ESPÈCES À PÉPINS
Tordeuses de la pelure (Capua)
Nous observons la présence de larves âgées sur certaines parcelles et les tous premiers
piégeages de G2.
Évaluation du risque : Période de risque en cours. A surveiller
Seuil de nuisibilité : 5% de pousses atteintes.
Zeuzère (zeuzera pyrina)
Les adultes (papillons) volent généralement de juin à août et pondent leur œufs sur le bois. Les
jeunes larves gagnent l'extrémité des rameaux où elles pénètrent et fond une petite galerie. En fin
d'été, elles migrent et pénètrent dans des rameaux lignifiés.
On observe les premiers piégeages sur notre réseau depuis le 12 juillet.
Évaluation du risque : La période de vol est en cours. A surveiller.
Feu bactérien (Erwinia amylovora)
Le feu bactérien peut provoquer, sur pommier et poirier, des nécroses et des dessèchements de
fleurs et de brindilles. La production d'exsudat sur les pédoncules des fleurs ou les rameaux
atteints est caractéristique.
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Directeur de publication :
Jean-Louis CAZAUBON
Président de la Chambre Régionale
d'Agriculture de Midi-Pyrénées
BP 22107 – 31321 CASTANET TOLOSAN Cx
Tel 05.61.75.26.00 – Fax 05.61.73.16.66
Dépôt légal : à parution
ISSN en cours
BULLETIN DE SANTE
DU VEGETAL
MIDI-PYRENEES
Arboriculture - n°21
16 juillet 2013
ESPECES à PEPINS Capua : Période de risque en cours
Carpocapse : Période de faible risque (fin éclosions de la G1).
Zeuzère : Début du vol
POMMIER Tavelure : Risques de repiquages en parcelles contaminées.
Puceron lanigère : Forte augmentation de l'activité et migration sur
pousses. Parasitisme actif.
Oïdium : Fin de la période de risque.
POIRIER Psylle : Période d'éclosions en cours.
KIWI PSA : Période de faible risque
PRUNIER Carpocapse des prunes : Début du pic d'éclosions de la G2.
Monilioses : Période à risque en cours. Risque accentué sur les
variétés sensibles à l'éclatement.
PECHER Monilioses : Période à risque en cours. Dégâts fréquents.
CERISIER Cylindrosporiose : Risque en cours.
TOUTES ESPECES Drosophila suzukii : Risque fort. Des dégâts importants identifiés en
cerise. Surveiller les autres espèces.
Acariens : Présence faible d'acariens jaunes et de phytoséïdes.
Action piloe par le Ministère
chargé de l'agriculture, avec
l’appui financier de l’Office
national de l'eau et des milieux
aquatiques, par les crédits issus
de la redevance pour pollutions
diffuses attribués au finance-
ment du plan Ecophyto 2018.
On observe quelques rares parcelles avec des symptômes.
Évaluation du risque : À surveiller.
Cécidomyie des feuilles (Dasineura mali, Dasineura pyri)
Les cidomyies des feuilles sont de petites mouches qui pondent dans les feuilles encore
enroulées. Les larves (asticots), par leur salive, provoquent un gonflement de la feuille qui reste
enroulée. Au terme de leur développement (15 jours en moyenne), les larves se laissent tomber au
sol pour se nymphoser. 3 à 5 générations peuvent se succéder dans la saison.
On observe actuellement de plus en plus de dégâts de cécidomyies des feuilles, aussi bien sur
pommier que sur poirier.
Évaluation du risque : A surveiller, notamment sur les sur-greffages et jeunes vergers.
Carpocapse des pommes (Cydia pomonella L.)
D'après nos modèles, nous serions actuellement à 95% des pontes et à 85% des éclosions.
Évaluation du risque : . Période de risque faible.
Seuil de nuisibilité : plus de 0,5% de dégâts sur fruits
POMMIER
Tavelure (Venturia inaequalis)
Les projections primaires sont terminées.
On observe des taches, notamment sur fruits, sur un certain nombre de parcelles.
Évaluation du risque : Fin des risques de projections primaires. Le risque se maintient en parcelles
contaminées.
Seuil de nuisibilité : plus de 5% de pousses tavelées
Botrytis de l’œil
Le Botrytis de l’œil se manifeste par une décoloration rouge brune, en « coup d'ongle », au niveau de
la cavité oculaire. Les contaminations ont lieu pendant la floraison et la chute des pétales et on
observe en général peu d'évolutions en été.
