SPOTs en Stock
N°19 vrier 2014
SOMMAIRE
1 LES SITES EXTÉRIEURS
2 ACCUEIL DIALYSE
4 LA CELLULE
D’ACCOMPAGNEMENT
AUX CHOCS POST-
TRAUMATIQUES EST NÉE
5 LA TCHAFOUILLE,
UN CAFÉ SOCIAL
6 LES LUNETTES AU PLACARD ?
8 VOUS LAVEZ CERTAINEMENT
JÀ CROISÉ…
Les sites extérieurs
Comme présenté lors du dernier numéro, notre institution a renforcé dernièrement
sa présence sur le site de la commune d’Ottignies-Louvain-la-Neuve en ouvrant, en
partenariat avec St-Luc Bruxelles, une polyclinique à LLN. A l’échelle de la Province,
notre institution offre également une belle accessibilité de par ses 2 autres polycli-
niques à Wavre et Jodoigne ; mais aussi son centre d’auto-dialyse à Perwez ouvert
en partenariat avec la Clinique St-Luc de Bouge, et enfin son centre de consultations
psychiatriques, psychologiques et sociales, Entre Mots, au cœur d’Ottignies.
La Polyclinique de Jodoigne est située au centre névralgique de la ville et est très
facile d’accès (parking spacieux et ascenseur). Des consultations en Gynécologie,
Ophtalmologie, Dermatologie, Cardiologie, Orthopédie, Urologie, Gastro-
entérologie (avec possibilité de gastroscopie sur place), Endocrino-diabétologie,
Neurologie, ORL et Pédiatrie y sont accessibles, en plus des prises de sang et
ostéodensitométries.
La polyclinique de Wavre, légèrement décentrée des rues commerçantes mais
permettant un parking aisé, offre quant à elle également un large panel de
consultations dans les disciplines suivantes : Cardiologie, Orthopédie, Chirurgie
Viscérale, Dermatologie, Gastro-entérologie, Gynécologie, Endocrino-diabétologie,
Médecine physique-réadaptation-rhumatologie, Neurologie,
Ophtalmologie, Onco-hématologie,
ORL, Pédiatrie, Pneumologie,
Dentisterie, Tabacologie. La
Travel Clinic vous permet
également d’y faire
tous vos vaccins
pour vos voyages
et, des actes tech-
niques comme les
prises de sang ou
de la Radiologie
sont également
possibles. Enfin,
une équipe de Kinés
permet d’y effectuer
un suivi.
Rebecq Tubize
Braine-le-
Château
Villers-la-Ville
Court-
Saint-
Etienne
Grez-
Doiceau
Beauvechain
Jodoigne
Chaumont-
Gistoux
Mont-St-
Guibert
Ottignies-
Louvain-la-Neuve
Orp-Jauche
Braine-
l’Alleud
Waterloo
La Hulpe
Genappe
Rixensart
Wavre
Incourt
Lasne
Ittre
Nivelles
Chastre
Walhain
Perwez
Ramillies
Hélécine
Jodoigne
Ottignies Louvain-la-
Neuve
Wavre
Perwez
Ottignies
2 3
SPOTs en Stock SPOTs en Stock
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Introduction
Chaque service de Dialyse devrait disposer dune
structure d’accueil du nouveau personnel car il est
essentiel pour une équipe de bien former et intégrer
les nouveaux.
Notre service à la clinique Saint Pierre à Ottignies
regroupe :
un centre de tutelle de 17 postes pour patients
ambulatoires et de 3 postes pour patients hospitalisés
deux centres d’auto-dialyse (de 14 et 8 postes)
une unité de dialyse péritonéale
Léquipe infirmière tourne sur les différents sites.
Confrontés à une augmentation du nombre de
patients présentant des pathologies lourdes et à
l’évolution des techniques de dialyse, le service
a engagé du nouveau personnel infirmier pour
atteindre un staff de 27,5 équivalents temps plein
fin 2012 (Tableau).
