Baromètre du cancer Résultats 2015 © 2015 Ipsos. All rights reserved. Contains Ipsos' Confidential and Proprietary information and may not be disclosed or reproduced without the prior written consent of Ipsos. Fiche technique Sondage effectué pour : la Fondation contre le cancer Echantillon : 1 000 personnes, constituant un échantillon représentatif de la population belge âgée de 16 à 70 ans Dates du terrain : Du 9 au 19 janvier 2015 Méthode : Échantillon interrogé on-line via l’Access Panel d’Ipsos Méthode des quotas : sexe, âge, occupation, niveau d’éducation et zone géographique. Les données ont été pondérées. Marge d’erreur de 3,1 pts % Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d’erreur inhérentes aux lois statistiques. Baromètre du cancer – Résultats 2015 2 1 Profil des personnes interrogées Âge Sexe 16-24 16% 25-34 50% 50% 18% 35-44 20% 45-54 21% 55-64 Homme Femme 65-70 Classe sociale * Indépendants Ouvriers Demandeurs d'emploi Région 31% 8% 67%13% Au foyer Etudiant Inférieure 9% 6% Employés 33% 16% Autre inactifs Bruxelles 5% 58% 10% 12% Supérieure (Pré)pensionné Flandre 16% Wallonie 32% 9% * Explication du calcul de la classe sociale Baromètre du cancer – Résultats 2015 4 RÉSUMÉ EXÉCUTIF Les comportements à risque des Belges Baromètre du cancer – Résultats 2015 • Si l’on considère les 3 comportements à risque que sont l’addiction au tabac, la consommation d’alcool et la fréquentation des bancs solaires, on observe que les hommes plus que les femmes adoptent les deux premiers comportements (fumer et boire de l’alcool), alors que la fréquentation des bancs solaires est plutôt féminine. • La consommation d’alcool est plus fréquente à partir de 45 ans alors que l’activité de banc solaire est plutôt une activité des 25-34 ans. La cigarette touche toutes les classes d’âge avec un pic sur les 35-44 ans. • Les personnes séparées, veuves ou divorcées sont plus enclines que les célibataires ou les personnes en couple à adopter un comportement à risque. • Certains comportements à risque sont corrélés à d’autres. Les buveurs sont le plus souvent également fumeurs et inversement. Les consommateurs de banc solaire sont également plus souvent fumeurs que non fumeurs. • On n’observe pas de corrélation entre la classe sociale et la consommation d’alcool ou la fréquentation du banc solaire. Par contre, on observe une corrélation entre la classe sociale et la consommation de tabac. Les classes sociales inférieures sont plus consommatrices de tabac que les classes sociales supérieures. 5 RÉSUMÉ EXÉCUTIF L’exposition aux facteurs de risque Baromètre du cancer – Résultats 2015 • 60% des Belges âgés de 16 à 70 ans ne sont exposés à aucun des 3 facteurs de risque pris en compte. • 32% sont exposés à un seul facteur de risque. • 8% sont exposés à deux facteurs de risque. • 1% est exposé aux 3 facteurs de risque pris en compte (tabac, alcool et banc solaire). 6 RÉSUMÉ EXÉCUTIF La perception des facteurs contribuant au cancer Baromètre du cancer – Résultats 2015 • Fumer du tabac ou en respirer la fumée, l’exposition non protégée au soleil et les bancs solaires sont les 3 premiers facteurs de risque identifiés par la population belge. • Dans les autres facteurs de risque pris en compte, l’exposition au stress, qui n’est pas un facteur de risque avéré, a une place importante (6 Belges sur 10). Plus importante que la consommation d’alcool (5 Belges sur 10) qui est un facteur de risque prouvé. • Si le Nord et le Sud du pays partagent leur perception du tabac et du soleil comme facteurs de risque, les Wallons semblent toutefois plus inquiets que les Flamands et considérer plus facilement toutes sortes de comportements comme des facteurs de risque. • La quasi-totalité des fumeurs ont conscience que leur addiction est un facteur de risque. Près de 9 Belges sur 10 qui fréquentent les bancs solaires en connaissent les risques. Les consommateurs d’alcool sont seulement un peu plus de la moitié à identifier leur consommation comme un facteur de risque. 