On observe cette année la présence de botrytis à des niveaux parfois importants sur certaines
variétés (Pink, Fuji, Rouges...)
Évaluation du risque : Absence de risque
Maladie de la suie et Crottes de mouche
Ces deux maladies sont souvent associées et peuvent occasionnellement provoquer des dégâts. La
maladie de la suie provoque des plages noires qui, à la différence de la fumagine, ne partent pas en
frottant. La maladie des crottes de mouche provoque de petites taches rondes, souvent regroupées
en « coup de fusil », qui sont bien incrustées dans l'épiderme.
La biologie de ces deux maladies reste relativement mal connue. Pour les « crottes de mouche », la
contamination se ferait dans les jours qui suivent la chute des pétales mais les symptômes ne
s'extérioriseraient que bien plus tard, en fonction d'un cumul d'heures d'humectation.
Évaluation du risque : Le risque est présent pour les parcelles conduites en agriculture biologique
et les parcelles de pommiers résistants à la tavelure.
Pucerons
Puceron lanigère (Eriosoma lanigerum) : On observe une forte activi du puceron lanigère
avec des foyers importants. On observe également une intensification du vol des Aphelinus et la
présence de pucerons parasités.
Évaluation du risque : Période de risque en cours. A surveiller.
Seuil de nuisibilité : 10% de pousses avec présence.
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Oïdium (Podosphaera leucotricha)
On observe quelques pousses oïdiées sur des parcelles touchées en 2012.
Évaluation du risque : Fin de la période de risque.
Black rot (Sphaeropsis malorum)
Des conditions chaudes (>24°C) et humides au stade petit fruit sont favorables aux contaminations
primaires. Les variétés les plus sensibles sont Chanteclerc, Fuji et Gala.
Évaluation du risque : Risques de contaminations si toute les conditions climatiques sontunies.
POIRIER
Psylle du poirier (Cacopsylla pyri)
On observe des larves de différents stades. On note également la présence d'adultes de punaises Orius
et de cantharides (insectes auxiliaires) à proximides colonies de psylles.
Évaluation du risque : Période d'éclosions en cours.
KIWI
Pseudomonas Syringae pv. Actinidia (PSA)
on observe des symptômes sur feuilles (nécroses avec halo jaune) et sur pousses (pousses de
l'année qui se dessèchent, en crosse) voire sur fleur. Les conditions fraîches et humides de ce
printemps ont été très favorables au développement de la bactérie.
Évaluation du risque : les conditions climatiques actuelles ne sont pas du tout favorables au
développement de la bactérie.
PRUNIER
Carpocapse des prunes (Cydia funebrana)
Les piégeages restent stables mais pas très importants. D'après les modèles, nous débutons le pic
d'éclosions de la 2ème génération (23%).
Même si quelques parcelle à fort inoculum présentent des dégâts, la majorité des parcelles est plutôt
propre cette année.
Évaluation du risque : Début du pic d'éclosions de la G2.
Phytoptes
Les phytoptes, acariens microscopiques non visibles à l’œil nu, provoquent occasionnellement des
dégâts, surtout sur jeunes vergers. On observe alors des petites ponctuations sur feuilles avec un
brunissement de la face inférieure et un raccourcissement des entre-nœuds.
On observe un peu plus de parcelles touchées en prunier cette semaine.
Évaluation du risque : Risque faible. A surveiller sur parcelles présentant des dégâts fréquents.
PÊCHER
Pucerons verts du pêcher (Myzus persicae)
Les fondatrices donnent leur première descendance aptère à l'intérieur des boutons floraux courant
mars. Après la chute des corolles, ces nouveaux pucerons aptères gagnent les rosettes des feuilles
ils se multiplient en provoquant des enroulements et des dessèchements de feuilles. Les
nouvelles pousses tendres sont plus attractives pour le puceron.
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On observe seulement quelques traces de pucerons en parcelles. La situation est toujours très saine.
Évaluation du risque : Fin du risque.
Tordeuse orientale et Monilioses : voir paragraphe toutes espèces.
CERISIER
Maladies du feuillage (cylindrosporiose)
La cylindrosporiose du cerisier (ou anthracnose) est une maladie régulière en verger de cerisier. Les
symptômes apparaissent généralement pendant l'été. Les infections primaires ont lieu au printemps à
partir des asques sur les feuilles atteintes tombées au sol. Les infections secondaires ont lieu à la
faveur des pluies jusqu'à fin août.
