S ÉMINAIRE N. B OURBAKI P IERRE D ELIGNE Formes modulaires et représentations `-adiques Séminaire N. Bourbaki, 1968-1969, exp. no 355, p. 139-172 <http://www.numdam.org/item?id=SB_1968-1969__11__139_0> © Association des collaborateurs de Nicolas Bourbaki, 1968-1969, tous droits réservés. L’accès aux archives du séminaire Bourbaki (http://www.bourbaki. ens.fr/) implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ Séminaire BOURBAKI 21e année, 1968/69, n~ 355 Février 1969 FORMES MODULAIRES ET REPRÉSENTATIONS Pierre par l-ADIQUES DELIGNE N° 1 - Introduction. Soient est à On sait que la fonction 0394 parabolique de Posons, pour H P D’après se en une conjecture absolue Ces + Hecke, p11 ~2 ~ la série de Dirichlet fonction entière de s r.~-> 12 - s Ramanujan affirme que les racines du 2p ~ 11 /9 propriétés, démontrées et la fonction s . p 201411 ’ /9 (i.e. que conjecturales en de forme modulaire pour le groupe ~~~ - ~ - la théorie de prolonge près l’unique premier, p est invariante par La 12 poids facteur constant un ou conjecturales, de tenter Hp sont de valeur ). des fonctions zêta des variétés première approximation, polynôme sont similaires aux propriétés algébriques sur Q . Ceci suggère, d’interpréter la fonction L~, comme la fonc- 140 tion zêta d’une telle variété. Pour chaque nombre premier t, soit ramifiée dehors de l en bien défini à vectoriel ce qui précède terme de en pour chaque l , d’une de rang Wl 2 ~p relatif à la plus, de représentation Weil, cohomologie représentation telle que, pour det(1 - conjectures l’inverse, dans Fp non le groupe de p . Ce dernier est conjugaison près. Traduisant l’existence, plus grande extension de Q soit et, pour de l’élément de Frobenius Galois De la C~ et la chaque ~-adique, Serre de a conjecturé dans un Q - p1t, on ait FpX ; devrait être dans le W~ conjecture de Ramanujan champ d’application un cas particulier de des ces dernières. Ce programme avait été mené à ~4~, bien, par Xuga-Shimura des formes modulaires relatives à certains sous-groupes à SL2(R) . Réduite suivante : des courbes fibré itéré si E est la courbe elliptiques k-uple de la fonction zêta de On explique pointes, présent, l’idée fondamentale au cas dans Ek ce elliptique (oublions qu’elle E elle-même avec pour k = 10 qui suit = universelle n’existe sur S , alors du groupe est la Sato-Kuga-Shimura le schéma de module Ek et si LT(s) est le S produit est essentiellement 12 - 2 . représentations quées plus haut. Pour plus de détails historiques [6 ]. analogue quotient compact sur pas) cas comment résoudre les difficultés créées par les et comment construire des renvoie à Serre de dans le W~ ayant les propriétés indi- et pour des applications, on Notations. - On désigne "à distance finie", produit restreint, étendu S et, pour ensemble de nombres =~, S Pour - Si ensemble, - - On on désigne par G .t’est - On désigne - Le signe D N° 2 - par Une propre et (a) est une Q G et un G . multiplicatifs. variété abélienne de dimension un, en particu- n E Z , on if désigne par sa ~ la clôture algébrique de Q dans ou C . . absence. son de Shimura. sur un elliptiques. S-groupe ~, : Le faisceau schéma) défini par X sur les groupes additifs et Cm courbe elliptique elliptique faisceau et n-ième fibres sont des courbes courbe le site étale d’un le faisceau constant espace E E analytique complexe f : E -~ plat d’espaces analytiques seule loi de (ou marque la fin d’une démonstration L’isomorphisme (2.1) Qp pose faisceau inversible et si un premiers, des corps origine. tensorielle puissance topologique elliptique on nombres A~ . = on Ga aux l’anneau des adèles Af . P pis est un espace désigne par Si Z écrit lier est munie d’une - P peS X Une courbe premiers, x = S lA f A l’anneau des adèles de Q , par par Une courbe -~ S est S , muni d’une section elliptique sur E , dont l’unité soit S admet la section un morphisme e , dont les une e . et une A une sont associés : inversible ~ inversible ~ ~ dual = e*Q~/c . L’algèbre On a de Lie relative --~ w . Lie (E) est le (b) système Le T (E) local de R~f~Z . 2 local de On posera l’homologie de E S ). sur définit L’application .exponentielle 0 -~ -+ de sorte que la courbe Le système et R2 C et (définies par ne dit > 0 (sic) 1 Ai> 0 et Z. Un permis s’il induit -1 (sic) les sur isomorphismes (de R-vectoriel) les orientations naturelles de ). Un tel homomorphisme R2 entre et C est déterminé par et on posera complexe déduite Cet espace est muni de la structure toriel de la flèche 03B1 . secondes. respectent pas Z2 , partir canoniquement isomorphe à l’ensemble des e1A e~ restriction à reconstitue à est sera par qui 0 -+ se R2f.Z local puissances extérieures Désignons E suite exacte de faisceaux de sections une E -+ elliptique entre x isomorphisme sa (système T Q (E~ - T Z (E~ ~ Q et = Z-modules libres de rang Au-dessus de cet espace, complexe de on son inclusion dans le dispose d’une suite vec- exacte "universelle" -~ 0 . -~ E PROPOSITION 2.2.