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mations continues et la pratique clinique quotidienne,
afi n de renforcer la sécurité d’utilisation des produits
sanguins.
En 2010, Swissmedic a organisé au cours du premi-
er semestre plusieurs ateliers de travail consacrés à
l’hém ov igila nce et au m oi s d’août a eu li eu la troi siè me
édition de la Journée suisse d’hémovigilance, à laquel-
le a assistée une centaine de personnes. Des experts
suisses et étrangers ont abordé différents thèmes re-
latifs à la sécurité transfusionnelle dont, pour la pre-
mière fois, la perspective des personnels soignants
concernés. Les présentations peuvent d’ailleurs être
téléchargées sur le site web de Swissmedic à l’adresse
suivante:
http://www.swissmedic.ch/aktuell/00051/01249/in-
dex.html?lang=fr
La détection et l’annonce d’incidents transfusionnels
ne sont possibles que si les utilisateurs de produits san-
guins y sont attentifs et disposent des connaissances
requises. Il est par ailleurs du devoir du responsable
de l’hémovigilance de transmettre ces notions fonda-
mentales au sein de son établissement. Nous lui appor-
tons notre soutien en la matière en rendant des visites
de travail aux équipes en charge de l’hémovigilance
dans les hôpitaux, en répondant aux demandes de
renseignements et en organisant les manifestations
précitées.
Nous souhaitons enfi n saisir l’occasion offerte par la
publication du présent rapport pour remercier chaleu-
reusement tous ceux qui ont apporté en 2010 leur pi-
erre à l’édifi ce de l’hémovigilance. Leur engagement
en faveur de la sécurité transfusionnelle est d’une
importance cruciale. Permettez-nous également de
remercier tous ceux qui nous ont accueilli au cours
de l’année 2010 pour des visites de travail. Nous ac-
cordons en effet une grande importance à l’échange
d’expériences et espérons que cette collaboration de
qualité se poursuivra longtemps encore.
L’équipe Hémovigilance de Swissmedic
Editorial
L’hémovigilance s’ancre de plus en plus profondé-
ment dans la pratique médicale en Suisse, comme
le montrent l’augmentation constante du nombre
d’annonces d’hémovigilance ainsi que le développe-
ment continu de la collaboration entre l’équipe Hé-
movigilance de Swissmedic et des experts et organisa-
tions externes qui s’emploient à améliorer la sécurité
transfusionnelle. Il s’agit en l’occurrence, outre des
responsables de l’hémovigilance dans les établisse-
ments hospitaliers, d’organisations telles que le Ser-
vice de transfusion sanguine de la Croix Rouge Suisse
(STS CRS), l’Association Suisse de Médecine Transfu-
sionnelle (ASMT), la Fondation pour la Sécurité des
Patients, la Fondation pour la Sécurité des Patients en
Anesthésie et de représentants de diverses Autorités
cantonales. Cette collaboration avec différents grou-
pes d’intérêts, qui s’appuie sur l’analyse des annon-
ces d’hémovigilance, a permis ces dernières années
l’introduction de mesures concrètes visant à améliorer
la sécurité des produits sanguins.
Nous constatons en outre dans les hôpitaux une sen-
sibilisation croissante aux risques liés à l’utilisation
de produits sanguins, qui se traduit non seulement
par une hausse globale du nombre des annonces en
général et de celles concernant les quasi-erreurs en
particulier, mais aussi par leur plus grande qualité.
L’analyse des quasi-erreurs, ou Near Miss en anglais,
est particulièrement intéressante, car elle permet de
mettre à jour les points faibles au cours du proces-
sus transfusionnel et, partant, de renforcer la sécuri-
té transfusionnelle. Nombreux sont les hôpitaux qui
en tirent profi t pour rédiger, unifi er ou améliorer les
directives relatives à la transfusion et les procédures
de travail applicables à l’utilisation de produits san-
guins, destinées en particulier au personnel soignant.
Il convient d’ailleurs de souligner que l’identifi cation
des patients, indispensable pour éviter les erreurs
transfusionnelles, apparaît toujours comme la mesure
centrale pour assurer la sécurité du processus transfu-
sionnel. Aussi faut-il systématiquement en rappeler
l’importance dans les procédures de travail, les for-