A partir de 2008, afin d’accueillir les nouveaux dans
de meilleures conditions, nous avons restructuré leur
apprentissage par la création d’un groupe référent
pour la formation.
Méthodes utilisées
Principe général
La méthode consiste en une formation organisée en
binôme qui se donne de façon pédagogique par un
groupe référent (Photo 1). Celui-ci est composé
de trois infirmières expertes ayant une expérience
professionnelle de 10 à 23 ans en dialyse et de deux
infirmières supplémentaires pour l’accompagnement
sur le terrain. Deux infirmières du groupe référent
ont suivi une formation de Praticien Formateur
organisée à la Haute Ecole Galilée à Bruxelles.
Ceci leur a permis de mettre des termes péda-
gogiques sur ce qu’elles faisaient, de prendre
conscience de l’évolution de l’enseignement qui est
passé de la transmission des savoirs à l’approche
par compétences et de mettre en application une
pratique réflexive.
Un support théorique a été rédigé en collaboration
avec l’infirmière chef et les néphrologues. Il évolue
selon les nouvelles procédures, les nouvelles tech-
niques, les avancées informatiques du service. Il se
présente sous formes de modules planifiés dans
différentes situations d’apprentissages organisés
comme un tout cohérent.
Des moyens en personnel et en temps sont dégagés
par le service pour permettre l’encadrement des
nouveaux de manière théorique et pratique durant
6 semaines.
Les formateurs du groupe référent se relaient auprès
des nouveaux selon une planification bien établie.
Planification des journées de formation
Durant les 4 premières semaines, l’infirmière réfé-
rente et le nouveau sont hors staff. (Photos 2 et 3)
La formation pratique et théorique est organisée
en alternance tout en suivant le propre rythme du
nouveau.
Pour parfaire cette formation, le nouveau reste huit
mois au centre de tutelle afin de devenir autonome.
A la fin de cette période, il aura une nouvelle
formation de dix jours consécutifs pour lui donner
accès à nos centres d’auto-dialyse.
Outils dévaluation formative
Nous avons créé une grille d’évaluation formative
et d’auto-évaluation spécifique à notre service
de dialyse ciblée sur les différentes étapes de la
formation.
La première évaluation a lieu après six semaines par
les infirmières référentes et l’infirmière chef. Une
nouvelle évaluation à l’aide de cette même grille est
planifiée après six mois.
Afin de finaliser la formation du nouveau, un grand
questionnaire sous forme de quizz Les 104 points
clés de la dialyse » a été créé.
Il est composé de questions ouvertes et de questions
à choix multiples. Il comporte 104 questions
reprenant les aspects théoriques et techniques, la
diététique, les accès vasculaires, les transmissions
ciblées en dialyse et des cas concrets.
Accueil dialyse
Copyright : l’équipe de dialyse a mis sur pied
un « trajet » du nouvel engagé qui fait ses preuves
Tableau – Evolution du service de dialyse à CSPO de 1993 à 2012
Année 1993 2000 2005 2011 2012
Equivalent
Temps Plein 912,66 15,6 26,5 27,5
Nombre de
dialyses/an 4511 7452 9906 15167 15796
Patients 27 46 74 101 105
1
2
3
4
Ce questionnaire a été testé lors dune journée de
formation. Les 10 derniers nouveaux ont ainsi pu y
participer de manière formative. Les réponses ont
ensuite été discutées avec le groupe référent.
Résumé des résultats
Après 5 ans et l’arrivée de 14 nouveaux, l’enquête
de satisfaction pour évaluer la formation mise en
place nous démontre que :
L’accompagnement structuré diminue le stress
engendré par le sentiment d’incompétence.
La prise en charge théorique et pratique adaptée à
chacun par du personnel référent est une nécessité
dont l’utilité est unanimement reconnue dans
le service.
Le quizz final permet une bonne auto-évaluation
entrainant une analyse réflexive des pratiques
spécifiques du métier infirmier en dialyse.
Nous avons constaté une plus grande stabilité de
l’équipe infirmière avec 5 fois moins de départ que
les 5 années précédentes.