- (i) Le foncteur l’ensemble des classes (ii) et l’espace analytique Le foncteur qui, à chaque espace analytique d’isomorphie d’isomorphismes té par o a - qui, de courbes R~f~~ ~ Z2 (ce elliptiques dernier étant muni de la courbe à chaque espace analytique E sur permis) S , associe S , munies est représen- elliptique universelle S , associe l’ensemble des Eo classes d’isomorphie de R~f~2 ~ Z2 , représenté est , courbes elliptiques par l’espace analytique X (demi-plan = Poicaré). de (iii) principal homogène de est un espace L’espace groupe G m X . 0 sur On peut encore (ii), système local de commé l’ensemble des structures X regarder Cet espace est, par Le faisceau cohomologie réelle (filtration La de EX description sur Y on E X , R~f,~R 0-. est le faisceau de et comme tel s’insère dans (ii) associe rend évidente et à la courbe SL2(Z) o y) . classifiant les structures complexes action à droite du groupe f : Choisissons R~ -~ la flèche C , q Ex , dont ~2 . Soit R~ . le cu le EX . fonctorielle 2.2 sur (2.3~ sur une cohomologie suite exacte Hodge) SL2(Z) Z2 -.~ R~ f,~Z , comme canoniquement isomorphe à est analytique cohérent de De Rham relative de complexes muni d’une courbe elliptique universelle faisceau inversible associé à ( S , munies d’un isomorphisme permis sur mod une ~~" ~ sur (x ,x ~ base de s ’ identifie à X est Si sur on une elliptique regarde R2 , action à droite du groupe on E , munie de X , muni de met de même en évidence une (X,~2,uu,q~ . de repéré R~ par telle que z = x~ ~ 0 . Un point ( Im(z~ > 0~ et Ceci met évidence en tivement à trivialisation, une trivialisation, cette non équivariante, de 03C9-1 de section une 03C9k X . Rela- sur sur est transformée X -1 un par on a c élément dz déduit que est de équivariants (2.4) Soit de volume tifie à F opère r un courbe définissent donc fixes (2.5) 0 Dans le courbe EX cas -+ ° E sans SL2(R)-faisceaux de élément d’ordre fini et à quotient moins X. Le (~ système -~ X~r w~ ~ système -~ sur le groupe un l’espace quotient nombre fini de local équivariant X~r points. ~~ sur s’iden- Le groupe X, équivariante particulier où elliptique sur X. sur un cu isomorphisme On sait alors que lisse -3 R2 ~R sur discret, SL2(R) . projective 0 -3 tu sous en 03A91X. et ainsi que la suite exacte un (x ,x ~ ~ dans la base invariante nulle et définit sous-groupe points sans non du groupe fini, une tu2 entre (matrice section de une Cette section est partout GL+(~2~ r c -~ o local U c~ ~ .~ o . SL~(2~ , ces et une suite exacte structures sont déduites de la d’image réciproque la courbe elliptique équivariante (2.6) (a) points à l’infini Les Ils correspondent triviaux de X/T de classes de aux r , maximaux parmi décrivent se conjugaison, comme dans les sous-groupes de suit r , r (voir [9 ]) : des sous-groupes formés d’éléments non unipo- tents. (b) Soit fo c r un tel sous-groupe et choisissons telle que, dans cette Soit la y ~z~Im(z~ partie Pro aux par avec (2.3), fonctions (2.7) disjointe de La fonction disque épointé prolonge Sur I" 0cet 0 q ses Il existe N conjuguées pour tout tel que e203C0iz établit un isoe -203C0N . Si P est le point q = le disque isomorphisme s’étend les sections de w en une X/T , on isomorphisme 03C6 (2.3) section inversible de X~r sur la section de dispose w période résulte que la flèche un qui prolonge sur w io , X.. et On tel s’iden- désigne qu’au voi- définie par la fonction sur sur des deux faisceaux inversibles 01 entre les restrictions de ces faisceaux à formule dq - isomorphisme d’un invariantes par sur holomorphes périodiques , en un p s q le faisceau inversible w sinage d’une pointe se . associé à En vertu de 1 soit R~ de 0 X/r voisinage de encore X (x1,x2). . de tifient de (x 1 ,x2? l’ensemble des matrices comme définie par X X/T . et le entre _ sur N) > représente se de sorte que r,r morphisme F (2.3) la coordonnée z E base, base une 2rtiq dz et X/r . ou , et d’un De la se prolonge à présente et DÉFINITION 2.8.- L’ espace relatives au rt groupe un zéro des formes est simple en chacun des automorphes paraboliques de sections l’espace points à l’infini. de poids k 2 , + globales @ En vertu de bales de 03C9k+2 (2.9) (2.7), système U flèche, le système (i.e. local sur (2.5) U . La flèche local k : 03C9k une s’identifie encore à qui s’annulent à l’infini Désignons par k-ième du d’où cet espace système par L ni (~~ désignée : holomorphes de X~I’ , à coefficients C -~ 0 ~3~ (Uk~~ -~ H~ (X~r , plus, l’espace complexe naturelle, 6 sur flèche $ : De flèche une 0-~I~_~~-~Uk~- 0’~Uk®f~’ une puissance symétrique U~_ . La résolution de De Rham de induit glo- ~ Uk ~R , encore local Xfr’ des sections "pointe"). à chaque induit de but le faisceau des formes différentielles dans le l’espace de cohomologie de sorte que l’espace complexe conjugué On obtient ainsi une flèche sh o = à à H~(X~T , définit C) une t C C) . est muni d’une conjugaison application