2- Pourquoi un tel sujet ?
J’ai eu l’occasion de faire plusieurs voyages en Afrique, ces dernières années.
A chaque fois, j’ai du réfléchir au moyen de me prémunir contre le paludisme. Je n’ai
jamais voulu prendre de médicaments type « Lariam, » car j’en connaissais les effets
nocifs par des témoignages de personnes qui ne l’ayant pas supporté, avaient eu de
graves problèmes cérébraux.
L’anecdote qui suit explique pourquoi, j’ai choisi ce sujet :
Je me rends souvent en Afrique avec Patrick mon mari. Nous avons crée une
association d’aide à l’enfance, ce qui explique que nous avons été emmené a y
retourner plusieurs fois.
Pour me prémunir contre les risques des maladies, je prends depuis 4 ans le
même traitement à base d’huiles essentielles qui me prémunit suffisamment. L’année
dernière, au sein de l’assoc, 2 voyages étaient prévu, le premier en octobre et le
second en novembre pour des raisons de disponibilités différentes de chacun .
le premier voyage, en octobre comptaient 6 membres : 2 adultes Bernard et
Carmen et 4 ado, Thomas, Steve, Raphaëlle et Benjamin.
Pour le traitement préventif contre le paludisme, il était évident pour les parents qui
laissaient partir leurs enfants que ceux ci prendraient un traitement de Lariam. Par
contre, les 2 adultes ont un peu hésité sur le traitement à prendre et ont décidé de
s’appuyer sur notre expérience.
Au retour de leur voyage, quinze jours après Bernard et Carmen déclaraient tous les
deux un palu, avec toutes les conséquences que cela entraînent : de fortes fièvres,
tremblement…. les symptômes sont assez impressionnant pour l’entourage et très
difficile à assumer pour le malade, tant les crises de palu rendent les personnes
complètement épuisées ; une hospitalisation a d’ailleurs été nécessaire pour tous les
deux. Les adolescents n’ont rien eu.
Il était décidé, avant leur maladie, que nous partirions Patrick et moi en
novembre pour la même destination, notre voyage était prévu 15 jours après leur
retour.
Notre entourage, très inquiet par nos deux malades, souhaitait que nous
prenions davantage de précautions, car l’effet psychologique jouant, chacun avait
recherché des infos sur les risques de palu et bien sûr quand on cherche à se faire
peur, on trouve ! de nombreux décès par le palu avaient été déclarés dans le mois
d’octobre, mois précédent notre voyage. La déclaration des médecins du service de
maladie tropicale, très inquiet de devoir soigner 2 cas de paludisme coût sur coût ont
dit de prévenir l’entourage des proches de ne laisser repartir personne au Mali tant
qu’une inspection sanitaire n’était pas mise en place.
Mais cela a été déclaré le lundi et nous étions déjà parti, d’où la grosse
inquiétude de notre famille lorsqu’ils ont eu le message des médecins d’un risque de