Evaluation du risque : le risque est présent sur les parcelles avec taches et donc avec risque de
contaminations secondaires et risque de maintien de l'inoculum pour l'année prochaine.
TOUTES ESPÈCES A NOYAUX
Drosophila suzukii
Diptère de la famille des Drosophiles, ce ravageur s’attaque particulièrement aux cerisiers, petits
fruits rouges et fraisiers. Les larves de cette mouche peuvent se développer aussi bien dans des
fruits déjà abîmés que dans des fruits sains en train de mûrir et encore sur l’arbre. Les dégâts
peuvent parfois être confondus avec ceux de la mouche de la cerise. La drosophile est cependant
bien plus petite que la mouche de la cerise et peut pondre plusieurs fois dans le même fruit.
Ce parasite a été détecté depuis 2010 dans le Tarn-et-Garonne. Avec une dissémination très rapide,
cet insecte peut entraîner localement des gâts importants à la récolte. En Tarn-et-Garonne, nous
n'avions jusqu'en 2012 pas observé de symptômes sur fruits. La pression a explosé il y a 3 semaines
sur cerisier, la situation devient critique. De très nombreuses parcelles ont présenté des gâts
importants (de 20 ou 30% à 70 ou 80% de fruits touchés). Les fruits, d'apparence saine au départ,
présentent ensuite des trous visibles. La pression a également explosé dans le Sud-Est à la même
époque.
En théorie, la D. suzukii peut s'attaquer également aux autres espèces noyaux mais les dégâts sont
plus rares et moins importants normalement.
Par températures élevées comme en ce moment, D. suzukii peut boucler son cycle et donc faire une
génération tous les 8 jours.
Évaluation du risque : A surveiller attentivement sur la fin des cerises et également sur les autres
espèces à noyaux proches de foyers de D. suzukii sur cerise. Dans les parcelles de cerise touchées,
éviter absolument de laisser sur l'arbre des fruits qui abritent des larves. Ramasser et détruire ces
fruits pour éviter une explosion de pression l'année prochaine ou le risque sur de transfert sur les
autres espèces.
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Larves et pupes de Drosophila suzukii (juillet 2013) – Photo CA82
Monilioses
Les monilioses sont les principales maladies affectant la conservation des fruits à noyau. Elles sont
provoquées par 3 espèces de champignons : Monilia fructigena (sur fruits), Monilia laxa et Monilia
fructicola (sur fleurs et sur fruits).
Les fruits sont sensibles aux monilioses à l'approche de la maturité. Certaines variétés sont
particulièrement sensibles (Ex pour la cerise : Summit, Van, Lapins...).
On observe des dégâts significatifs sur fruits en cerise et en pêche-nectarine avec un nombre de
fruits touchés en augmentation cette semaine.
Évaluation du risque : Les fortes attaques de monilia sur fleurs et rameaux augmentent le risque
sur fruits dans le cas du Monilia laxa et fructicola qui passent des rameaux aux fruits. Le cracking
important et les impacts de grêle que l'on observe en pêche et nectarine augmente également le
risque. Heureusement, les conditions plutôt sèches modèrent ce risque tant qu'il ne pleut pas.
TOUTES ESPÈCES
Tordeuse orientale (Cydia molesta)
Nous sommes à la toute fin de la 2ème ration (100% des pontes, 99% des éclosions). Pour autant
nous n'observons pas encore de but de 3ème nération sur le mole. Le 3ème vol devrait commencer
maintenant.
Évaluation du risque : riode d'entre deux vol, risque faible.
Acariens
La situation est saine pour l'instant. Les quelques parcelles légèrement touchées en début de saison
sur prunier ne présentent plus de traces d'acariens aujourd'hui.
REPRODUCTION DU BULLETIN AUTORISÉE SEULEMENT DANS SON INTÉGRALITÉ (REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE)
Ce bulletin de santé du végétal a é préparé par l'animateur filre arboriculture de la Chambre d'agriculture du Tarn-et-Garonne et élaboré
sur la base des observations réalisées par le CEFEL, la FREDEC, la Chambre d'agriculture du Tarn-et-Garonne et QUALISOL.
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne
peut pas être transposée telle quelle à la parcelle. La CRA Midi-Pyrénées dégage donc toute responsabilité quant aux
décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des
observations qu'ils auront réalisées et en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques.
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