PerspectivesMD Novembre 2013 Baisse de la volatilité des marchés : les perspectives restent bonnes Une annonce de la Fed et une impasse au Congrès assombrissent les perspectives à court terme Durant le troisième trimestre, deux nouvelles ont dominé les médias et influencé les marchés : la décision de la Réserve fédérale américaine (la Fed) de reporter la réduction de ses mesures de stimulation monétaire; et l’impasse au Congrès devant la fermeture du gouvernement américain et le relève­ ment du plafond de la dette. Bien que ces évènements aient des effets distincts sur l’orientation des marchés, nous trouvons encourageant que, dans l’ensemble, la volatilité des marchés se soit réduite au cours des derniers mois. Cette baisse favorise un climat d’investissement où le rendement est directement lié aux résultats tangibles, ce qui témoigne à plus grande échelle d’une relation plus saine entre le risque et le rendement. Nous pensons que, sauf quelques exceptions, les marchés des capitaux mondiaux reviennent lente­ment à ce que nous appelons « l’ancienne normalité ». Selon nous, dans cette nouvelle (ancienne) conjoncture, les facteurs fondamentaux, comme les bénéfices des sociétés, conditionneront plus le rendement des marchés que les mesures de stimulation monétaire. La Fed reporte la réduction de ses mesures : les marchés à la hausse Les signaux qu’envoient les marchés montrent que la tendance « appétit du risque, aversion du risque » évolue vers l’autonomisation des secteurs. Si c’est le retour à l’ancienne normalité, nous reconnaissons tout de même que les sommes colossales injectées dans l’économie mondiale influenceront encore fortement, pour un certain temps, le comportement des épargnants. Durant le deuxième trimestre, le mot Nous recommandons aux épargnants de ne pas s’attarder au tapage entourant l’annonce de la Fed et de plutôt se concentrer sur les indicateurs de base de l’économie et des marchés. « réduction » était d’ailleurs sur toutes les lèvres après que Ben Bernanke, président de la Réserve fédérale, a laissé entendre que la Fed envisageait de ralentir la cadence de la stimulation monétaire à la fin de 2013. Tous s’entendaient pour dire que la Fed commencerait à freiner ses mesures après sa réunion du 18 septembre. Au contraire, cette dernière a annoncé qu’aucune date n’avait encore été fixée à ce propos et que, dans le cadre d’un programme d’« assouplissement quantitatif », elle achèterait mensuelle­ ment l’équivalent d’environ 85 milliards de dollars d’obligations du Trésor américain et d’obligations adossées à des créances hypothécaires. Les marchés mondiaux ont applaudi à la nouvelle, et l’indice S&P 500 a même atteint un sommet (1 725,52) le 18 septembre, après une hausse de 1,22 % (en dollars américains) en une seule journée. Après cette annonce, les actions canadiennes ont aussi enregistré une hausse. Nous recommandons aux épargnants de ne pas s’attarder au tapage entourant l’annonce de la Fed et de plutôt se concentrer sur les indicateurs de base de l’économie et des marchés. L’ampleur et la souplesse du programme de Sommaire } Après l’annonce de la Fed, les actions ont un rendement supérieur aux titres à revenu fixe } Réaction à l’annonce de la Fed : les décideurs ont encore de l’influence sur les marchés } Cinq ans plus tard : les leçons Finances Pratique Mieux-être md.amc.ca stimulation de la Fed doivent aussi être prises en compte. En effet, vu l’étendue de ce programme, les réductions peuvent tout à fait n’être que modestes. De plus, la Fed a toute la latitude voulue pour corriger le tir en cours de route. Après tout, la Fed n’a jamais dit que ce retrait se ferait de manière subite et prendrait les marchés par surprise. La Fed a donné trois principaux arguments en faveur du report de la réduction de ses mesures de stimulation et du maintien de son programme d’assouplissement quantitatif. Tout d’abord, si l’économie américaine prend du mieux, la réduction de la stimulation reste conditionnelle