
Lundi 20 juin 2016
var-matin
Grand Toulon 
Grand Toulon Grand Toulon 
Grand Toulon 
Q
uelques moments de paix et de frater-
nité :  qui  refuserait de  les partager 
en  cette  période  de  chaos  et  de 
haine ? Pour la troisième année, à l’occasion 
de la rupture du jeûne du ramadan, l’associa-
tion culturelle des musulmans de La Garde 
a  ouvert  à  tous,  chrétiens,  juifs  et  non-
croyants, les portes de son lieu de prières. 
« Nos portes, mais aussi notre cœur »
, comme 
l’a résumé l’imam Rachid Boustta qui  aux 
côtés de Saïd Hichouri, porte-parole de l’as-
sociation, accueillait les nombreux invités. La 
communauté musulmane, tous âges confon-
dus,  n’avait  pas  ménagé  ses  efforts  pour 
faire de ce rendez-vous une réussite. 
« Nous 
voulons montrer le vrai visage de l’islam, celui 
qui  rejette la violence et  tout acte criminel. 
L’islam qui nous rappelle que celui qui tue un 
homme, c’est comme s’il tuait tous les hom-
mes ». 
Minute de silence 
Dans son discours, Saïd Hichouri a rappelé 
combien tous les tragiques événements frap-
pent sa communauté en plein cœur. 
« Nous, 
citoyens du peuple français, nous avons besoin 
d’ouverture et de témoigner que notre pratique 
religieuse est compatible avec les valeurs de 
la France, de liberté, d’égalité, de fraternité. »
 
Avant que résonne l’appel à la  prière, une mi-
nute de silence a été dédiée à la mémoire du 
couple de policiers assassinés. 
MIREILLE MARTIN
La Garde
 En ce mois saint pour les musulmans, le lieu de prières a une nouvelle fois ouvert ses 
portes et son cœur. Pour partager, tous ensemble, un moment de paix et de fraternité
Toutes les religions (mais aussi les athées et les agnostiques) étaient les bienvenus pour rompre le jeûne du ramadan 
avec la communauté musulmane de La Garde.                                                                                                
 
(Photos Frank Muller)
Tous invités à rompre le jeûne
Moment de recueillement quand l’imam Rachid 
Boustta 
(en haut)
 chante une sourate. Saïd Hichou-
ri 
(en bas à gauche)
 est le porte-parole de l’Associa-
tion culturelle musulmane de la Garde. Maurice 
Aziza 
(en bas à droite) 
a pris la parole au nom de la 
communauté juive : 
« Ici, à La Garde, une solide 
amitié est née entre nous tous. »
« Les croyants, c’est comme 
les parachutes. S’ils ne sont 
pas ouverts, ils ne peuvent 
goûter ni aux bonheurs du 
ciel, ni à ceux de la terre. »
 La 
formule de Gilles Rebêche 
diacre,  qui  la  tenait  lui-
même de son ami Daniel Ca-
zeau aujourd’hui décédé, a 
fait l’unanimité. Et après les 
prises  de  paroles  et  la 
prière, il était temps de pas-
ser aux 
« joies de la terre »
. 
Dans  un  joyeux  et  gour-
mand  repas  de  ramadan. 
Comme il s’en tient chaque 
soir,  durant  tout  le  mois 
saint.  Avec les  fidèles qui 
préparent et  offrent quan-
tité de mets à ceux qui ont 
besoin  de  réconfort. 
Inch’Allah.
Savoir goûter aux joies du ciel... 
et de la terre
Un coin de table symbolique : Sabry Hani, sous-préfet, Jean-Louis Masson, maire 
de La Garde, Rachid Boustta, imam et Gilles Rebêche, diacre partagent la soupe 
traditionnelle. 
De gauche à droite : Les enfants accueillent les nombreux invités à cette soirée « Portes ouvertes ». Puis l’heure de rompre le jeûne étant arrivée, on mange des dat-
tes et on boit du lait. Avant le repas, les invités ont été conviés à assister à la prière, (ici dans la salle des hommes) . 
Lundi 20 juin 2016
var-matin
Grand Toulon 
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Grand Toulon 
Q
uelques moments de paix et de frater-
nité :  qui  refuserait de  les partager 
en  cette  période  de  chaos  et  de 
haine ? Pour la troisième année, à l’occasion 
de la rupture du jeûne du ramadan, l’associa-
tion culturelle des musulmans de La Garde 
a  ouvert  à  tous,  chrétiens,  juifs  et  non-
croyants, les portes de son lieu de prières. 
« Nos portes, mais aussi notre cœur »
, comme 
l’a résumé l’imam Rachid Boustta qui  aux 
côtés de Saïd Hichouri, porte-parole de l’as-
sociation, accueillait les nombreux invités. La 
communauté musulmane, tous âges confon-
dus,  n’avait  pas  ménagé  ses  efforts  pour 
faire de ce rendez-vous une réussite. 
« Nous 
voulons montrer le vrai visage de l’islam, celui 
qui  rejette la violence et  tout acte criminel. 
L’islam qui nous rappelle que celui qui tue un 
homme, c’est comme s’il tuait tous les hom-
mes ». 
Minute de silence 
Dans son discours, Saïd Hichouri a rappelé 
combien tous les tragiques événements frap-
pent sa communauté en plein cœur. 
« Nous, 
citoyens du peuple français, nous avons besoin 
d’ouverture et de témoigner que notre pratique 
religieuse est compatible avec les valeurs de 
la France, de liberté, d’égalité, de fraternité. »
 
