SPOTs en Stock N°19 • Février 2014 Les sites extérieurs Sommaire 1Les sites extérieurs 2Accueil dialyse 4La cellule d’accompagnement aux chocs posttraumatiques est née 5LA TCHAFOUILLE, un café social 6Les lunettes au placard ? Comme présenté lors du dernier numéro, notre institution a renforcé dernièrement sa présence sur le site de la commune d’Ottignies-Louvain-la-Neuve en ouvrant, en partenariat avec St-Luc Bruxelles, une polyclinique à LLN. A l’échelle de la Province, notre institution offre également une belle accessibilité de par ses 2 autres polycliniques à Wavre et Jodoigne ; mais aussi son centre d’auto-dialyse à Perwez ouvert en partenariat avec la Clinique St-Luc de Bouge, et enfin son centre de consultations psychiatriques, psychologiques et sociales, Entre Mots, au cœur d’Ottignies. La Polyclinique de Jodoigne est située au centre névralgique de la ville et est très facile d’accès (parking spacieux et ascenseur). Des consultations en Gynécologie, Ophtalmologie, Dermatologie, Cardiologie, Orthopédie, Urologie, Gastroentérologie (avec possibilité de gastroscopie sur place), Endocrino-diabétologie, Neurologie, ORL et Pédiatrie y sont accessibles, en plus des prises de sang et ostéodensitométries. La polyclinique de Wavre, légèrement décentrée des rues commerçantes mais permettant un parking aisé, offre quant à elle également un large panel de consultations dans les disciplines suivantes : Cardiologie, Orthopédie, Chirurgie Viscérale, Dermatologie, Gastro-entérologie, Gynécologie, Endocrino-diabétologie, Médecine physique-réadaptation-rhumatologie, Neurologie, Ophtalmologie, Onco-hématologie, O R L , Pédiatrie, Pneumologie, Dentisterie, Tabacologie. La Travel Clinic vous permet Beauvechain également d’y faire tous vos vaccins Hélécine Grezpour vos voyages Doiceau Jodoigne et, des actes techWavre La Hulpe Wavre niques comme les prises de sang ou Jodoigne Orp-Jauche Rixensart Waterloo Incourt de la Radiologie ChaumontLasne Gistoux s o n t é g alement OttigniesOttignies Louvain-la-Neuve BraineRamillies p o s s i b l e s . En f i n , l’Alleud Mont-Stune équipe de Kinés Guibert Perwez permet d’y effectuer CourtWalhain SaintPerwez un suivi. Etienne Louvain-laGenappe Ottignies Neuve Chastre 8Vous l’avez certainement déjà croisé… Braine-leChâteau Rebecq Tubize Ittre Nivelles Villers-la-Ville 19 SPOTs en Stock SPOTs en Stock Accueil dialyse Semaines 1 & 2 Copyright : l’équipe de dialyse a mis sur pied un « trajet » du nouvel engagé qui fait ses preuves 1 2 Introduction Chaque service de Dialyse devrait disposer d’une structure d’accueil du nouveau personnel car il est essentiel pour une équipe de bien former et intégrer les nouveaux. Notre service à la clinique Saint Pierre à Ottignies regroupe : un centre de tutelle de 17 postes pour patients ambulatoires et de 3 postes pour patients hospitalisés deux centres d’auto-dialyse (de 14 et 8 postes) une unité de dialyse péritonéale L’équipe infirmière tourne sur les différents sites. Confrontés à une augmentation du nombre de patients présentant des pathologies lourdes et à l’évolution des techniques de dialyse, le service a engagé du nouveau personnel infirmier pour atteindre un staff de 27,5 équivalents temps plein fin 2012 (Tableau). 3 A partir de 2008, afin d’accueillir les nouveaux dans de meilleures conditions, nous avons restructuré leur apprentissage par la création d’un groupe référent pour la formation. Méthodes utilisées Principe général 4 La méthode consiste en une formation organisée en binôme qui se donne de façon pédagogique par un groupe référent (Photo 1). Celui-ci est composé de trois infirmières expertes ayant une expérience professionnelle de 10 à 23 ans en dialyse et de deux infirmières supplémentaires pour l’accompagnement sur le terrain. Deux infirmières du groupe référent ont suivi une formation de Praticien Formateur organisée à la Haute Ecole Galilée à Bruxelles. Ceci leur a permis de mettre des termes pédagogiques sur ce qu’elles faisaient, de prendre conscience de l’évolution de l’enseignement qui est Année 1993 2000 2005 2011 2012 Equivalent Temps Plein 9 12,66 15,6 26,5 27,5 Nombre de dialyses/an 4511 7452 9906 15167 15796 Patients 27 46 74 101 105 Tableau – Evolution du service de dialyse à CSPO de 1993 à 2012 2 passé de la transmission des savoirs