à l’atteinte d’objectifs économiques spécifiques, dont le plus important est la baisse du taux de chômage de 7,3 % à 6,5 %. Ensuite, la Fed craint que la hausse des taux hypothécaires prenne les acheteurs à la gorge. Enfin, la menace de fermeture du gouvernement est une entrave potentielle à la croissance économique. La fermeture s’est concrétisée début octobre. Une certaine volatilité est donc à prévoir au début du quatrième trimestre. Les épargnants, inquiets, conservent­leur flegme devant l’impasse au Congrès Au début du quatrième trimestre, certaines nouvelles ont fait beaucoup de bruit. À cause d’une impasse politique au sein du Congrès, le gouvernement des États-Unis a suspendu ses services le 1er octobre. L’incidence de cette fermeture sur l’économie américaine ne tardera pas à se faire sentir, même si la résolution de ce problème est relativement simple. La durée de la fermeture détermina la gravité de ses conséquences sur la croissance économique réelle des États-Unis. Cependant, nous pensons que celles-ci ont déjà été en grande partie prises en compte par les marchés. Ajoutons que la faible réaction des marchés laisse supposer que la plupart des observateurs sont d’avis que le problème sera réglé rapidement. Ce qui est vraiment inquiétant, c’est la menace de l’atteinte du plafond d’endettement des États-Unis, c’est-à- 2 PER S P EC T I VE S M D dire la taille de la dette acceptable par le Trésor américain. Atteindre ce plafond serait un fait sans précédent, porteur d’un plus grand risque de perturbations à long terme pour l’économie mondiale. Si le plafond est atteint, ce ne sera pas l’incapacité financière du Congrès à « payer ses factures » qui sera en cause, mais bien le manque de volonté de trouver des compromis politiques pour ce faire. En fait, la variable humaine complexifie le problème, au point de limiter grandement notre capacité à prévoir la suite des évènements. Les décideurs de partout au monde continueront de surveiller la situation de près; quant à nous, nous suivrons le dossier pour en évaluer les répercussions­sur les placements. Troisième trimestre : après l’annonce de la Fed, les actions ont un rendement supérieur aux titres à revenu fixe Tous les indices des principaux marchés mondiaux ont affiché un rendement positif au troisième trimestre. Ils étaient aussi tous à la hausse relativement au cumul annuel, à l’exception des marchés émergents, en baisse de 0,82 %. Pour sa part, l’indice composé S&P/TSX a terminé le trimestre avec une hausse de 6,25 %, attribuable surtout au secteur financier, avec à sa tête les grandes banques canadiennes. Au 30 septembre, les services financiers ont enregistré une hausse de 8,61 %. Pendant ce temps, le dollar, qui était à peine en deçà de 0,95 $ US, est passé à un peu plus de 0,97 $ US. L’indice S&P 500 a augmenté de 5,24 % en dollars américains et de 2,97 % en dollars canadiens. L’indice mondial MSCI a terminé le trimestre en hausse de 8,29 % en monnaie locale, soit de 5,96 % en dollars canadiens. L’indice MSCI Europe, Australasie et ExtrêmeOrient (EAEO) a pour sa part bondi de 11,61 % en monnaie locale et de 9,20 % en dollars canadiens. Même l’Europe, pourtant fragilisée, montre des signes de reprise et le potentiel de renouer avec une croissance durable. Finalement, l’indice MSCI Europe était en hausse de 13,66 %, soit de 11,20 % en dollars canadiens. Avec la décision de la Fed de reporter la réduction progressive des mesures de stimulation, on s’attend à une baisse des taux pour certains titres à revenu fixe, prêts à la consommation et prêts aux entreprises. D’ailleurs, l’annonce a provoqué la chute du taux de rendement des obligations. En effet, le 18 septembre, le rendement des obligations du Trésor américain à dix ans a accusé la plus forte baisse en près de deux ans, passant de 2,85 % à 2,7 %. Le rendement des obligations types du gouvernement du Canada à dix ans a aussi baissé : de 2,77 %, il est passé à 2,70 %. Cette chute du rendement des