On observe quelques rares parcelles avec des symptômes.
Évaluation du risque : À surveiller.
• Cécidomyie des feuilles (Dasineura mali, Dasineura pyri)
Les cécidomyies des feuilles sont de petites mouches qui pondent dans les feuilles encore
enroulées. Les larves (asticots), par leur salive, provoquent un gonflement de la feuille qui reste
enroulée. Au terme de leur développement (15 jours en moyenne), les larves se laissent tomber au
sol pour se nymphoser. 3 à 5 générations peuvent se succéder dans la saison.
On observe actuellement de plus en plus de dégâts de cécidomyies des feuilles, aussi bien sur
pommier que sur poirier.
Évaluation du risque : A surveiller, notamment sur les sur-greffages et jeunes vergers.
• Carpocapse des pommes (Cydia pomonella L.)
D'après nos modèles, nous serions actuellement à 95% des pontes et à 85% des éclosions.
Évaluation du risque : . Période de risque faible.
Seuil de nuisibilité : plus de 0,5% de dégâts sur fruits
POMMIER
• Tavelure (Venturia inaequalis)
Les projections primaires sont terminées.
On observe des taches, notamment sur fruits, sur un certain nombre de parcelles.
Évaluation du risque : Fin des risques de projections primaires. Le risque se maintient en parcelles
contaminées.
Seuil de nuisibilité : plus de 5% de pousses tavelées
• Botrytis de l’œil
Le Botrytis de l’œil se manifeste par une décoloration rouge brune, en « coup d'ongle », au niveau de
la cavité oculaire. Les contaminations ont lieu pendant la floraison et la chute des pétales et on
observe en général peu d'évolutions en été.
On observe cette année la présence de botrytis à des niveaux parfois importants sur certaines
variétés (Pink, Fuji, Rouges...)
Évaluation du risque : Absence de risque
• Maladie de la suie et Crottes de mouche
Ces deux maladies sont souvent associées et peuvent occasionnellement provoquer des dégâts. La
maladie de la suie provoque des plages noires qui, à la différence de la fumagine, ne partent pas en
frottant. La maladie des crottes de mouche provoque de petites taches rondes, souvent regroupées
en « coup de fusil », qui sont bien incrustées dans l'épiderme.
La biologie de ces deux maladies reste relativement mal connue. Pour les « crottes de mouche », la
contamination se ferait dans les jours qui suivent la chute des pétales mais les symptômes ne
s'extérioriseraient que bien plus tard, en fonction d'un cumul d'heures d'humectation.
Évaluation du risque : Le risque est présent pour les parcelles conduites en agriculture biologique
et les parcelles de pommiers résistants à la tavelure.
• Pucerons
–Puceron lanigère (Eriosoma lanigerum) : On observe une forte activité du puceron lanigère
avec des foyers importants. On observe également une intensification du vol des Aphelinus et la
présence de pucerons parasités.
Évaluation du risque : Période de risque en cours. A surveiller.
Seuil de nuisibilité : 10% de pousses avec présence.
BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL – ARBORICULTURE N° 21 DU 16 JUILLET 2013– Page 2/5