7 RÉSUMÉ EXÉCUTIF La perception des facteurs qui diminuent les risques de cancer • Les Belges connaissent les facteurs qui diminuent les risques de cancer en lien avec une exposition au soleil : l’application d’une crème solaire, se mettre à l’ombre. • Ils identifient également une alimentation saine et une activité sportive quotidienne comme mesures prophylactiques. • Cependant 1/3 pensent que la consommation régulière de compléments alimentaires est bénéfique. • Enfin, ils reconnaissent l’efficacité de la vaccination comme prévention de certains cancers : hépatite B et HPV. La perception des facteurs augmentant les chances de guérison du cancer • Tant en Flandre qu’en Wallonie, le dépistage est considéré comme un moyen augmentant les chances de guérison du cancer, la Wallonie présentant des scores légèrement plus élevés encore que la Flandre. • Cependant ils ne font pas la différence entre les dépistages et des examens inutiles qui peuvent s’avérer dangereux. Les Flamands sont plus enclins que les Wallons à croire qu’un scanner entier du corps permettrait d’augmenter les chances de guérison du cancer. De même les classes sociales inférieures sont plus enclines que les classes sociales supérieures à croire en ce mythe. Baromètre du cancer – Résultats 2015 8 RÉSUMÉ EXÉCUTIF Les vérités et les croyances autour du cancer Baromètre du cancer – Résultats 2015 • 9 Belges sur 10 pensent qu’on peut guérir du cancer. Ce sont surtout les 55-70 ans qui sont enclins à le croire. • Mais près de 4 sur 10 pensent néanmoins qu’on en meurt généralement. • Une partie des Belges sous-estime leur propre mode de vie comme facteur de risque du cancer. Pour eux, le cancer est plus lié à des facteurs extérieurs comme la pollution, une nourriture contenant des pesticides ou encore l’hérédité, qu’à leur mode de vie. • Les fumeurs sous-estiment le risque qu’ils prennent en fumant des cigarettes par rapport au risque que représente une atmosphère extérieure polluée. • Les hommes, les Flamands et les buveurs attribuent plus de poids en tant que risque aux facteurs extérieurs qu’à leur propre mode vie. • Les femmes, les Flamands et les 16-34 ans sont plus enclins à considérer que le cancer est héréditaire. • La croyance en l’existence d’aliments anti-cancer est plus répandue en Wallonie et dans les classes sociales supérieures. • Les hommes, les 50-70 ans et les classes sociales supérieures sont plus nombreux à penser que les traitements du cancer ont actuellement moins d’effets secondaires. • Enfin, près de 7 Belges sur 10 sont d’avis qu’une attitude positive diminue le risque d’attraper un cancer, c’est surtout le cas des Wallons, des 35 -70 ans et des personnes séparées ou veuves. 9 2 Le profil des Belges interrogés Même profil qu’en 2013 : la consommation d’alcool, de cigarette et de banc solaire n’a pas évolué au sein de la population belge âgée de 16 à 70 ans. Mode de vie – comportement % 26% Fume 25% 14% Boit en moyenne plus de 2 verres d'alcool par jour 15% 8% Va au banc solaire plus de 5 fois par an 8% Est ou a été soigné pour un cancer 5% 4% Base : Question : 2015 2013 n=1.000; échantillon total (Belges de 16 à 70 ans) V1. Veuillez indiquer ce qui s’applique à vous. Baromètre du cancer – Résultats 2015 11 Et donc, l’exposition aux facteurs de risque est semblable également : 4 Belges sur 10 âgés de 16 à 70 ans s’exposent à des risques de cancer en raison de leur consommation de cigarette, d’alcool et de banc solaire. Exposition aux facteurs de risque Exposition à aucun des 3 facteurs de risque 60% Exposition à 1 facteur de risque Base : Question : 2013 32% OU OU 32% Exposition à 2 facteurs de risque Exposition à 3 facteurs de risque 2015 60% 8% OU OU 7% 1% 1% ET ET n=1.000; échantillon total (Belges de 16 à 70 ans) V1. Veuillez indiquer ce qui s’applique à vous. Baromètre du cancer – Résultats 2015 12 La consommation de tabac est plutôt masculine et plus importante en Wallonie qu’en Flandre. Les personnes séparées semblent s’adonner également plus à la cigarette que les autres. Les fumeurs sont aussi le plus souvent des « buveurs ». Enfin, la consommation