obligations a provoqué une hausse de leur prix, les deux phénomènes variant inversement. Selon l’indice obligataire universel DEX, le marché canadien général des titres à revenu fixe a terminé le troisième trimestre en hausse de 0,11 %, la valeur de la composante des obligations de sociétés canadiennes a augmenté de 0,36 %, et celle de la composante des obligations du gouvernement, de 0,15 %. Perspectives : retour à l’ancienne normalité Notre pronostic, optimiste mais prudent, selon lequel les marchés devraient retourner bientôt à l’ancienne normalité (fin 2013-début 2014) repose sur trois principaux éléments : l’augmentation des dépenses de consommation aux États-Unis; des actions fermes et coordonnées des décideurs en appui à la croissance; et la faible inflation. Consommateurs américains : les dépenses et la confiance demeurent fondamentales Les tendances observées chez les consommateurs américains sont déterminantes pour l’économie mondiale. En effet, les dépenses des consommateurs américains représentent plus de 70 % du produit intérieur brut (PIB) des États-Unis et environ 20 % du PIB mondial. Sans une demande soutenue des consommateurs américains, le rythme de croissance raisonnable actuel de l’économie mondiale est compromis. L’indice de confiance des consommateurs du Conference Board, en légère hausse en août, est redescendu en septembre. Cela dit, cet indice suggère tout de même que les consommateurs sont plus optimistes au sujet de la con­ joncture économique et du marché du travail. La fermeture du gouvernement américain atténuera cette bonne nouvelle. En effet, si la situation actuelle est analogue aux fermetures passées, la confiance des consommateurs devrait décroître jusqu’à ce que le Congrès trouve une solution. Néanmoins, nous croyons que les consommateurs américains retrouveront à long terme un certain optimisme. Ce regain d’optimisme devrait en partie provenir d’une amélioration progressive du marché du travail, se répercutant ensuite positivement sur le revenu des ménages. À la fin de septembre, le taux de chômage aux États-Unis était presque à son plus bas depuis six ans. Le prix des maisons a aussi connu une série d’augmentations marquées; selon l’indice S&P Case-Shiller, dans une vingtaine de grandes villes américaines, le prix a grimpé de 12,4 % entre juillet 3 PER S P EC T I VE S M D 2012 et juillet 2013. Comme une maison est généralement le plus gros actif des consommateurs, la hausse du prix des maisons entraîne souvent une vague d’optimisme rendant les propriétaires plus enclins à accroître leurs dépenses. Réaction à l’annonce de la Fed : les décideurs ont encore de l’influence sur les marchés La réaction aux commentaires du président Bernanke sur la réduction des mesures de stimulation montre l’importance du rôle des décideurs sur la scène économique mondiale. Malgré les turbulences qui ont suivi son annonce, nous retenons le fait que les marchés s’appuient toujours sur la certitude relative que les banques centrales ont l’intention de maintenir de faibles taux d’intérêt. Qui plus est, la crise persistante de la zone euro commence à se résorber grâce aux efforts des décideurs. La Banque centrale européenne (BCE) prévoit d’ailleurs une légère reprise vers la fin de l’année. La récession, qui a sévi dans la zone euro pendant 18 mois, s’est terminée officiellement au deuxième trimestre avec l’augmentation du PIB de 0,3 %. Certains indicateurs économiques avancés, comme l’indice des gestionnaires en approvisionnement (IGM), suggèrent que cette reprise s’est poursuivie au troisième trimestre, où la moyenne de l’IGM était de 51,4 contre 47,8 au trimestre précédent. De son côté, la Banque du Japon poursuit son programme musclé de stimulation monétaire, dans le cadre duquel elle a provoqué la dévaluation de sa monnaie en augmentant la quantité de yens en circulation dans l’optique de stimuler l’économie par une hausse des exportations. La maîtrise de l’inflation reste importante­ La crainte d’une