Entre 2002 et 2007,
formation de 17 nouveaux,
départ de 5 infirmiers dont le profil ne correspondait
pas à notre monographie de fonction de l’infirmier en
dialyse et de 3 infirmiers pour des raisons familiales.
Entre 2008 et 2013,
formation de 14 nouveaux,
part de 1 infirmier dont le profil ne corres-
pondait pas à notre monographie de fonction
de l’infirmier en dialyse.
Conclusions
Tous les membres du service sont satisfaits du proces-
sus d’intégration car tout le monde gagne en sentiment
de sécurité et/ou en reconnaissance de l’expérience
acquise. Cette structure d’enseignement optimalise nos
objectifs à long terme, tant pour la qualité de soins que
pour la stabilité de l’équipe. Le processus est évolutif :
chaque nouvelle formation nous permet daméliorer
le contenu des différents modules.
La prise en compte de la culture d’entreprise du service
et de la clinique, l’intégration sociale dans l’équipe
et la meilleure définition et distribution des rôles
augmentent l’efficacité du nouveau personnel.
Françoise MONFORT & Catherine PISCAGLIA,
Infirmières – Service de Dialyse – Clinique Saint Pierre
Ottignies (CSPO) – BELGIQUE
Catherine
Piscaglia
Françoise
Monfort
Le nouveau prend en charge seul trois patients de manière
globale. Chaque jour, un infirmier du staff est délégué pour
sa supervision et est présent en cas de soucis ou la survenue
d’évènements qui nont pas encore été rencontrés
Durant les 3ème et 4ème mois
Prise en charge globale, par le binôme, de deux patients
dont un porteur dune FAV et l’autre d’un cathéter
Mise en application de la pratique réflexive par rapport aux
évènements rencontrés sur le terrain
semaines 5 & 6
Observation puis prise en charge par le nouveau de la procédure
de connexions et déconnexions des fistules artério-veineuse
(FAV)
Première ponction d’une FAV « facile » avec une infirmière
de référence en accès vasculaires
semaine 4
Manipulation des machines en salle : préparation, mise en
route, stérilisation
Observation puis prise en charge par le nouveau de la
procédure de connexion et de déconnexion des cathéters
Mise en pratique de la théorie et explications complémen-
taires par rapport aux situations rencontrées sur le terrain
semaine 3
Accueil et présentation du nouveau à chaque membre de
l’équipe pluridisciplinaire ainsi qu’à tous les patients
Explication de la théorie des différents modules de formation
Explication du moniteur de dialyse et manipulation In Vitro
Explication du dossier patient informatisé médical et infirmier
Explication des différents programmes informatiques
Premier contact de la vie en salle de dialyse au moment des
connexions et déconnexions
semaines 1 & 2
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SPOTs en Stock SPOTs en Stock
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19
La chirurgie réfractive
comprend l’ensemble des
opérations destinées à cor-
riger les défauts optiques
de l’œil : myopie, astig-
matisme, hypermétropie et
dans une certaine mesure,
presbytie.
Le Service d’Ophtalmologie
SPO prend en charge ce
type de chirurgie depuis
plus de 20 ans, initiale-
ment par des opérations
de kératotomie (incisions dans la cornée), des
implantations de lentilles devant le cristallin
ou le remplacement du cristallin clair par des
lentilles uni ou multifocales.
Ensuite sont venus le laser excimer (1996) puis enfin
le femtolaser (2010).
La Clinique dispose aujourd’hui de la plate-forme
couplant femto et excimer la plus performante : le
VISUMAX® et le MEL 80® de Carl Zeiss.
Visumax et MEL 80
Le défaut optique le plus courant à corriger est la
MYOPIE, accompagnée ou non d’ASTIGMATISME.
Certaines HYPERMETROPIES peuvent également être
traitées. Il s’agit d’une chirurgie plus souvent pro-
poe aux patients
JEUNES, avec un
minimum de
20 ans. et 1 an de
stabilisation du
défaut optique.