Avant que résonne l’appel à la  prière, une mi-
nute de silence a été dédiée à la mémoire du 
couple de policiers assassinés. 
MIREILLE MARTIN
La Garde
 En ce mois saint pour les musulmans, le lieu de prières a une nouvelle fois ouvert ses 
portes et son cœur. Pour partager, tous ensemble, un moment de paix et de fraternité
Toutes les religions (mais aussi les athées et les agnostiques) étaient les bienvenus pour rompre le jeûne du ramadan 
avec la communauté musulmane de La Garde.                                                                                                
 
(Photos Frank Muller)
Tous invités à rompre le jeûne
Moment de recueillement quand l’imam Rachid 
Boustta 
(en haut)
 chante une sourate. Saïd Hichou-
ri 
(en bas à gauche)
 est le porte-parole de l’Associa-
tion culturelle musulmane de la Garde. Maurice 
Aziza 
(en bas à droite) 
a pris la parole au nom de la 
communauté juive : 
« Ici, à La Garde, une solide 
amitié est née entre nous tous. »
« Les croyants, c’est comme 
les parachutes. S’ils ne sont 
pas ouverts, ils ne peuvent 
goûter ni aux bonheurs du 
ciel, ni à ceux de la terre. »
 La 
formule de Gilles Rebêche 
diacre,  qui  la  tenait  lui-
même de son ami Daniel Ca-
zeau aujourd’hui décédé, a 
fait l’unanimité. Et après les 
prises  de  paroles  et  la 
prière, il était temps de pas-
ser aux 
« joies de la terre »
. 
Dans  un  joyeux  et  gour-
mand  repas  de  ramadan. 
Comme il s’en tient chaque 
soir,  durant  tout  le  mois 
saint.  Avec les  fidèles qui 
préparent et  offrent quan-
tité de mets à ceux qui ont 
besoin  de  réconfort. 
Inch’Allah.
Savoir goûter aux joies du ciel... 
et de la terre
Un coin de table symbolique : Sabry Hani, sous-préfet, Jean-Louis Masson, maire 
de La Garde, Rachid Boustta, imam et Gilles Rebêche, diacre partagent la soupe 
traditionnelle. 
De gauche à droite : Les enfants accueillent les nombreux invités à cette soirée « Portes ouvertes ». Puis l’heure de rompre le jeûne étant arrivée, on mange des dat-
tes et on boit du lait. Avant le repas, les invités ont été conviés à assister à la prière, (ici dans la salle des hommes) .