hausse de l’inflation dans les économies avancées est toujours présente. En août, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 0,1 %, au Canada comme aux États-Unis. Cependant, la croissance rapide des économies émergentes fait de l’inflation une préoccupation constante. Heureusement, les décideurs des marchés émergents reconnaissent cette menace et prennent les mesures qui s’imposent, par exemple en haussant le coût d’emprunt à court terme. Pour les prochains mois N’oublions pas que le 15 septembre dernier marquait le cinquième anniversaire de l’effondrement de l’entreprise américaine de services financiers Lehman Brothers Holdings Inc., évènement que plusieurs considèrent comme le déclencheur de la crise financière mondiale. Cinq ans plus tard, nous constatons que, dans l’ensemble, notre système financier a retrouvé une relative stabilité. Nous faisons preuve d’un optimisme prudent en prévoyant que la croissance de l’économie mondiale perdurera. Malgré la volatilité causée par la fermeture du gouvernement américain et le problème du plafond d’endette­ ment, nous sommes persuadés que nos gestionnaires de placements sauront y voir clair et saisiront les meilleures occasions de placements à long terme qui se présenteront dans les mois à venir, période où le rendement des marchés reviendra à l’ancienne normalité. Dans ce contexte, la meilleure manière de procéder consiste sans doute à éviter de se laisser dicter sa conduite par les manchettes du jour et à se concentrer sur les facteurs fondamentaux. Nous continuons de vous encourager à travailler en étroite collaboration avec votre conseiller MD pour vous concentrer sur l’objectif de votre portefeuille et votre horizon temporel afin de rééquilibrer votre portefeuille en fonction de la répartition stratégique de l’actif que vous visez à long terme. Le moment est idéal pour revoir votre plan financier à long terme et vous assurer que la répartition stratégique de votre actif est à jour. Afin de vous assurer d’être dans la meilleure position possible pour atteindre vos objectifs financiers dans le contexte des possibilités en émergence, nous vous invitons à consulter votre conseiller MD ou à appeler MD au 1-800-267-2332 pour demander qu’on vous mette en contact avec le conseiller MD le plus près de chez vous. n Cinq ans plus tard : les leçons En septembre dernier, c’était le cinquième anniversaire de la faillite de la banque d’investissement américaine Lehman Brothers Holdings Inc., évènement déclencheur de la crise mondiale des systèmes financiers. S’ensuivaient un effondrement du marché boursier mondial et une récession sévère. La valeur des actions américaines a alors fondu de moitié, le taux de chômage a atteint les deux chiffres, et le gouvernement a dû procéder au renflouement de sociétés gigantesques. Ce qui a changé : tout et rien En rétrospective, ces évènements ont servi de dures leçons aux épargnants. Ce qui est certain, c’est que ceux qui sont tombés dans les pièges classiques ont essuyé les plus grosses pertes, tandis que ceux qui ont maintenu leurs placements ont profité d’une remontée considérable, voyant ainsi leur portefeuille recouvrer la santé, puis la croissance. D’ailleurs, l’indice S&P 500, qui a accusé une perte de 37 % en 2008, a affiché un rendement moyen de 8 % au cours des cinq dernières années – rendement qui compense largement la perte initiale. Pièges à éviter en matière d’investissement Pour ne pas tomber dans le piège classique de l’investisseur, il faut être bien avisé, patient et discipliné. Cette attitude permet d’éviter des erreurs coûteuses et peut s’avérer très déterminante à long terme. 1. Ne pas se fixer un horizon temporel adéquat Investir dans une perspective à long terme rend d’ordinaire le risque plus tolérable, car le recul du temps permet de mieux affronter les aléas du marché. Les données suggèrent aussi une corrélation inverse entre la durée des placements et le risque de perte sur les marchés boursiers. 