Au delà de la
cinquantaine, on
s’orientera plutôt
vers une chirurgie
du cristallin.
Toutes les opérations laser sont pratiquées sous
anesthésie locale par gouttes et sont indolores
pendant la procédure, l’œil étant maintenu ouvert
par un dispositif qui écarte les paupières.
Un examen préopératoire approfondi avec une
instrumentation très sophistiquée : OPD® Nidek,
Pentacam® Oculus etc. permet de déterminer si une
intervention est possible. La plate-forme femtolasik
dont dispose SPO permet de réaliser toutes les
méthodes de correction au laser actuelles : la PRK, le
femtolasik et le Relex SMILE®. La meilleure méthode
de correction est suggérée en fonction de différents
critères établis par l’examen préopératoire (qualité
de la cornée).
1. La PRK : méthode la plus
ancienne (25 ans), dépourvue
de complication de cicatrisation
depuis lutilisation de la mito-
mycine, sans danger même sur
des cornées fragiles (épaisseur, courbure). Elle
est cependant assez inconfortable pendant 2-3
jours après l’opération et la vision met plusieurs
jours voire plusieurs semaines à s’affiner.
EN BREF : 3 jours d’inconfort, récupération
visuelle plus lente (quelques jours-semaines),
1000eil
2. Le (femto)lasik : méthode de
choix pour les défauts optiques
courants sur une cornée nor-
male. Le volet cornéen peut
être découpé mécaniquement
(kératome, 20 ans de recul) ou par un femtolaser
(5 ans de recul mais beaucoup plus précis et
fiable). La récupération visuelle est très rapide
(quelques heures) et la douleur minimale (sen-
sation de grain de sable après l’opération).
EN BREF : confortable, récupération rapide
(24h), 1250eil
3. SPO dipose également (une première en Wallonie
et Bruxelles !) d’une technologie laser révolution-
naire : le Relex SMILE®
Les lunettes au placard ?
Elle s’adresse à des myopies fortes (entre -4
et – 10 dioptries) et permet l’extraction d’un
mince lenticule à l’intérieur de la cornée sans
créer de volet.
EN BREF : préserve le mieux la solidité
et l’hydratation de la cornée, confortable,
récupération visuelle un peu plus lente qu’au
femtolasik (quelques jours), indiqué pour les
myopies fortes, 1500eil
Les ASTIGMATISMES sont également traités
de manière très performante par la plate-forme
technique Carl Zeiss, dans le même temps que
la myopie ou l’hypermétropie à laquelle ils sont
éventuellement associés.
Les myopies très sévères (-10 et plus) avec ou
sans astigmatisme (ou si la cornée est inopérable
par laser : trop mince ou trop fragile) peuvent
être corrigées par le placement de Lentilles
Intraoculaires devant le cristallin (implants dits
« phakes » : Artiflex© ou ICL©).
Ces opérations pratiquées à SPO depuis 1992 avec
des résultats anatomiques et fonctionnels specta-
culaires offrent une bonne sécurité à long terme
moyennant des contrôles annuels. Il s’agit dune
technique potentiellement réversible. La chirurgie
est souvent réalisée de manière bilatérale et sous
Anesthésie Générale.
Les tarifs sont compris entre 1600 et 2250e/
œil (en fonction du type d’implant) à charge du
patient.
La presbytie est un défaut progressif daccommo-
dation (= auto-focus d’un appareil photo) survenant
avec l’âge et devenant habituellement problématique
à partir de la quarantaine. Elle se manifeste alors par
la nécessité de porter des lunettes pour lire.
Aucune technique chirurgicale ne permet actuelle-
ment de corriger véritablement la presbytie.
Plusieurs méthodes au laser ou par implants per-
mettent toutefois d’obtenir une meilleure autonomie
pour la vue de près. On peut ainsi opérer la cornée
ou le cristallin (après 50 ans) pour rendre un œil
légèrement myope (monovision) : ceci permettra de
voir de près sans avoir besoin d’utiliser l’accommoda-
tion. Lautre œil est opéré (ou non...) pour conserver
une bonne vision de loin. Le cerveau s’adapte le plus
souvent à cette situation endéans quelques semaines
(adaptation sensorielle).