de tabac est plus répandue dans la classe sociale inférieure que dans la classe sociale supérieure. Profil « fumeur » 37% 32% Baromètre du cancer – Résultats 2015 24% 24% 22% 23% 22% Classes Soc. Inf. Classes Soc. Sup. Wallonie Bruxelles Flandre Non-buveurs Buveurs Femmes Hommes Célibataire Veuf-ve, divorcé 65-70 Marié, cohabitant ABCDEFG: 95% significance level 55-64 45-54 35-44 25-34 16-24 25% 32% 30% 19% 18% TOTAL 30% 28%27% 27% 26% 36% 35% % significativement plus élevé 13 La consommation de plus de 2 verres d’alcool par jour est surtout le fait des hommes, des 35-54 ans et des personnes en couple ou séparées ET des fumeurs. On n’observe pas de corrélation entre la classe sociale et la consommation d’alcool. Profil « buveur » 29% 24% 22% 21% 19% 14% 14% 19% 18%18% 13% 12% 10% 7% 16% 13% 7% 6% Baromètre du cancer – Résultats 2015 Classes sociales supérieures Classes sociales inférieures Non-fumeurs Fumeurs Femmes Hommes Célibataire Veuf-ve, divorcé 65-70 55-64 45-54 35-44 25-34 Marié, cohabitant ABCDEFG: 95% significance level 16-24 Wallonie Bruxelles Flandre TOTAL 3% % significativement plus élevé 14 A l’inverse ce sont plutôt les femmes qui fréquentent les bancs solaires. Les 35-54 ans également, les personnes séparées ET les fumeurs. On n’observe pas de corrélation entre la classe sociale et la fréquentation de banc solaire. Profil « va au banc solaire » 16% 14% 12% 11% 8% 8% 8% 13% 8% 7% 7% 8% 9% 5% 4% Baromètre du cancer – Résultats 2015 Classes sociales supérieures Classes sociales inférieures Non-fumeurs Fumeurs Femmes Hommes Célibataire Veuf-ve, divorcé 65-70 55-64 Marié, cohabitant ABCDEFG: 95% significance level 45-54 35-44 25-34 16-24 TOTAL 1% % significativement plus élevé 15 Les 35-70 ans sont plus nombreux à être ou à avoir été soignés pour un cancer. On observe un pic auprès de la classe d’âge des 65-70 ans. Les « buveurs » sont également plus nombreux à devoir faire face au cancer. On n’observe pas de corrélation entre la classe sociale et le fait d’être ou avoir été soigné pour un cancer. Profil «est ou a été soigné pour un cancer » 14% 10% 6% 6% 6% 5% 6% 5% 4% 4% 4% 4% 4% 2% ABCDEFG: 95% significance level Baromètre du cancer – Résultats 2015 Classes sociales supérieures Classes sociales inférieures Non-buveurs Buveurs Non-fumeurs Fumeurs Femmes Hommes 65-70 55-64 45-54 35-44 25-34 16-24 TOTAL 0% % significativement plus élevé 16 3 La perception des facteurs contribuant au cancer Comme en 2013, les Belges identifient le tabac, le soleil et les bancs solaires comme les trois premiers facteurs contribuant au cancer. La consommation du tabac et l’inhalation d’air enfumé par le tabac sont considérées comme étant autant dangereuses. Par contre le cannabis et la chicha sont considérés comme moins dangereux. TOP 10 Fumer du tabac 96% 96% L’exposition non protégée au soleil 95% 94% Les bancs solaires 94% 94% Respirer de l’air enfumé par le tabac 94% Respirer de l’air pollué/ des particules en suspension 93% 90% Fumer du cannabis Un excès de poids 72% 69% 68% 64% Fumer la chicha 66% Manger des aliments contenant des additifs 64% 63% Habiter à côté d’une centrale nucléaire 63% 55% Base : Question : 2015 2013 n=1.000; échantillon total (Belges de 16 à 70 ans) Q2. Selon vous, dans quelle mesure les facteurs suivants contribuent au cancer ? Baromètre du cancer – Résultats 2015 18 6 Belges sur 10 pensent que le stress est un facteur de risque. Alors que 5 Belges sur 10 considèrent que la consommation d’alcool est un facteur de risque. 