2. Le manque de diversification du portefeuille Généralement, les fluctuations au sein des multiples catégories d’actifs, types d’industrie et régions ne sont pas synchronisées. Par conséquent, personne ne peut prédire à tout coup le type de placement qui obtiendra le meilleur rendement. Varier les types de placement – une stratégie que l’on nomme la répartition de l’actif – réduit l’exposition au risque relatif à une catégorie d’actifs, à une industrie ou à un marché particulier, en plus d’équilibrer le rendement à long terme. 3. Ignorer sa tolérance au risque Tout investissement comporte un risque. Rappelons d’abord qu’en général, le potentiel de rendement varie selon le niveau de risque. Pour déterminer le degré de risque que l’on peut supporter, il faut connaître sa sensibilité aux fluctuations de valeur ou de prix, tout en tenant compte du rendement nécessaire pour atteindre ses objectifs financiers. Par exemple, les épargnants qui n’ont pas vraiment besoin d’un revenu de placements dans l’immédiat peuvent mieux accepter les risques associés aux fluctuations à court terme. 4. Ne pas rééquilibrer son portefeuille Lorsqu’on a déterminé la répartition de l’actif au sein de son portefeuille, il est important d’entretenir cette pondération, qui peut changer selon le cours des marchés. En effet, le rééquilibrage est un moyen efficace de s’assurer que son portefeuille convient toujours à ses objectifs de placement et à son degré de tolérance au risque. 5. Investir avec ses émotions et non avec sa raison Investir n’est pas un sprint, mais un marathon. Il est facile de prêter l’oreille au battage médiatique, puis de suivre les mouvements de panique et d’acheter au plus haut ou de vendre au plus bas. En fait, une stratégie de placement doit mettre de côté les émotions et privilégier le long terme. À ce titre, rien ne vaut les services-conseils MD pour bâtir un portefeuille qui assure la meilleure protection possible contre la volatilité des marchés. L’importance d’une stratégie de portefeuille solide Au bout du compte, l’atteinte d’objectifs à long terme appelle une stratégie de portefeuille diversifiée et éprouvée qui permette de faire face à la volatilité des marchés – en bref, un plan fiable qui permette de traverser les pires crises. Voilà l’essence de la méthode de gestion par portefeuille de MD. Nous proposons des solutions de placement et de portefeuille bien adaptées, peu importe les conditions du marché. Depuis 2008, les épargnants qui ont suivi nos conseils et adopté une stratégie de portefeuille conçue selon des objectifs spécifiques ont pu braver la crise. Communiquez avec votre conseiller financier pour savoir comment il peut vous aider à mettre sur pied une stratégie de portefeuille gagnante, à court comme à long terme. Les renseignements contenus dans ces documents ne doivent pas être considérés comme des conseils de placement. Veuillez consulter votre conseiller MD avant de prendre des décisions de placement ou de mettre en œuvre une stratégie de placement. Conseils en placement privés MD offre des conseils en placement pour Services aux médecins MD inc., une entreprise de l’AMC. Services aux médecins MD offre des produits et services financiers, la famille de fonds communs de placement MD, des conseils en placement, ainsi que des produits et services de gestion médicale par l’entremise du groupe d’entreprises MD. Pour obtenir une liste détaillée de ces entreprises, prière de consulter notre site à l’adresse md.amc.ca. INV-13-01060 Les placements dans les fonds communs peuvent être assortis de commissions, de commissions de suivi ainsi que de frais de gestion et autres frais. Il importe de lire le prospectus avant d’effectuer des placements. Les fonds communs de placement ne sont pas garantis, leur valeur fluctue régulièrement et leur rendement passé peut ne pas se répéter. Pour obtenir un exemplaire du prospectus, prière de communiquer avec votre conseiller MD ou avec le Centre de courtage MD au 1 800 267-2332.