Structure et composition chimique de la Terre interne

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Thème : La part du génotype et de la part de l’expérience individuelle dans le
fonctionnement du système nerveux
Chapitre 11 : Les circuits cellulaires du réflexe myotatique
IInnttrroodduuccttiioonn
Le maintien de la posture est réalisé par des réflexes d’étirement : les réflexes myotatiques, qui
reposent sur des structures anatomiques (nerfs, centres nerveux, muscles).
Quels sont les circuits et les éléments impliqués dans ce maintien ?
I-
LLee m
muussccllee eesstt uunn oorrggaannee rréécceepptteeuurr eett eeffffeecctteeuurr dduu rrééfflleexxee m
myyoottaattiiqquuee
(TP 17)
1- La contraction du muscle se fait par raccourcissement des fibres musculaires.
Le muscle squelettique (celui qui va permettre les mouvement volontaire =/= des muscles lisses et
cardiaque) est constitué de cellules allongées : les fibres musculaires, rassemblées en faisceaux.
Chaque cellule apparaît longitudinalement constituée en stries car elle contient des filaments : les
myofibrilles.
Lors de la contraction du muscle, chaque fibre se raccourcit : ce raccourcissement permet le
mouvement. Le muscle est l’effecteur du mouvement.
Les fibres musculaires reliées à la même fibre nerveuse, se contractent ensemble : plus les nombre de
fibres musculaire est petit, plus le mouvement est précis.
2- Le fuseau neuro-musculaire est le récepteur du réflexe.
Les muscles contiennent des fuseaux neuromusculaires : fibres musculaires entourées d’une fibre
nerveuse sensitive, parallèle aux autres fibres.
Quand le muscle s’allonge, le fuseau neuromusculaire est stimulé par cette déformation mécanique :
on parle de mécano-récepteur. Des messages nerveux naissent alors le long de la fibre nerveuse. Le
muscle contenant le fuseau est donc le récepteur du réflexe myotatique.
II-
LLee rrééfflleexxee m
myyoottaattiiqquuee rreeppoossee ssuurr ddeess ppooppuullaattiioonnss ddee nneeuurroonneess
(TP 17)
1- Le neurone est l’unité du système nerveux.
Plusieurs fibres nerveuses parallèles, groupées en faisceaux, forment un nerf. Chaque fibre : les
axones, est généralement entourée d’un manchon nommé gaine de myéline. Les axones sont de longs
prolongements de corps cellulaires.
Dans la substance grise de la moelle épinière, s’observent des corps cellulaires avec un noyau et des
prolongements.
Dans la substance blanche de la moelle épinière, s’observent des fibres qui sont les prolongements
des structures cellulaires de la substance grise.
Le système nerveux est donc formé de cellules : les neurones comportant un corps cellulaire situé
dans le centre nerveux et de nombreux prolongements : des petits : les dendrites et un grand :
l’axone.
2- Une chaîne de neurones est le support du message nerveux.
Le message sensoriel naît au niveau du fuseau neuromusculaire, chemine dans un neurone afférent :
le neurone sensitif. Son axone (fibre sensitive) est dans le nerf rachidien, son corps cellulaire dans
le ganglion rachidien de la racine dorsale de la moelle épinière. Le corps cellulaire du neurone
efférent : le neurone moteur ou motoneurone, est ses multiples dendrites sont situés dans la
substance grise de la moelle épinière ; son axone se trouve dans la substance blanche d’abord puis
dans la racine ventrale et enfin dans le nerf rachidien. Dans le muscle, son extrémité se ramifie et
entre en communication avec un ou plusieurs cellules musculaires, au niveau de synapses.
III- LLee rrééfflleexxee m
myyoottaattiiqquuee m
meett eenn jjeeuu pplluussiieeuurrss nneeuurroonneess oorrggaanniissééss eenn cciirrccuuiitt
(TP 17)
Les neurones ne fonctionnent pas seuls : ils sont organisés en circuits. L’étude du réflexe
myotatique montre l’organisation fonctionnelle d’un circuit neuronique.
1- Le circuit peut mettre en jeu une synapse.
Diverses expériences ont permis de montrer qu’une fibre sensitive et un neurone moteur dans
lesquels circulent des messages nerveux à la suite de la stimulation du récepteur lié à la fibre
sensitive, sont en relation au niveau d’une synapse. La communication se fait dans la substance grise,
entre les dendrites du motoneurone et la terminaison de l’axone de la fibre sensitive.
Dans le cas du solaire, le réflexe est dit monosynaptique car le motoneurone et le neurone sensitif
sont connectés directement par une synapse.
2- Certains circuits mettent en jeu plusieurs synapses.
Le fonctionnement des muscles antagonistes nécessite plusieurs motoneurones.
Le circuit solaire-moelle-solaire est monosynaptique ; il entraîne l’excitation du solaire : ce circuit
est dit excitateur.
Le circuit solaire-moelle-jambier (muscle antagoniste du solaire) comporte 2 synapses : il est
polysynaptique ; il entraîne une inhibition du jambier alors que le solaire est excité : ce circuit est
inhibiteur. Des interneurones : neurone d’association, qui sont inhibiteur assurent les connexions
entre les neurones afférents et les motoneurones des muscles antagonistes.
Les muscles antagonistes ont ainsi une innervation réciproque qui permet la coordination de leur
activité.
CCoonncclluussiioonn ::
Les neurones, unité structurale du système nerveux, forment des circuits neuroniques : l’extrémité
de l’axone est en communication avec les dendrites ou le corps cellulaire d’un autre neurone ou une
cellule musculaire au niveau d’une synapse.
Le réflexe myotatique fait intervenir plusieurs populations neuronales :
- des neurones sensitifs,
- des motoneurones,
- des interneurones inhibiteurs.
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