61% 62% L’exposition au stress L’utilisation d’organismes génétiquement modifiés 57% 54% 55% Habiter sous des câbles à haute tension La consommation de plus d’un verre d’alcool par jour 48% 51% 49% L’utilisation d’un GSM Manger beaucoup de viande excepté de la volaille L’exposition à des expériences douloureuses 44% 31% 33% 29% 30% L’utilisation de déodorant Base : Question : 50% 34% 34% Ne pas pouvoir exprimer ses émotions Les armatures d’un soutien-gorge 53% 13% 12% 2015 2013 n=1.000; échantillon total (Belges de 16 à 70 ans) Q2. Selon vous, dans quelle mesure les facteurs suivants contribuent au cancer ? Baromètre du cancer – Résultats 2015 19 D’une manière générale, la Wallonie semble plus inquiète par rapport au risque de cancer que la Flandre, à raison ou parfois à tort : elle considère 14 des 20 facteurs testés comme contribuant significativement plus au cancer que la Flandre. DIFFÉRENCES RÉGIONALES : TOP 10 96% 98% Fumer du tabac L'exposition non protégée au soleil 95% 95% Les bancs solaires 96% 92% Respirer de l’air enfumé par le tabac 93% 96% Respirer de l’air pollué/ des particules en suspension 91% 97% Fumer du cannabis 69% Un excès de poids 66% 72% Fumer la chicha Manger des aliments contenant des additifs Habiter à côté d'une centrale nucléaire Base : Question : n=1.000; échantillon total (Belges de 16 à 70 ans) Q2. Selon vous, dans quelle mesure les facteurs suivants contribuent au cancer ? Baromètre du cancer – Résultats 2015 57% 60% 78% 78% 72% 66% 60% Flandre Wallonie % significativement plus élevé 20 Les Wallons semblent plus inquiets que les Flamands par rapport au risque que représentent le stress, les OGM, l’alcool, les GSM, les expériences douloureuses, la nonexpression des émotions, l’utilisation d’un déodorant et les armatures des soutien-gorge. DIFFÉRENCES RÉGIONALES 55% L’exposition au stress L’utilisation d’organismes génétiquement modifiés 46% La consommation de plus d’un verre d’alcool par jour 43% Manger beaucoup de viande excepté de la volaille Base : Question : 62% 48% 50% 22% Ne pas pouvoir exprimer ses émotions 25% L’utilisation de déodorant 25% 11% 17% n=1.000; échantillon total (Belges de 16 à 70 ans) Q2. Selon vous, dans quelle mesure les facteurs suivants contribuent au cancer ? Baromètre du cancer – Résultats 2015 70% 46% L’utilisation d’un GSM Les armatures d’un soutien-gorge 74% 56% 53% Habiter sous des câbles à haute tension L’exposition à des expériences douloureuses 71% 51% 38% 35% Flandre Wallonie % significativement plus élevé 21 Les 55-70 ans éprouvent plus de crainte par rapport au cannabis, à la qualité de la nourriture et aux émotions. Les 16-34 ans se posent des questions par rapport aux centrales nucléaires, à la consommation d’alcool, l’utilisation d’un GSM ou de déodorant. DIFFÉRENCES SELON LA CLASSE D’ÂGE 69% 73% 77% Fumer du cannabis Manger des aliments contenant des additifs 60% 65% 70% Habiter à côté d'une centrale nucléaire 50% 50% 50% Habiter sous des câbles à haute tension La consommation de plus d’un verre d’alcool par jour Ne pas pouvoir exprimer ses émotions L’utilisation de déodorant Base : Question : 44% 21% 25% 26% 55% 38% 40% 35% 36% 35% n=1.000; échantillon total (Belges de 16 à 70 ans) Q2. Selon vous, dans quelle mesure les facteurs suivants contribuent au cancer ? Baromètre du cancer – Résultats 2015 55% 52% 46% 49% 25% 61% 56% 56% 45% L’utilisation d’un GSM Manger beaucoup de viande excepté de la volaille L’exposition à des expériences douloureuses 69% 66% 16-34 35-54 55-70 % significativement plus élevé 22 La quasi-totalité des fumeurs ont conscience que leur addiction est un facteur de risque. Près de 9 Belges sur 10 qui fréquentent les bancs solaires en connaissent les risques. Les consommateurs d’alcool sont seulement un peu plus de la moitié à identifier leur consommation comme un facteur de risque. Perception des comportements à risque par les différents profils (% de personnes qui pensent que le comportement est un facteur de risque) 2015 2013 le font ne le font pas 95% 94% Fumer du tabac Fumer du tabac 97% 97% 89% 86% Les bancs solaires Les bancs solaires 95% 95% La consommation de plus de 1 verre d'alcool par jour Base : Question : 42% 49% La consommation de plus de 1 verre d'alcool par jour 55% 53% % significativement plus élevé n=1.000; échantillon total (Belges de 16 à 70 ans) Q2. Selon vous, dans quelle mesure les facteurs suivants contribuent au cancer ? % de réponse certainement + probablement Baromètre du cancer – Résultats 2015 23 4 La perception des facteurs diminuant les risques de cancer Puisque les Belges considèrent le soleil