Une prévalence plus faible de cancer chez les patients atteints d

Grenoble Institut des Neurosciences
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Une prévalence plus faible de cancer chez les patients atteints
d'une maladie à expansion de glutamines
le 21 février 2017
Observation d'une diminution du taux de cancer dans ces maladies malgré les facteurs de risque plus élevés.
Les maladies à expansion anormales de glutamines sont des
maladies neurodégénératives, dominantes héréditaires causées par
une expansion anormale de trinucléotide CAG dans un gène cible.
Les mécanismes moléculaires et cellulaires, impliqués dans la
pathogenèse de ces maladies, ne sont pas complètement connus
mais impliquent notamment des dérégulations de l'apoptose, de
l'autophagie, du stress oxydatif et de trafic intracellulaire. De façon
intéressante, ces voies moléculaires sont également dérégulées
dans le cancer.
Afin d'étudier le lien éventuel entre ces deux groupes de pathologies, des chercheurs de l'équipe "Progéniteurs neuraux
ont réalisé une collecte de données sur l'apparition du cancer et les facteurs de risque pouret Pathologies cérébrales"
le développement du cancer chez les patients atteints de maladies à expansion de glutamines. Ils ont trouvé une
.diminution du taux de cancer dans ces maladies malgré les facteurs de risque plus élevés
En revanche, de façon surprenante, l'incidence de cancer de la peau était plus élevée, suggérant une interaction
particulière entre les voies de signalisation impliquées dans les maladies à expansion de glutamines et celles
impliquées dans la tumorigenèse de la peau.
Référence :
Low cancer prevalence in polyglutamine expansion diseases
Giulia Coarelli, MD, Alhassane Diallo, MD, Morgane Sonia Thion, PhD, Daisy Rinaldi, PhD, Fabienne Calvas, MD,
Ouahid Lagha Boukbiza, MD, Alina Tataru, MD, Perrine Charles, MD, PhD, Christine Tranchant, MD, PhD, Cecilia
Marelli, MD, PhD, Claire Ewenczyk, MD, Maya Tchikviladzé, MD, Marie-Lorraine Monin, MD, Bertrand Carlander, MD,
Mathieu Anheim, MD, PhD, Alexis Brice,MD, Fanny Mochel, MD, PhD, Sophie Tezenas du Montcel, MD, PhD, Sandrine
Humbert, PhD*, Alexandra Durr, MD, PhD*
* corresponding authors
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Mise à jour le 24 avril 2017
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