linéaire conjuguée Q~ (U~)) dans H~ (X~r , ~~ . Quel que soit le faisceau de la l’image F sur un Y, espace cohomologie à support compact Hi(Y,F) on désignera par dans la cohomologie sans support Le théorème 4.2.6 de (dans loc. k cit., est [9 ] est essentiellement supposé pair, équivalent au théorème suivant mais la même démonstration marche en général) : THÉORÈME le 2.10 Il existe un isomorphisme sh rendant commutatif diagramme suivant : On Dans le cas SL2(Z) , tiques la courbe sur tout Dans phisme ce elliptique E cas les en entier, on a se un points w r est un sous-groupe d’indice fini de provient d’un schéma sur X~r (i.e., son en courbes invariant modulaire est É modèle de Néron sur à l’infini sont de type = particulier, de Shimura E algébrique elle admet donc les fibres de de Shimura. particulier où la courbe l’infini) ; X/r l’isomorphisme sh appelle (2.11) à (Shimura [7 ]).- X%I’ . On peut multiplicatif, ellip- méromorphe montrer que et que, sur . on a réécrit : U = , de sorte que le but de l’isomor- N° 3 - Opérateurs (3.1) de Hecke et (cf. [3]) Rappelons que la (en abrégé, tants" constructibles catégorie 1. c.) c. de faisceaux systèmes pro jectifs l-adique fondamentale. représentation des sur un Zl-faisceaux schéma S le site étale sur "localement est la Set cons- catégorie de des qui S vérifient : (i) F est un faisceau localement constant de (ii) si n s m , alors Fm ~ Z/(ln) de type fini ; Fn . forment S ; catégories abéliennes champ Ze-faisceaux l, c, est le quotient de le champ des champ par le sous-champ Ql-faisceaux 1. On désigne par puissance épais des Zl-faisceaux 1. c, c. tués par c. dans celle ® ~~ le foncteur canonique de la catégorie des Ze-faisceaux l, des ~~-faisceaux 1. Si S est connexe et muni d’un point géométrique s, la catégorie des ZlLes un c, c. sur en ce c. une c. c. faisceaux "fibre (resp. en ", à s tal Ql-faisceaux) la sur un Si consiste en la donnée, -faisceau T l. c. c. sur Zl-module de type fini pour plutôt quelconque, la inductive des catégories de pose : c, des S équivalente, est (resp, Ql-vectoriel un premiers, 4i$-faisceau un chaque nombre premier l , d’un 1, c. que de c. si l E T . Pour AfØ-faisceau catégorie des AfT,-faisceaux l. c. c, c. T fini) . de rang 1. c. c, 1, c, parlera de Zl-faisceau =Ø, on c. est la limite c. c.. AfT-faisceaux 1. par le foncteur continues du groupe fondamen- représentations fini de nombres Ql-faisceau c. 1. catégorie est un ensemble T T , d’un Pour c..° 1, pour T’ c, fini dans T . On Le des courbes champ elliptiques à isogénie près du champ des courbes elliptiques On désigne par ~ Q S sur S Pour champ déduit est le "inversant formellement les en le foncteur associant à tique à isogénie près sous-jacente. S sur une courbe la courbe elliptique quasi-compact, isogénies". ellip- on a F ~ Q~ , et, pour S jacente à une (3.2) par courbe Soit T dans (E~ le elliptique f : E -~ S courbe une système projectif elliptique des noyaux T~(E~ et S, sur étant comme Zl(1) l’algèbre inversible dual du faisceau inversible Supposons u : S n comme E et de catégorie F S de caractéristique étant le est une sur des courbes système isogénie, m) E on est sous- w sont des de étant la Zl-faisceaux les foncteurs E sur multipliSi sur S l S. On (le faisceau Z-faisceau Vf(E) isomorphisme T~ elliptiques à isogénie près sur Vf é~ (2.1 (a)). et on pose un désigne Zl(1) . Q . On définit alors le induit S. On pose et ; S multiplication par de Lie relative de des u schéma m Procédant de même pour est inversible sur de la E dans E sur un n cation par sur S. sur la flèche de transition de E , définit elliptique à isogénie près toute courbe normal, se S. Si de = sur Vf(F) factorisent donc par la PROPOSITION 3.3.- Soient des courbes courbe et d’un I : E de f : E et F -+ est locale est (3.4) 0 de la E un Soit de E f n , et par Le fini de n , Par ce quotient K = et X car (3.4), est une et si f isogénie, est une Localement ceci T/TfCE) " n par f de Tf(f) lieu si et seulement si a E/E n est est le sous-groupe de tels que sur un S , Vf(f) envoie Tp(E) "réseau" de supposer que est alors I de est défini par une courbe X Pour image par "multiplication Homs(E,F) avec qui permet 0 . dans pleinement fidèle. E ~ Q ,, et par est la flèche morphismes est donc I tout 8 , coïncide E , forme tordue si et seulement si il annule le noyau n déduit que on en Ob(E2(S)) . (E ~ ~ , qT) , elliptiques, Ker(f~ -~ est divisible par tique à isogénie près presque formés d’une T ~ lA . Le foncteur S-courbes -+ Le foncteur X catégorie S, qu’on peut supposer quasi-compact. Si formé des Tf(F) . ~ Vp(E) triples Z-faisceau T , S , d’un sur des la exacte isomorphisme. un divisible par E catégorie la E1(S~ dans morphisme multiplication est S ~ sur -+ morphisme Le à E~(s) Tf(E) , dispose d’une suite dans S sur 0 ,t catégories. question La En schéma de caractéristique isomorphisme (E ~ Q , -+ équivalence on un elliptique à isogénie près Jj~ de elliptiques S q T E Q , Tf(E) dans Vf(E) , ellip- qui, pour (E 8) Q , T) est isomorphe ci T . canoniquement isomorphe à E/K (cf. 3.4~. 