comme un facteur de risque, il n’est pas étonnant qu’ils considèrent que s’en protéger diminue le risque. Parmi les autres comportements qui contribuent à diminuer le risque de cancer, les Belges identifient à raison une alimentation équilibrée. Cependant, 1/3 pensent que la consommation régulière de compléments alimentaires est bénéfique. Appliquer de la crème solaire lorsqu’on s’expose au soleil 93% Aller à l’ombre durant les heures chaudes 92% Manger quotidiennement beaucoup de fruits et de légumes 90% 87% 85% 80% Faire quotidiennement de l’exercice/ du sport Se faire vacciner contre le papillomavirus humain (PVH) pour les adolesecntes ou contre l’Hépatite B pour tous 67% Remplacer la cigarette classique par une cigarette électronique Consommer régulièrement des compléments alimentaires Base : Question : 57% 2015 36% 2013 n=1.000; échantillon total (Belges de 16 à 70 ans) Q3. Selon vous, dans quelle mesure les facteurs suivants diminuent ou non les risques de cancer ? Baromètre du cancer – Résultats 2015 25 Quelques différences de perception : la Wallonie, plus que la Flandre considère que faire de l’exercice quotidiennement et se faire vacciner sont des facteurs diminuant les risques de cancer. Les plus jeunes sont moins sensibilisés à la consommation quotidienne de fruits et légumes. Manger quotidiennement beaucoup de fruits et de légumes 90% Faire quotidiennement de l’exercice/ du sport 85% Se faire vacciner contre le papillomavirus humain (PVH) pour les adolesecntes ou contre l’Hépatite B pour tous 67% Remplacer la cigarette classique par une cigarette électronique Consommer régulièrement des compléments alimentaires Base : Question : 57% 36% 16-34 ans 35-54 ans 55-70 ans 30% 38% 39% 16-34 ans 35-54 ans 55-70 ans 86% 92% 92% Flandre Wallonie 83% 89% Flandre Wallonie 62% 74% 16-34 ans 35-54 ans 55-70 ans Fumeurs 56% 61% 52% 67% Fumeurs Non-fumeurs En couple Séparés Célibataires 42% 34% 36% 48% 31% n=1.000; échantillon total (Belges de 16 à 70 ans) Q3. Selon vous, dans quelle mesure les facteurs suivants diminuent ou non les risques de cancer ? Baromètre du cancer – Résultats 2015 26 5 La perception des facteurs augmentant les chances de guérison du cancer Le dépistage est largement plébiscité par les Belges comme mesure augmentant les chances de guérison du cancer. Cependant, ils ne font pas de différence entre les dépistages qui comportent moins d’inconvénients (par ex. intestin) et ceux qui comportent plus d’inconvénients (par ex. prostate). Le dépistage du cancer du col de l’utérus 97% 94% Le dépistage du cancer du sein 97% 94% Le dépistage du cancer des intestins 96% 93% Le dépistage du cancer de la prostate 96% 94% 95% Le dépistage du mélanome Effectuer chaque année un scanner du corps complet Base : Question : 78% 76% 2015 2013 n=1.000; échantillon total (Belges de 16 à 70 ans) Q4. Selon vous dans quelle mesure les facteurs suivants augmentent ou non les chances de guérison du cancer? Baromètre du cancer – Résultats 2015 28 Tant en Flandre qu’en Wallonie, le dépistage est considéré comme un moyen augmentant les chances de guérison du cancer, la Wallonie présentant des scores légèrement plus élevés encore que la Flandre. Le scanner complet du corps est par contre plus plébiscité en Flandre qu’en Wallonie et par les classes sociales inférieures, alors qu’il s’agit d’un mythe. DIFFÉRENCES RÉGIONALES 95% Le dépistage du cancer du sein Flandre 99% Wallonie 95% Le dépistage du cancer des intestins 99% 94% Le dépistage du cancer de la prostate 98% 94% Le dépistage du mélanome Effectuer chaque année un scanner du corps complet 98% 81% 71% Classes Soc. Inf. 84% Classes Soc. Sup. 75% % significativement plus élevé Base : Question : n=1.000; échantillon total (Belges de 16 à 70 ans) Q4. Selon vous dans quelle mesure les facteurs suivants augmentent ou non les chances de guérison du cancer? Baromètre du cancer – Résultats 2015 29 6 Les vérités et les croyances autour du cancer 9 Belges sur 10 pensent qu’on peut guérir du cancer. TOP 5 Vrai On peut guérir du cancer Faux 90% 10% Les