Des implants multifocaux peuvent également être
proposés en remplacement du cristallin clair. Le
hypermétropes presbytes avec ou sans astigmatisme
sont les meilleurs candidats pour cette technique.
La technique chirurgicale est identique à celle de
la cataracte et a donc un profil de confort et de
sécurité excellent.
Les opérations de remplacement du cristallin clair
coûtent entre 1200 et 1850eil à charge du
patient selon le type d’implant sélectionné. Il s’agit
d’une anesthésie par gouttes selon une procédure
ambulatoire à SPO. On opère un œil à la fois à une
semaine d’intervalle environ. L’inconfort et le délai de
récupération visuelle sont le plus souvent minimaux.
La clé pour un patient satisfait ? Une évaluation
médicale minutieuse suivie d’une discussion appro-
fondie avec le chirurgien au sujet des avantages et
inconvénients des différentes options.
Certaines mutuelles contribuent pour un montant
de 100 ou 120e/œil aux opérations laser et implants
phakes, le reste est à charge du patient (assimilé à
de la chirurgie esthétique).
Défauts Optiques
Les Opérations Réfractives proposées par SPO
Artiflex Artiflex in situ
ICL
monovision
Implant multifocal
in situ
Pour plus d’informations,
rendez vous sur :
www.alecophtalmo.be
Dr Termote,
Ophtalmologue
SPOTs en Stock SPOTs en Stock
19
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6 7
Le souhait de mettre en place, à la Clinique
Saint-Pierre, une cellule d’accompagnement
aux chocs post-traumatiques, destinée à ses
travailleurs, est né à partir d’une série de
témoignages relatant divers types de souf-
frances psychiques liées à un événement surgi
dans le cadre du travail. Il s’agit dévénements
inhérents au travail qui, à un moment donné,
deviennent traumatiques pour la personne
et qui provoquent du stress, de la détresse et
des symptômes qui empêchent le travailleur
de poursuivre ses tâches.
Cest au sein du Comité de Prévention
et de Protection au Travail (CPPT) que
cette idée est devenue un objectif : créer
une possibilité pour les travailleurs d’être
accompagnés au sein de leur lieu de travail,
de rester performants dans leurs tâches et de
diminuer le risque dépuisement.
Une cellule de ce type existe depuis une quinzaine
d’années aux Cliniques Saint-Luc, à Bruxelles. Au
mois de mai dernier, notre collègue y a suivi les
psychologues qui s’occupent de cet accompagne-
ment. Lobjectif du stage était d’aller chercher des
informations concrètes sur la façon dont se passent
la prise en charge et l’aide aux travailleurs de
Saint-Luc. Ces psychologues reçoivent, dans un lieu
sécurisé et de manière anonyme, toute personne
qui le souhaite, qu’il soit médecin, cadre, infirmier,
assistant, technicien, ouvrier, cuisinier, …
Cest une structure de ce genre que le CPPT a
voulu voir naître pour l’ensemble du personnel de
la Clinique Saint-Pierre. Les raisons sont multiples
pour lesquelles une personne rencontre aujourd’hui
une difficulté dans un ensemble de fonctions et de
tâches qui, jusqu’ici, ne posaient aucun problème.
Et ce sera le rôle de notre psychologue d’aider la
personne à comprendre ce qui se passe à un moment
de son parcours professionnel. Les difficultés sont
parfois liées à un trop plein, parfois en lien avec une
situation plus personnelle qui fait écho sur le lieu du
travail, parfois liées avec des conflits latents au sein
de l’équipe, parfois liées à une situation de stress…
La psychologue analysera, avec la personne, l’origine
de la difficulté et, si celle-ci ne rentre pas dans le cadre
du stress et de la souffrance dans des situations liées
au travail, elle réorientera la personne vers d’autres
professionnels. Dans les cas de harcèlement ou de
problème d’équipe, la personne sera redirigée vers
les personnes de confiance ou vers les psychologues
du CESI. Si le problème est plus intime et entre dans
la sphère privée, la psychologue donnera différentes
adresses de thérapeutes pour un suivi à l’extérieur.