à l’approche par compétences et de mettre en application une pratique réflexive. Un support théorique a été rédigé en collaboration avec l’infirmière chef et les néphrologues. Il évolue selon les nouvelles procédures, les nouvelles techniques, les avancées informatiques du service. Il se présente sous formes de modules planifiés dans différentes situations d’apprentissages organisés comme un tout cohérent. Des moyens en personnel et en temps sont dégagés par le service pour permettre l’encadrement des nouveaux de manière théorique et pratique durant 6 semaines. ccueil et présentation du nouveau à chaque membre de A l’équipe pluridisciplinaire ainsi qu’à tous les patients Explication de la théorie des différents modules de formation E xplication du moniteur de dialyse et manipulation In Vitro Explication du dossier patient informatisé médical et infirmier E xplication des différents programmes informatiques Premier contact de la vie en salle de dialyse au moment des connexions et déconnexions Semaine 3 anipulation des machines en salle : préparation, mise en M route, stérilisation O bservation puis prise en charge par le nouveau de la procédure de connexion et de déconnexion des cathéters Mise en pratique de la théorie et explications complémentaires par rapport aux situations rencontrées sur le terrain Les formateurs du groupe référent se relaient auprès des nouveaux selon une planification bien établie. Planification des journées de formation Durant les 4 premières semaines, l’infirmière référente et le nouveau sont hors staff. (Photos 2 et 3) La formation pratique et théorique est organisée en alternance tout en suivant le propre rythme du nouveau. Pour parfaire cette formation, le nouveau reste huit mois au centre de tutelle afin de devenir autonome. A la fin de cette période, il aura une nouvelle formation de dix jours consécutifs pour lui donner accès à nos centres d’auto-dialyse. Outils d’évaluation formative Nous avons créé une grille d’évaluation formative et d’auto-évaluation spécifique à notre service de dialyse ciblée sur les différentes étapes de la formation. La première évaluation a lieu après six semaines par les infirmières référentes et l’infirmière chef. Une nouvelle évaluation à l’aide de cette même grille est planifiée après six mois. Afin de finaliser la formation du nouveau, un grand questionnaire sous forme de quizz Les 104 points clés de la dialyse » a été créé. Il est composé de questions ouvertes et de questions à choix multiples. Il comporte 104 questions reprenant les aspects théoriques et techniques, la diététique, les accès vasculaires, les transmissions ciblées en dialyse et des cas concrets. Semaine 4 bservation puis prise en charge par le nouveau de la procédure O de connexions et déconnexions des fistules artério-veineuse (FAV) Première ponction d’une FAV « facile » avec une infirmière de référence en accès vasculaires Semaines 5 & 6 P rise en charge globale, par le binôme, de deux patients dont un porteur d’une FAV et l’autre d’un cathéter Mise en application de la pratique réflexive par rapport aux évènements rencontrés sur le terrain Durant les 3ème et 4ème 19 Ce questionnaire a été testé lors d’une journée de formation. Les 10 derniers nouveaux ont ainsi pu y participer de manière formative. Les réponses ont ensuite été discutées avec le groupe référent. Résumé des résultats Après 5 ans et l’arrivée de 14 nouveaux, l’enquête de satisfaction pour évaluer la formation mise en place nous démontre que : L’accompagnement structuré diminue le stress engendré par le sentiment d’incompétence. La prise en charge théorique et pratique adaptée à chacun par du personnel référent est une nécessité dont l’utilité est unanimement reconnue dans le service. Le quizz final permet une bonne auto-évaluation entrainant une analyse réflexive des pratiques spécifiques du métier infirmier en dialyse. Nous avons constaté une plus grande stabilité de l’équipe infirmière avec 5 fois moins de départ que les 5 années précédentes. Entre 2002 et 2007, formation de 17 nouveaux, départ de 5 infirmiers dont le profil ne correspondait pas à notre monographie de fonction de l’infirmier en dialyse et de 3 infirmiers pour des raisons familiales. Entre 2008 et 2013, formation de 14 nouveaux, départ de 1 infirmier dont