traitements du cancer ont moins d’effets secondaires actuellement 68% 32% Une attitude positive devant la vie diminue le risque de développer le cancer 68% 32% Le risque de développer un cancer est plus grand lorsqu’on consomme régulièrement des aliments traités avec des pesticides que lorsqu’on est en surpoids Le cancer est héréditaire Base : Question : 65% 58% 35% 43% n=1.000; échantillon total (Belges de 16 à 70 ans) Q5. Selon vous les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses? Baromètre du cancer – Résultats 2015 31 Mais près de 4 sur 10 pensent néanmoins qu’on en meurt généralement. Une partie des Belges sous-estime leur propre mode de vie comme facteur de risque de cancer. Le cancer aurait des causes extérieures comme la pollution, une nourriture contenant des pesticides, l’hérédité. Vrai Le risque de cancer est plus lié à des facteurs extérieurs qu’au mode de vie Il est plus dangereux de vivre dans une atmosphère extérieure polluée que de fumer On meurt généralement du cancer Il existe des aliments anti-cancer Le cancer est contagieux 2% Baromètre du cancer – Résultats 2015 Faux 44% 57% 40% 60% 37% 63% 29% 71% 98% 32 Quelques croyances différentes : les 55-70 ans sont plus enclins à croire qu’on peut guérir du cancer et que les traitements actuels ont moins d’effets secondaires. Ils pensent aussi plus que les autres classes d’âge qu’un attitude positive compte. On observe une corrélation avec la classe sociale en ce qui concerne les effets secondaires des traitements du cancer : les classes sociales supérieures sont plus enclines à penser que qu’il y en a moins actuellement. On peut guérir du cancer Les traitements du cancer ont moins d’effets secondaires actuellement Une attitude positive devant la vie diminue le risque de développer le cancer Le risque de développer un cancer est plus grand lorsqu’on consomme régulièrement des aliments traités avec des pesticides que lorsqu’on est en surpoids Base : Question : 90% 68% 68% 65% Classes Soc. Sup. 71% Classes Soc. Inf. 63% 16-34 ans 35-54 ans 55-70 ans 58% 71% 77% 16-34 ans 35-54 ans 55-70 ans 91% 87% 94% Hommes Femmes 73% 63% 16-34 ans 35-54 ans 55-70 ans 62% 68% 77% Flandre Wallonie En couple Séparés Célibataires 16-34 ans 35-54 ans 55-70 ans Flandre Wallonie 63% 75% 68% 77% 63% 64% 63% 71% 63% 70% n=1.000; échantillon total (Belges de 16 à 70 ans) Q5. Selon vous les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses? Baromètre du cancer – Résultats 2015 33 Quelques croyances différentes : les femmes et les plus jeunes sont plus enclins à croire que le cancer est héréditaire. Les hommes, la Flandre et les buveurs sous-estiment le rôle de leur propre mode de vie. Les fumeurs, les classes sociales inférieures et les 55-70 ans sous-estiment le risque de fumer par rapport au risque de la pollution extérieure. La croyance en l’existence d’aliments anti-cancer est plus répandue en Wallonie et dans les classes sociales supérieures. Flandre Wallonie Le cancer est héréditaire 58% Le risque de cancer est plus lié à des facteurs extérieurs qu’au mode de vie 44% Il est plus dangereux de vivre dans une atmosphère extérieure polluée que de fumer Il existe des aliments anti-cancer Base : Question : 40% Fumeurs Non-fumeurs 29% n=1.000; échantillon total (Belges de 16 à 70 ans) Q5. Selon vous les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses? Baromètre du cancer – Résultats 2015 69% 41% 54% 35% Hommes Femmes 53% 62% 16-34 ans 35-54 ans 55-70 ans 65% 56% 49% Hommes Femmes 48% 39% Flandre Wallonie 46% 37% Buveurs Non-buveurs 56% 41% 16-34 ans 35-54 ans 55-70 ans 36% 40% 46% Classes Soc. Sup. Classes Soc. Inf. 37% 46% Classes Soc. Sup. 31% Classes Soc. Inf. 24% Flandre Wallonie 19% 45% 34 Corinne Descamps Senior Research Consultant Email: [email protected] Ipsos Public Affairs Drève Richelle 161 Building J 1410 Waterloo Belgium Tel.: +32 (0)2 642 47 11 © 2015 Ipsos. All rights reserved. Contains Ipsos' Confidential and Proprietary information and may not be disclosed or reproduced without the prior written consent of Ipsos.