4°) La plyométrie
Résistance plyométrique: cycle étirement/détente
C’est un freinage brusque d’une Force et on renverse le mouvement pour rebondir dans l’autre
sens.
Exemple: Sauter d’un mur, amortir le choc puis rebondir le plus haut possible et le plus vite
possible.
Exemple: La course à pieds.
Objectifs: gains d’explosibilité.
En provoquant un petit étirement brusque du muscle, on déclenche un réflexe de protection: LE
REFLEXE MYOTATIQUE qui permet de mobiliser beaucoup de force involontaire.
La force de contraction des muscles dépend de 5 facteurs:
-Nombres de neurones moteurs recrutés
-Force d’impulsion envoyée par chaque neurone moteur
-Taille du muscle
-Coordination intramusculaire
-Coordination intermusculaire
1°) Nombres de neurones moteurs recrutés
Une personne forte est un individu qui possède la capacité de recruter le plus possible de ses
fibres musculaires à un instant donné. Ce recrutement s’effectue par l’intermédiaire du système
nerveux.
Plus le nombre de neurones moteurs actifs est grand plus la quantité de fibres musculaires se
contractant sera importantes.
2°) Force d’impulsion envoyée par chaque neurone moteur
Les neurones moteurs peuvent envoyer des décharges électriques aux muscles avec des
fréquences variables.
Fréquence basse: contraction mollement
Fréquence haute: fort recrutement de fibres musculaires
Le travail plyométrique joue un rôle important pour augmenter la force de l’influx nerveux.
3°) Taille des muscles
Il y a une corrélation entre la taille des fibres musculaires et la force qu’elles sont capable de
développer.
Plus la section des fibres reliées à un neurone moteur est imposante plus la force générée par un
influx nerveux sera conséquent.
4°) Coordination intramusculaire
Chez le sédentaire: lorsque les neurones moteurs déchargent leurs impulsions électriques ils le
font de manière désordonnée entre eux.
Avec l’entrainement: harmonisation des décharges , les fibres vont se contracter de manière
coordonnées .