•Synapse (Sir Charles Sherrington) : jonction entre l’extrémité de
l’axone du neurone émetteur et la dendrite ou le corps cellulaire
de neurone receveur (ce qui cause la transmission synaptique).
La fente étroite (un millionième de centimètre) existant au
niveau de cette jonction est appelée fente synaptique.
•Neuromédiateurs : messagers chimiques qui traversent la fente
synaptique entre des neurones. Lorsqu’ils sont libérés par les
neurones émetteurs, les neuromédiateurs diffusent à travers la
synapse et s’associent à des récepteurs situés sur les
neurones receveurs, où ils vont influencer le déclenchement
d’influx nerveux (en moins de 1/10 000e de seconde). Provoque
l’ouverture ou la fermeture de canaux ioniques. Exemples (il en
existe des milliers) : acétylcholine, dopamine, sérotonine,
noradrénaline, GABA, glutamate (voir tableau 2.1, p.53).
•Recapture : réabsorption des neurotransmetteurs par le
neurone émetteur.
P. 51 – 54 : comment les neuromédiateurs nous influencent-ils?
•Endorphine (Candace Pert et Solomon Snyder, 1973) :
morphine endogènes, neuromédiateurs naturels analogues aux
opiacés, associés au contrôle de la douleur et au plaisir.
•Si le cerveau est baigné par des drogues opiacées, il peut
cesser de produire ses propres opioïdes naturels.
•Des médicaments et d’autres produits chimiques agissent sur la
chimie cérébrale au niveau des synapses en amplifiant ou en
bloquant l’activité d’un neuromédiateur.
•Agoniste : molécule chimique assez identique au
neuromédiateur pour mimer ses effets ou bloquer sa recapture
(mimétisme). Les antagonistes bloquent le fonctionnement du
neuromédiateur (exemple : toxine botulinique, curare, etc.)
Le système nerveux