Par ailleurs, la faiblesse des a exercé unecoûts de production de la Chine, de l'Inde et du Brésil
véritable force d'attraction pour lesinvestissements directs étrangers (IDE) en provenance des autres pays
du monde. Par exemple, les capitaux mondiaux reçus par la Chine ont été multipliés par quatre.depuis les années 2000 (implantation d'entreprises étrangères ou rachat d'entreprises locales)
L'importance de ce phénomène a amené plusieurs nations occidentales à dénoncer une concurrence
déloyale entrainant des délocalisations massives d'activités.
Autre facteur de dynamisme : une qui elle-même constitue une base nonpopulation jeune et dynamique
négligeable de soutien de la , en particulier pour la Chine, l'Inde et le Brésil. Au termedemande intérieure
de leur processus de rattrapage des économies développées, ces caractéristiques démographiques
pourraient leur permettre de maintenir un niveau de croissance stable à long terme.
La consommation domestique agit déjà comme un relais de croissance en Chine.
Depuis la crise de 2007, la demande mondiale s'est contractée et les exportations
chinoises ont régressé. L'excédent commercial chinois, de 7,6 % du PIB en 2007,
s'établit désormais à environ 3,4 % du PIB en 2014. La croissance ne s'est pas pour
autant réduite dans les mêmes proportions et s'est même maintenue aux alentours de
7% en 2015. La consommation intérieure joue aujourd'hui un rôle essentiel dans le
processus de rattrapage économique chinois.
Un essor plus économique que social
Globalement l'essor économique des émergents a contribué à réduire la pauvreté observée sur leur
territoire. Néanmoins, de nombreux progrès restent encore à faire en matière de réduction des inégalités,
de justice sociale, d'éducation ...
La pauvreté s'est réduite...
De 1990 à 2015, le nombre de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour a reculé dans
toutes les zones du globe. Ce recul est nettement marqué en Asie de l'Est, en Amérique latine et en Asie
du Sud. La Chine, l'Inde et le Brésil y ont fortement contribué de sorte que le ratio de la population vivant
sous le seuil mondial de pauvreté (deux dollars par jour) a significativement diminué chez ces émergents.
Même si le pourcentage de Chinois vivant en dessous du seuil de pauvreté a été révisé à la hausse par la
Banque mondiale en 2015, pour se situer à environ 24% de la population en Chine, ce taux marque une
diminution significative depuis les années 1990.
Cette diminution globale de la pauvreté se retrouve dans l’évolution de l’espérance de vie moyenne. La
Chine, le Brésil et l’Inde connaissent une augmentation continue de cette dernière. La Russie stagne
cependant, et l’Afrique du Sud connait des turbulences liées à la sa situation politique particulière.