir Charles Sherrington) : jonction entre l’extrémité de
l’axone du neurone émetteur et la dendrite ou le corps cellulaire
de neurone receveur (ce qui cause la transmission synaptique).
La fente étroite (un millionième de centimètre) existant au
niveau de cette jonction est appelée fente synaptique.
Neuromédiateurs : messagers chimiques qui traversent la fente
synaptique entre des neurones. Lorsqu’ils sont libérés par les
neurones émetteurs, les neuromédiateurs diffusent à travers la
synapse et s’associent à des récepteurs situés sur les
neurones receveurs, ils vont influencer le déclenchement
d’influx nerveux (en moins de 1/10 000e de seconde). Provoque
l’ouverture ou la fermeture de canaux ioniques. Exemples (il en
existe des milliers) : acétylcholine, dopamine, sérotonine,
noradrénaline, GABA, glutamate (voir tableau 2.1, p.53).
Recapture : réabsorption des neurotransmetteurs par le
neurone émetteur.
P. 51 – 54 : comment les neuromédiateurs nous influencent-ils?
Endorphine (Candace Pert et Solomon Snyder, 1973) :
morphine endogènes, neuromédiateurs naturels analogues aux
opiacés, associés au contrôle de la douleur et au plaisir.
Si le cerveau est baigné par des drogues opiacées, il peut
cesser de produire ses propres opioïdes naturels.
Des médicaments et d’autres produits chimiques agissent sur la
chimie cérébrale au niveau des synapses en amplifiant ou en
bloquant l’activité d’un neuromédiateur.
Agoniste : molécule chimique assez identique au
neuromédiateur pour mimer ses effets ou bloquer sa recapture
(mimétisme). Les antagonistes bloquent le fonctionnement du
neuromédiateur (exemple : toxine botulinique, curare, etc.)
Le système nerveux
P. 55 58 : le système nerveux périphérique et le système nerveux
central
Système nerveux : réseau de communication électrochimique
rapide de l’organisme, formé de l’ensemble des cellules
nerveuses des systèmes nerveux central et périphérique (voir
figure 2.7, p.55).
Système nerveux périphérique (SNP) : neurones sensitifs et
moteurs connectant le système nerveux central au reste de
l’organisme
oLes informations du SNP voyagent par les axones qui
sont rassemblés dans des câbles électriques appelés
nerfs (un nerf n’est pas un neurone, c’est un ensemble de
neurone).
oSystème nerveux somatique (volontaire) : partie du
système nerveux périphérique contrôlant les muscles
squelettiques.
oSystème nerveux autonome (involontaire) : partie du
système nerveux périphérique contrôlant les glandes et
les muscles des organes internes. Sa partie sympathique
stimule, sa partie parasympathique calme.
Système nerveux sympathique : partie du système
nerveux autonome impliquée dans l’éveil de
l’organisme, mobilisant son énergie dans les
situations stressantes.
Système nerveux parasympathique : partie du
système nerveux autonome qui apaise l’organisme
et conserve son énergie.
Système nerveux central (SNC) : cerveau et moelle épinière
oC’est le cerveau qui nous confère notre humanité, nous
permet de penser, de ressentir et d’agir.
oLe cerveau fonctionne par activation de réseaux
neuronaux (les neurones entrent en contact avec des
neurones voisins avec lesquels ils peuvent établir des
connexions brèves et rapides). Les cellules de chaque
couche neuronale se connectent à diverses cellules de la
couche suivante. L’apprentissage survient à mesure que
le rétrocontrôle renforce les connexions. Réseaux
neuronaux (Donald Hebb) : l’esprit est l’activité du
cerveau et l’apprentissage équivaut à des modifications
de synapses (figure 2.9, p.57).
oLa moelle épinière est une autoroute de l’information qui
relie le système nerveux périphérique au cerveau (des
faisceaux nerveux ascendants envoient des informations
sensorielles et des faisceaux nerveux descendants
envoient en retour des informations motrices)
Réflexe : réponse simple et automatique à un
stimulus sensoriel (figure 2.10, p.58), des gens
paralysés peuvent ainsi marcher, avoir une érection,
accoucher, etc.
oSi la partie supérieure de la moelle épinière est
endommagée, nous ne ressentons plus de douleur et
autres sensations en bas de cet endroit, puisque les
informations ne se rendent plus jusqu’au cerveau.
Le système endocrinien
P. 58 – 60
Système endocrinien : système de communication chimique
«lente» de l’organisme; ensemble de glandes qui sécrètent des
hormones dans la circulation sanguine (figure 2.11, p.59). Le
système endocrinien est relié au système nerveux.
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