Résistances page 2/2
On note R
0
la résistance en l’absence de champ magnétique. Exprimer l’écart relatif
0
ε =
en
fonction de e, B et . Calculer la valeur numérique de R
0
ainsi que celle de ε pour B = 1,0 mT, r
1
= 1,0 mm,
r
2
= 3,0 mm, h = 1,0 mm, n = 1,1 ×10
21
m
–3
et λ = 1,8×10
–17
kg⋅s
–1
. Commenter l’utilisation du phénomène
pour la mesure de champs magnétiques.
II- Début de E3A PC 2011
1) Considérons un capteur de température résistif de résistance R(T) à la température T(en K); ali-
menté par un courant I ; il fournit une tension V à ses bornes. Plaçons une résistance R
p
, indépendante de la
température, en parallèle de R(T), comme représenté ci-contre :
La linéarisation de la réponse du capteur au voisinage d’une température T
0
correspond mathémati-
quement à l’existence d’un point d’inflexion sur la variation de la résistance R
d
(T) du dipôle ainsi formé,
pour la température T
0
, soit
0
2
2
d
T T
d R
dT
T
=
.
a) Donner l’expression de la résistance R
d
(T) du dipôle formé par R(T) et R
p
.
b) Traduire la condition de linéarisation ; en déduire l’expression de la résistance R
p
permettant cette
linéarisation, en fonction de R(T
0
),
dR
dT
T
et
2
2
d R
dT
T
.
Le capteur est caractérisé par son coefficient thermique, noté
( )
( )
1
dR T
TR T dT
α =
.
c) Préciser le sens physique de ce coefficient.
d) Exprimer le coefficient thermique
d
α en fonction de
α,
R
et R
p
. Comparer
d
α à
α, puis conclure.
2) On considère une résistance de nickel modélisable, sur l’étendue de mesure de la température t (en
°C) [–50°C, 350°C], par l’expression suivante :
0
1
= + +
, avec A et B, deux constantes de
valeurs respectives A = 5,5×10
–3
°C
–1
et B = 6,7×10
–6
°C
–2
et R
0
= 100 Ω .
a) Calculer les valeurs des résistances R(t
1
= –50°C) = R
1
et R(t
2
= 350°C) aux bornes de l’intervalle
de mesure, puis celle de la résistance R(t
0
= 150°C).
b) Tracer les variations de la résistance R(t) dans l’intervalle de mesure ; analyser ce tracé. Calculer
le coefficient thermique à la température de 150°C.
c) Déterminer l’expression de la résistance R
p
nécessaire pour l’opération de linéarisation autour de
t
0
= 150°C (en fonction de R
0
, A, B et t
0
), puis calculer sa valeur. En déduire la valeur du coefficient thermi-
que (à la température de 150°C) du dipôle linéarisé.
On étudie maintenant l’évolution de la résistance R
d
(t) du dipôle en fonction de la température.
d) Écrire l’expression de la résistance R
d
(t) du dipôle en fonction de la température et des constantes
R
0
, A, B et R
p
.
Calculer les valeurs numériques R
d
(t
1
= –50°C) = R
d
1
et R
d
(t
2
= 350°C) = R
d
2
aux bornes de
l’intervalle de mesure, puis tracer, sur le même graphe que précédemment, les variations de la résistance
R
d
(t) dans l’intervalle de mesure ; analyser ce nouveau tracé.
e) En déduire une loi affine simple du type R
d
(t) = at + b, en évaluant les constantes a et b.
Le calcul de la résistance R
p
nécessite de connaître l’expression mathématique de l’évolution de la
résistance du capteur avec la température et surtout les valeurs numériques des coefficients qu’elle ren-
ferme. L’utilisateur ne disposant pas toujours de ces données ou manquant de précision, a la possibilité de
déterminer R
p
en n’effectuant qu’un nombre limité de mesures de la caractéristique du capteur. R
p
s’obtient
avec trois mesures, à trois températures : t
0
autour de laquelle la caractéristique doit être linéaire, t
1
et t
2
,
températures extrêmes de la plage de mesure.
f) Écrire la relation liant les trois valeurs de résistance R
d
(t
0
), R
d
(t
1
) et R
d
(t
2
), en considérant que la li-
néarisation est parfaitement réalisée sur la plage [t
1
; t
2
], centrée sur t
0
.
g) En déduire l’expression de la résistance de linéarisation R
p
en fonction de R(t
0
), R(t
1
) et R(t
2
), puis
calculer sa valeur ; comparer à la méthode précédente.