Laccompagnement proposé n’est pas une psy-
chothérapie. L’idée est de cibler le problème et
d’accompagner la personne dans un processus, afin
de l’aider à dépasser les difficultés qu’elle rencontre.
La psychologue qui s’occupe de ce projet se nomme
Aurore Bruyère.
Elle possède une maîtrise en psychologie qu’elle a
obtenue, en septembre 2010, à l’Université de Liège.
Elle est également titulaire d’un master complémen-
taire en psychothérapie, obtenu en 2013, à l’Université
Catholique de Louvain-la-Neuve.
Engagée depuis février 2011 dans l’unité d’hospita-
lisation psychiatrique de la clinique Saint-Pierre, le fil
conducteur de sa pratique est laccompagnement
des personnes dans un contexte de crise. Ses centres
d’intérêt sont divers. Elle s’intéresse particulièrement
à la prise en charge des troubles émotionnels, aux
techniques de gestion du stress, au domaine de l’estime
de soi ainsi qu’aux techniques permettant de développer
une communication interpersonnelle plus efficace et
plus équilibrée, aussi appelée « affirmation de soi ».
L’expérience de stage, vécue aux cliniques universitaires
Saint-Luc, lui a permis d’être sensibilisée à l’impact
d’événements potentiellement traumatiques dans le
cadre de la sphère professionnelle ainsi qu’à l’importance
de la mise en place d’un lieu d’accompagnement.
Les membres du personnel qui souhaitent avoir
recours à la cellule d’accompagnement post-trau-
matique peuvent prendre rendez-vous durant leurs
heures de travail. Toutefois, les heures d’entretien avec
Madame Bruyère ne sont pas considérées comme
heures de travail. Le lieu du rendez-vous sera défini
avec la personne, lors de la prise de contact. Il va de
soi que lanonymat sera respecté, quelle que soit la
situation en présence.
La cellule daccompagnement aux chocs
post-traumatiques est née.
La ligne directe de Madame
Bruyère est le (010) 43 71 59 ;
elle y est joignable, selon l’horaire
suivant : lundi matin (de 9h30 à
13h30), mardi après-midi (de 13h
à 18h), jeudi matin (de 9h30 à
13h30) et vendredi (de 9h30 à 16h).
LA TCHAFOUILLE, un café social.
Cest au départ d’un partenariat entre l’IHP La
Courtille, la Croix-Rouge d’Ottignies, l’Article 27
Brabant wallon, le CPAS de Court-Saint-Etienne et
deux habitantes du quartier que La Tchafouille a vu
le jour en octobre 2009.
L’idée motrice partait d’un constat que bon nombre de
personnes en situation de fragilité sociale, économique,
à la santé souvent précaire, n’entretenaient que peu de
liens dans leur milieu de vie. Solitude, perte de liens,
perte de sens de sa vie, absence de reconnaissance
sociale, sentiment d’inutilité, autant de facteurs qui
nous ont mobilisés dans notre projet.
Les objectifs : la création de liens sociaux, le
développement d’une solidarité entre les membres,
souvent usagers de services psycho-sociaux, la
réappropriation de sa vie personnelle (retrouver un
statut, une fonction, une utilité dans la commu-
nauté), l’ouverture d’un espace complémentaire aux
espaces de soins et d’aide sociale existants (CPAS,
hôpital, service de santé mentale, centres de jour,
habitations protées…)
Le café social se veut un lieu accueillant, ouvert à
tous et non-stigmatisant tous les mardis entre 15h
et 17h à la Maison Croix-Rouge d’Ottignies. Un lieu
papote qui peut briser le sentiment de solitude que
l’on éprouve parfois seul chez soi.
Hommes, femmes, personnes âgées, jeunes, per-
sonnes à mobilité réduite, belge ou étrangères : tout
le monde est le bienvenu !