le profil ne correspondait pas à notre monographie de fonction de l’infirmier en dialyse. Conclusions Tous les membres du service sont satisfaits du processus d’intégration car tout le monde gagne en sentiment de sécurité et/ou en reconnaissance de l’expérience acquise. Cette structure d’enseignement optimalise nos objectifs à long terme, tant pour la qualité de soins que pour la stabilité de l’équipe. Le processus est évolutif : chaque nouvelle formation nous permet d’améliorer le contenu des différents modules. La prise en compte de la culture d’entreprise du service et de la clinique, l’intégration sociale dans l’équipe et la meilleure définition et distribution des rôles augmentent l’efficacité du nouveau personnel. Françoise MONFORT & Catherine PISCAGLIA, Infirmières – Service de Dialyse – Clinique Saint Pierre Ottignies (CSPO) – BELGIQUE mois L e nouveau prend en charge seul trois patients de manière globale. Chaque jour, un infirmier du staff est délégué pour sa supervision et est présent en cas de soucis ou la survenue d’évènements qui n’ont pas encore été rencontrés Françoise Monfort Catherine Piscaglia 3 19 SPOTs en Stock SPOTs en Stock 19 Les lunettes au placard ? Les Opérations Réfractives proposées par SPO La chirurgie réfractive comprend l’ensemble des opérations destinées à corriger les défauts optiques de l’œil : myopie, astigmatisme, hypermétropie et dans une certaine mesure, presbytie. Le Service d’Ophtalmologie SPO prend en charge ce type de chirurgie depuis plus de 20 ans, initialement par des opérations de kératotomie (incisions dans la cornée), des implantations de lentilles devant le cristallin ou le remplacement du cristallin clair par des lentilles uni ou multifocales. Ensuite sont venus le laser excimer (1996) puis enfin le femtolaser (2010). La Clinique dispose aujourd’hui de la plate-forme couplant femto et excimer la plus performante : le VISUMAX® et le MEL 80 ® de Carl Zeiss. Toutes les opérations laser sont pratiquées sous anesthésie locale par gouttes et sont indolores pendant la procédure, l’œil étant maintenu ouvert par un dispositif qui écarte les paupières. Un examen préopératoire approfondi avec une instrumentation très sophistiquée : OPD® Nidek, Pentacam® Oculus etc. permet de déterminer si une intervention est possible. La plate-forme femtolasik dont dispose SPO permet de réaliser toutes les méthodes de correction au laser actuelles : la PRK, le femtolasik et le Relex SMILE®. La meilleure méthode de correction est suggérée en fonction de différents critères établis par l’examen préopératoire (qualité de la cornée). 1. L a PRK : méthode la plus ancienne (25 ans), dépourvue de complication de cicatrisation depuis l’utilisation de la mitomycine, sans danger même sur des cornées fragiles (épaisseur, courbure). Elle est cependant assez inconfortable pendant 2-3 jours après l’opération et la vision met plusieurs jours voire plusieurs semaines à s’affiner. Elle s’adresse à des myopies fortes (entre -4 et – 10 dioptries) et permet l’extraction d’un mince lenticule à l’intérieur de la cornée sans créer de volet. EN BREF : préserve le mieux la solidité et l’hydratation de la cornée, confortable, récupération visuelle un peu plus lente qu’au femtolasik (quelques jours), indiqué pour les myopies fortes, 1500e/œil Les ASTIGMATISMES sont également traités de manière très performante par la plate-forme technique Carl Zeiss, dans le même temps que la myopie ou l’hypermétropie à laquelle ils sont éventuellement associés. Les myopies très sévères (-10 et plus) avec ou sans astigmatisme (ou si la cornée est inopérable par laser : trop mince ou trop fragile) peuvent être corrigées par le placement de Lentilles Intraoculaires devant le cristallin (implants dits « phakes » : Artiflex© ou ICL©). Artiflex Visumax et MEL 80 Le défaut optique le plus courant à corriger est la MYOPIE, accompagnée ou non d’ASTIGMATISME. Certaines HYPERMETROPIES peuvent également être traitées. Il s’agit d’une chirurgie plus souvent proposée aux patients JEUNES, avec un minimum de 20 ans. et 1 an de stabilisation du défaut optique. Au delà de la cinquantaine, on s’orientera plutôt vers une chirurgie du cristallin. Défauts Optiques 4 EN BREF : confortable, récupération rapide (24h), 1250e/œil 3.SPO dipose également (une première