0 un sous-groupe sur Sy munies d’un isomorphisme Qf : E Ca) isomorphisme 03B1~ : T~(E) tiques à isogénie près V (F) ~ ~lf~ , F (resp. M’~) n un (resp. n T (E~ ~ ~ et d’un T~(F~ isomorphisme F (resp. F’ ) est (E , est (resp. ellip- -~ représentable par un schéma . qui, à chaque schéma d’isomorphie (resp. de courbes et de : a : E (Z/m)2) / T~(E) l- fini et étale au-dessus de S , associe l’en- elliptiques, munies d’un isomorphisme -> t~S ), M (resp. par une surtace affine M’ ) morphisme de M dans Mn défini par le de d’un et de courbes d’isomorphie courbe affine nlm , (resp. F2(S) foncteur au des classes entier ~ 3 . Le foncteur (2/n) -~ E S sur Q semble des classes Of: qui, à chaque schéma S , munies d’un isomorphisme sur PROPOSITION 3.6.- Le foncteur Soit isomorphe est S , associe 1‘ensemble F~(S~ ~ qui, à P : F1(S~ ~ 0, associe l’ensemble des classes d’isomorphie de courbes ellip- caractéristique tiques (resp. F1(S) COROLLAIRE 3.5.- Le foncteur et on représenté par une Pour sur : oe est (Z/n)2) E a M = lim H e On procède (3.7) de pour Le schéma Mm représenter M~ (resp. !~~ ~ et d’un isomorphisme © est muni d’une courbe a : Z2 elliptique (resp. universelle ainsi que d’un iso- morphisme , : ~(Em~ ~ 6a ). D’après (3.5), F2 ), ce qui le schéma ~ (resp. ) représente le foncteur met en évidence une action à gauche du groupe adélique F2 (resp. Safarevic , Soit Y un le schéma premier,t noté a ce fait. sur C , limite projective de schémas les flèches de transition étant finies. C , Yan , tion limite comme schémas des projective limite Y~ = ~Y ® Ceci PROPOSITION 3.8.- On a Y sur Q , s’applique dépend ne , projective. Si de type fini Yi Y. L’espace est un que de Yi de type fini annelé localement compact Y et non de schéma sur Q , limite les flèches de transition étant à et I~ sur sa représenta- projective des finies, pose on M~ . canoniquement soient, moins canoniquement où est le sous-groupe K~ réelles. Ces isomorphismes La notion de courbe tels un et S de quels au cas isomorphisme F , un se ce compact maximal à l’infini, augmenté des homothéties sont compatibles à l’action elliptique à isogénie près, analytique complexe. entre les systèmes qui permet de définir espace analytique donner une courbe ce complexe. En outre, dernier pour GL2(Af) . et leur une locaux de de sorite, s’étendent isogénie cp : E -~ cohomologie rationnelle une elliptique à isogénie près sur (2.1) S , de E isogénie près. Soit courbe à On voit à l’aide de induit F qu’il ou de revient se donner au même un faisceau inversible T~ u : Soit fl de courbes -> cp : En : à un S -+ E en A2 , Kn près. (donnée, localement, Un tel K) mod (cf. 2.2) que car ce X -~ en Mn~ ~ induit X , une que d’isomorphie ~2 -~ isomorphe est de courbes T (E~ , sur de au foncteur elliptiques T=(E) c~ : -~ ~-S à la composition par S composée cp’ qui s’en déduit : _ soient G2 n ~ 3 , de est sorte que au sur agisse librement (resp. représente représente et la flèche les ensembles de sur C . par GL~(~~ foncteur que représentable bijection quelconque algèbre de rang fini représentés I~ géométrie analytique, foncteur, soit d’isomorphie isomorphisme est déterminé par la flèche l’espace précédent. L’espace analytique analogue, T~ . naturelle de et d’un Qy G~ donné localement objet et G~ Supposons maintenant teur (3.3) S , munies de : sur isomorphisme de sorte que ..-> : associe l’ensemble des classes élément de et S , munies d’un isomorphisme sur comme S l’application morphisme R entre associe l’ensemble des classes S T (E~ , d’un isomorphisme.~ -~ (Z~(n~~2 . On voit isogénies près et d’un le noyau de Kn qui à f : E elliptiques qui à G~ isomorphisme et un T~ . le foncteur G~ un ~-vectoriels GL2(Z/(n)) . sur Soit local de point par point entier et soit un n système un induisant T~ -+ T , X -~ points à sur le fonc- ~In (resp. Mn ) M~n (resp. valeurs dans une On déduit dès lors de Procédant de même pour à la limite Un de T A , x qui précède on M , que obtient la (3.8) assertion de première par passage n . sur point ce Isom(Q2 de x ~ A , C x Af2)/GL2(Q) correspondant à et la courbe munie de . De là, x s’identifie à "réseau" un L est sort aisément la dernière assertion de (3.8~. o Désignons k étant f : par fixé, -+ la courbe M elliptique universelle M . sur L’entier pose la on DÉFINITION 3.9.