Somnolence/endormissement Nausée Il est peu probable que cet aspect soit un problème en raison de notre approche thérapeutique à faible dose. Néanmoins, il est préférable d’éviter de conduire un véhicule ou de faire fonctionner de l’équipement lourd pendant 24 heures après une augmentation de la dose. Si la somnolence survient, elle disparaîtra probablement après un jour ou deux. D’autres sédatifs pourraient augmenter les effets de somnolence de la morphine et devraient être évités dans la mesure du possible. La prise initiale du médicament ou l’augmentation de la dose peuvent causer, chez quelques personnes, des nausées et des vomissements occasionnels qui sont habituellement légers et disparaissent en un jour ou deux. Ils ne constituent sans doute pas un problème compte tenu de la posologie qui vous sera recommandée. Si les nausées vous incommodent, on vous prescrira un médicament anti-nausées jusqu’à ce que votre organisme s’habitue. Torpeur/difficultés de concentration Des sensations temporaires d’avoir la tête embrouillée ou de la difficulté à se concentrer peuvent survenir à des doses élevées ou lors de l’augmentation de posologie. Quoiqu’elles disparaissent généralement après un jour ou deux, ces sensations peuvent être aggravées par d’autres agents sédatifs et l’alcool. Il est donc préférable d’éviter de conduire un véhicule ou de faire fonctionner de l’équipement lourd pendant 24 heures après une augmentation de la dose. Néanmoins, une fois que votre corps s’est adapté à une dose donnée, il est assez peu probable que ces problèmes persistent. Que faire si je pense que je subis des effets secondaires? Vous ferez l’objet d’une surveillance régulière pour ce qui est des effets secondaires et de votre tolérance à la morphine. Toutefois, si vous ressentez des effets secondaires persistants ou si vous avez des questions sur les mesures à prendre, communiquez avec le coordonnateur de l’étude ou avec le Dr Rocker par l’intermédiaire du QEII au numéro 902 473 2222. Que faire si je veux arrêter la morphine? Après les deux premières semaines, vous ne devrez pas arrêter brusquement la morphine. Si vous pensez ressentir des effets secondaires ou si, pour d’autres raisons, vous ne voulez plus continuer à prendre de la morphine, communiquez avec le coordonnateur de l’étude ou avec le Dr Rocker par l’intermédiaire du QEII au numéro 902 473 2222. Guide du patient sur la prise de la morphine dans le traitement de l’essoufflement Lorsque vous commencez à prendre de la morphine, au cours de la première semaine de l’étude, la dose sera très faible. Après quelques jours, elle sera augmentée graduellement toutes les semaines pour atteindre la dose qui permet le mieux de soulager votre essoufflement avec des effets secondaires minimes. On procèdera à une évaluation hebdomadaire de l’intensité de votre essoufflement pendant six semaines suivantes et, en fonction de votre confort général, on augmentera ou diminuera la dose, ou la maintiendra au même niveau. Le fait de commencer la prise du médicament lentement et à une faible dose permettra non seulement de minimiser les effets secondaires, mais aussi de vous donner le temps de constater ses bienfaits sur votre respiration. Il est donc important de prendre le médicament régulièrement. Calendrier de dosage initial − Première semaine La morphine sera sous forme liquide à une concentration de 1 mg par cc. Jours 1 et 2 : 1 dose de 0,5 cc de morphine à 8 h et à 20 h Jours 3 et 4 : 1 dose de 0,55 cc de morphine à 8 h, 12 h, 14 h et 20 h Jours 5, 6 et 7 : 1 dose de 1,0 cc de morphine à 8 h, 12 h, 14 h et 20 h À la fin de la première semaine, vous devriez prendre 1,0 cc de morphine liquide, quatre fois par jour. On communiquera avec vous à la fin de chaque semaine pour déterminer si vous devriez recevoir la même dose ou une dose plus élevée. À la fin de la sixième semaine, si vous voulez continuer à prendre de la morphine, on vous prescrira un médicament à libération lente à prendre seulement toutes les 12 heures. Effets secondaires communs La plupart des effets secondaires rapportés de la morphine se produisent à des doses initiales beaucoup plus élevées que la vôtre. N’oubliez pas que si les effets secondaires les plus communs de la morphine se produisent, ils sont temporaires et disparaissent après quelques jours. Il est donc peu probable que vous remarquiez les effets secondaires au cours de la première ou deuxième semaine. Vous pourriez les ressentir à mesure que votre dose augmente. Vous ferez d’ailleurs l’objet d’une surveillance régulière au regard des effets secondaires et si vous les éprouvez de façon persistante, nous ajusterons votre médicament en conséquence et réduirons la dose ou arrêterons le traitement, le cas échéant. En augmentant votre dose très progressivement, nous minimisons les effets indésirables potentiels. Constipation La constipation est non seulement l’effet secondaire le plus commun, mais aussi le seul effet qui a tendance à persister même après que le corps s’habitue à la morphine. On vous donnera un ramollissant de selles ou un laxatif pour prévenir la constipation. Le dosage de ce médicament (SenekotS) peut être ajusté pour vous permettre de maintenir la régularité intestinale. Aussi est-il important que vous soyez attentif aux changements dans les selles pour lutter contre la tendance à la constipation le plus tôt possible. Suivez ces directives pour prévenir la constipation : Commencez au niveau 0. Si vous n’allez pas à la selle dans les 48 heures, passez au niveau suivant. NIVEAU 0 : 2 comprimés de Senokot•S au coucher. Si vous n’allez pas à la selle, passez au niveau 1. NIVEAU 1 : 2 comprimés de Senokot•S, 2 fois par jour Si vous n’allez pas à la selle dans les 24 heures, passez au niveau 2. NIVEAU 2 : 3 comprimés de Senokot•S, 2 fois par jour Si vous n’allez pas à la selle dans les 24 heures, passez au niveau 3. NIVEAU 3 : 4 comprimés de Senokot•S, 2 fois par jour ou selon les instructions du médecin, du pharmacien ou de l’infirmier. Restez au niveau qui vous permet d’aller à la selle tous les un à trois jours. • Si vous allez à la selle plus fréquemment que d’habitude, réduisez de moitié la dose de Senokot•S. • En cas de selles molles, ne prenez pas de Senokot•S pendant un jour. • Si vous n’allez pas à la selle pendant trois jours ou avez des selles molles trois fois par jour, appelez le coordonnateur de l’étude.