en Wallonie et Bruxelles !) d’une technologie laser révolutionnaire : le Relex SMILE® Aucune technique chirurgicale ne permet actuellement de corriger véritablement la presbytie. Plusieurs méthodes au laser ou par implants permettent toutefois d’obtenir une meilleure autonomie pour la vue de près. On peut ainsi opérer la cornée ou le cristallin (après 50 ans) pour rendre un œil légèrement myope (monovision) : ceci permettra de voir de près sans avoir besoin d’utiliser l’accommodation. L’autre œil est opéré (ou non...) pour conserver une bonne vision de loin. Le cerveau s’adapte le plus souvent à cette situation endéans quelques semaines (adaptation sensorielle). Artiflex in situ monovision Des implants multifocaux peuvent également être proposés en remplacement du cristallin clair. Le hypermétropes presbytes avec ou sans astigmatisme sont les meilleurs candidats pour cette technique. La technique chirurgicale est identique à celle de la cataracte et a donc un profil de confort et de sécurité excellent. EN BREF : 3 jours d’inconfort, récupération visuelle plus lente (quelques jours-semaines), 1000e/œil 2. L e (femto)lasik : méthode de choix pour les défauts optiques courants sur une cornée normale. Le volet cornéen peut être découpé mécaniquement (kératome, 20 ans de recul) ou par un femtolaser (5 ans de recul mais beaucoup plus précis et fiable). La récupération visuelle est très rapide (quelques heures) et la douleur minimale (sensation de grain de sable après l’opération). La presbytie est un défaut progressif d’accommodation (= auto-focus d’un appareil photo) survenant avec l’âge et devenant habituellement problématique à partir de la quarantaine. Elle se manifeste alors par la nécessité de porter des lunettes pour lire. Implant multifocal in situ Les opérations de remplacement du cristallin clair coûtent entre 1200 et 1850e/œil à charge du patient selon le type d’implant sélectionné. Il s’agit d’une anesthésie par gouttes selon une procédure ambulatoire à SPO. On opère un œil à la fois à une semaine d’intervalle environ. L’inconfort et le délai de récupération visuelle sont le plus souvent minimaux. La clé pour un patient satisfait ? Une évaluation médicale minutieuse suivie d’une discussion approfondie avec le chirurgien au sujet des avantages et inconvénients des différentes options. ICL Ces opérations pratiquées à SPO depuis 1992 avec des résultats anatomiques et fonctionnels spectaculaires offrent une bonne sécurité à long terme moyennant des contrôles annuels. Il s’agit d’une technique potentiellement réversible. La chirurgie est souvent réalisée de manière bilatérale et sous Anesthésie Générale. Les tarifs sont compris entre 1600 et 2250e/ œil (en fonction du type d’implant) à charge du patient. Certaines mutuelles contribuent pour un montant de 100 ou 120e/œil aux opérations laser et implants phakes, le reste est à charge du patient (assimilé à de la chirurgie esthétique). Pour plus d’informations, rendez vous sur : www.alecophtalmo.be Dr Termote, Ophtalmologue 5 19 SPOTs en Stock SPOTs en Stock La cellule d’accompagnement aux chocs post-traumatiques est née. Le souhait de mettre en place, à la Clinique Saint-Pierre, une cellule d’accompagnement aux chocs post-traumatiques, destinée à ses travailleurs, est né à partir d’une série de témoignages relatant divers types de souffrances psychiques liées à un événement surgi dans le cadre du travail. Il s’agit d’événements inhérents au travail qui, à un moment donné, deviennent traumatiques pour la personne et qui provoquent du stress, de la détresse et des symptômes qui empêchent le travailleur de poursuivre ses tâches. C’est au sein du Comité de Prévention et de Protection au Travail (CPPT) que cette idée est devenue un objectif : créer une possibilité pour les travailleurs d’être accompagnés au sein de leur lieu de travail, de rester performants dans leurs tâches et de diminuer le risque d’épuisement. Une cellule de ce type existe depuis une quinzaine d’années aux Cliniques Saint-Luc, à Bruxelles. Au mois de mai dernier, notre collègue y a suivi les psychologues qui s’occupent de cet accompagnement. L’objectif du stage était d’aller chercher des informations concrètes sur la façon dont se passent la prise en charge et l’aide aux travailleurs de Saint-Luc. Ces