- E On désigne ne dépend par w (ou s’il y par a risque de confusion) le Q-vectoriel Ce vectoriel selle f : E ~ de sorte que, par M action à gauche du groupe Si l est un nombre purement algébrique, algébrique Q que de la courbe en de Q V. et les nWl . (à isogénie près) transport de structure, il univer- est muni d’une adélique premier, terme de le vectoriel cohomologie Wl = admet une définition des schémas sur la clôture W ~ Ql l-adique déduits par extension des scalaires des schémas de sorte que le groupe de Galois de Q sur elliptique sur Q agit, M : n par transport de structure, Mann Enfin, l’espace est somme disjointe de par des sous-groupes de congruence du groupe w le faisceau inversible SL2(Z) , défini par Mn sur de Poincaré quotients du demi-plan de sorte que, désignant par (2.10) E, la théorie de Shimura donne décomposition Cette relative à à de toutes formes l’espace est un de Hodge L’action du groupe la en deux sous-espaces complexes conjugués, automorphes holomorphes paraboliques quelconque sous-groupe de congruence du groupe décomposition une W 0 (E de ("de adélique (0,k type + 1) (k + + de SL~(z) , 1,0) dont l’un k poids + 2 , analogue est "). commute à l’action du groupe de Galois et respecte décomposition précédente. Bien que le s’il existe une système local soit trivial l-adique R1f*Ql relation entre W. 0 et sur M , j’ignore 0 Q ,, K (3.12) Cela se nelle, Soient n ~ 3 un K (3.8). comme en n vérifie par passage à la limite, et résulte de la cohomologie d’un quotient d’un prenant les invariants de Posons, pour Sur cet espace de (i) entier et ce premier, p groupe dans la l’algèbre de Hecke un a alors V ~ W . = n qu’en cohomologie ration- groupe fini s’obtient en cohomologie. = cohomologie agissent le sous-groupe espace par ce On . Par passage à la limite, on obtient encore : de ~i(GL~(~p~,GL~(~p~~ , car ce algèbre sous-groupe centralise des entières sur l’espace algèbre invariantes à gauche par discret de algèbre agit déjà téristiques des) où R et p un nombre premier, p , associées aux GL2~~p~ , et on sait que est une diagramme p-isogénie q1 et (3.14) : ) les fonctions carac- entre courbes F n,p -~ a un entier -~ Mn elliptiques les de premier à p , et classes Fn,P d’isomorphie F n,p F Mn est et a un On isomorphisme. morphismes de foncteurs associant à sous-diagrammes q1 L’automorphisme 3 S-schémas PROPOSITION 3.15.- Le foncteur morphismes n ~ S , associe l’ensemble des qui, à chaque schéma désigne par un dans . Cette sont les doubles classes de diagrammes commutatifs de où 03C6 (mesures W(p) respectant premier à n pour doubles classes de Soient le foncteur de ri en P P (3.13) des chacun de Hecke admet pour base les L’algèbre T sur agit sur W GL2(Qp) du groupe l’algèbre cette sous- (F,F n ,a’) . ou représenté par un schéma M W P , --- et les sont finis. envoyant E -+ F sur F -~ E échange et q~ q2 ; ’ il suffit donc de considérer foncteur des sous-groupes d’ordre et propre car(k(s)) / Si s M~ . sur * un p , seul (le On peut montrer que est un n’utiliserons pas ce 1 + Ces , de chaque On morphismes est une désignera par de foncteur : I’* p est un délicat, q, i Hilbert F si et que a p + M de 1 n , q1 et un n,p sur représentable q~~(s~ est éléments si car(k(s)) = nous contentant fait de est n~P E q2 p .Il sont finis et plats ; ici de noter qu’au- revêtement étale de degré M . (t~,u,v~ où Frobenius) au elliptique universelle et E , régulier, résultat morphisme identifie point géométrique de p noyau de est dessus de p de la courbe p l’ensemble des sous-groupes d’ordre nous * de sorte que, par la théorie des schémas de M~ , Ce q, . 1 (E,a) s’insèrent dans q. un partie du diagramme le Ip morphisme de diagramme (3.14) ~In commutatif universel. dans Mn (E,a~p~ : r-~ automorphisme --- - de i(Mann , Symk(R1 fp* n Z)) . n correspondant au morphisme ’ ~ pénible, mais routinier, Il est de démontrer que PROPOSITION 3.18.- (i) L’endomorphisme la flèche comme où (ii) De "morphisme trace" R même, P p~ = P Le lecteur méfiant T à l’aide de (3.16), composée est le q1* s’exprime, T de W I* . pour le revêtement q1 . D P pourrait oublier les et définir préliminaires adéliques (1) . par K Lorsque Si n de Il est 1 poids pénible, PROPOSITION 3.19.de 2 , ou on désigne l’espace Sk+2 SL2(Z) , = Shimura, à la facteur pk ~ ~ , (3.20) On , a k pose mais n L’endomorphisme directe de canoniquement sorte que des formes modulaires routinier, et de son de = 2 , l’isomorphisme + somme V de Shimura (3.Il) pour le groupe induit un isomorphisme de démontrer que T P l’opérateur conjugué. paraboliques, o s’identifie, de Hecke sur par l’isomorphisme Sk+2 (y compris le de sorte que est muni d’une pair, alternée pour impair) à k par tensorisation par Si sion F est un sur un n Faisant w sur X une forme Cette forme est e-adique logue 03C8 : M - Mn F schéma sur un clos = non dans du scalaire de Peterson. Si de Poincaré donne n~m , définit on Q C (-k - valeurs dans impair, alternée pour k d, k lisse purement de dimen- considérations, dégénérée à pour degré X ces symétrique produit pour qui s’en déduit La forme kt alors la dualité Symk(R1fn *Ql) bilinéaire n( , ) est de M c. algébriquement et ~~-k~ . (symétrique dégénérée. 