C4 : la vitamine qui élargit certaines parties du corps des Congolaises
Écrit par Charlène MAKINA
Samedi, 29 Octobre 2011 12:02
Certaines jeunes filles cherchent à ingurgiter des vitamines dans l’intention d’élargir certainesparties du corps. Il ressort des informations en notre possession que cela serait dû à l’utilisationde la vitamine C4. Et cela, juste dans le but de se faire désirer par des friands de la chaircharnue. C’est ainsi que, sans craindre des conséquences découlant de cette pratique,certaines personnes, généralement les filles ou les femmes, abusent de la vitamine C4. Uneplaquette de dix comprimés ou capsules est prise en une seule journée alors que la prisenormale doit se faire au moins en deux jours. Trois plaquettes sont parfois prises en trois jours,soit une plaquette par jour.
Mais, une telle pratique ne se fait pas sans conséquences. A en croire certains témoignages,l’utilisation de la vitamine, comme tout autre produit, n’entraine pas obligatoirement de réactionsimmédiates. Des réactions cliniques se produisent également, mais progressivement. Il suffitd’adapter son corps à ce même produit chimique pour qu’on en observe des effets.
Parmi ces conséquences, l’obésité est la plus citée et découle de l’usage abusif de la vitamineà base des produits chimiques. C’est de la sorte que l’on observe, parfois, des personnes avecdes joues pendantes, mais aussi avec un ventre bedonnant et des pieds rétrécis. Mais dansl’idée des utilisateurs c’était de voir grossir leur corps tout en gardant leurs formes.
Il est également fait état d’un mélange de différentes vitamines juste pour élargir certainesparties du corps. Il ne s’agit plus seulement de la vitamine C4, mais aussi le «Super appétit»,
de
la Dexametazole
et de tant d’autres qui y existent. Ce mélange s’observe aussi dans la solution de différentesvitamines en comprimés et en sirop réalisée par certains vendeurs de pharmacie qu’on qualifiede solution
«Vita-riche»
. Pourtant, la vitamine est un produit qui est utilisé comme accompagnateur d’un antibiotique. Ace titre, elle contribue à atténuer l’efficacité des médicaments afin d’éviter d’effets tels que levertige, la démangeaison. C’est sur recommandation du médecin qu’une vitamine est prise.Ainsi donc, à chaque type de traitement correspond une vitamine bien précise. Car, il existe desvitamines à caractère apéritif, prescrites à une personne qui a perdu beaucoup de poids desuite d’une rechute après une grave maladie. Les vitamines sont donc prises comme desaccompagnateurs.
D’autres vitamines sont acquises à la suite des aliments végétaux, en l’occurrence lesAmarante, épinards, choux… qui procurent différentes sortes des vitamines au corps humain.
Car, les conséquences qui peuvent découler d’un produit chimique ne sont plus à démontrer.Pour rappel, il y a quelques années, c’était le dirabolin, un produit chimique destiné autraitement des porcs, qui était injecté dans les parties jugées les plus attrayantes du corpshumain afin de les élargir. Cette pratique s’observait plus du côté des femmes.
Cancer, difficultés à l’accouchement, insuffisance rénale, perforation intestinales…
On se souviendra même un slogan autrefois en vogue indiquant «Mwasi, Mwasi nde nzoto»(entendez littéralement, une femme c’est un corps bien bâti)
. C’est à partir de ce moment que toute jeune fille voulait être à la «mode». Et, pour y parvenir,du moins pour celles que le ciel avait privées de ce genre d’arguments physiques, il fallaitrecourir à certains produits. C’est de là qu’est née la pratique déplorée aujourd’hui.
C’est là que bon nombre d’observateurs s’interrogent sur les motivations réelles qui se cachentderrière cet enthousiasme collectif. Le gouvernement, tant central que provincial, est invité àsévir contre ce genre de pratiques afin de préserver la population des risques multiples liés à lasanté. Une interdiction formelle, proposent des observateurs, doit être faite au personnelsoignant (cité à tort ou à raison) de s’investir dans un pareil traitement.
© Charlène MAKINA (C.P.) – mediacongo
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