psychologues reçoivent, dans un lieu sécurisé et de manière anonyme, toute personne qui le souhaite, qu’il soit médecin, cadre, infirmier, assistant, technicien, ouvrier, cuisinier, … C’est une structure de ce genre que le CPPT a voulu voir naître pour l’ensemble du personnel de la Clinique Saint-Pierre. Les raisons sont multiples pour lesquelles une personne rencontre aujourd’hui une difficulté dans un ensemble de fonctions et de tâches qui, jusqu’ici, ne posaient aucun problème. Et ce sera le rôle de notre psychologue d’aider la personne à comprendre ce qui se passe à un moment de son parcours professionnel. Les difficultés sont parfois liées à un trop plein, parfois en lien avec une situation plus personnelle qui fait écho sur le lieu du travail, parfois liées avec des conflits latents au sein de l’équipe, parfois liées à une situation de stress… La psychologue analysera, avec la personne, l’origine de la difficulté et, si celle-ci ne rentre pas dans le cadre du stress et de la souffrance dans des situations liées au travail, elle réorientera la personne vers d’autres professionnels. Dans les cas de harcèlement ou de problème d’équipe, la personne sera redirigée vers les personnes de confiance ou vers les psychologues 6 du CESI. Si le problème est plus intime et entre dans la sphère privée, la psychologue donnera différentes adresses de thérapeutes pour un suivi à l’extérieur. L’accompagnement proposé n’est pas une psychothérapie. L’idée est de cibler le problème et d’accompagner la personne dans un processus, afin de l’aider à dépasser les difficultés qu’elle rencontre. La psychologue qui s’occupe de ce projet se nomme Aurore Bruyère. Elle possède une maîtrise en psychologie qu’elle a obtenue, en septembre 2010, à l’Université de Liège. Elle est également titulaire d’un master complémentaire en psychothérapie, obtenu en 2013, à l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve. Engagée depuis février 2011 dans l’unité d’hospitalisation psychiatrique de la clinique Saint-Pierre, le fil conducteur de sa pratique est l’accompagnement des personnes dans un contexte de crise. Ses centres d’intérêt sont divers. Elle s’intéresse particulièrement à la prise en charge des troubles émotionnels, aux techniques de gestion du stress, au domaine de l’estime de soi ainsi qu’aux techniques permettant de développer une communication interpersonnelle plus efficace et plus équilibrée, aussi appelée « affirmation de soi ». L’expérience de stage, vécue aux cliniques universitaires Saint-Luc, lui a permis d’être sensibilisée à l’impact d’événements potentiellement traumatiques dans le cadre de la sphère professionnelle ainsi qu’à l’importance de la mise en place d’un lieu d’accompagnement. 19 LA TCHAFOUILLE, un café social. Un projet qui a de l’ambition. C’est au départ d’un partenariat entre l’IHP La Courtille, la Croix-Rouge d’Ottignies, l’Article 27 Brabant wallon, le CPAS de Court-Saint-Etienne et deux habitantes du quartier que La Tchafouille a vu le jour en octobre 2009. L’idée motrice partait d’un constat que bon nombre de personnes en situation de fragilité sociale, économique, à la santé souvent précaire, n’entretenaient que peu de liens dans leur milieu de vie. Solitude, perte de liens, perte de sens de sa vie, absence de reconnaissance sociale, sentiment d’inutilité, autant de facteurs qui nous ont mobilisés dans notre projet. Les objectifs : la création de liens sociaux, le développement d’une solidarité entre les membres, souvent usagers de services psycho-sociaux, la réappropriation de sa vie personnelle (retrouver un statut, une fonction, une utilité dans la communauté), l’ouverture d’un espace complémentaire aux espaces de soins et d’aide sociale existants (CPAS, hôpital, service de santé mentale, centres de jour, habitations protégées…) Le café social se veut un lieu accueillant, ouvert à tous et non-stigmatisant tous les mardis entre 15h et 17h à la Maison Croix-Rouge d’Ottignies. Un lieu papote qui peut briser le sentiment de solitude que l’on éprouve parfois seul chez soi. Hommes, femmes, personnes âgées, jeunes, personnes à mobilité réduite, belge ou étrangères : tout le monde est le bienvenu ! La philosophie du café est basée sur le concept de l’accueilli accueillant. Chaque personne vient une fois, deux fois, trois