1. c, Ql-faisceau corps = valeurs dans est non Q~ forme bilinéaire l’ana- pair. C’est k 1) . et si le revêtement on a N° 4 - La formule de congruence. On p fixe dans se ce et ¿. On suppose courbe elliptique n° des entiers p premier à ~ universelle Quel que soit le schéma Spec(Z) , et de le ou, type fini cas faisceau sur Y , échéant, Spec(Z) on dans et si (resp. i-ième et n ~ et n. M , munie sur sur désigne par k ~ 0 de désigne par On F n E -~ f : M la Z/(n)2 . l’unique morphisme sous-schéma de un E premiers et des nombres désigne par ûf : a 3 , Spec(Z) . Si Y Zl- ou Ql-faisceau le resp. Zl- est un image directe supérieure de F par a de est dans Y séparé sur Y , ou Ql- (resp. on ). i-ième image directe à supports propres, resp. On pose, pour THÉORÈME M* , Y[l/m] = m (Igusa [1 ]).- 4.1 M n se Spec(2[1/n]) , Le schéma est formellement Mn L’invariant modulaire j et est (a) un revêtement étale deux courbes sont (b) A~ et Mn est quasi-fini Si E et de propreté (c) Si E riant j, des schéma soit courbes en revêtement un et F corps 0 Ce et algébriquement donc les fibres elliptique n est un morphisme morphisme j 1728 de est A~ clos de même ; en fini, effet : invariant j sont finies. géométriques de j le corps des fractions sur R, d’invariant j sur K , alors que j Spec(Z) , sur et j - 1728 entre E et E dans a une R, K et dont les d’un anneau points d’ordre bonne réduction. Le critère valuatif est propre. sont deux courbes si j isomorphismes sur un sur Spec(Z[1/n]) . dehors des sections Spec(Z) . sur plat. montre donc et donc lisse étant lisses de même dimension relative est une courbe sont rationnels lisse, sur [8] 6.3), ex. de valuation discrète n A en elliptiques isomorphes (p. Les schémas j en un tel que de la courbe universelle dans la droite affine Mn compactifie Spec(Z[1/n]) . étale de de Spec(Z[1/m]) . x Le schéma et lisse sur projectif Y F elliptiques sont sur un inversibles, est étale sur S schéma S, de même inva- alors le schéma ([8] 6.3). Isom(S;E,F) Dans le diagramme là où j 1 U , 1728 , par descente et u sont étales v diviseur régulier, diviseur j de P~ de projective point générique Il résulte alors d’un théorème régulier. = eo , dans t-adique cohomologie Sym R f *7 l, c. c. p1 ~ Aj d’Abyankhar sur 0 ,t dans (voir [5]) p1 , Spec(Z[1/n]) sur caractéristique Z -faisceaux sont modérément ramifiés à l’infini. De en étale et, est que, est schéma un long de le et que le normalisé ce M* n (4.1).Q Du même théorème résulte que les sation de est modérément ramifié M vérifie Mn pr1 est étale. plate, j La section à l’infini de la droite un donc surjectifs, là, (voir [5]), l, (4.1) de c, et des théorèmes de 1/-l]) , sont des de formation compatible à M n[1/l] spéciali- Symk(R1fn *Zl)) , il résulte que et donc sur sur c. tout 2 -faisceaux changement de base. COROLLAIRE 3.2.- Le module Q 1/l]) de Il est non Soient ramifié sur en galoisien les deux n et de point géométrique est la fibre en le - du Q -faisceau 1. dehors de Mn ~ Fp W c, c. 8 . 0 diagrammes commutatifs , -- Symk(R1fn *Zl)) ~ Ql. où est le F de Frobenius et morphisme diagrammes définissent des morphismes morphismes finis, sont V , et ’1 tant que section de en transposé, son $~ 2 de q1 ou le "Verschiebung". dans M n,p p q2 , . Ces Ces et définissent un mor- phisme _ $ Soit n,p correspondant p Soit th trique de S , schéma Ker(tcp) , purement infinitésimal, de p (i) caractéristique q’2 (iii) Le Le schéma où p h F : Ker( cp) bien E2 étant E -~ M* = de se 03A6’ : Mn ~ Fp Mn ~ Fp n h non et p nul. elliptiques d’invariant S . La " ou bien propriété " sur S , ou son Ker((p) bien l’est. Le seul sous-groupe Frobenius, dans et dans le E(P~ -~ S , de point géomé- p . En chaque le noyau de est lisse sur M second, t~ le est E . 0 Spec(Z) en dehors des points 0 . et q1 morphisme 1 L ’ automorphisme ou ntP morphismes du normalisé est étale sur donc à V : E -~ PROPOSITION 4.4.- M 0 F de de sorte que, localement ou E1 isomorphe à est Mn,p est étale sur de ~ propriété ouverte, infinitésimal d’ordre Les de caractéristique S bien le noyau ou premier cas, ~ entre courbes p-isogénie une sur un est une est et et isomorphisme. un Cartier, isomorphe à est étale" (ii) H ouverts de aux ~ courbes d’invariant de Hasse aux est E~ -~ E~ Hasse inversible de p pn n PROPOSITION 4.3.- dual de 2 n la restriction de t 0 F M 1 q M induisent des dans factorise par morphismes finis et plats q’1 M un morphisme surjectif ~ M’n,p ~ Fp . a de (3.15) échange 03C6 et t03C6 , de sorte qu’il suffit de (i) prouver en les infinitésimal : il elliptique et la Là où p réduite à un = h de points n’y a partie caractéristique (3.15) de sorte que l’ouvert de lissité de M point, M’ est partout de dimension EGA 16.5.1 et 17.3.5 2 . Le schéma le morphisme est fini et $ de Hecke L’endomorphisme le tensorisé par (ii), que ce T de de la fibre Ql désigné par la une au q. : *L M n 0 Fp W , tel une qu’il T ) de M n est M n,P étant M -~ régulier, d’après ’ est n plat. Enfin, courbe normale. D est explicité point géométrique Q par p. est dense dans n M’ n,p -~ courbe n,P M n,p résulte de q. : M i n,p ’ " est cp infinitésimale du noyau de la multiplication par 0 , la fibre du morphisme fini = oit le noyau de M n,p pas d’obstruction à relever infinitésimalement et que (iii) de p de en (3.18), est Spec(Z[1/n, 1/l]) R1ã(Mn , symk(R1fn*(Zl) ) défini "correspondance" Les endomorphismes LEMME 4.6.