La philosophie du café est basée sur le concept de
l’accueilli accueillant. Chaque personne vient une
fois, deux fois, trois fois… et est accueillie par un
membre. Quelques semaines plus tard, si elle le
désire, cette personne devient membre et accueille
à son tour les nouvelles têtes.
Pas de chef, pas d’accompagnateur social spécifique,
ce sont les membres qui décident, organisent,
élaborent et surtout s’amusent ! Chacun est garant
de l’ambiance et de la convivialité sans distinction
de fonction.
Un café et plus encore….
Le choix d’activités -hors des permanences du mardi-
se fait collégialement. Visites d’expos, de villes,
auberge espagnole, barbecue... Et lorsqu’on apprend
que Jean, François et Anne se sont échangés leurs
Un projet qui a de l’ambition.
SPOTs en Stock
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8
Philippe DELVAUX est notre nouveau Directeur Administratif.
Il succède depuis plus de 6 mois maintenant à Caroline Gaussin.
Sorti en 1993 de la Faculté de Sciences Economiques de l’UCL, il est rapidement devenu
homme de dossiers à la FIH où il a acquis une belle expérience et connaissance du milieu médi-
cal et spécialement des institutions de soins, de la législation et des modes de financement.
Il a ensuite approfondi ses connaissances du terrain en tant que Directeur Financier à la
Clinique Saint-Luc de Bouge.
Son rôle au sein de notre institution sera marqué par d’importants défis et tournants que
notre institution s’apprête à vivre :
l’ouverture des nouveaux hôpitaux de jour
la construction dune nouvelle aile « administrative »
de nouveaux gros chantiers informatiques tant au niveau administratif, qu’infirmier et médical
le passage aux marchés publics pour toute acquisition supérieure au seuil de 8.500e
la centralisation et la validation des données DRH, administratives, de facturation, comptables
et d’achats
l’adaptation de notre institution aux nouveaux modes de financement prévus à l’horizon de
2016 et l’optimalisation des ressources dans un contexte de régionalisation
la mise en place de procédures de dématérialisation
Vous lavez déjà certainement déjà croisé…
n° de téléphone et sont allés manger un bout
ensemble le week-end, on se dit que la mayo a pris.
La Tchafouille a bénéficié d’un subside à sa création
de la Province du Brabant wallon. Depuis 2012, elle
bénéficie également d’un subside de la Commune
d’Ottignies. Elle est constituée en ASBL depuis 2011.
Deux membres élus parmi les Tchafouilleux lors de
l’Assemblée participative, ont voix à l’Assemblée
Générale.
Si La Tchafouille reste reconnaissante à la Maison
Croix-Rouge d’Ottignies, elle déplore le manque de
lumière du local et le peu de visibilité du lieu.
Un projet d’aménagement d’un nouveau local est en
cours, avec pour nouveau partenaire, la Fondation
Alodgî, projet de création de 11 logements pour
personnes présentant des troubles psychiatriques
stabilisés, en favorisant leur intégration sociale dans
le quartier de la Place de l’Eglise à Mousty. Un projet
d’espace communautaire partagé est en cours d’éla-
boration. Il s’agirait de partager ce local entre les
habitants, les membres de la Tchafouille et d’autres
associations en y développant un nouveau concept
de Place du Village. La Tchafouille y prendrait une
place de garant du lien avec l’extérieur (les habitants
du quartier, les commerçants...).
Le “Prix Fintro” remporté récemment par La
Tchafouille sera utilisé pour l’aménagement du
local : un groupe de Tchafouilleux et de futurs
occupants de l’immeuble troussent leurs manches
et confectionnent des meubles en utilisant exclusi-
vement des matériaux de récupération, encadrés par
2 éco-designers engagés par l’Article 27 et le Centre
culturel du Brabant wallon.
L’inauguration de notre nouveau local a eu lieu le
mardi 28 janvier dernier.
Martine Lemasson,
Assistante sociale
psychiatrique.
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