fois… et est accueillie par un membre. Quelques semaines plus tard, si elle le désire, cette personne devient membre et accueille à son tour les nouvelles têtes. Pas de chef, pas d’accompagnateur social spécifique, ce sont les membres qui décident, organisent, élaborent et surtout s’amusent ! Chacun est garant de l’ambiance et de la convivialité sans distinction de fonction. Un café et plus encore…. Le choix d’activités -hors des permanences du mardise fait collégialement. Visites d’expos, de villes, auberge espagnole, barbecue... Et lorsqu’on apprend que Jean, François et Anne se sont échangés leurs Les membres du personnel qui souhaitent avoir recours à la cellule d’accompagnement post-traumatique peuvent prendre rendez-vous durant leurs heures de travail. Toutefois, les heures d’entretien avec Madame Bruyère ne sont pas considérées comme heures de travail. Le lieu du rendez-vous sera défini avec la personne, lors de la prise de contact. Il va de soi que l’anonymat sera respecté, quelle que soit la situation en présence. La ligne directe de Madame Bruyère est le (010) 43 71 59 ; elle y est joignable, selon l’horaire suivant : lundi matin (de 9h30 à 13h30), mardi après-midi (de 13h à 18h), jeudi matin (de 9h30 à 13h30) et vendredi (de 9h30 à 16h). 7 19 SPOTs en Stock n° de téléphone et sont allés manger un bout ensemble le week-end, on se dit que la mayo a pris. La Tchafouille a bénéficié d’un subside à sa création de la Province du Brabant wallon. Depuis 2012, elle bénéficie également d’un subside de la Commune d’Ottignies. Elle est constituée en ASBL depuis 2011. Deux membres élus parmi les Tchafouilleux lors de l’Assemblée participative, ont voix à l’Assemblée Générale. Si La Tchafouille reste reconnaissante à la Maison Croix-Rouge d’Ottignies, elle déplore le manque de lumière du local et le peu de visibilité du lieu. Martine Lemasson, Assistante sociale psychiatrique. Un projet d’aménagement d’un nouveau local est en cours, avec pour nouveau partenaire, la Fondation Alodgî, projet de création de 11 logements pour personnes présentant des troubles psychiatriques stabilisés, en favorisant leur intégration sociale dans le quartier de la Place de l’Eglise à Mousty. Un projet d’espace communautaire partagé est en cours d’élaboration. Il s’agirait de partager ce local entre les habitants, les membres de la Tchafouille et d’autres associations en y développant un nouveau concept de Place du Village. La Tchafouille y prendrait une place de garant du lien avec l’extérieur (les habitants du quartier, les commerçants...). Le “Prix Fintro” remporté récemment par La Tchafouille sera utilisé pour l’aménagement du local : un groupe de Tchafouilleux et de futurs occupants de l’immeuble troussent leurs manches et confectionnent des meubles en utilisant exclusivement des matériaux de récupération, encadrés par 2 éco-designers engagés par l’Article 27 et le Centre culturel du Brabant wallon. L’inauguration de notre nouveau local a eu lieu le mardi 28 janvier dernier. Vous l’avez déjà certainement déjà croisé… Philippe DELVAUX est notre nouveau Directeur Administratif. Il succède depuis plus de 6 mois maintenant à Caroline Gaussin. Sorti en 1993 de la Faculté de Sciences Economiques de l’UCL, il est rapidement devenu homme de dossiers à la FIH où il a acquis une belle expérience et connaissance du milieu médical et spécialement des institutions de soins, de la législation et des modes de financement. Il a ensuite approfondi ses connaissances du terrain en tant que Directeur Financier à la Clinique Saint-Luc de Bouge. Son rôle au sein de notre institution sera marqué par d’importants défis et tournants que notre institution s’apprête à vivre : l’ouverture des nouveaux hôpitaux de jour la construction d’une nouvelle aile « administrative » de nouveaux gros chantiers informatiques tant au niveau administratif, qu’infirmier et médical le passage aux marchés publics pour toute acquisition supérieure au seuil de 8.500e la centralisation et la validation des données DRH, administratives, de facturation, comptables et d’achats l’adaptation de notre institution aux nouveaux modes de financement prévus à l’horizon de 2016 et l’optimalisation des ressources dans un contexte de régionalisation la mise en place de procédures de dématérialisation 8