- Soient X , Y , gnons par Z1 , Z2 , a Rp sur un F un et 1 s’interprêtent schéma noethérien Zl-faisceau sur S de même. quatre schémas séparés de type fini X , G un chacune des flèches structurelles de Zl-faisceau X , Y , Z~ ou sur Z Y dans et dési- S. Soient un Supposons finis et de s diagramme commutatif que plats, dans fibre (pour Alors, = et que, x1 ) que des S-schémas, et y~ pour tout x-12(x2(s)) fibre sa z , de et des morphismes sont propres, y~ point géométrique est égale à points géométriques la de somme Z1 de s des que de faisceaux : et x Z2 , la x sont multiplicité multiplicités image réciproque de dans leur s par f. le diagramme est commutatif. Ce lemme résulte des lemmes des premiers carrés et on revient analogues pour R1a, et R1a* . La commutativité est triviale. Le dernier se réécrit à la définition de la trace pour vérifier que le carré (4.7) On du R1ã(Mn , la formation du 1. c. c. Symk R1 fn*Zl) |Spec(F) morphisme à partir de la fibre en r trace pour un sorte que FpP de induit par la restricTp R1 ã(Mn , Symk R1 fn*Zl) . On a R1 ã(Mn ~ Fp , Symk R1 fn*Zl) ; sur ° fini et morphisme peut se plat construire, la "correspondance" (4.5). est sur compatible le modèle Le lemme au (3.18), (4.6), appliqué diagramme commutatif fournit alors par les deux où l’endomorphisme Z changement de base, de au T_%Fp désignera par F une décomposition de en la somme géométrique x endomorphismes définis correspondances suivantes : est le Frobenius absolu. On reconnait dans cette La flèche des est la flèche composée P correspondance le Frobenius est donc le L’endomorphisme correspondant PROPOSITION 4.8.- On a 201420142014 (i) F p !"" F laire (iii) et V sont FV = l’exposé mes F + I*V , P et - agissant sur Fp , ’ n -f’ l’un de l’autre relativement transposés cpP . , n 2014201420142014201420142014201420142014201420142014 ("arithmétique") au produit sca- (3.20). VF = Pour la relation à /F P = P de s’identifie à l’inverse de l’élément de Frobenius du groupe de Galois (ii) T composé . (i) de C. Houzel entre Frobenius (SGA 5.XV). Le géométrique VF composé et arithmétique, est le composé des on renvoie homomorphis- déduits des flèches suivantes : La flèche F*EV*E = (FEVE)* SymkR1f n~Z~ , est de degré = de sorte que p . (p.1E)* VF = agit pk.TrF par ° pk sur puisque F : multiplication par F* = pk,p = Mn n ~ nn Par dans transport de ~~ , ~~(-k = structure, p sur groupe respecte le produit scalaire agit lequel p ~3.20~ ~ valeur On a multiplication par donc Le théorème THÉORÈME Q de à de 4.9 non relativement F Si p au algébrique mier distinct de n remonte à Eichler. Soient et l , produit Kn la plus grande sous-extension élément de Frobenius relatif 03C6-1p de nW l (3.20). scalaire e un 03C6p l’endomorphisme F distinct de X p . sont des entiers premier de F , et on posera le V et transposé Alors, X et = schéma F : X -~ par X un X 0 F P X F , on F désignera par l’endomorphisme de Frobenius désignera toujours ~ ; sur un nombre pre- p . "conjectures Soient absolue congruence).- dehors de est un nombre ("géométrique"), - en (4.$}, implique Ramanujan. clôture Par de synonyme de Gal(Kn l/Q) , N° 5 - Weil une (Formule ramifiée dans p suivant, un de Weil", schéma Alors, on entendra l’énoncé suivant : projectif et lisse sur les valeurs propres de algébriques dont tous les F et l un F* l’endomorphisme conjugués complexes nombre premier de sont de valeur p~‘2 . Avec les hypothèses et notations de 4.9, on a (rappelons que (p,n) = 1 ): THÉORÈME 5.1.de Si les sont) propres de Soit ouvert dans un l’endomorphisme de (module . F* schéma lisse un schéma projectif de qui puisse sur et lisse se repré- X* . Alors, les valeurs sont des entiers Hic(X,Ql) A’~ F* Soient S dans Hi(X,Ql) se algébriques de Hi(X*,Ql) : factorise par est S . Supposons projectif schéma lisse un sur 201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014 - schéma géométrique conju- pk+1/2 )-module, i(X,Ql) ’ sur un tous les quotient d’un sous-objet 0 schéma abélien dans un X tant que Hi(X*,Ql) . LEMME 5.3 (dont . La flèche naturelle de qu’en algébriques pi/2 valeur absolue de sorte alors les valeurs propres vraies, sont des entiers de valeur absolue (modulo senter comme de Weil sont conjectures de Weil. Admettons les LEMME 5.2 knWl de F l’endomorphisme gués complexes conjectures A que et lisse sur de a puisse ~p . se FpP f : A et -~ S représenter un 2014 2014 comme un ouvert Alors, l’endomorphisme de Frobenius pour valeurs propres des entiers algébriques de valeur absolue pi+j/2 . Soit m un entier L’endomorphisme de E et E de > 1 , et considérons les suites multiplication qui s’insèrent clans par un m : 03C8m = diagramme m1 , spectrales définit des commutatif : de Leray endomorphismes Sur agit par multiplication par t Eijr et (r &#x26; 2) d de E et commutent à (resp. avec j s’identifie au / est la t* E, j’ . Elles sont donc = m~ et on comme applique Les flèches dans nulles, (resp. module (5.2). Eij2 (resp. et Hi+jc(A,Ql) ) de les termes sur par Eijr (resp. et envoient s’identifie, où . multiplication t*, sous-espace de Dès lors, de sorte que galoisien, au où t* = mj . sous-espace de L’astuce utilisée ici est due à Lieberman. 