chapitre 7_Performances et dépendance de l’attraction terrestre
M.Meyniel 4/4
III. Observation de la Terre et de l’Univers.
1. Observer la Terre et son voisinage : les satellites.
La Lune est le seul satellite naturel de la Terre. Elle réalise le tour de la Terre en 29 jours environ en décrivant un
mouvement circulaire uniforme dans le référentiel géocentrique (rattaché au centre de la Terre).
Rq : * Son mouvement n’étant pas rectiligne uniforme. D’après le principe d’inertie, cela induit qu’elle est soumise à des forces
qui ne se compensent pas. En effet, elle ne subit qu’une seule force : la force d’attraction gravitationnelle qu’exerce la Terre sur
elle, en d’autres termes : le poids de la Lune.
Depuis 1957, de nombreux satellites artificiels ont aussi été envoyés autour de la Terre par l’Homme :
- des satellites comme Météostat fournissent aux météorologues des données pour étudier
l’atmosphère, faire des prévisions, annoncer des cyclones ou des tempêtes, suivre l’évolution du climat. De
façon à pouvoir délivrer des informations en continu, ces satellites demeurent toujours à la même verticale
d’un même point géographique. Un tel satellite est dit géostationnaire, c’est-à-dire fixe par rapport à
référentiel terrestre (mais il possède un mouvement circulaire uniforme par rapport au référentiel
géocentrique puisqu’il tourne autour du centre de la Terre en même que la Terre elle-même) ;
- le « GPS » (Global Positioning System) utilise de la même façon au moins trois satellites afin de
déterminer une position dans l’espace pour un automobiliste, un marin ou encore un randonneur. Par ailleurs,
ce système permet aussi de rendre compte de la dérive des continents, de travailler à la prévision des séismes
ou des tsunamis pour les géophysiciens, … Les européens ont lancé le programme Galiléo, depuis quelques
années, pour concurrencer le système américain GPS.
2. Observer le reste de l’Univers : les sondes.
Le Soleil et toutes les planètes du système solaire ont été étudiés grâce aux données fournies par des sondes (et
parfois des robots) :
- la sonde SOHO (Solar and Heliospheric Obervatory) est en orbite autour du Soleil depuis 1995 pour
l’étudier ;
- la sonde Galileo, envoyée en 1989 et arrivée au voisinage de Jupiter fin 1995, a permis l’étude du
système jovien, c’est-à-dire Jupiter et ses satellites, jusqu’en 2003 avant de se désintégrer près du satellite
Europe pour éviter toute pollution par des bactéries terrestres ;
- la sonde Curiosity s’est posé sur le sol de Mars en août 2012 …
Des sondes spatiales - Rosetta par l’Agence Spatiale Européenne « ESA » ; Deep Impact par la NASA « National Aeronautics
and Space Admnistration » - sont aussi envoyées vers les comètes et leur noyau afin d’apporter des renseignements sur
le passé du système solaire et de l’Univers.
Depuis 1990, le télescope spatial Hubble est en orbite à 600 km au-dessus de la Terre. Bien que proche de la Terre,
sa position en dehors de l’atmosphère terrestre a permis, en s’affranchissant de la pollution atmosphérique, de
découvrir de nouvelles planètes, étoiles et galaxies ainsi que de fournir des images et données permettant la
modélisation de l’Univers. Les sondes Voyager I et II lancées pour étudier le Système Solaire.
Compétences exigibles
- Calculer la force d’attraction gravitationnelle qui s’exerce entre deux corps à répartition sphérique de masse.
- Savoir que la pesanteur terrestre résulte de l’attraction terrestre.
- Comparer le poids d’un même corps sur la Terre et sur la Lune.
- Analyser des documents scientifiques portant sur l’observation du système solaire.
- Mettre en œuvre une démarche d’expérimentation utilisant des techniques d’enregistrement pour comprendre la
nature des mouvements observés dans le système solaire.