0 Soit f : E ~ Mn ~ F la courbe elliptique universelle P soit f , : Ek ~ Mn ~ F son produit fibre itéré k-uple La formule de Kunneth montre que le direct la tient facteur direct le comme (5.3) donc de tensorielle puissance sur n avec admet 0 -faisceau k-ième de R f comme Q; celle-ci à son facteur tour con- Le théorème 5.1 résulte ? -faisceau E, est un ouvert d’un schéma projectif Eg et lisse F . P E* Soit E* P et du LEMME 5.4.- Le schéma 20142014 et sur projectif est de le modèle minimal de Néron de E forment et lisse sur un E n F . Puisque revêtement trivial de M~ 0F sur n ~ 3 p (4.1). et que les M 0 F , n ce Le schéma points d’ordre modèle de Néron est p "semi-stable" la projection en ces points, (cas a ou m f : E* ~ f est non n dans la classification de b M* n’a qu’un nombre fini de dégénérée (présente une Néron). points de En particulier, non lissité, singularité quadratique et ordi- Soit il suffit de résoudre les E* k-uple de produit fibre itéré le E** de singularités toucher à l’ouvert sans (5.4), Pour prouver M* . sur Ek . Prou- tout d’abord : vons LEMME 5.5.- Soit la sous-variété de V affine l’espace sur un (coordon- k corps nées X1Y1 = Soit l’idéal m Xi par 1 i=o une ... engendré ° par les mon6mes (0 S V variété i s: r) . singulier Alors, V en m = QV éclatant le dehors du lieu singulier de m est lisse sur k . où quatre coordonnées V défini par l’élément k~Y~X1 , X~/X~ , X1/X2 V , et la Y. X. Y. (i / j) X. II Xi l’idéal à éclater de vérifier, noter que Xr , T1 ,..., et = 1 On montre maintenant que, localement pour la sont E** de définir Une paires spectre de l’anneau régulier est le idéal, des en est le lieu s’annulent. L’ouvert affine de de déduisent du monôme se permutation des coordonnées qui respecte l’ensemble déduite de Le lieu (pour qui 2014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014 (X.,Y.} m XrY.r = on sur isomorphes à E** obtient un E~ . approximation THÉORÈME 5.6.- Les celles de idéal m (pour V 5.5 en ... résulte. C topologie étale, r = k - 1 analogue à l’idéal m ), les singularités et que ceci de (5.5). permet Eclatant cet C1 du théorème suivant conjectures Notons tout d’abord que de Weil (5.1) a été démontrée par Ihara impliquent la reste vrai pour n conjecture = 1 , car de [2] : Ramanujan. est le sous- mWkl module galoisien de tité, et (4.8) se PX+ F endomorphismes det(l L’action de ble à la laires de Tp V et sont FX ; sur transposés l’un det(l - = ’"W la en induit l’iden- de Vautre, de sorte que k1Wl) . VX ; somme SL (2f) , Du caractère hermitien de T P on J* est induite par son action sur paraboliques relatives à (3.19), Sur (1 - FX)(1 - VX) . = décomposition de conjugué. GL2(Z/(m)) . réduit à 1 - T Les invariant par de de l’espace poids (pour le k + 2 , produit est compati- Sk+2 des formes modu- et de l’espace complexe scalaire de Peterson) déduit alors que p~~X~ ? T~X ~ p~~X~ ; ~) = S~)~ , et S~)~ = TpX + det(1 - ~W~)~ FX ; soit p~~X~ ; S~) = (5.7) Reprenons de Hecke et de les notations du n~ 1 (3.19), (5.7) et faisons ~) . ° k = 10 . En vertu de la théorie réécrit se ~~) et on applique (5.1). D On vérifie de même que les par Peterson de la conjecture conjectures de Ramanujan. de Weil impliquent la généralisation et 172 BIBLIOGRAPHIE [1] J. IGUSA - Kroneckerian model of fields of J. of [2] Math., 81 Y. IHARA - Hecke Math., S.2 as congruence zêta functions in 85 1967, J.-P. JOUANOLOU - [4] M. KUGA et G. SHIMURA - On the zêta function of abelian M. RAYNAUD - [6] J.-P. SERRE - Une [7] [9] et S.2 J. TATE - Courbes Deligne, Shimura), G. Sém. 478-539. paraître). aux 1967/68, formes formulaire - mis miméographiées J.-L. VERDIER - Sur les p. n° 03C4 14. automorphes, J. Math. p. 291-311. elliptiques : Notes variety whose fibres 82 1965, appendice, (à intégrales attachées Japan, 11 1959, fibre a des congruences relatives à la fonction interprétation G. SHIMURA - Sur les P. Math., Ramanujan, Sém. Delange-Pisot-Poitou, Soc. of [8] Ann. of XIII de SGA 1 Exposé modular V et VI de SGA 5. varieties, [5] de Exposés elliptic 267-295. p. [3] are Am. 1959, p. 561-577. polynomials case, Ann. of elliptic modular functions, goût du jour par par l’I.H.E.S. intégrales attachées Bourbaki, au février 1961, aux formes automorphes (d’après exp. 216. Sigles : EGA : Eléments de géométrie algébrique, par A. GROTHENDIECK et J. DIEUDONNÉ, Publ. Math. I.H.E.S. SGA : Séminaire de par géométrie algébrique du Bois-Marie, l’I.H.E.S., à paraître à North-Holland. Notes miméographiées